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  • Maurras plus que jamais vivant

    Le dernier ouvrage de François-Marie Algoud collectionne des milliers de faits, autant de battements de coeur ponctuant l'histoire de l'Action française et de la France entière pendant un siècle et demi.

    Le troisième tome d'Actualité et Présence de Charles Maurras de François-Marie Algoud vient enfin de paraître et l'événement fera la joie de tous nos amis ayant lu Un très grand poète (la musique des vers au service du beau et du vrai) et L'Altissime (au service de la France et de l'Église). Le titre du nouveau est en lui-même tout un programme : Le Grand Siècle de l'Action française - Faits chronologiques marquants de son histoire et de celle de la France de 1859 à nos jours (1). Comme aux précédents, tout Français qui se prévaut d'être maurrassien et d'Action française (les deux ne font-ils pas qu'un ?) devra lui donner une bonne place dans sa bibliothèque, mais plus encore aura à coeur de le lire et de le faire lire autour de soi, notamment aux jeunes générations.

    Le siècle de l'Action française

    Car un ouvrage de François-Marie Algoud est beaucoup plus qu'un livre. On y sent vibrer l'âme de l'auteur, ou plutôt celle de l'ami empressé à vous faire partager dans un foisonnement inouï (quand on aime on ne compte pas !) de textes, de citations, de photos, de dessins et d'anecdotes, les enthousiasmes qui ne l'ont jamais quitté depuis sa jeunesse militante, ainsi que ses colères, que rien ne peut encore apaiser, contre un régime politique qui, en dépit des avertissements du Maître, ne cesse de conduire la France à la décadence.

    Le récent ouvrage (presque 500 pages), véritable travail de bénédictin, collectionne des milliers de faits qui éclairent non seulement l'histoire de l'Action française, mais de la France entière pendant un siècle et demi, car notre ami a le souci de poser des points de repère avant même la naissance de Maurras (1868) et bien après sa mort (1952), de même qu'il explore tout l'horizon social, politique, religieux, artistique de la France contemporaine, soulignant à chaque fois combien la présence, ou trop souvent, malheureusement, la mise à l'écart de l'Action française a pesé dans la tournure des événements et dans l'évolution des esprits. Permettez à votre serviteur, ayant eu l'insigne honneur de préfacer ce nouveau volume, de répéter ici que bien vite ces dates qui se télescopent, qu'on les exalte ou qu'on les déplore, apparaissent comme les battements de coeur de la France qui veut vivre, qui veut vivre selon son destin de Fille aînée de l'Église et qui n'est pas décidée à s'en laisser empêcher.

    Jamais n'avait été mis aussi systématiquement en évidence cette vérité qu'il faudra bien reconnaître un jour, à savoir qu'il n'est pas un seul méfait, abandon ou scandale politique que telle action ou déclaration de l'Action française n'ait prévu, dénoncé, souvent sanctionné au prix du sang de ses militants. Léon Daudet, Jacques Bainville, Maurice Pujo, Henri Vaugeois, Maxime Real del Sarte, Georges Calzant, Pierre Juhel, Pierre Pujo sont toujours à l'oeuvre au détour de quelque page, faisant bouillonner le patriotisme en plein Quartier Latin, ou défendant le culte de sainte Jeanne d'Arc, ou réclamant la mise hors d'état de nuire de ministres corrompus...

    Garder l'espérance

    Que 1899 ait vu se créer la Ligue d'Action française juste après les débats catastrophiques de l'Affaire Dreyfus ; que 1908 ait vu naître L'Action Française quotidienne et aussi le comte de Paris futur héritier de la couronne de France ; que 1947 ait vu à la fois surgir le plan calamiteux Langevin-Wallon destiné à soviétiser l'école en France et renaître sous le nom provisoire d'Aspects de la France, le journal de l'Action française ; que 1968, année de tous les désordres, ait été aussi celle où le centenaire de la naissance de Maurras a été ardemment marqué par des colloques et des manifestations de toutes sortes... on dirait (et les exemples abondent) qu'à chaque élan de la république vers l'abîme, le Christ qui aime les Francs se plaît à susciter comme un clin d'oeil aux Français pour les amener à se ressaisir...

