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  • Egypte  : l’achat du Rafale traduit le regain du nationalisme

    Alors que la conjoncture économique s’améliore, la situation sécuritaire se dégrade et le pouvoir militaire veut prendre ses distances avec les Etats-Unis

    Le client est roi, surtout lorsqu’il promet de mettre 5,2 milliards d’euros sur la table et qu’il est pressé de conclure. Le gouvernement français l’a bien compris en se mettant en quatre pour satisfaire les demandes du Président Sissi. Reste une question  : Pourquoi l’Egypte a-t-elle besoin et aussi vite de ces matériels militaires français  ?

    D’abord pour participer à un défilé militaire  ! Le 5 août, l’Egypte va en effet inaugurer en grande pompe les travaux d’élargissement du canal de Suez. A terme, les navires pourront s’y croiser, ce qui permettra d’augmenter le trafic et les revenus. Le canal est l’une des grandes ressources de l’Egypte, de l’ordre de 5 milliards de dollars par an. Le Président Sissi a particulièrement insisté auprès de ses interlocuteurs français afin de pouvoir disposer d’au moins trois Rafale et de la frégate à la date du défilé aérien et naval. Les avions, initialement destinés à l’armée de l’air, seront donc pris sur la chaîne de montage de Dassault et la frégate Normandie, déjà entre les mains des marins français, sera transférée à l’Egypte.

    Ce souhait égyptien exprime le nouveau cours politique au Caire depuis l’arrivée au pouvoir du maréchal-président Abd el-Fattah al Sissi, le 3 juillet 2013. Le pays renoue avec un nationalisme inspiré de Nasser, au pouvoir de 1952 à 1970. La nationalisation du canal de Suez en 1956 – qui provoqua une guerre avec la France et le Royaume-Uni – continue de jouer un rôle central dans la mythologie nassérienne et le président Sissi entend bien en tirer profit.

    Son coup d’Etat, qui faisait suite au soulèvement populaire contre les Frères musulmans, se traduit par « un retour aux fondamentaux de l’ancien régime », assurent deux experts Bernard Rougier et Stéphane Lacroix (*). Ceux-ci visent à « satisfaire les corporatismes des bureaucraties d’Etat », au premier rang desquels l’armée, tout en les « préservant des ingérences de la société dans leurs affaires ». Au pouvoir, les militaires s’offrent donc le matériel dont ils rêvent, alors que l’Egypte se classe au 110e rang mondial (sur 187) du développement humain des Nations Unies.

    Et ils se l’offrent auprès de la France pour se libérer de la tutelle des Etats-Unis. Tout comme ils se rapprochent de la Russie, comme l’a montré la visite de Vladimir Poutine au Caire la semaine dernière, où il a vendu une centrale nucléaire. A Washington, l’administration Obama a peu apprécié le coup d’Etat de Sissi et la répression particulièrement violente qui a suivi. Elle maintient toujours le contact avec les Frères musulmans, considérés comme des terroristes au Caire, et se fait prier pour livrer des hélicoptères de combat Apache. Les Etats-Unis fournissent une aide annuelle de 1,8 milliard de dollars à l’Egypte – dont les deux tiers en matière militaire. [....]

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Egypte-l-achat-du-Rafale-traduit

  • Un jour, un texte ! Conseils de lecture pour poursuivre la réflexion

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, elle est un peu modifiée pour montrer :les Français dans la guerre,

    Conseils de lecture pour poursuivre la réflexion

    « Catéchisme de la Patrie », par le colonel REMY (Ed. Confrérie Castille)

    A la question : « Pour qui ou pour quoi meurt-on ? », le soldat répond : « pour la Patrie ! ». Et même si l'Europe, éternel serpent de mer, manifeste sporadiquement des velléités d'existence, on est encore très loin d'un patriotisme européen qui effacerait les préférences nationales. C'est donc toujours pour la France que se bat et, s'il le faut, que meurt le soldat. Car « la référence ultime et permanente du « soldat » reste le service de la France, de son rayonnement et de son honneur ».

    Encore faut-il savoir ce qu'est la France, ce qu'est la Patrie française. C'est à un grand, un très grand Français que nous laissons le soin de le définir. « Notre REMY, a déclaré le Général de Gaulle, fut des premiers parce qu'il est des meilleurs. Et c'est pourquoi, après tout ce qu'il a fait – qui est si grand ! – il sait qu'il reste tant à faire ».

