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  • Facebook : Zuckerberg veut embaucher moins de blancs…


    Le Figaro de Serge Bloch Dassault trouve ça normal de discriminer les blancs
    Le Figaro de Serge Bloch Dassault trouve ça normal de discriminer les blancs
     
    Et ça ne choque personne ! Aucun média ne s’offusque de cette volonté assumée du juif Zuckergerg (fondateur de Facebook) de discriminer les hommes blancs au profit de toutes les autres origines… Nous vivons dans un monde incroyable ou les peuples blancs acceptent sans broncher leur disparition programmée.
    Facebook revoit ses règles de recrutement. Afin de diversifier les origines et le genre de ses employés, le réseau social teste actuellement l’application de la «Rooney Rule». Ce procédé, né en 2003 au sein de la Ligue nationale de football américain (NFL), entend faciliter le recrutement d’employés issus de la diversité, notamment dans les postes à responsabilité. La règle est simple: elle suppose qu’un recruteur doit rencontrer au moins un candidat qui ne soit pas blanc. L’idée n’est pas d’imposer un quota de recrutement, mais de faciliter l’accession à des entretiens aux personnes issues de la diversité. Il y a quinze ans, la NFL comptait seulement deux managers non blancs, sur ses 32 équipes. Ce chiffre est aujourd’hui de six. La proportion de managers assistants non blancs est quant à elle passée de 16% en 1991 à 29% en 2013.
    57% d’employés blancs
    Facebook teste actuellement cette approche dans certains de ses départements, «afin d’inciter les recruteurs à rencontrer des candidats qu’ils n’auraient pas rencontrés autrement», explique le Wall Street Journal. Interrogée par le journal américain, une porte-parole de l’entreprise a confirmé l’existence du projet, sans donner plus de détails.
    Il est probable que cette règle soit adaptée pour faciliter le recrutement de personnes non blanches mais aussi de femmes. En 2014, Facebook avait dévoilé que ces dernières représentaient seulement 31% de ses employés et 15% de ses ingénieurs. Par ailleurs, 57% des employés du réseau social sont blancs, contre 34% d’Asiatiques, 4% d’Hispaniques et 2% de Noirs. Ce déficit s’aggrave dans les postes à responsabilité, où les personnes blanches sont représentées à 74%. Seules deux femmes siègent au sein du conseil d’administration de Facebook, dont tous les membres sont des Blancs. Le débat sur la mixité au sein des entreprises de la Silicon Valley se nourrit depuis plusieurs années de ce genre d’études. Il est légal de réaliser des statistiques éthniques aux États-Unis. Ce n’est pas le cas, par exemple, en France.
    Source : Le Figaro

  • La baudruche Juppé veut encore frapper

    Si l'on en croit les bons esprits, M. Juppé aurait changé. Dans un tel registre je crains que ce soit à l'accusé de faire la preuve de son innocence. Il n'en prend pas le chemin.

    La véritable échéance politique de notre pays se situe en décembre 2015. Elle portera sur l'élection, à deux tours, sur des listes départementales, des conseils régionaux. Mes lecteurs indulgents pardonneront, je l'espère cette tautologie : l'heure de vérité s'en rapproche chaque jour. Certains chefs de files, de droite comme de gauche, ont déjà mis en place leurs batteries et travaillent le terrain. Bartolone en Ile-de-France, par exemple, fait coup double, apparemment au service du chef de l'État désireux de racler au profit de sa cote misérable de popularité les vieux rogatons et fonds de tiroirs de l'électorat communiste et les deux ou trois points en déshérence de l'audience intégristo-écolo. Xavier Bertrand dans le Nord-Picardie semble même réapprendre à exister. Bref le printemps bourgeonne et fleurit.

    Mais Juppé, lui, ne paraît avoir en vue que les primaires promises aux centristes et à la droite pour 2016, dans la perspective des élections, pourtant à deux tours, de 2017. Eu égard à son âge et à son passé judiciaire, il ne devrait même pas y penser lui-même. Et pourtant on le crédite d'une popularité flatteuse. Tout flatteur vivant aux dépens de celui qui l'écoute, on pourrait s'interroger dès lors sur la nature et la provenance de cette rumeur.