    Au passage François-Marie Algoud n'hésite pas, avec sa solide érudition et sa chaude expérience des événements, à tordre le cou à bien des idées reçues sur la crise de 1926 (il n'oublie pas le rôle des carmélites de Lisieux et du pape Pie XII), ou sur les années quarante où l'Action française ne s'est jamais compromise avec l'occupant (c'est même de ses rangs que sortirent les premiers résistants dès le 11 novembre 1940).

    On voit combien ce gros livre élégant et si vivant, où apparaît clairement la logique des événements, est avant tout un livre d'espérance. Les combats plus récents de l'Action française pour la France, pour sa souveraineté, pour ses départements d'outremer, pour la liberté de l'enseignement, pour le respect de la vie..., combats menés pendant tant d'années sous la conduite du très regretté Pierre Pujo qui nous a quittés le 10 novembre 2007, sont salués par François-Marie Algoud qui sait et qui montre que l'Action française n'a nullement fini son temps. On ne saurait trop le remercier de tels encouragements au soir d'une vie toute donnée à Dieu, à la France et au Roi.

    Michel Fromentoux  L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 5 au 18 mars 2009

     

    1) - Éd.de Chiré, 484 p., 60 euros.

  • Libye, Ukraine, Grèce : « L’Europe c’est la paix... et le chaos tout autour »

    Crise en Ukraine, coalition en Lybie, appauvrissement de la Grèce : Coralie Delaume analyse comment l’Europe, par sa politique extérieure, se retrouve désormais cernée par les conflits.

    Il faudra un jour que l’on s’interroge sur la nature profonde de ce « modèle européen » et sur sa propension paradoxale à combiner, selon les circonstances, atonie et agressivité, mollesse post-politique et pulsions destructrices.

    L’Europe, mue par un exceptionnalisme qui n’a plus rien à envier à l’américain, est si profondément attachée à sa vocation de « grosse Suisse » vouée à l’équilibre comptable, au doux commerce et à la paix perpétuelle, qu’elle semble se croire autorisée à aller botter le train de tout ceux qui refusent de se convertir, à sa suite et selon son exemple, au confort anesthésiant de la post-histoire.

    Évidemment, elle préfère exporter son agressivité. On ne va quand même pas se taper dessus sur le sol même de « l’Europe-c’est-la-paix ». Tout juste consent-elle, en interne, à faire subir quelques châtiments aux récalcitrants et aux indisciplinés. À la Grèce notamment, sur la tête de laquelle chacun tape tour à tour, du président de l’Eurogroupe à celui de la BCE, du ministre Wolfgang Schäuble à toute la ribambelle des fayots de l’Allemagne, Renzi, Valls et on en oublie. Mais ce ne sont là que des châtiments financiers. On étrangle le pays, on le maintient au bord de la faillite, on ne lui laisse aucun répit. C’est une guerre d’usure, mais une guerre économique. C’est feutré, ça paraît doux. C’est la première vraie « guerre propre ». Pas une goutte de sang versé : « nos valeurs » ne le permettraient pas.

    À l’extérieur, c’est une autre paire de manches. Là, on peut être plus audacieux, sûr de n’avoir jamais à en subir les conséquences. Craindre d’avoir un jour à rendre des comptes pour nos imprudences et indélicatesses ? Jamais ! L’Europe, c’est « l’Union des peuples libres ». Et la Liberté ne rend pas de comptes. Du coup, pas besoin d’aller semer le bazar trop loin. Juste derrière nos frontières, ça devrait faire l’affaire. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libye-Ukraine-Grece-L-Europe-c-est

