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  • Georges Feltin-Tracol « Thierry Maulnier, un itinéraire singulier »

    Georges Feltin-Tracol (Europe Maxima, Réfléchir&Agir, Unité Normande) est un stakhanoviste de l’écriture. Après la sortie de En liberté surveillée chez Synthèse Nationale et fort d’une œuvre qui grandit d’années en années, le voici de retour avec un opuscule qui fait la part belle à un auteur peu connu : Thierry Maulnier.

    Jacques Talagrand de son vrai nom, figure des années 30, est, comme l’indique le titre de cet ouvrage, un personnage au parcours singulier. Normalien qui aura comme amis et camarades de promotion un certain Robert Brasillach et son futur beau-frère, Maurice Bardèche, proche collaborateur de l’Action Française via sa participation à L’étudiant Français mais Nietzschéen dans l’âme, il fera partie de ce mouvement que l’on nomme « les non-conformistes des années 30 ». Passionné par le théâtre et doté d’une plume tranchante comme une lame de rasoir, ce grand amateur de sport et de félins, journaliste pour le Figaro jusqu’à sa mort, travaillera avec Dominique Venner au sein de l’Institut d'études occidentales mais également au GRECE.

    Georges Feltin-Tracol retrace chronologiquement la vie et l’itinéraire (meta)politique de Thierry Maulnier en s’appuyant sur de nombreuses sources et gagne le pari de rendre le tout vivant et d’éveiller chez le lecteur une certaine curiosité pour ce mouvement, « les non-conformistes des années 30 », moins connus que son pendant teuton qu’est la « Konservative Revolution ». La partie consacrée aux activités de Maulnier lors des heures les plus « sombres » de notre histoire est très instructive quant à la complexité de cette époque trop souvent envenimée par un manichéisme crétin qui est, le plus souvent, imposé par des historiens pas si impartiaux que ça…

    Thierry Maulnier, un itinéraire singulier ne saura sans doute pas contenter les experts des idées politiques des années 30 certes, mais ce n’est pas le propos de ce livre. S’adressant aux jeunes générations et aux curieux qui désirent parfaire leur culture politique sans vouloir approfondir à l’extrême, l’ouvrage de Georges Feltin-Tracol remplit son rôle à merveille. Espérons que l’auteur poursuive cette démarche avec d’autres essaies du même genre !

    « Conservateur, voilà un mot qui commence bien mal. » Thierry Maulnier

    Donatien / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Sens commun : caution catho de l’UMP

    Sens Commun est un parti politique créé par des catholiques au lendemain de la manif pour tous. Ayant pour objectif d’influencer l’UMP de l’intérieur sur les questions sociétales, économiques et culturelles mais également pour lutter contre l’abstention (super!) et les tentations démagogiques (lire le vote FN)! Les membres de Sens communs ont donc tous pris leurs cartes de l’UMP (y’a bon l’argent des cathos) afin de peser sur l’élection du président du parti et sur les primaires. Dans cette optique entriste, Sens commun présentaient plusieurs candidats pour les départementales. Mais en Gironde l’UMP abandonne Sens commun…

    Communiqué: « Edouard du Parc, responsable de la province Sud-Ouest de Sens Commun, regrette que son parti politique, ait été exclu de la liste « Gironde Positive », à l’occasion de ces élections départementales.

    « La promotion de la famille, de la liberté d’entreprendre, de la culture française sont pourtant clairement à mettre au centre des priorités. Ces trois volets se retrouvent dans les compétences départementales » souligne-t-il.

    En sa qualité de conseiller municipal délégué de Bordeaux, il invite néanmoins, tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs, à faire barrage à la gauche dimanche prochain. »

    Faire barrage à la gauche… Cela fait 30 ans que les catholiques votent pour faire barrage aux gauches et cela n’a jamais rien changé…
    La République et ses marionnettistes FM conchient les catholiques pour leurs idées et s’en servent comme larbin lorsqu’ils en ont besoin.

    http://www.contre-info.com/

  • Scandale chez Estrosi et Ciotti ? Des subventions versées à une association pour financer les retraites des élus


    27/03/2015 – GRASSE (NOVOpress) - Dans un débat sur la chaîne locale Azur TV, le candidat FN dans le canton de Grasse 2 (Alpes-Maritimes) Domenico Cotrone a déstabilisé la conseillère générale sortante Marie-Louise Gourdon (PS) en évoquant les 490 000 € de subventions versées par le Conseil Général à l’association versant les retraites des anciens conseillers. L’élue socialiste a été incapable d’apporter une réponse franche et claire… Dimanche, elle est opposée au FN dans un duel à risques.