    Déplaçant à Saint-Dizier, ce 17 mai, le socle de sa propre statue, il s'est prononcé ce jour-là en faveur de la retraite à 65 ans. Maire de Bordeaux depuis 20 ans, âgé désormais de 70 ans, on pourrait applaudir à l'application par lui-même et à lui-même de cette perspective qui rendrait inutile toute spéculation sur sa candidature présidentielle, et pourtant il ne pense qu'à cela. Les candidats à la rénovation du personnel de la droite ne manquent pas. Mais tout le mécanisme médiatique se mobilise autour des gens qui ont fait perdre leur camp, tout bruit encore de leurs rivalités, tout chante les refrains des affrontements du passé.

    On l'a ainsi entendu en Haute-Marne définir de façon péremptoire cette alternative stupéfiante, qui sonne comme un chantage : "Soit les Français m'éliront et je le ferai. Soit ils ne m'éliront pas et ils se démerderont avec les retraites !"

    Une chose sur le fond devrait par conséquent nous préoccuper de façon plus particulière. Si on voulait vraiment sauver le système monopoliste des retraites par répartition, M. Juppé s'est trompé par le passé et il se trompe encore : ce n'est pas à 65 mais à 67 ans, et pour tout le monde, qu'il faudrait fixer la barre, l'évolution démographique et médicale imposant, puisque l'on prétend "répartir", de la faire de plus en plus tard.

    Mais Juppé, au nom des forces qu'il représente, ne veut pas "sauver", il veut passer pour "réformateur" sans toucher au fond des dossiers et sans entamer non plus sa popularité au sein d'une opinion beaucoup plus "conservatrice" qu'on ne veut bien le dire. Il ne veut pas toucher aux privilèges énormes des hauts fonctionnaires et de la classe politique, elle-même issue à 90 % de cette catégorie qui s'appuie à son tour sur les beaucoup plus petits avantages des fonctionnaires plus modestes.

    Avec de tels libérateurs, il me semble hélas que la société française n'est pas prête de se libérer des monopoles et des cultures subventionnaires, des carcans réglementaires et des charges fiscales et sociales et de tout ce dont elle crève.

    http://www.insolent.fr/

  • Les Grecs se ruent vers les banques pour retirer leur argent

    Au lendemain de l’échec des négociations entre la Grèce et l’Eurogroupe, les Grecs se ruent vers les banques pour retirer leur argent.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • L’ONU derrière le « Grand Remplacement »

    Les envahisseurs, requalifiés migrants par les orfèvres de la Novlangue, assiègent l’Europe que son autorité suprême, la Commission de Bruxelles, a sommée de les accueillir selon un système de quotas – ce qui, au sommet de l’Etat, a donné lieu à une belle cacophonie. Qui faut-il croire, en effet, du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui, le 11 mai, estimait ce système « normal » et affirmait que « les propositions de Jean-Claude Juncker s’inspirent de celles faites par la France », ou de Manuel Valls qui, le 16 mai, dénonçait au contraire tout « système de quotas »? Mais dès le 19 mai, l’expert ès-synthèses qu’est François Hollande rectifiait le tir à Berlin.

    Qu’on se le dise : il est hostile à tout « système de quotas » mais favorable au « système de répartition »… qui revient exactement au même ! Peu importe à quelle sauce, aïoli ou harissa, nous serons mangés, mais nous le serons.

    L’ONU contre l’Europe

    Conformément aux oukases de l’ONU.

    En guise d’étrennes à la vieille Europe, la Division de la population de l’Assemblée new-yorkaise lui avait en effet offert le 1er janvier 2000 un rapport — auquel avait participé le démographe français Joseph-Alfred Grinblat — l’avisant que, compte tenu de sa démographie faiblarde, elle aurait « besoin de près de 160millions de travailleurs immigrés de plus d’ici à 2025 »! Et que la France par exemple, qui accueillait alors 100 000 immigrés environ par an (officiellement, du moins), devrait « multiplier ce quota par 7,6 dans le quart de siècle à venir ». Explication du sieur Grinblat : « À évolution constante, l’Union comptera 5 millions d’habitants de moins en 2025, 40 millions de moins en 2050, Le ratio entre actifs et inactifs, qui tourne actuellement entre 4 et 5 travailleurs pour un retraité, sera grosso modo divisé par deux dans les vingt-cinq ans à venir. Par simple projection mécanique, l’Europe, pour simplement maintenir sa population active à son niveau absolu de 1995, aurait besoin de 24 millions d’immigrés d’ici à 2025. Mais s’il s’agit de préserver l’équilibre actuel entre actifs et inactifs, les besoins de main-d’œuvre étrangère montent carrément à 159 millions de personnes, dont 23 millions pour la France, 26 millions pour l’Italie et même 44 millions pour l’Allemagne. »

    72 millions d’immigrés en plus entre 2000 et 2008 !