    Le Colonel REMY, illustre figure de la Résistance, héros mondialement connu, fondateur du réseau « Confrérie Notre-Dame » qui fournit des renseignements essentiels aux Alliés, a regroupé dans « Catéchisme de la Patrie » tout ce qu'il faut savoir sur ce thème.

    La France a fêté, en 1996, son quinzième centenaire et un timbre officiel a même commémoré cet anniversaire. Ces quinze siècles d'existence, une certaine idéologie voudrait les réduire à deux et faire naître notre communauté nationale en 1789. C'est donc sur notre « vieux Pays », pour paraphraser Donald RUMSFELD, que se penche le Colonel REMY. De Clovis à Louis XVI, de la Révolution à la Vème République, en passant par la Restauration, les deux Empires, la Commune, les quatre Républiques et les différents conflits et occupations qui les accompagnent, ce grand Français nous fait découvrir la France, son âme et sa vocation. Il nous donne les vraies raisons de vivre et de mourir pour Elle.

    A l'issue de cette lecture, on sait ce que signifie être Français, quels sont les devoirs liés à ce nom, quel est l'héritage qu'il implique et dont nous pouvons légitimement être fiers. Ce petit livre nous invite à aimer notre Patrie, à en être dignes, sans tomber pour autant dans un nationalisme agressif ou excessif mais sans renier non plus l'amour naturel que nous lui devons.

    Bref, la réponse aux questions : « Pourquoi meurt-on ? », « pourquoi se bat-on ? » est dans cet ouvrage bien écrit, facile à lire et passionnant.

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    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un catholique peut-il voter Front national ? (Présent 8300)

    Les anciens s’en souviendront, les plus jeunes l’apprendront : en 1972, un document de la Commission épiscopale du monde vantait « la société socialiste, la société solidaire ». En 1974, au congrès de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Georges Marchais, alors secrétaire général du Parti communiste, était accueilli par 35.000 jeunes entonnant l’Internationale, scène se déroulant en présence de 44 évêques dont Mgr Marty, cardinal-archevêque de Paris. Ce qui est intéressant, c’est la justification d’une telle dérive procommuniste : c’était l’expression d’une « option préférentielle pour les pauvres », dans le sillage du concile Vatican II.

    Une du numéro 8300 de "Présent"

    Une du numéro 8300 de “Présent”

    Le Magnificat, où la Vierge loue un Dieu qui « renverse les puissants de leurs trônes », était compris comme une apologie et une justification de la révolution. Dieu était en faveur des opprimés, des prolétaires, des exclus, les chrétiens devaient donc être à leurs côtés. La Commission épiscopale du monde ouvrier disait : « Pour la majorité des travailleurs, l’orientation socialiste ne se présente pas sous la forme d’une option à prendre, mais sous la forme d’une nécessité qui s’impose à eux, s’ils veulent rester fidèles aux exigences de la justice et de la solidarité. »

    En conséquence, nos évêques se devaient d’être avec ces travailleurs, solidaires de leur choix politique, approuvant les prêtres et les catholiques inscrits au parti communiste ou à la CGT, pour y être « présence d’Eglise » et « saveur d’Evangile ».

    Pourquoi rappeler cette sombre page de l’histoire de l’Eglise de France aujourd’hui ? Parce qu’il y a une évolution, que dis-je, une révolution notable que nul ne souligne.

     

    Nos évêques – qui, il est vrai, ont changé depuis Jean-Paul II et Benoît XVI – de même que la JOC ou l’ACO (Action catholique ouvrière), ne sont plus solidaires des travailleurs, des pauvres, des exclus. Car ceux-là votent et luttent aux côtés du Front national, qui est de loin le premier parti chez les ouvriers, les employés, les chômeurs et ceux qui ont un niveau inférieur au bac, bref, les exclus, ceux que Marine Le Pen appelle les « invisibles ». Les catholiques ne sont plus exhortés à être « présence d’Eglise » auprès de ces pauvres-là, ils sont, au contraire invités à en détourner les yeux et ne point les imiter, ni à adhérer au FN, même pour y être « saveur d’Evangile ».