    Scandale socialiste : une association pour financer les retraites des élus

    Scandale socialiste : une association pour financer les retraites des élus

    Après les révélations du Point sur les retraites des conseillers généraux de l’Yonne, le même type de systèmes ont été mis à jour dans les Alpes-Maritimes et en Lorraine.

    Le FN s’est engagé à supprimer les subventions de ses caisses de prévoyance dans les départements qu’il serait amené à diriger.

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  • La doctrine sociale de l'Eglise et l'écologie

    Stanislas de Larminat a été sollicité pour analyser l’approche du Compendium en matière d’écologie chrétienne par l’« Observatoire international Cardinal van Thuan ». Cet organe a été fondé par Mgr Crepaldi, Archevêque de Trieste et ancien secrétaire du Conseil Pontifical Justice et Paix. A ce titre, son fondateur a été un des principaux rédacteurs du Compendium de la Doctrine sociale de l’Église. Une version française est accessible ici. Ecologie humaine, écologie sociale, croissance, développement durables, OGM, nucléaire, le problème de la gouvernance mondiale..., l'article aborde un certain nombre de sujets d'actualité sous l'angle du Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise. En voici la conclusion :

    "La modernité du Compendium et le concret de son contenu donnent à toute personne, ayant une sensibilité écologique, des éléments de réponse aux questions qu'elle peut se poser.

    Le Compendium ne rentre pas dans les détails techniques qui ne sont pas de sa compétence. En effet, le Concile recommandait déjà aux laïcs de ne pas attendre de leurs pasteurs -ni donc duCompendium- qu’ils « aient une compétence telle qu’ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux ».

    Jean-Paul II ne souhaitait pas que l'éducation à la responsabilité écologique s'appuie sur le « désir vague d’un retour au "paradis perdu"». C'est pourquoi le Compendium rappelle la promesse divine « d'une demeure nouvelle ». Cette espérance doit stimuler notre travail relatif aux réalités présentes (§ 56). Le Compendiuminsiste alors sur les grands principes qui doivent guider l'action humaine en matière écologique comme en matière sociale ou économique : le bien commun, la destination universelle des biens et l'économie du don. Ces principes nous permettent de nous tourner vers la Jérusalem céleste et de vivre, ici bas, ce royaume de justice, de vérité, de paix et d'amour auquel nous sommes déjà promis."

    Michel Janva

  • Lutte contre le chômage ou contre le FN ? Les priorités de Manuel Valls

    Pour un Espagnol fraîchement naturalisé français, le cochon de votant aurait été en droit de s’attendre à d’autres priorités en matière de patriotisme.

    Laisse aller, Manu, c’est une valse… Impayable hidalgo de Matignon… Qui décidément ne sait plus quoi faire pour se rendre intéressant… Qui se ridiculise à l’Assemblée en insultant Marion Maréchal-Le Pen, la plus jeune députée jamais élue en France de toute l’histoire de la Cinquième République, devant une Ségolène Royal consternée face au tremblotant spectacle d’une main gauche agitée d’une invraisemblable danse de Saint-Guy…

    Manuel Valls, en tournée à Fresnes, donc. Parti en croisade contre le Front national et à qui quelques journalistes ont l’outrecuidance de lui demander de commenter les forts mauvais chiffres du chômage, récemment tombés. Et qui rétorque : « Je suis en campagne. Je ne fais pas deux choses à la fois. Il faudra vous y habituer. » Fort bien.

    Ainsi, la lutte contre le chômage n’a-t-elle manifestement rien d’une priorité gouvernementale. Car la priorité manifeste, ce sont ces élections départementales dont le but final devrait, tôt ou tard, consister en la disparition programmée de ces mêmes départements. Et, surtout, le péril lepéniste qui, comme chacun sait, menace de dévaster la planète. Après l’État islamique, l’État lepéniste, somme toute. À l’heure où tant de monde se veut plus ou moins Charlie ; Manuel Valls serait plutôt du genre Hara-Kiri.