    Où en est-on à dix ans de l’échéance fixée par les Nations-Unies ?

    Dans son n° 63 de février 2014, le bulletin Infos migrations édité par le DSED (Département français des Statistiques, des études et de la documentation) nous confirmait que « le phénomène migratoire mondial prend de l’ampleur », avec une augmentation entre 2000 et 2008 de 40 % en Asie et Europe, laquelle — contrairement à ce que prétendait France Inter le 24 mai — « reste néanmoins première destination (72 millions) devant l’Asie (71 millions) et l’Amérique du Nord (53 millions) », car « aujourd’hui, c’est davantage vers les pays développés que les migrants se dirigent (136 millions, soit + 65 % en 25 ans). »

    Selon l’ancien ministre villepiniste Azouz Begag, 15 millions d’immigrés sont déjà « chez eux chez nous ». 15 millions d’immigrés dont la moitié de naturalisés, soit 19,3 % de sa population, c’est aussi ce que compte l’Allemagne dont le ministre des Finances, le conservateur Wolfgang Schäuble, trouve pourtant que ce n’est pas assez : «  Nous avons aujourd’hui besoin de l’immigration. Nous devons évidemment vivre avec les immigrés. Cela va changer notre vie de tous les jours, concède-t-il, non pas pour le pire, mais pour le meilleur. »

    Or, lors de sa conférence de presse commune avec François Hollande le 19 mai, la chancelière Merkel avait indiqué à propos des quotas : « Je suis sûre que là-dessus, nous aurons une position franco-allemande d’ici peu. » Position dont les propos irénistes de son ministre Schaüble donnent une idée.

    Le mondialisme fossoyeur des peuples

    Comme on le voit, les désirs de l’ONU sont des ordres, tant pour nos gouvernements successifs que pour l’Exécutif européen, tous asservis au Nouvel Ordre mondial. Et ce n’est bien sûr pas un hasard si le site www.nouvelordremondial.cc/, à forte connotation maçonnique, citait justement avec faveur à la mi-mai une étude de l’Institut Bertelsmann soulignant que la chute du nombre de travailleurs en Allemagne étant « susceptible de devenir chronique » et donc de provoquer une récession économique, « un demi-million d’immigrants seront nécessaires chaque année pendant 35 ans ». Tandis qu’autre bidule mondialiste, Amnesty International préférait, lui, tirer sur la corde compassionnelle. Ainsi son directeur pour la France, Jean-François Dubost, déclarait-il le 24 avril au Figaro : « Il faut considérer qu’une fois que ces personnes sont en mer, nous sommes obligés de leur porter secours, et qu’une fois arrivées en Europe, elles sont bien reconnues comme des réfugiés » car « les vingt-huit États-membres sont tout à fait capables de gérer ces arrivées. Ce n’est pas simplement Amnesty qui le dit, mais un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui estimait que l’Europe est en capacité d’absorber ces arrivées ».

    La machination est bien rôdée, les lobbies immigrationnistes s’appuyant les uns sur les autres pour imposer une submersion provoquant à court terme la ruine de notre petit cap occidental et un inéluctable chaos.

    Dans une longue étude intitulée « The Nature of Conflict » et publiée aux Etats-Unis en avril par le National Bureau of Economic Research, trois économistes reconnus, Cemzal Eren Arbatli, Quamrul Ashraf et Oded Galor, ont démontré que, « de 1960 à 2008, la probabilité d’éclatement d’une guerre civile a été cinq fois plus élevée dans des pays très diversifiés génétiquement (au premier décile de la répartition, là où se situe la République démocratique du Congo) que dans des pays peu diversifiés (au neuvième décile, comme la Corée du sud) » même quand les migrations à l’origine de ces différences génétiques remontent à plusieurs millénaires. On imagine l’acuité et la violences des conflits quand ces migrations sont toutes récentes et concernent des peuples que tout oppose — race, religion, culture — aux habitants des pays d’accueil. Des pays auxquels ils ne peuvent d’ailleurs rien apporter, contrairement aux illusions de M. Schaüble. Le ministre imagine-t-il sérieusement des bergers maliens, des bédouins irakiens, des pêcheurs érythréens compensant les départs à la retraite chez Volkswagen, chez Airbus ou chez Baccarat ?

