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  • Jésus appelant au meurtre ? Ceci est mensonge

    Les versets fantaisistes de Paul Moreira

    Je ne connaissais pas Paul Moreira il y a encore quelques minutes. À la vérité, je ne savais pas ce que je perdais. Je ne le connaissais donc pas jusqu’à ce que j’ouïsse qu’invité au Grand Journal de Canal + lundi soir pour présenter son documentaire sur le « nouveau Front national », marronnier de la décennie, il se serait laissé aller à affirmer que la Bible comptait deux fois plus d’appels au meurtre que le Coran. Bien. Pourquoi pas ?

     

    Tout le monde sait que ce que l’on appelle la Bible – et qui n’est d’ailleurs pas exactement le même livre selon que l’on est juif, protestant ou catholique, il eût peut-être fallu le préciser – est un très vaste ouvrage qui, au doigt mouillé, doit bien représenter dix fois le Coran en nombre de caractères, et encore je suis gentil. D’où l’invention du papier bible. On n’a jamais vu de papier coran pour la seule raison que c’est un livre d’une taille normale.

    Donc, la Bible, livre inspiré pour les croyants et non livre éternel directement écrit de la main de Dieu contrairement à certain autre, est faite de strates diverses, de multiples époques, et personne, même avant l’époque de Jésus, ne s’est jamais laissé aller sottement à la lire de manière littérale. Tout le monde connaît l’histoire des Amalécites qu’il faut anéantir et des tentations génocidaires de Josué. Tout le monde les connaît mais personne n’a jamais eu l’intention de les réitérer, parce que la Bible se lit à différents niveaux de lecture (typologique, allégorique, etc.) et surtout parce que tout le monde se fout de savoir si les événements racontés dans ces temps très anciens sont véridiques. Il doit bien exister quelques sectes nées au XIXème ou au XXème pour prendre cela au pied de la lettre. Heureusement pour nous, ce ne sont pas là des mouvements de masse – et je n’en ai d’ailleurs jamais rencontré.

    Mais cela est de la petite bière. Le gros, le grand, l’hénaurme, c’est quand M. Moreira, dont je lis qu’il possède au moins deux titres plaidant en faveur de la scientificité de son propos – une maîtrise d’anthropologie et de sociologie de Paris IV et une participation au “Vrai Journal” de Karl Zéro – affirme ceci sur le plateau de la chaîne à bobos : « Jésus, deux fois il appelle à couper la tête de ceux qui croient pas en lui » (« - À les égorger », renchérit quelqu’un que l’on n’identifie pas parmi les journalistes présents). Devant tel mensonge ou telle stupidité, j’hésite encore, on en reste comme deux ronds de flan. Je déteste cette expression d’ailleurs, mais j’avoue n’en pas trouver d’autre. Comment peut-on affirmer cela, et en se réclamant de quelle source, de quel verset de quel évangile, de quelle interprétation, de quelle tradition ? C’est incroyable, stupéfiant, renversant. Les mots manquent. [....]

    Jacques de Guillebon

    La suite dans Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jesus-appelant-au-meurtre-Ceci-est

  • Agissons avant qu’il ne soit trop tard

    Gare aux peuples qui ont la malchance d’avoir à leur tête des dirigeants aux mains molles. « L’Europe » prend-elle le chemin de la fermeté pour endiguer l’explosion de l’immigration clandestine par voie maritime au départ des côtes  libyennes ? Une dépêche de l’Afp le rapporte, « le plan soumis aux dirigeants européens (ce jeudi lors d’un sommet extraordinaire, NDLR) prévoit de doubler de trois à six millions d’euros le budget mensuel alloué à Frontex, l’agence chargée de la surveillances des frontières, pour renforcer les moyens alloués aux missions maritimes Triton en Italie et Poséidon en Grèce, afin de leur permettre d’augmenter leurs opérations de surveillance et de sauvetage ».  Surtout les chefs d’Etat européens approuveraient le projet de déclaration visant à «entreprendre des efforts systématiques pour identifier, capturer et détruire les bateaux avant qu’ils ne soient utilisés par les trafiquants ». «Les chefs d’Etat et de gouvernement devraient lancer les préparatifs pour une possible opération de sécurité et de défense, autrement dit une opération militaire. Ce serait une première dans la lutte contre l’immigration clandestine ». «  Mais la mise en oeuvre prendra du temps, ont averti les diplomates en charge du dossier. « Il va falloir préparer des plans opérationnels, puis mobiliser des moyens militaires, a-t-on expliqué. Les experts se montrent très sceptiques. Atalante, la mission militaire de l’UE contre la piraterie au large des côtes somaliennes a été lancée en 2008, mais les premières actions contre les bateaux des pirates ont été menées en 2011-2012, a rappelé l’eurodéputé français Arnaud Danjean. « Que peut-on faire pour endiguer ce trafic par la force, la réponse est simple: rien, a assuré à l’AFP l’ex-amiral français Alain Coldefy.» Rien ? La réponse est lapidaire, définitive mais ne saurait satisfaire les peuples européens.

     La solution militaire, il est vrai,  ne suffira pas sur le moyen terme, ne sera pas la seule satisfaisante et efficace. Mais il s’agit aussi de comprendre qu’endiguer ce trafic par la seule voie de l’aide matérielle, financière, logistique aux pays d’émigration (dont certains sont  livrés au chaos), par une politique accrue et/ou réactivée de co-développement pour fixer les populations sur place  prendrait au bas mot des années…dans l’hypothèse ou ces efforts là seront couronnés de succès.