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  • Avortement & euthanasie : des lois pour annihiler la conscience

    Extrait d'une tribune de Chantal Delsol dans Valeurs actuelles :

    "[...] La loi morale élémentaire, antique et universelle, « Tu ne tueras pas », se donne partout des exceptions. Dans toutes les sociétés, ce sont la guerre et la peine de mort : les sociétés s’estiment fondées à tuer ceux qui les menacent. La modernité tardive, qui rejette avec dégoût la peine de mort et la guerre, et simultanément légitime l’IVG, même à un stade avancé de la grossesse, et l’euthanasie, marque par là la métamorphose des critères. Ce n’est plus la survie ou la sécurité de la société qui peut légitimer une exception au « Tu ne tueras pas », mais le refus de la souffrance individuelle (physique ou psychique).

    Les lois sur la fin de vie vont cependant plus loin que ce déploiement de la souveraineté individuelle. Outre qu’elles traduisent un déplacement des critères de valeur, elles traduisent aussi un rabaissement de l’idée de conscience personnelle.

    Les principes moraux élémentaires sont surplombants ; et pourtant toujours récusables par la conscience personnelle, dans des cas tragiques et au prix d’un débat intérieur. Les cas d’euthanasie existent et ont toujours existé. Dans des situations si singulières et si graves, des consciences individuelles prennent une décision. Mais on voudrait que cette exception au « Tu ne tueras pas » soit légalisée, qu’elle ne soit plus à la merci de la conscience personnelle. On voudrait que les individus jetés dans ce drame puissent appliquer une loi et ainsi s’exempter de l’angoisse de se prononcer, de la responsabilité et des éventuels remords. Le cas est le même pour l’IVG, pour laquelle nous recherchons toujours plus de loi déterminante, toujours moins de réflexion individuelle. Il y a là une récusation du tragique humain, une volonté de passer à la toise de la loi les situations les plus complexes. Dans les directives anticipées aussi, c’est la conscience personnelle qui se trouve dévalorisée, contrairement à ce que l’on pense : car je ne peux jamais préjuger de ce que je déciderai en situation limite ; dans cette situation, sans doute trouverai-je des ressources dont aujourd’hui je n’ai même pas idée ; une personne n’est pas une essence immuable, mais une entité en perpétuel développement.

    La demande de légalisation toujours plus précise indique la persistance du positivisme juridique, déjà si présent au XXe siècle : la morale, ce ne serait rien d’autre que la loi positive, et ce qui est permis par la loi serait forcément bon — que l’État dise le Bien et nous ne nous poserons plus de question ! Au fond, nous voulons peut-être oublier que l’éthique traduit un perpétuel débat intérieur et extérieur — qu’elle engage notre responsabilité de personne libre, bien davantage que notre docilité de citoyen. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La revanche du nationalisme de Pierre-André Taguieff : penser le renouveau du politique

    Remettre de l’ordre dans les catégories politiques. Redéfinir les concepts dévoyés par les approximations de certains journalistes et intellectuels afin de penser le renouveau du nationalisme en Europe. C’est ce que se propose de faire Pierre-André Taguieff dans son dernier ouvrage La Revanche du nationalisme (PUF).

     

    La montée du national-populisme, à travers ses expressions française (Front national), autrichienne (FPÖ) ou hongroise (Fidesz-MPSz) a trop longtemps été décrite comme une résurgence du « fascisme » ou « néo-fascisme », comme la victoire d’une « extrême droite » ou d’une « droite radicale ». Pour Taguieff, utiliser ces catégories politiques anciennes ou mal définies ne permet pas de saisir la spécificité de ce néo-nationalisme. C’est surtout pour des visées polémiques et non explicatives que ce vocabulaire inadapté est employé.

    En effet, pour Taguieff, « la parenthèse du « fascisme historique » s’est ouverte en 1922 pour se fermer en 1945 ». Les intellectuels, tels Philippe Corcuff ou Jean-Loup Amselle, qui analysent les phénomènes politiques contemporains à travers le prisme d’un éternel retour du fascisme, d’un néo-fascisme maquillé, dissimulé sous des apparences plus présentables, se fourvoient et échouent à comprendre la particularité du national-populisme du XXIe siècle. Le fascisme historique revendiquait un caractère révolutionnaire, belliciste et souvent expansionniste tandis que les mouvements que l’on qualifie, de manière problématique, d’extrême droite respectent les règles des démocraties modernes et cherchent avant tout à être considérés comme des partis comme les autres tout en restant anti-système. Ils revendiquent donc le statut paradoxal de partis anti-partis.