    La doxa nous assure certes que ce sont les réfugiés les plus diplômés qui affluent chez nous. Outre que cela reste à vérifier (et qu’un sociologue ne fait pas automatiquement un bon soudeur à l’arc), il faut savoir aussi que, comme l’a établi l’ethnographe néerlandaise Marion van San, ce sont les jeunes allogènes musulmans « les plus diplômés et les mieux intégrés qui se radicalisent ».

    Que l’on continue à se soumettre au Diktat onusien et, en effet, cela « changera notre vie de tous les jours ». Mais pas « pour le meilleur ». Pour le pire.

    Camille Galic 5/06/2015

    Source : Présent

    http://www.polemia.com/lonu-derriere-le-grand-remplacement/

  • Fin du dollar Roi ? – suite – la Chine crée son propre système électronique bancaire

    Le pétrodollar n’est pas le seul levier de la puissance américaine contesté par les BRICS. Le contrôle des flux financiers pourrait aussi échapper en partie à l’Oncle Sam, au profit de la Chine.

    Si Vladimir Poutine peut sourire – personne ne l’a vu faire – il en aurait l’occasion avec les derniers développements financiers de la région. Après avoir mis en place un méga-contrat de fourniture énergétique avec la Chine en yuans, la Russie aura bientôt la possibilité de se faire payer via un système électronique indépendant des USA et donc du dollar.

    La Chine vient en effet d’annoncer qu’elle testait sur 20 banques, dont 13 Chinoises, une nouvelle technologie de transmission bancaire appelée CIPS – Système de Paiements Internationaux Chinois.
    SWIFT est l’actuel système de transactions financières interbancaires. C’est un standard de communication créé en 1973 et utilisé par 10.800 institutions financières et 215 pays. Il est indispensable pour recevoir vos relevés bancaires, mais aussi pour transférer des fonds partout dans le monde, donner des autorisations de signatures dans une entreprise ou faire fonctionner un cash-pool. Voilà pourquoi un blocage de SWIFT signifierait la mort de l’activité économique d’un pays ou d’une banque, un peu comme si on vous interdisait d’utiliser le langage informatique Java : fini les achats en ligne avec votre Visa, vos consultations de comptes, les réservations sur le web, et extinction des téléphones sous Androïd.
    La dernière utilisation de cette arme de destructions massive financière a eu lieu en 2012. Les USA et leurs alliés ont poussé SWIFT à retirer de son réseau 30 institutions financières iraniennes (y compris la Banque centrale). Cette sanction visait à stopper des milliards de dollars d’exportations de pétrole et mettre les entreprises iraniennes à l’arrêt.
    Il s’avère que beaucoup de banques iraniennes avaient déjà paré cette attaque d’une manière presque embarrassante. Au lieu d’utiliser le système SWIFT pour envoyer et recevoir leurs ordres de paiement, ils ont simplement décroché leur téléphone ou envoyé un courriel. Certes cela est moins efficace et prend un peu plus de temps, mais au final fonctionne tout aussi bien et il n’y a rien que SWIFT ou quelqu’un d’autre puisse faire pour empêcher les banques de communiquer directement entre elles.
    Cette approche « Peer to Peer » en dehors d’un système centralisé comme SWIFT a exaspéré les USA qui ont demandé à toutes les banques de refuser tout ordre de transfert « papier », soit par simple fax ou mail, officiellement pour des raisons de sécurité, et ont directement attaqué les banques qui avaient osé travailler avec l’Iran. D’où les amendes record contre la BNP, HSBC ou la Standard Chartered.
    La vengeance des États-Unis se comprend d’autant mieux que la NSA, leur service d’écoute massive, enregistrait depuis des années toutes les opérations passées par le réseau SWIFT, comme pour Google ou Facebook. Les documents remis par le transfuge Edward Snowden allaient dans ce sens et les services américains ont invoqué une simple mesure antiterroriste qui ne s’appliquait pas aux transactions privées. Les protestations de l’Union Européenne se sont vite étouffées et il est à parier que rien n’est changé dans cette pratique. L’attaque récente contre la FIFA au motif que des sommes en USD auraient des provenances douteuses nous en fournit une nouvelle preuve.
    Par contre ce scandale de surveillance illégale pourrait explique pourquoi les dirigeants de SWIFT n’ont pas cette fois obéi aux demandes Américaines contre le système bancaire Russe suite au coup d’État d’Ukraine. Bien au contraire, au lieu de lui couper le réseau ils ont proposé en mars dernier une place d’administrateur à la Russie dont ils se méfient pourtant.