  • Pendant ce temps, les profanations se poursuivent

    Une douzaine de tombes vandalisées dans le cimetière de Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime), l’église de Saint-Martin-le-Beau (Indre-et-Loire) incendiée

    Après le saccage du cimetière de Saint-Roch de Castres (Tarn) et celui de Wizernes, dans le Pas-de-Calais, c’est au tour de celui de Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) d’être victime de profanation. Trois en une semaine, auxquelles s’ajoute l’incendie de l’église de Saint-Martin-le-Beau (Indre-et-Loire), dont il reste à déterminer si elle était la cible des vandales ou seulement le dégât collatéral de l’incendie des voitures stationnées à proximité de l’édifice.
    Pour anecdotiques que puissent être ces événements au regard du génocide de chrétiens commis au Moyen-Orient, leur répétition ne fait qu’accentuer le climat délétère déjà causé par les attentats islamiques sur notre sol.


    VIDEO. Incendie et dégradations à Saint-Martin… par lanouvellerepublique

    http://fr.novopress.info/

  • UMP : le député qui chasse les fraudeurs au RSA avait un compte en Suisse

    La Haute Autorité pour la transparence a saisi le parquet de Paris, vendredi 17 avril, du cas de Dominique Tian, soupçonné de déclaration de patrimoine mensongère. Ce député UMP a dissimulé un compte en Suisse. À Mediapart, l'élu affirme qu'il détenait environ 1,5 million d'euros, rapatriés en France en 2014. 
     
    Le grand œuvre de Dominique Tian, à l'Assemblée nationale, c'est un rapport au Karcher contre les fraudeurs aux prestations sociales, ceux qui grugent le RSA ou les allocations familiales, parfois pour 100 euros de plus par mois. Mais pendant qu'il réclamait, sabre au clair, plus de sanctions pénales contre ces tricheurs de seconde zone, le député UMP dissimulait un compte en Suisse, non déclaré au fisc, farci d'environ 1,5 million d'euros, si l'on en croit les chiffres fournis à Mediapart par l'intéressé lui-même. 
     

  • Le principal adversaire de l'UDI, c'est le Front National

    Ce n'est ni le chômage, ni l'insécurité, ni même la gauche. Chantal Jouanno, tête de liste UDI en Ile-de-France pour les élections régionales de décembre, a déclaré :

    Unknown"A l'UDI, les choses sont très claires: notre principal adversaire, c'est le Front national et tout le populisme qui va derrière le Front national, avec tout ce qu'il véhicule comme haine". 

    "S'il y a le moindre danger dans une région, parce que nous avons une liste, on retire notre liste. On l'a fait de manière extrêmement claire aux élections départementales et ce sera pareil pour les élections régionales. Chez nous, ce point n'est pas négociable".

    Pour les élections régionales, toute liste ayant recueilli 10% des voix au premier tour peut se maintenir au second ou fusionner avec une autre liste, si aucune liste n'a atteint la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour. Au second tour, la liste arrivée en tête obtient automatiquement la majorité des sièges. Les autres listes reçoivent des sièges selon une règle de proportionnalité.

    Michel Janva

  • Enseignement : étude de l’islam obligatoire, le christianisme médiéval en option

    Et plus d’être facultatif au collège, le christianisme doit être enseigné sous l’angle de l’ « emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales » ! Et la nation est évoquée par l’étude des « heures sombres ou controversées du passé » (esclavage, colonisation, génocides, déportation…). Incroyable !
    Il n’est plus raisonnable aujourd’hui pour les parents de mettre leurs enfants sous la férule tyrannique de l’Éducation Nationale. Sauvons nos enfants, mettons-les dans les écoles libres.