     Le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, a eu raison de rappeler que « sur le modèle de la politique de maîtrise des flux migratoires menée par beaucoup de pays dans le monde, nos marines nationales devraient avoir pour mission d’empêcher les clandestins d’entrer sur le sol européen, pas de les y aider ». Une nécessite de fermeté d’autant plus grande que  tout signal de laxisme ne fera qu’accroitre le  tsunami migratoire.

     L’institut géopolitique des populations , présidé par Yves-Marie Laulan, le souligne à l’occasion d’un prochain colloque, « en ce début du XXI° siècle, un nouveau péril terrifiant vient assombrir encore davantage l’avenir de ce malheureux continent (africain) que l’on pourrait croire décidément voué au malheur. C’est une explosion démographique à venir, inouïe, sans précédent dans l’histoire du monde. Ce phénomène, selon les prévisions des Nations Unies, pourrait porter la population africaine au chiffre véritablement hallucinant de 4,2 milliards de personnes, soit autour de 47 % de la population mondiale prévue pour la fin de ce siècle. En 2100, un homme sur deux sur la planète vivrait en Afrique ! Cela alors que l’Afrique n’est, de toute évidence, nullement préparée à affronter ce prodigieux défi démographique. En conséquence, l’Afrique, naguère sous peuplée, va-t-elle devenir un continent maudit, surpeuplé et affamé, livré à tous les déchirements que la misère extrême peut engendrer. Sans compter que son déversoir naturel serait inévitablement une Europe d’abord réticente, puis un jour peut-être, hostile ».

     Nos dirigeants actuels sont-ils de taille à affronter cette menace colossale, à côté de laquelle la migration des peuples (volkerwanderung), les invasions barbares du Vème siècle,  les ravages des huns ou l’invasion des troupes islamiques en Europe au moment de l’hégire  pourraient  passer pour d’aimables gaudrioles anecdotiques ?

     Non, ce qui préoccupe les Docteur Morphine de l’Etablissement, c’est la dédiabolisation du FN. Dans l’Obs Mehdi Thomas Allal, responsable du pôle anti-discriminations de cercle de réflexion socialiste  Terra Nova, préfère s’offusquer de la présence de Marine au gala du magazine Time mardi à New York,  après  sa nomination parmi les 100 personnalités les plus influentes de la planète.

     « Il semblerait  (…) qu’outre-Atlantique, la responsable du FN soit considérée comme une femme politique comme les autres, et que les Américains mettent de côté la morale, pour ne s’intéresser qu’aux chiffres des sondages et des élections, quitte à devenir des acteurs de la dédiabolisation du FN. Alors que l’Europe est en deuil de ses immigrants sur les côtes méditerranéennes, la leader du Front National se pavane à l’étranger (…) sans que cela n’ait l’air d’émouvoir grand monde ici-bas ».

     Non, ce qui émeut les Français ici bas c’est prioritairement  la tiers-mondisation de leur pays, le changement de la physionomie de leurs quartiers, le sentiment de ne plus être chez eux, de plus en plus étrangers sur le sol de leurs ancêtres, et bien sûr,  la permanence de la menace terroriste. Nous apprenions hier  que des  attentats planifiés contre  une ou deux églises catholiques de Villejuif (Val-de-Marne), ont été déjoués par hasard avec l’arrestation d’un Algérien, étudiant en électronique, Sid Ahmed Ghlam, hospitalisé après s’être blessé avec une de ses armes. D’après les enquêteurs il serait l’auteur du meurtre d’une prof de fitness, Aurélie Châtelain, retrouvée tuée d’une balle dans sa voiture dimanche matin à Villejuif.

     « Grace » au regroupement familial, ce jeune homme de 24 ans était arrivé en France en 2001, avant d’y repartir en 2003 puis de revenir sur notre territoire après  son baccalauréat en 2010. Le procureur de Paris François Molins, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, ont expliqué que Sid Ahmed Ghlam était déjà surveillé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui l’avait entendu après un  voyage en Turquie,  que des documents sur les «organisations terroristes Al-Qaïda et Etat islamique», les «modalités de commission d’un attentat» avec une personne «pouvant se trouver en Syrie» et  des armes de guerres ont été trouvés à son domicile parisien.  D’autres perquisitions ont été réalisées dans « son entourage », notamment à Saint-Dizier (Haute-Marne), dans le quartier pluriel  du Vert-Bois « où une femme âgée de 25 ans, vêtue d’une burqa, a été interpellée ».

    «Les terroristes ciblent la France pour nous diviser» a estimé Manuel Valls ; cette fois, «ce sont les catholiques de France qui étaient visés», «vouloir s’en prendre à une église, c’est s’en prendre à un symbole de la France, c’est l’essence même de la France qu’on a sans doute voulu viser». Certes, et ne boudons pas notre plaisir d’entendre un Premier ministre socialiste reconnaître implicitement la réalité de l’identité spirituelle de la France.

     Mais la situation présente est aussi le résultat de la politique de gribouille de nos autoproclamés « républicains », tant sur le plan intérieur que  sur la scène internationale note Bruno Gollnisch. D’abord avec le laxisme criminel des gouvernements UMPS successifs dans la gestion des flux migratoires, qui permet à de nombreux individus qui n’ont rien à y faire de s’installer chez nous.

     Ensuite avec la baisse constate des crédits alloués à  notre défense nationale.  Nos services de renseignements effectuent un  travail remarquable,  mais  doivent œuvrer avec des moyens qui ne sont pas à  la hauteur des périls qu’ils doivent déjouer et  anticiper.