    De même, réduire le néo-nationalisme à la montée d’une « extrême droite » pose plus de problèmes que cela n’en résout. Taguieff montre très bien que le terme « extrême droite », compris soit dans sa spatialité (à l’extrême droite du spectre politique) soit dans son intensité (violence politique revendiquée) amène beaucoup de confusion. Le politologue ajoute d’ailleurs justement que lorsqu’on emploie l’expression « extrême droite », on ne dit jamais quelle droite (selon la typologie de René Rémond) s’extrémise. L’utilisation du terme « extrême droite » sert avant tout à disqualifier un mouvement politique, à en faire « une figure de la menace » en l’assimilant, à tort ou à raison, à des revendications xénophobes, racistes et donc antirépublicaines. Montrer que le concept d’extrême droite est en soi problématique ne revient pas à nier son existence historique. Taguieff cite avec à propos une phrase de l’historien Michel Winock : « L’extrême droite est une tendance politique dure mais un concept mou. » Il s’agit donc d’essayer de comprendre l’évolution de ces mouvements qualifiés d’extrême droite qui, au départ, regroupaient les tendances contre-révolutionnaire (royaliste) et révolutionnaire nationaliste (fasciste). [....]

    La suite sur Philitt

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-revanche-du-nationalisme-de

  • Italie : Des enfants handicapés expulsés pour loger des clandestins nigérians

    Une fois n’est pas coutume, c’est un curé qui se met à dénoncer le débarquement sans fin des « réfugiés » et à expliquer que les gens n’en peuvent plus. Le curé de San Dalmazio, à Lavagnola, dans la ville de Savone en Ligurie, l’abbé Giovanni Lupino, était, il y a peu encore, un chaud partisan de « l’accueil ». Il se faisait gloired’avoir recruté pour son église un sacristain musulman, Abdel Majid, avec lequel il avait organisé « un tournoi de foot du cœur », entre immigrés tunisiens de Lampedusa et autochtones, « pour faire comprendre que Lavagnola était prête à accueillir les amis étrangers ».

    L’abbé Lupino a pourtant écrit au préfet, il y a quinze jours, pour se plaindre de la situation insupportable faite à sa paroisse, « qui a dû accueillir, de force, deux couples de Nigérians ». N’ayant reçu aucune réponse, il a transmis sa lettre à Il Secolo XIX, le grand quotidien régional, qui en publie les principaux passages.

    Les « réfugiés » avaient été confiés à la coopérative « Il Faggio », une des nombreuses organisations dites « charitables » qui se partagent le juteux business de « l’accueil » en Italie – on a pu parler à ce propos d’ « un véritable marché de la chair humaine ». Cette coopérative a passé une convention avec la préfecture de Savone, aux termes de laquelle elle loge les « réfugiés » et leur assure « des services spécifiques pour l’intégration, dont le soutien socio-psychologique, l’assistance linguistique et culturelle, l’assistance sanitaire, les services d’information légale et d’orientation sur le territoire ». 14 « médiateurs interculturels » sont salariés pour cela.

    La coopérative « Il Faggio » était censée loger les Nigérians dans un de ses centres d’accueil de la province, à Cairo Montenotte. Mais le maire (de gauche) « a refusé d’accueillir de nouveaux immigrés, en raison de la présence déjà massive d’étrangers, envoyés par la préfecture lors des différents débarquements » sur les côtes italiennes. Les Nigérians ont donc été installés « provisoirement » au presbytère de San Dalmazio, dans un logement prévu pour les mineurs handicapés. Comme il était à prévoir, ce provisoire est en passe de devenir permanent, d’autant plus que les femmes nigérianes sont toutes les deux enceintes – c’est leur manière habituelle de prendre possession d’un territoire.

     

    « Je dois déclarer à présent, écrit le curé furieux, que les paroissiens de San Dalmazio sont généreux mais qu’ils ne sont pas des idiots, et qu’ils n’ont pas l’intention de continuer à entretenir gratuitement des étrangers qui, pour d’autres (la coopérative « Il Faggio », note d’Il Secolo XIX) sont une affaire ».

    À Il Secolo XIX, il précise : « J’ai restructuré les locaux du presbytère, pour créer un communauté d’accueil dans la journée pour des mineurs handicapés : tout est aux normes, tout est parfait. Je veux bien repousser l’ouverture s’il y a une urgence, mais ça ne peut pas dépasser deux mois. Et il n’est pas juste que ce soit la communauté de Lavagnola qui supporte les dépenses des réfugiés qui rapportent des sous à d’autres ».

    L’abbé Lupino pourrait peut-être écrire au pape François ?

    http://fr.novopress.info/184745/italie-enfants-handicapes-expulses-loger-clandestins-nigerians/#more-184745