    Ce ne sont pas de « bons » pauvres. Les « puissants qu’ils veulent renverser de leurs trônes », ce sont les partis de gauche, les médias qui leur sont inféodés et tous les nantis du pouvoir politique, religieux et culturel qui les méprisent et les calomnient. Pas un évêque à leurs côtés, pas un mouvement d’action catholique, personne, du haut en bas de la hiérarchie, pour être officiellement solidaire du choix de ces exclus !

    On nous permettra de terminer sur une anecdote personnelle. Une vieille dame, ouvrière dans le textile, que nous avons bien connue – elle n’est plus de ce monde – était catholique mais votait communiste comme son mari dans les années cinquante puis, devenue veuve, quelques décennies plus tard, Front national. Elle me confiait :« Quand je votais communiste, le prêtre me disait que ce n’était pas possible de voter comme ça et d’être catholique. Aujourd’hui, mon curé me dit la même chose quand je vote Front national, mot pour mot ! Je vais te dire, les curés sont toujours du côté du manche contre nous, les ouvriers, avec la bourgeoisie, hier celle de droite quand on est communiste, maintenant celle de gauche quand on est Front national. »

    Guy Rouvrais : guy-rouvrais@present.fr

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  • Sarkozy, désir et réalité…

    Aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus que 22 % de Français à se réjouir de l’avoir vu monter sur son grand cheval (de retour).

    Lors du second tour de l’élection présidentielle, en mai 2012, 48,5 % des suffrages exprimés s’étaient portés sur le président sortant, Nicolas Sarkozy. Deux ans plus tard, en juillet 2014, 33 % des Français souhaitaient encore que le président sorti fît sa rentrée en politique. Leurs vœux furent comblés dès septembre. Or, aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus que 22 % de Français à se réjouir de l’avoir vu monter sur son grand cheval (de retour). Au sein même du parti dont il a repris la direction, sans difficulté mais sans gloire, Nicolas Sarkozy serait devenu minoritaire : 40 % seulement des sympathisants de l’UMP (contre 57 % il y a six mois) se déclarent ses fidèles. C’est dire si la grande primaire de la droite toujours prévue pour le printemps 2016 reste ouverte.

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  • TVL : Samuel Pruvot: "Hollande à l'égard des cathos, entre indifférence et détestation"

  • Hongrei : Viktor Orban ne perd pas sa majorité

    Le Monde exulte car le Premier ministre hongrois, qui bénéficiait des deux tiers des sièges au Parlement vient d'en perdre un lors d'une élection partielle. Il n'a donc plus les deux tiers des sièges. Et Le Monde de dénoncer les erreurs de Viktor Orban, à savoir son rapprochement avec Poutine, sa loi sur les médias...

    Orban a tout de même une solide majorité absolue, bien plus absolue que les socialistes français... comme l'écrit Yves Daoudal :

    "Outre le fait qu’on ne fait pas tous les jours des réformes constitutionnelles nécessitant les deux tiers des suffrages (et celles que voulait faire Orban ont été faites, et rien ne dit qu’il n’aurait pas le renfort d’un député qui ne fait pas partie du Fidesz), j’en connais qui seraient heureux d’avoir à l’Assemblée une majorité des deux tiers moins un…"

    Michel Janva

  • Jacques Bompard à L’Action Française : "Mon rôle d’opposant à la gauche est de proposer des interventions capables d’ébranler nos adversaires."

    Maire d’Orange, député du Vaucluse, Jacques Bompard entend mettre en garde contre l’immigration à la faveur de son mandat parlementaire. Il a bien voulu nous présenter ses dernières initiatives.

    L’Action Française 2000 – Jacques Bompard vous avez déposé deux textes de « lutte contre le Grand Remplacement  » à l’Assemblée nationale ; étaitce par volonté de choquer ?