     Enfin  comment ne pas dénoncer le double-jeu, le double langage des années Sarkozy-Hollande qui voit notre pays se soumettre toujours plus avant au Moyen-Orient aux objectifs de Washington dont les intérêts ne sont pas, loin s’en faut, toujours les nôtres. Etats-Unis qui ont suscité, crée, armé à des fins de déstabilisation, le terrorisme djihadiste, de Ben Laden à l’UCK hier,  au front al-Nosra et à l’Etat Islamique aujourd’hui.  Milices islamistes à la fois combattues et instrumentalisées, utilisées comme des alliés de revers comme ce fut le cas ces  dernières décennies en Afghanistan,  au Kosovo, en Irak, au Nigéria, en Syrie…

    Une France vassalisée qui soutient d’une main,  notamment en Syrie,  un terrorisme  qu’elle combat officiellement de l’autre en Irak et en Afrique.  Une  «partie  de  billard à dix bandes » qui n’est pas vraiment maîtrisé… L’avenir de la France, de l’Europe, le maintien des libertés, de la souveraineté, de la prospérité, de l’identité charnelle, culturelle, spirituelle de nos peuples commandent impérativement  se défaire  de ce joug atlantiste, des diktats mondialistes. Ils  ne sont pas un passage obligé, les conditions de notre liberté et de notre sécurité mais au contraire celles de notre asservissement, voire de notre ruine.  «La seule condition au triomphe du mal, c’est l’inaction des gens de bien »  notait Edmund Burke, alors agissons,  avant qu’il ne soit trop tard !

    http://gollnisch.com/2015/04/23/agissons-avant-quil-ne-soit-trop-tard/

  • Pour le FN au pouvoir, il faudra la jouer fine

    Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur  dit le proverbe, force est de constater que le FN n’en manque pas ! Nicolas Sarkozy est aujourd’hui à Nice pour soutenir  Christian Estrosi, désigné pour affronter Marion Maréchal-Le Pen aux élections régionales. Le journaliste du Parisien qui a rencontré le président de l’UMP a pu constater que ce dernier était particulièrement remonté et vindicatif à  l’encontre de l’opposition patriotique. Une détestation qui vire à l’obsession : « Je n’ai qu’une stratégie vis-à-vis du Front National : être frontal. Je l’assume, jure Nicolas Sarkozy en serrant le poing, le ton ferme, et en fixant son interlocuteur d’un regard sombre… ». Quel dommage que l’ex chef d’Etat n’ait pas montré la même fermeté pour refuser de se prêter au sanglant démantèlement de la Libye, affiché la même détermination pour arrêter l’immigration-invasion, combattre le chômage, les ravages du mondialisme, la montée des insécurités, le déclassement de la France… A l’autre bout de l’échiquier politique, le grand-oriental socialo-trotskyste Jean-Luc Mélenchon utilise lui un langage à connotation religieuse, pour expliquer, sur Frances 3 il y a quelques jours, que  la classe politico-médiatique parle beaucoup du FN car cela relève d’une «  fascination pour le mal ».

     Le PS taille régulièrement un costume de vilain diable à M. Mélenchon, accusé de vouloir faire perdre la gauche en 2017 par son intransigeance. Volonté de souligner les dissensions stratégiques, les querelles d’égos existant entre le Parti Communiste et le Parti de Gauche, les deux principales formations du Front de Gauche que la rue de Solferino aimerait voir imploser, le député socialiste Karine Berger expliquait le 21 avril sur Sud radio que « le PC et le Front de Gauche ça n’a rien à voir». « Ça ne se ressemble pas car les propositions du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon sont vraiment détachées de la réalité, sont des positions qui enferment la France sur elle-même et essayent de la couper de l’Europe. Le Parti communiste français n’est pas du tout sur cette position-là ».  Et Mme Berger de se féliciter dans sa circonscription de sa parfaite collaboration avec le PC de  Pierre Laurent, l’homme qui  dégomme dans les médias  la politique gouvernementale mais s’allie avec le PS à chaque élection pour quémander postes, mandats et prébendes…

     La petite phrase prononcée par François Hollande sur Canal plus dimanche, comparant le discours de Marine à « un tract du PC des années 70», continue de susciter de nombreux commentaires et analyses sur la pertinence et la réalité de cette saillie. Maladresse, boulette d’un Hollande qui n’aurait  pas pris la mesure de la réaction des communistes, force d’appoint résiduelle, très déclinante mais dont il aura besoin dans le cas d’un hypothétique second tour en 2017 ? Ou formule mûrement réfléchie, visant à séduire l’électorat centriste  qu’il estime plus porteur et conséquent, plus en phase avec sa politique ?

     Spécialistes et politologues se sont aussi répandus dans les médias pour analyser la véracité de l’idée propagée selon laquelle il y a eu glissement de l’électorat communiste vers le vote FN. Historien, ancien dirigeant du PC, Roger Martelli a jugé dans Le Monde cette hypothèse comme largement non fondée : «l’amalgame, même feutré, avec le FN, est une infamie (…). Laisser entendre que le PCF était contre l’immigration est faux » (sic). «Le FN chasse sur des terres populaires et ouvrières, il essaye de s’implanter sur des territoires marqués par la désindustrialisation, qui étaient en effet des territoires avec un fort électorat communiste. Mais ce n’est pas pour autant qu’il y a un transfert des voix de l’un à l’autre. Ce n’est pas parce que l’on se trouve sur les mêmes territoires que l’on retrouve les mêmes électeurs des années après ».