    Mais clairement la Russie avait déjà préparé une solution de repli avec la Chine qui annonçait alors le lancement d’un réseau de communication concurrent à SWIFT.
    Le bruit de la mise en place d’un tel système était déjà parvenu aux marchés fin 2014, mais n’était pas considéré comme sérieux, car bien trop limité en termes de flux internationaux. Et techniquement trop complexe.
    Mais le Yuan représente déjà 9 % des transactions mondiales et fait partie des 5 devises les plus utilisées au monde. Si la Chine parvient à rallier autour de son système les autres BRICS – Brésil/Russie/Inde/Chine/Afrique du Sud – alors l’internationalisation du yuan sera une réalité et la monnaie chinoise trouvera en confrontation directe avec le dollar US.

    Et les moyens technologiques mis en place semblent sans mesure avec les estimations occidentales puisque les tests du CIPS sont en bonne voie et que la Chine pense pouvoir mettre son système en service dès septembre de cette année. La Russie est bien évidemment cliente, mais d’autres pays en dehors du cercle des émergents sont aussi très positifs face à cette initiative comme le Japon qui a déjà signé un accord « Yen/Yuan » en 2012 et de fait se dispense ainsi d’utiliser le dollar US.
    Ce système va aussi aider les PME chinoises à accéder plus facilement aux marchés internationaux en leur évitant une très lourde charge administrative relative aux opérations de change.

    La véritable question est de savoir quel est le plan à long terme de la Chine : Risquer des tensions avec les USA sur le terrain des devises n’est pas anodin, alors pour quel avantage au final alors que tous les voyants semblent au vert pour ce pays ?
    Peut-être s’agit-il tout simplement de fierté nationale. ? La Chine est devenue la première puissance économique mondiale et comme elle le fait en renforçant sa puissance militaire et spatiale elle veut maintenant être reconnue comme une place forte financière.
    Sur un plan plus terre à terre, un yuan reconnu internationalement permettrait de stabiliser les prix des matières premières utilisées par les usines chinoises qui sont encore achetées en USD.
    Sans oublier que les entrepreneurs chinois pourront emprunter localement des devises à plus faible coût en ouvrant le marché des capitaux internationaux.
    Mais ce qui est certain est que les autorités chinoises garderont le contrôle total de leur devise, et en particulier de sa parité.

    http://fr.novopress.info/189466/fin-du-dollar-roi-suite-chine-cree-systeme-electronique-bancaire/

  • Véronique Lévy : "Une église n'est pas un objet de consommation qu'on peut recycler"

    Véronique Lévy, convertie au catholicisme, nous livre un beau texte dans Famille chrétienne, en réaction aux propos de Dalil Boubakeur et de Mgr Dubost :

    "Simple coïncidence ? J’apprends les propos de Mgr Dubost le 16 juin, fête de la dédicace de la cathédrale Notre-Dame de Paris. S’élevant dans le ciel de la cité, fruit miraculeux de la foi des pauvres, des chastes et des martyrs, elle illumine la ville, sentinelle fidèle de cet Amour qui a vaincu la mort. Peut-on séparer la forme de son fond ou la lettre de son cœur ? Les pierres de nos églises et le message de salut qu’elles respirent ? Non… au risque de glisser vers le déni, d’effacer une parole vive, se couper d’une source où l’homme peut se désaltérer.(...) L’église est l’hôpital des âmes blessées. Tout est ordonné autour de ce Cœur battant au fond du tabernacle.

    N’est-elle pas un signe visible de cet Amour qui se dit encore par elle et en elle à travers des gestes simples et maternels, dans l’eucharistie, une main qui bénit et pardonne, ou les chants berçant nos cœurs et nos corps. L’élancement des voûtes en croisées d’ogives, la lumière diffuse des vitraux aux bleus vibrants, aux pourpres incandescents ; le sourire tendre d’une Vierge de pierre transperçant nos impasses, nos prisons, nos abandons. La Croix traversant nos croix…

    Toute cette beauté n’est-elle pas un avant-goût de la liturgie céleste, un prélude au Royaume où l’homme « s’assoit parmi les princes » ? Non plus le pion interchangeable, le xx ou le xy anonyme d’une enquête statistique, mais un être unique rendu à l’image et à la ressemblance de Dieu.