    Article du Figaro sur le sujet. Si la rédaction de CI n’est pas d’accord avec la totalité des points abordés, ce billet a le mérite de présenter la réforme :

    C’est en parcourant ensuite la liste des sujets abordés que l’inquiétude surgit: le Conseil supérieur des programmes (CSP) distingue les sujets «obligatoirement étudiés» des sujets «traités au choix de l’enseignant». Ainsi, l’étude de l’Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative – ceux qui choisiront de l’enseigner devront le faire uniquement sous l’angle de l’ «emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales». Dans une société en mal d’intégration et de cohésion nationale, on ne manquera pas de s’étonner d’une curiosité si grande pour les religions venues d’ailleurs, et d’une révulsion si manifeste pour nos racines judéo-chrétiennes. N’est-ce pas pourtant en redonnant à l’élève ces racines que nous le rendrons d’autant plus ouvert à l’altérité? Par ailleurs, où est-il passé, ce «cadre national» que le CSP évoquait précédemment?

    Lire la suite sur lefigaro.fr

    http://www.contre-info.com/

  • Les Sentinelles ne lâchent rien

    A Lyon comme à Paris, en ce funeste 2e anniversaire de la loi Taubira :

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    Michel Janva

  • Menace islamiste en Méditerranée (article paru dans L’Action Française 2000, 16 avril 2015)

    Un risque de piraterie plane sur la Méditerranée. Menacés par l’État islamique et ses affidés, les États européens peinent à s’entendre pour répondre à ce défi sécuritaire.

     

    Si j’avais « un yacht et l’intention de naviguer cet été en Méditerranée, je serais inquiet pour ma sécurité ». Ces mots, empreints d’un certain humour, sont ceux du contre-amiral britannique Chris Parry, faisant suite aux récents événements survenus au large des côtes libyennes et italiennes. En effet, l’attaque organisée par l’État islamique à l’encontre d’un navire marchand égyptien, en novembre dernier, ne restera pas un cas isolé. La Méditerranée est en passe de devenir le théâtre d’actions terroristes nouvelles, celles d’une piraterie djihadiste qui, bien que mue principalement par des raisons vénales, s’en trouverait autrement plus dangereuse que celle déjà pratiquée dans l’océan Indien, le golfe de Guinée ou le détroit de Malacca : les stocks d’armes, en quantité confortable, hérités du gouvernement de Kadhafi au profit de l’État islamique, permettent d’armer efficacement des embarcations rapides et de prendre d’assaut des objectifs économiques majeurs. Ainsi, au-delà des risques encourues par

    le trafic maritime, les îles et les côtes italiennes risquent également de devenir la cible des fondamentalistes qui, assassinant les vingt et un otages coptes en février dernier, menaçaient de « conquérir Rome par la volonté de Dieu ».

    L’État islamique fait du chantage

    La situation s’envenime, et les gouvernements européens semblent avoir perdu tout contrôle. L’hypothèse d’une nouvelle intervention militaire en Libye semble improbable : la réussite du chantage humanitaire exercé par l’État islamique, qui menace désormais de déporter manu militari près de cinq cent mille réfugiés en direction des plages de l’Europe, est indéniable. La marine italienne, qui gère actuellement la majeure partie des opérations de sauvetage en haute mer, est déjà débordée par les flux de migrants qui tentent de fuir l’étendard noir qui s’implante, peu à peu, dans le paysage de l’Afrique du Nord. Pire, les garde-côtes de l’opération Triton, censée prendre le relai du Mare nostrum italien, semblent faire face à de nouvelles menaces venant des passagers de ces embarcations de fortune, dont certains, armés, n’attendent que d’être débarqués pour commettre leurs méfaits. À quelques mois seulement d’existence, l’opération Triton est donc déjà dépassée par la réalité de la situation en Méditerranée. Avec seulement vingt et un navires, dont certains ne sont même pas de haute mer, quatre avions d’observation et un hélicoptère, la solidarité européenne brille, une fois encore, par son absence, renforçant les tropismes Nord-Sud et démontrant l’abysse existant entre les vœux pieux du président de la Commission européenne pour la création d’une armée fédérale et les aspirations réelles des différents gouvernements. Concernant cette gestion collective de nos forces armées, le général Faupin, en novembre dernier, déclara : « Les Européens de l’Union européenne n’en sont pas capables. Non [parce] qu’ils manquent des moyens nécessaires, mais parce qu’ils n’ont pas de politique étrangère, de sécurité et de défense commune opérante, et qu’ils ne sont pas près, au train où vont les choses, d’en avoir une. » La remise en question de l’Otan n’est donc pas à l’ordre du jour.