     Sur le site des Inrocks, Joël Gombin, membre de l’Observatoire des radicalités politiques (ORAP) de la Fondation Jean-Jaurès, affirme que «cela fait longtemps que d’un point de vue scientifique, un sort a été fait à l’idée d’un parallèle entre le PCF et le FN. C’est une idée qui revient régulièrement, qui a eu sa popularité à une époque, mais qui ne repose pas sur grand-chose d’un point de vue empirique. Ce parallèle n’est valide ni du point de vue de la géographie ou de la sociologie électorale, ni du point de vue de leurs orientations idéologiques, ni du point de vue de leur recrutement et de leurs pratiques militantes (…) Tout le monde s’accorde en science politique pour dire que l’espace politique n’est pas unidimensionnel. Il est pluridimensionnel. A partir de là, l’idée selon laquelle on pourrait projeter l’espace politique sur une bande qui se replierait à ses extrêmes ne fait aucun sens. Si vous prenez n’importe quel parti deux à deux, vous aurez toujours des points communs et des différences ».

     « Il n’y a jamais eu d’éléments empiriques qui laissent penser qu’il y a eu de tels transferts (de gens qui  votaient PC et votent désormais FN, NDLR) de manière massive souligne encore M. Gombin. Evidemment qu’ils peuvent exister de manière individuelle, mais au niveau global ce n’est pas significatif. Ce qui est vrai c’est qu’il y a des régions dans lesquelles le PCF était autrefois puissant, et où par la suite le FN a obtenu de bonnes audiences, mais ça n’a rien de systématique. Dans des régions comme le Pas-de-Calais ou les Bouches du Rhône c’est vrai, mais ça l’est moins autour d’un communisme plus rural comme dans l’Allier  (…). Par contre ce qui est attesté dans les travaux de Sylvain Crépon par exemple, c’est que dans un territoire comme le bassin minier, il y a des enfants et des petits-enfants de communistes qui votent ou qui militent au FN ».

     Christian Delporte, historien spécialiste de l’histoire des médias et de la communication politique, interrogé sur ce thème par Le Figaro, estime que le FN n’entend «pas forcément de récupérer les électeurs communistes mais les électeurs des classes populaires qui se sentent abandonnées, les couches moyennes qui se sentent déclassées, autrement dit les Français qui votaient pour le PCF dans les années 70. Le vocabulaire employé est donc très important: il donne des signes aux électeurs qu’on cible. L’habileté du Front National repose sur la récupération de la sémantique voire de la phraséologie communiste des années 70. On gagne la bataille politique en gagnant le combat de l’imaginaire et ce combat repose sur la guerre des mots. Le FN a réussi à capter ces mots qui résonnent dans l’esprit populaire, il se les est appropriés ».

     Reste pour le FN à réussir ce qui constitue un véritable défi, condition de son arrivée au pouvoir.  C’est-à-dire dire non seulement persuader de la justesse de son programme économique –qui reste une pierre d’achoppement pour une grande majorité des électeurs de la droite classique-  convaincre  de l’ identité de vue existant entre les  principaux dirigeants de l’Etablissement, de la réalité de cette UMPS, et apparaître à la fois comme une formation alternative, opposée frontalement au Système mais aussi  comme un parti de gouvernement.

     Dans Le Figaro, le 13 avril, le  politologue Jérôme Sainte-Marie prenait comme exemple des choix stratégiques qui s’offrent au FN, le cas du  « Parti communiste français ». « Ainsi, au cours des années 1970, il a mené un travail idéologique en profondeur, consistant à liquider un héritage léniniste qui, de fait, le plaçait en marge du système politique. Cette entreprise, achevée par Robert Hue sur un mode farce et sous les applaudissements des commentateurs médiatiques, a largement contribué à l’élimination presque complète d’un vote communiste qui concernait un Français sur cinq. Dès lors que toute spécificité idéologique était niée, et cela par ses propres dirigeants, le parti de la classe ouvrière devenant le parti des gens, tout intérêt disparaissait pour ce vote. Le plus logique était de voter utile dès le premier tour, c’est à dire pour le Parti socialiste. Et le Parti communiste disparut pratiquement ».

     « (…) Pour ses électeurs, voter pour le Front National, c’est aujourd’hui se démarquer radicalement du reste de l’offre politique. La forme de dissidence pratiquée par Jean-Marie Le Pen a eu son utilité politique, mais toutes les études d’opinion montrent qu’elle est désormais massivement rejetée par les sympathisants frontistes. Ceux-ci ne souhaitent pas pour autant une mise en conformité avec les valeurs et les manières de l’UMP ou du Parti socialiste. Marine Le Pen profitait largement du partage des rôles avec son père, car ainsi elle pouvait manœuvrer sur des terres idéologiques nouvelles sans que soient rompus les liens avec le terreau d’extrême-droite. Désormais, il lui revient d’assumer l’ensemble de la doctrine frontiste ».

     « C’est là que surgit la difficulté affirme M. Saint-Marie. Il existe en France une fraction irréductible de l’électorat qui exprime son attachement aux valeurs traditionnelles et s’accommode mal de la neutralité en matière de mœurs. La mobilisation autour de la Manif pour tous -le mai 68 conservateur décrit par Gaël Brustier- a renforcé la conscience qu’elle avait de son existence. Les tensions culturelles, qui ne se réduisent pas dans l’opinion à la question de l’islam, ne font que se renforcer, à mesure qu’implose le projet de transformation sociale portée par la gauche (…). Un tour moderniste donné au discours du Front National serait certainement loué dans la sphère médiatique ; il serait pourtant préjudiciable à la fidélisation de ses gains récents tout autant qu’à la loyauté des soutiens les plus anciens».