    Une église n’est pas un objet de consommation courante qu’on peut recycler en parking, restaurant ou même en un autre lieu de culte. Elle a été consacrée à Dieu : Un, indivisible et pourtant trine.

    Que diraient les adeptes de la tolérance, du dialogue interreligieux soumis à la pensée unique et tiède d’une dictature invisible, économique et aveugle si, à contre-courant du politiquement correct, on transformait une synagogue en fast-food ou une mosquée en temple évangélique ? On crierait au scandale et on aurait raison.

    Mais il est facile d’incriminer l’État, les mairies… Les églises construites après 1905 sont à la charge des diocèses. Les mots de Bernanos résonnent, tragiques, prophétiques, dans Français si vous saviez : « Je le dis, je le répète, je ne me lasserai jamais de proclamer que l’état du monde est une honte pour les chrétiens. Nous répétons sans cesse avec des larmes d’impuissance, de paresse et d’orgueil que le monde se déchristianise. Mais le monde n’a pas reçu le Christ, c’est nous qui L’avons reçu pour lui, c’est de nos cœurs que Dieu se retire, c’est nous qui nous déchristianisons, misérables ! »

    C’est aux évêques, à nous tous baptisés, cellules vives du Corps du Christ, de réintégrer notre cœur, Son Cœur, battant dans le secret du tabernacle, là où Il attend, démuni comme dans la crèche, donné jusqu’à l’extrême, libre en son éternité offerte à tous.

    Dans la petite église de Saint-Damien, par trois fois le Christ s’anima et dit à saint François d’Assise : « Va François, et répare mon église en ruine ! ». Cette demande du Seigneur est brûlante d’actualité. Elle appelle au réveil, à exprimer sans peur, dans l’émerveillement d’une naissance, la joie de l’Évangile.(...)"

    Louise Tudy

  • "C'est la faute à Rousseau"

    Jean-Jacques Rousseau est le père des façons modernes de penser et de sentir qui envahirent les Lettres et les Arts, la pensée politique, et enfin la conscience religieuse elle-même. Maurras le critique sans ménagement. À côté du Genevois, Montesquieu et Voltaire ne sont que des potaches.

    Dans notre précédente étude, Charles Maurras nous menait au coeur même de la pensée subversive qui est – il convient de rappeler sans cesse le mot d'Auguste Comte – une « sécession de l'individu contre l'espèce ». La révolution politique représente le fruit de la révolution intellectuelle, elle-même résultat de la fermentation de la révolution morale et mentale. Le rêve individualiste produit le système égalitaire dont l'application ruine l'État, la société et finalement la civilisation.

    Idée religieuse

    Maurras avait bien compris que les « contestations » et les « audaces » d'un Montesquieu ou d'un Voltaire ne sont que des chahuts de potaches dont les amusements, s'ils se révèlent parfois de fort mauvais goût, ne remettent pas en cause les fondements de la civilisation classique. C'est avec Rousseau que l'idée démocratique devient religieuse, c'est Rousseau, héritier de la Réforme, qui est le père des façons modernes de penser et de sentir qui envahirent les Lettres et les Arts, puis la pensée politique, enfin la conscience religieuse elle-même.

    Voyons, dans la préface de l‘édition définitive de Romantisme et Révolution (Bibliothèque des oeuvres politiques, Versailles, 1928) l'irruption de Jean-Jacques Rousseau dans la France de Louis XV, dans l'Europe française qu'il allait détruire au profit de la Révolution barbare :

    « En ce temps-là, passé la frontière française, florissait le VIIe ou le VIIIe siècle de la civilisation des modernes. Il y entra comme un de ces faux prophètes qui, vomis du désert, affublés d'un vieux sac, ceints de poils de chameau et la tête souillée de cendres, promenaient leurs mélancoliques hurlements à travers les rues de Sion : s'arrachant les cheveux, déchirant leurs haillons et mêlant leur pain à l'ordure, ils salissaient les gens de leur haine et de leur mépris...