    L’Italie prend les devants

    Une fois encore, l’Italie prend les devants de l’Europe et renforce ses moyens militaires en Méditerranée. Le sommet de Caen, le 21 mars dernier, entre Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et leurs homologues italiens, semble avoir conclu à la nécessité de demander l’assistance des marines tunisienne et égyptienne, afin de favoriser les contrôles à l’embarcation des bateaux de réfugiées. Cette collaboration salutaire, contrastant avec l’inaction de l’UE, conduit l’Europe du Sud à regarder de nouveau vers le pourtour méditerranéen, et non plus vers ses voisins du Nord qui, par leur histoire et leur géographie continentale, ne se sont jamais sentis réellement concernés par les invasions et les migrations opérées depuis le continent africain, et ce malgré les accords de Schengen. Pendant ce temps, les islamistes gagnent déjà l’Afrique du Nord et risquent de mettre en danger, cet été, les millions de touristes faisant escale sous le soleil de la Méditerranée.

    Claude Virville

    http://eurodefense.fr/2014/11/22/le...

    http ://www.lepoint.fr/editos-du-poi...

    Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Menace-islamiste-en-Mediterranee

  • Naufrages de clandestins : les immigrationnistes falsifient (aussi) la géographie

    Les immigrationnistes mentent, on le sait bien. On est habitué à les voir falsifier impudemment l’actualité comme l’histoire, avec un seul objectif : hébéter et culpabiliser les autochtones d’Europe pour qu’ils acceptent de faire rentrer chez eux toujours plus d’Africains. Jusqu’à extinction (celle des Européens bien entendu).

    Le site italien Voxnews a relevé une autre forme de falsification, cette fois contre la géographie. Après le dernier naufrage de clandestins, tous les médias italiens ont évoqué à l’unisson « un massacre dans le canal de Sicile ». La presse française a fait de même. « Le décompte macabre des morts dans le canal de Sicile se poursuit », c’est ainsi que Le Monde a commencé son article à faire pleurer dans les lofts« Naufrage meurtrier dans le Canal de Sicile »ont titré Les Échos« Canal de Sicile »encore dans Le Parisien et dans LibérationLe Figaro a remporté la palme en expliquant avec assurance que le bateau avait fait naufrage « en plein milieu du canal de Sicile ».

    Or il suffit de regarder une carte ( http://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/large/public/fba8e07c8d272673a50097306451b1a5b0f27333.jpg?itok=NEEQMKI9 ) pour constater que le naufrage a eu lieu à 60 milles nautiques des côtes libyennes, 100 milles de la Tunisie (qui n’a pas levé le petit doigt) et … 250 milles du canal de Sicile, lequel sépare la Sicile de la Tunisie.

    On veut bien faire la part de l’ignorance des journaleux. Mais, comme le souligneVoxnews, la distorsion est tout sauf innocente. Le message qu’il s’agit de faire passer est clair. « C’est arrivé dans le canal de Sicile, donc ça doit être de notre faute. Parce que “ça doit l’être”. Parce que vous devez vous sentir coupables : ceux qui commandent comptent là dessus ». Et de fait, les mêmes médias qui redessinent allègrement la géographie titrent aussi sur « l’Europe démunie », « l’Europe sommée d’agir », « l’Europe au pied du mur », etc. etc.

    Si les médias se contentaient de parler, conformément à la vérité, de « naufrage au large de la Libye », l’effet serait tout autre.

    http://fr.novopress.info/