     Alors quelle martingale gagnante pour le FN ? Ce qui est d’ores et déjà certain c’est que son unité autour des valeurs nationales est le préalable, la condition nécessaire de tout succès. Interrogé à la sortie du Bureau Politique le 17 avril au sujet de ses interrogations sur l’hypothèse d’un «Front ancien» et d’un «Front nouveau», Bruno Gollnisch a expliqué qu’il « (avait) demandé des éclaircissements (sur ce point). Marine Le Pen m’a assuré de façon nette que si nous avions des divergences tactiques et stratégiques, nos convictions fondamentales restaient les mêmes, je m’en réjouis ! ».

    http://gollnisch.com/2015/04/22/pour-le-fn-au-pouvoir-il-faudra-la-jouer-fine/

  • Vallaud-Belkacem vexe l'Allemangne

    Elle découvre que toucher à l'enseignement d'une langue a des répercussions sur ses relations avec ceux-là même dont c'est la langue  maternelle. Élémentaire? Pas pour tout le monde apparemment : 

    "Alors que l’Allemagne est en train de devenir une terre d’immigration et que de plus en plus de personnes apprennent la langue de Goethe dans le monde entier, les réformes proposées par la ministre française de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, ne provoquent pas uniquement la colère des parlementaires germanophiles, des familles franco-allemandes ou des professeurs d’allemand. Elles sont aussi vues avec beaucoup d’inquiétude par le gouvernement allemand, pas franchement ravi d’entendre que l’apprentissage de sa langue serait trop élitiste…

    En effet, et malgré les promesses de la ministre française, Berlin redoute une forte baisse du nombre des élèves qui apprennent l’allemand. « Ce sont des nouvelles douloureuses pour tous ceux qui se sentent investis dans l’amitié franco-allemande », a réagi la secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, Maria Böhmer. Elle a fait appel au président Hollande pour revenir sur ce projet de loi. « L’allemand doit être encore plus présent en France, et non pas perdre en importance ».

    L’ambassadrice d’Allemagne à Paris, Susanne Wasum-Rainer, va encore plus loin : « à nos yeux, ce projet de réforme menace nos accords bilatéraux. » Un ton plutôt menaçant et pas très diplomate qui montre à quel point le sujet est pris au sérieux à Berlin.

    D’autres encore, comme Joachim Umlauf, le directeur de l’Institut Goethe à Paris, y voient un symptôme de la crise européenne. Pour lui, l’amitié franco-allemande doit rester le moteur de l’Europe, « mais cela requiert une connaissance de la langue du partenaire. »

    Lahire http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Parlez-vous le Najat ?

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  • L’école, instrument du grand remplacement

     L’école n’est pas seulement l’endroit où l’on peut observer le Grand Remplacement. Elle est aussi le lieu où il se prépare. C’est le grand intérêt du livre de Claude Meunier-Berthelot, C’est l’identité française qu’on assassineque de dévoiler des réalités occultées. D’un côté, tout est fait pour couper les enfants français des racines européennes de la civilisation. De l’autre, des programmes de soutien et de discrimination sont mis en place dans les banlieues de l’immigration. Nous publions ici la préface de Jean-Yves Le Gallou au livre très documenté de Claude Meunier-Berthelot.

    « Car le Grand Remplacement n’est possible que parce qu’il est précédé par le grand effacement, le grand effacement de l’histoire française, le grand effacement de la mémoire européenne ».

    Polémia

    Nul ne peut raisonnablement nier le Grand Remplacement : la substitution d’une population de souche européenne par d’autres populations venues d’ailleurs et imposant des mœurs et des coutumes étrangères.

    Le Grand Remplacement est visible.

    Il est visible dans les maternités.

    Il est visible dans les quartiers.

    Il est visible dans les écoles : il suffit de comparer des photos de classe prises dans les années 1950, 1960, 1970 à des photos de classe actuelles. Il est visible aussi à la sortie des écoles où voiles islamiques et boubous sont de plus en plus nombreux.

    Mais l’école n’est pas seulement l’endroit où l’on peut observer le Grand Remplacement. Elle est aussi le lieu où il se prépare. C’est le grand intérêt du livre de Claude Meunier-Berthelot que de dévoiler des réalités occultées.

    identiteCar le Grand Remplacement n’est possible que parce qu’il est précédé par le grand effacement, le grand effacement de l’histoire française, le grand effacement de la mémoire européenne. Ce grand effacement est l’objet des réformes successives et méthodiques conduites depuis 45 ans dans l’Education nationale : « alléger » les programmes pour supprimer progressivement toute référence à l’histoire et à la littérature française. La prétendue « refondation de l’école » n’est que l’achèvement de ce processus consistant à substituer une école-garderie à une école des savoirs, une école-lieu de vie à une école humaniste. Un premier résultat est d’ores et déjà obtenu : de plus en plus de jeunes sortent sans repères de l’éducation nationale, ils ne savent plus ni qui ils sont ni d’où ils viennent. Ni ce qu’ils ont à défendre, ni ce à quoi ils doivent s’opposer. Rien n’empêche plus leur remplacement.

    La faillite de l’Education nationale, ce n’est pas seulement cela. C’est aussi la mise en panne de l’ascenseur social, la destruction du principe du mérite républicain. Jusqu’à la fin des années 1970 l’école sélectionnait les meilleurs. Un enfant doué, ou travailleur, quelle que soit son origine sociale, pouvait accéder aux filières d’excellence : lycées, classes préparatoires, grandes écoles. La mise en place du collège unique a brisé cette dynamique : au nom d’une égalité théorique les gouvernements successifs ont mis en place un clivage social profond.

    D’un côté, les enfants qui habitent un beau quartier et qui sont scolarisés dans de bons (ou moins mauvais) établissements ; ou bien les enfants que les parents scolarisent à leurs frais dans des établissements privés sous contrat (voire, encore mieux, hors contrat) ; ou encore les enfants qui bénéficient de cours de soutien pour pallier les carences de l’école officielle.

    De l’autre côté, tous les enfants qui doivent se contenter d’une école dégradée sans ordre, sans discipline, sans structuration, sans ambition ; ceux-là sont condamnés à la médiocrité.

    Il y a donc une coupure profonde et croissante entre les enfants des classes aisées – oligarchie dirigeante et classes moyennes supérieures – qui pourront accéder aux bonnes filières et les autres condamnés à perdre leur temps dans des études minables du collège à l’université.

    Les bonnes âmes politiquement conformes ont malgré tout pris conscience de cette situation. Elles ont donc décidé de mettre en place des institutions correctives : équipes de réussite éducative, écoles de la deuxième chance, internats d’excellence pour le secondaire ; filières parallèles d’accès aux établissements nobles de l’enseignement supérieur (Sciences-Po, ESSEC, écoles de journalisme, etc.). Il n’y a qu’un hic : ces moyens d’exception sont réservés à une minorité, celle qui vient des zones d’éducation prioritaire (ZEP), c’est-à-dire des quartiers de l’immigration. Il est d’ailleurs singulier de constater que le référentiel sur la « refondation de l’éducation prioritaire » n’a rigoureusement rien à voir avec les dispositions générales de la « refondation de l’école ». C’est même précisément l’inverse, comme le décrit méthodiquement Claude Meunier-Berthelot.

    Alors que la « refondation de l’école » pour tous insiste sur son côté lieu de vie, il en va tout autrement pour la « refondation de l’éducation prioritaire » dont les textes fondateurs insistent sur les nécessités d’un « enseignement structuré », d’un « travail soutenu », de « savoirs enseignés explicitement ». On voit ainsi se mettre en place, au moins dans les intentions, un enseignement fondé sur la transmission des savoirs et la recherche de l’excellence à destination exclusive des habitants des banlieues de l’immigration.

    L’objectif est d’ailleurs assez clair, notamment s’agissant des internats d’excellence et des filières d’accès privilégié aux grandes écoles : permettre à un nombre grandissant de représentants des minorités visibles d’accéder à des postes de responsabilité dans les médias, les administrations, les entreprises, en bénéficiant de voies d’accès privilégiées, voire de ce qu’on appelait jadis le « piston »Cela revient en quelque sorte à préparer le Grand Remplacement des élites, en tout cas à favoriser l’accès aux classes dirigeantes par des moyens éducatifs privilégiés aux seuls enfants des classes populaires issus des quartiers de l’immigration… au détriment du reste, c’est-à-dire des Français de souche relégués dans les périphéries.

    On retrouve ici le mécanisme décrit par le géographe Christophe Guilluy : l’alliance de fer entre l’oligarchie mondialisée des centres villes et les banlieues de l’immigration au détriment de la France périphérique des villes moyennes, des campagnes rurbanisées et des provinces.

    C’est le grand mérite de Claude Meunier-Berthelot d’apporter une description très argumentée de cette politique à travers la discrimination positive à l’école : une discrimination positive pour les uns dont il ne faut pas oublier qu’elle est aussi négative pour les autres, c’est-à-dire pour les nôtres…

    Jean-Yves Le Gallou, 16/04/2015

    Voir : C’est l’identité française qu’on assassinede Claude Meunier-Berthelot

    http://www.polemia.com/lecole-instrument-du-grand-remplacement/

  • Loi renseignement : Pour Éric Zemmour, “on écoute tout le monde pour entendre quelques uns”

    Dans sa chronique sur RTL, Éric Zemmour a donné son avis sur la loi Renseignement qui permettrait de mettre en place une surveillance massive des citoyens français.

    Comme le rappelle le polémiste, tous les amateurs de romans policiers vous le diront : on reconnait le coupable à ce qu’il parait le plus innocent de tous les suspects. Il a le meilleur alibi, il est le plus serviable auprès de l’enquêteur. En annonçant qu’il saisirait le Conseil Constitutionnel sur le projet de loi renseignement – une première pour un président de la République de la Vème- François Hollande s’est cru très malin et n’a fait que signer son crime. C’est la maladresse des habiles.

    Ce texte sur le renseignement trouble le traditionnel clivage-droite -gauche. Il inquiète les esprits les mieux disposés, grands flics ou juges antiterroristes. Les garanties sont dérisoires et les risques immenses. Il profite du fameux “esprit du 11 janvier” pour légaliser une plate-forme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD) qui permet depuis des années de recueillir et de stocker des données personnelles massives.

    Pour une efficacité fort réduite : on écoute tout le monde pour entendre quelques uns. On pêche au chalut pour attraper quelques poissons. On traque le délit d’opinion sans poursuivre le crime. On se refuse à interdire le retour sur le territoire des djihadistes à la manière anglaise; on n’ose pas descendre dans les banlieues pour mettre à jour les innombrables caches d’armes par peur des bavures. Alors, pour faire taire ce message qu’on ne veut pas entendre, on s’en prend au facteur.

    Cette loi sur le renseignement doit être mise en relation avec le plan, annoncé la semaine dernière, par le premier ministre pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme. Désormais, on fait basculer tout ce délit du racisme dans le code pénal, alors qu’il relevait jusque là d’un droit de la presse éminemment protecteur. Et on en profite au passage pour serrer encore la vis à internet. Une fois de plus, c’est la parole qui est suspectée, pas le crime. On sort de plus en plus du cadre démocratique qui respecte toute opinion

    http://fr.novopress.info/

  • La banque mondiale déporte et affame des millions de gens

    Les programmes de la Banque mondiale, qu’ils prétextent de la lutte contre le réchauffement climatique et la mise en œuvre des crédits carbone ou du développement, ou qu’ils correspondent à des contrats d’affaires bien juteux pour certains, ont conduit à l’éviction, la déportation, et la perte des moyens de subsistance de 3,5 millions de personnes parmi les plus pauvres de la planète. C’est ce qu’affirme l’International Consortium of Investigative Journalists qui tire ces chiffres des documents de la Banque mondiale elle-même.

    Déportation de millions de pauvres

    Ces données, incontestables puisqu’elles émanent des sources de la Banque mondiale, indiquent que les Asiatiques et les Africains sont les premiers à subir les effets néfastes de sa politique de « développement ». En Asie, trois millions de personnes ont perdu leur toit ou ont été déplacées, dont un million en Chine communiste et un autre million au Vietnam. En Afrique, près de 500.000 personnes ont été déplacées. Sur les autres continents, le nombre des victimes s’élève à quelques dizaines de milliers.

     

    Les données de la Banque mondiale montrent que les personnes déplacées ne reçoivent pas de compensation

    Les documents de la Banque mondiale sont incomplets et peu précis : ils ne permettent notamment pas de savoir si les personnes déplacées ont obtenu ou non une compensation, et encore moins si celle-ci correspondait au préjudice subi.

    L’étendue du préjudice n’est pas non plus précisée par les données relevées par la Banque mondiale : les victimes ont-ils perdu une part de leur terre ou de leurs biens, ou leur a-t-on tout pris ? La Banque mondiale « évite » en principe, lorsque c’est « possible » selon ses propres dires, la saisie de biens ou le déplacement des personnes concernées.

    Mais les habitants de bidonvilles, les petits fermiers pauvres, les pêcheurs, habitants des forêts et autres indigènes le plus souvent coupés du monde et des médias n’ont pas été à l’abri de ces pratiques. Un ancien responsable de la Banque mondiale, Navin Rai, a ainsi indiqué que les directives, pour laxistes qu’elles soient, n’ont pas été systématiquement suivies d’effet : « Il n’y avait souvent aucune intention de la part des gouvernements de s’y conformer, et souvent aucune intention de la part des responsables exécutifs de la Banque de les faire respecter », a-t-il déclaré. C’est lui qui était chargé, entre 2000 et 2012, de surveiller la mise en œuvre de ces protections… « C’est ainsi que l’on jouait ce jeu », a-t-il dit selon le consortium de journalistes.

    Des millions de pauvres condamnés à la misère par des programmes de la Banque mondiale

    Jim Yong Kim a reconnu en mars dernier que la Banque a évalué sa propre pratique de « ré-établissement » des personnes déplacées à la faveur de ses programmes et qu’elle s’est révélée défaillante : « Cela m’a beaucoup inquiété », a-t-il dit, avouant que l’organisation mondiale n’a pas fait assez pour surveiller les projets impliquant des déplacements de population.

    Si la Banque mondiale s’est – du coup – engagée à mieux se comporter à l’avenir dans ce domaine, des militants des droits de l’homme comme Jessica Evans de Human Rights Watch observe que rien n’est prévu pour vérifier la situation des personnes déjà lésées par des programmes en cours, ni même pour les identifier.

    Le Huffington Post donne l’exemple de l’éviction de centaines de personnes d’un bidonville de Lagos, au Nigeria, par 100 policiers armés qui les ont évacués sous la menace avant de détruire leurs baraques, sans même leur donner le temps d’y récupérer leurs biens. Aucune compensation n’a été donnée. La zone est vouée à la « rénovation urbaine » financée par la Banque mondiale.

    Celle-ci est également accusée de « corruption » : des organisations de défense des indigènes pointent ainsi sa propension à mettre en place des projets de destruction des zones d’habitation pour y planter des forêts qui rapportent aux industries des pays développés les « crédits carbone » aux retombées financières intéressantes.

    Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/la-banque-mondiale-deporte-et-affame-des-millions-de-gens#more-37642

  • Villejuif : la photo de l’algérien qui voulait massacrer des chrétiens

    sid ahmed Ghlam
    A noter que ce projet terroriste tombe à pic pour les socialistes qui veulent légaliser la surveillance de masse dans notre pays. Plutôt que d’espionner tout le monde, tout le temps, exigeons l’inversion des flux migratoires !

    http://www.contre-info.com/

  • 2 ans après son adoption : la loi Taubira est loin d’être entrée dans les mœurs

    La Manif Pour Tous ne lâche rien :

    "Malgré les affirmations péremptoires du Président de la République, le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe sont loin d’être rentrés dans les mœurs. La loi Taubira est toujours contestée et une majorité de français s’inquiète de ses violentes conséquences sur la filiation avec la PMA « sans père » et la GPA (mères porteuses).

    Entete2015

    N’en déplaise à François Hollande, la remise en cause de la loi Taubira est bien présente au cœur de la société française et du paysage politique. Aucun ténor de l’opposition ne milite aujourd’hui en faveur de cette loi. Au contraire, ils souhaitent tous revenir dessus d’une manière ou d’une autre.Seules les modalités de cette remise en cause suscitent aujourd’hui un débat qui oscille entre l’abrogation sans rétroactivité, la réécriture ou bien encore la proposition d’une alternative. Quant à la pression populaire, elle est toujours aussi surprenante que forte comme en témoigne l’enthousiasme, l’audace et la détermination des centaines de milliers de familles qui continuent régulièrement de faire entendre leurs voix comme ce fut le cas à l’automne dernier à Paris et Bordeaux. La Manif Pour Tous reste également toujours mobilisés pour combattre toute forme d’homophobie, c’est à dire tout manque de respect à l’égard d’une personne au motif de son orientation sexuelle. 

    Signe de sa vitalité, le mouvement social initié par La Manif Pour Tous continue également de se développer à l’image d’Europe For Family qui effectue un précieux travail auprès des institutions européennes et de Vigigender qui après avoir contribué avec succès à freiner l’idéologie du genre à l’école poursuit aujourd’hui son action dans les entreprises, l’administration et les services publics. Tout ce dynamisme contribue à maintenir un état d’esprit autour de la défense de la famille et ce mouvement social, de l’aveu même de bon nombre d’observateurs, est parti pour durer. Et pour durer longtemps.

    La Manif Pour Tous avait vu juste 

    Dès la présentation du projet de loi Taubira, La Manif Pour Tous avait expliqué que ce « bouleversement de civilisation » cher à Christiane Taubira ne répondait pas à une attente ni chez les personnes homosexuelles ni au sein de la société française. Avec quelques milliers de mariages célébrés en deux ans, et une tendance à la baisse enregistrée en 2014 (10.000) par rapport à 2013 (7.500 mais uniquement sur 7,5 mois), on se demande bien pourquoi le gouvernement s’est entêté. D’autant que les conséquences de cette loi Taubira ont aussi été dénoncé depuis le début par La Manif Pour Tous. Ce sont en particulier les conséquences en matière de filiation qui sont les plus graves et qui provoquent une vague d’inquiétude dans la société et chez les responsables politiques. Tous les slogans scandés depuis 2 ans et demi par des millions de citoyens n’ont pas pris une ride : « Un père, une mère, c’est élémentaire », « Tous nés d’un homme et d’une femme », « On veut du boulot, pas du mariage homo », « Hollande, tes lois on n'en veut pas ! », « Familles attaquées, société en danger », « Utérus exploité, peuple révolté », « PMA sans papa, on n'en veut pas », « On veut du sexe pas du genre », « Ovule et testicule : la bonne formule »…

    Adoption, PMA « sans père », usines à bébés…

    Avec le mariage, la loi Taubira a ouvert l’adoption pour les couples de personnes de même sexe. Cela revient à priver délibérément et définitivement un enfant de son droit à avoir un père et une mère : c’est d’autant plus cruel pour des enfants ayant connu l’orphelinat. « L’adoption, c’est redonner un père et une mère à un enfant qui en a été privé par un aléa de la vie.La justice doit protéger les enfants et rien ne peut justifier de les rendre adoptables par la seule volonté des adultes. On ne crée pas délibérément un enfant privé de père. C’est une injustice. C’est un acte égoïste » estime Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Car le droit à l’adoption menace aujourd’hui de se transformer en droit à l’enfant, en particulier avec la PMA « sans père » et la GPA (Gestation Pour Autrui). Certes, des verrous demeurent aujourd’hui dans la loi française mais le lobby LGBT ne cache pas sa volonté de légaliser l’accès à la PMA pour les couples de femmes (ce qui revient à concevoir délibérément un enfant en le privant de son père) et  la GPA, c’est à dire le recours aux mères porteuses. « Voulons nous demain des usines à bébés dans notre pays, dans la patrie des droits de l’homme ? Voulons nous demain encourager nos compatriotes à faire tourner les usines à bébés en Inde, en Thaïlande ou au Nigéria ? » interroge Ludovine de La Rochère. « La réponse est non. Or, la loi Taubira est le chemin qui conduit vers cette destruction de la filiation et de la famille. C’est pourquoi elle ne peut être conservée en l’état. C’est aussi la raison pour laquelle elle n’est pas entré dans les mœurs et ne le sera jamais » poursuit-elle.

    Vers les échéances de 2017 et au-delà

    La Manif Pour Tous entame le 12 mai prochain un Tour de France qui va se prolonger jusqu’à l’été. Objectifs : informer les Français et sensibiliser les élus, en particulier les parlementaires sur les conséquences de la loi Taubira et les menaces qui pèsent sur la famille et les droits de l’enfant. Une proposition de loi vient d’ailleurs d’être déposée à l’Assemblée nationale par Valérie Boyer, députée des Bouches du Rhône et secrétaire nationale en charge de l’égalité homme-femme à l’UMP. Cette proposition de loi vise notamment créer un délit spécial autour de la GPA et de sa promotion. Elle est d’ores et déjà co-signée par une cinquantaine de députés. « Nous travaillons également à notre prochaine université d’été, à un dispositif en vue des élections régionales et aussi des échéances de 2017. La Manif Pour Tous et ses millions de sympathisants qui ont osé faire entendre leur voix contre la loi Taubira restent plus que jamais mobilisés et déterminés » précise Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html