    La gloire de la France et l'hégémonie de Paris furent employées à répandre les divagations d'un furieux. Ce sauvage, ce demi-homme, cette espèce de faune trempé de la fange natale avait plu par le paradoxe et la gageure de son appareil primitif. Cela avait intéressé des coeurs trop sensibles et des esprits trop cultivés. Mais il était inévitable que les parties du monde les moins avancées y fussent plus sensibles encore : l'Europe la moins polie ne pouvait manquer de se reconnaître et de s'aimer dans cet enfant de la nature dont Paris avait fait son idole dorée. De sorte que pour une partie de son public, la plus épaisse (l'allemande) sa prédication était prise au mot : les anciens jugements portés sur les choses en étaient renversés ; ce qui s'était jadis conçu comme ignorance à compléter, imperfection à corriger, faiblesse à réparer prétendit à la supériorité de sa fraîcheur barbare et neuve sur le dessèchement et l'épuisement imputés à toute race instruite, cultivée, arrivée. »

    Poison rousseauiste

    La préface où nous avons cueilli ces lignes constitue un des textes capitaux de Maurras. Nous sommes au coeur de sa pensée, là où l'analyse philosophique et esthétique rejoint l'analyse politique. Certes, les causes de la Révolution se révèlent multiples et complexes, certes, la pensée de Rousseau n'aurait pas détruit la société si elle n'avait trouvé des circonstances qui lui permirent de germer, mais la personne et l'oeuvre du Genevois sont hautement symboliques : son Héloïse, ses Confessions annoncent l'immoralité exhibitionniste que nous connaissons, son Contrat social est la source de la légitimité démocratique, sa Profession de foi du vicaire savoyard a contaminé la pensée religieuse. Les sarcasmes voltairiens nuisent moins à l'Église que le poison de la religiosité rousseauiste.

    Voltaire avait d'ailleurs bien compris que Rousseau représentait un danger pour la civilisation et tendait à réduire l'homme à l'animalité : « On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. » 1 Malgré ses immenses défauts, Voltaire est un homme civilisé, ce que n'est pas le père de la démocratie moderne, politique et religieuse, Jean-Jacques Rousseau.

    Gérard Baudin L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 16 avril au 6 mai 2009

     

    1 - Voltaire : Lettre à Rousseau. 30 août 1755.

  • Non-art contemporain : la société civile se réveille, dans la lignée de la Manif pour tous

    Jean-Louis Harouel, professeur de droit à Paris II et auteur notamment de La grande falsification. L'art contemporain, était l'invité mercredi des veilleurs de Versailles. Il est interrogé par le Figaro Vox :

    "Si le détournement de Versailles se poursuit dans les années à venir, il faut être bien conscient que l'on verra des choses encore bien pires de la part des bouffons du moment.

    Le public a longtemps été indifférent à ce genre de provocations. Pourquoi se révolte-t-il aujourd'hui?

    C'est une des conséquences de la réaction salutaire de la société civile face à la subversion de nos sociétés et de notre civilisation par des réformes sociétales irresponsables. Les manifestations contre le «mariage pour tous» et la protestation courageuse et digne des Veilleurs - ils ont d'ailleurs passé la nuit dernière devant le château pour protester contre l'insulte faite à Versailles - ont suscité une prise de conscience du public."

    Faudrait-il se taire, pour ne pas faire la publicité des imposteurs ? Cela fait dix ans que le château de Versailles expose des encombrants et certains n'ont pas suscité de polémique. Cela a-t-il fait chuter la cote de quiconque ? Cela a-t-il empêché la direction du château de programmer de nouvelles horreurs l'année suivante ? Comment susciter une prise de conscience sans prendre la parole ? On remarquera, pour ne prendre que l'exemple du Figaro, que la biennale de Lyon, qui relevait du musée pornographique, a bénéficié d'un traitement trèscomplaisant dans ce journal. C'était en 2013. Deux ans plus tard, la journaliste n'a pas changé. Mais elle n'est plus seule à donner son avis sur la question : les articles sur le non-art fleurissent dans le FigaroVox.

    Pour ne pas faire la publicité des faux artistes, Jean-Louis Harouel conseille pour sa part de faire attention au vocabulaire : ne plus parler que de "non art contemporain" et taire les noms des imposteurs.

    La crise, couplée à la libération de la parole, parviendra-t-elle à crever la bulle ?

    Non-art

    Louise Tudy

  • Combattre Daech dans la guerre de l’information

    Sans langue de bois. Par Christian Harbulot, directeur de l'Ecole de guerre économique, interrogé sur Xerfi Canal

     

    Paula Corbulon