    Jacques Bompard – C’est mal me connaître. Je considère que mon rôle d’opposant à la gauche est de proposer des interventions capables d’ébranler nos adversaires. Au sujet de l’immigration, il convient de noter que pas un parti ne cherche en tâtonnant quelle doit être alors notre attitude. L’UMP fait de grandes déclarations jamais suivies d’effets. Le Front national alterne selon l’humeur du moment et le marc à café des sondages. La majorité socialiste continue à vanter les bienfaits du vivre-ensemble, des déferlements migratoires, d’une humanité finalement réduite à sa mobilité pour mieux suivre la marchandise et les capitaux. C’était tout mon propos lors des Assises de la remigration [renvoi des immigrés NDLR]. Refuser de parler de Grand Remplacement revient à être en deçà de ses responsabilités politiques. Il suffit de traverser un marché de Provence pour sentir l’exaspération des Français devant ce phénomène. Or comme tout problème politique, il peut être réglé par la conjonction d’une volonté claire et du souci du bien commun. Ces deux textes nous ont demandé près de cinq mois de travail, ils balayent l’ensemble des causes de l’immigration de masse : absence de préférence nationale dans l’octroi de droits et d’aides, code de la nationalité évasif ou laxiste, refus de lutter contre l’immigration illégale, et enfin impossibilité de contrôler nos frontières dans l’espace Schengen. C’est donc tout l’inverse d’un texte choc, ce sont des propositions empreintes de réalisme politique. C’est ma position : devant le chaos des injonctions et des déconstructions de la politique contemporaine, faire primer le bon sens et le souci du bien commun doit être partout l’aiguillon. Les Français ne cessent d’exprimer leur défiance vis-à-vis de l’immigrationisme, le sentiment même d’abandonner des portions de leur territoire. Et il convient de trouver un remède à ce grand mal.

    Vous évoquez la gauche. Ne savez - vous pas que l’Action française refuse cette rupture artificielle née de la Révolution française entre un peuple qui est pourtant un ? - Qui croira qu’il n’existe pas dans notre paysage politique une caste qui fait système  ? Je vous invite à contempler la décadence totale de la politique française en regardant les farces que sont devenues certaines séances de l’Assemblée nationale. Pire, les réformes territoriales successives s’emploient à couper le peuple de toutes les institutions qui le représentaient directement. Actuellement, l’Assemblée nationale discute la loi dite “NOTRe” (nouvelle organisation territoriale de la République), qu’évidemment je ne fais pas mienne, et qui obligera les préfets à intégrer de force certaines communes dans des intercommunalités. Ce qui est merveilleux, c’est qu’un conseil municipal qui refuserait de céder à ce chantage jacobin intégrerait tout de même cette intercommunalité. Nous sommes aux antipodes des valeurs du localisme que je ne cesse de prôner.

    Mais comment voulez-vous que notre personnel politique défende le localisme ? Il détruit avec assiduité notre identité, nos terroirs, nos libertés locales, la civilisation chrétienne. Alors, que sont quelques attaches terriennes devant l’ambition de François Hollande d’économiser quelques subsides vite redistribués à des intérêts étrangers ? - Je refuse de séparer la France en partis. Je refuse aussi que nous oublions que la France est trahie par ses représentants  : qatarisés, immigrationistes, abdiquant nos droits devant des puissances étrangères au droit (officines, marchés internationaux). J’ai déposé une proposition de résolution pour changer le règlement de l’Assemblée nationale. Elle permettrait de mettre fin au diktat des groupes politiques dans l’hémicycle qui, en somme, capturent la Chambre au seul profit de leurs partis. Vous n’en verrez aucune publicité médiatique, puisque cela reviendrait à faire primer les talents et les bonnes volontés au détriment des ancrages partisans. Et ces ancrages fournissent une soupe appréciable à toute une série de personnes….

    Un dernier mot : vous demandez une commission d’enquête sur le soutien de la France aux rebelles syriens. N’y a-t-il pas assez à faire chez nous ? Laissez-moi vous dire que les torts que nous avons faits au peuple syrien sont une honte à porter au crédit de Laurent Fabius. J’ai suivi avec attention ce dossier, et les spécialistes comme les Syriens s’accordent à dire que nous avons soutenu le pire au Levant. Quand je dis le pire, j’avance que, par idéologie, nous nous sommes laissés aveugler par les dehors laïques d’une opposition syrienne qui, sur le terrain, massacre et viole tous les principes du droit international. D’ailleurs, les chrétiens syriens sont presque unanimement du côté de Bachar el-Assad. Mais on n’évoque les chrétiens d’Orient que lorsque leurs positionnements politiques satisfont Monsieur Fabius. Près de deux mille Français sont partis faire le djihad en Syrie. À leur retour, ils sont autant de métastases dans notre société, des métastases prêtes à agir. Et ce n’est pas une séquence vidéo qui les soignera de leur fanatisme. Les Français ont le droit de savoir à quoi leurs impôts ont servi en Syrie. Je suis convaincu que le gouvernement socialiste n’en a pas la moindre envie.

    Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2903

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-Jacques-Bompard-a-L,8609

  • Livre : Parution : Psychologie du socialisme de Gustave Le Bon

    « La foule (des inadaptés) grossit chaque jourgrâce aux importations d’inadaptables dans notre pays complètement apathique, ayant perdu jusqu’à l’instinct du territoire, l’un des plus essentiels »

    Médecin et sociologue français (7 mai 1841–13 décembre 1931), Gustave Le Bon s’est intéressé au désordre comportemental et à la psychologie des foules. Ses analyses de ont connu un grand succès chez certains leaders politiques

    Pour, Gustave Le Bon, le véritable ennemi de l’ouvrier européen n’est pas le patronat avec ses défauts, c’est notamment le travailleur asiatique avec ses qualités…

    Inéluctablement, malgré la grogne, les décrets, les grèves, les syndicats, les défilés, les séquestrations, le niveau de vie des Euro­péens (surtout des Français), baissera, alors que celui des Orientaux s’élèvera. Les fermetures d’usines, le chômage, la délinquance, la démographie quantitativement démentielle, accentueront la décomposition de notre communauté, courbée sous le joug d’une multitude croissante de fonctionnaires paralysant un nombre toujours plus restreint de producteurs nationaux découragés.

    Pourquoi donc, devant de telles évidences, s’accrocher encore au socialisme, puisque le socialisme n’existe pas, n’a jamais existé, et n’existera jamais ?

    Ses doctrines fumeuses sont construites sur d’infantiles impostures puisqu’elles ne tiennent compte en aucune façon de la nature de l’Homme ni des lois de la Vie. Lois féroces, peut-être, mais qui n’en sont pas moins indispensables à la survie de l’espèce. En effet, dans ce monde animal qui est le nôtre, tout ce qui vit se mange l’un l’autre et, justement, ne vit que grâce à ça. Nous subissons tous, maintenant plus que jamais, la terrible contrainte de la sélection (disons concurrence). Pour supprimer cette sélection, comme s’illusionne le socialisme, il faudrait supprimer l’humanité.

    Dans l’époque phénoménale que nous traversons, quelques hommes de caractère, quelques savants, quelques inventeurs (un pourcentage minime), sont à l’origine de bouleversements techniques fantastiques…

    D’autres hommes, contemporains, que d’aucuns appellent nos frères, vivent à peu près comme nous au quaternaire. Vouloir les fondre ensemble est une utopie mortelle. Dans cette pyramide humaine, et contrairement aux lois de la pesanteur, la masse du dessous dépend de la minorité du dessus. Cette minorité, qui semble anesthésiée, est devenue une sorte de gibier pourchassé de toutes parts par la plèbe comme par l’État.


    Gustave Le Bon lançait un cri d’alarme en constatant (en 1898 !), la multiplication des inadaptés

    Cette foule grossit chaque jour grâce aux importations d’inadaptables dans notre pays complètement apathique, ayant perdu jusqu’à l’instinct du territoire, l’un des plus essentiels. L’armée grandissante de ces inadaptés ne cherchera qu’à détruire l’ordre établi à moins que ne surgisse quelque César à poigne d’acier. L’imposture de l’égalité commence seulement à être ressentie comme le danger mortel et définitif de notre patrie.

    Les rares éléments restés lucides, c’est-à-dire inertes à la chimère mondialiste, sont engloutis sous une masse multicolore, hargneuse et constamment revendicatrice. Malheur à celui qui se distingue de la foule par des qualités particulières, une supériorité quelconque et dont la tête tend à émerger.

    Le clou qui dépasse attire le marteau, dit un proverbe chinois (j’allais dire socialiste)…

    Puisque nous parlons proverbe, en voici un, fait sur mesure pour ce livre. De surcroît, il est russe : « Pour que la confiance soit durable, il faut que le mensonge soit solide. »

    Psychologie du socialisme

    D'autres livres de Gustave le Bon sont disponibles chez le même éditeur:

    La Révolution française et la psychologie des Révolutions

    La Vie des vérités

    Immigration chance ou catastrophe ?

    Psychologie de l’éducation

    Psychologie politique et la défense sociale

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukuyAFyEEmZDawNfs.shtml