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  • Régionalisme,Une charte pour quoi faire ? (article paru dans L’Action Française 2000, 18 juin 2015)

    À l’approche des élections, la Charte européenne des langues régionales revient sur le tapis.

     

    Un des ressorts du régime des partis est la soumission des questions les plus sérieuses au calendrier électoral, aux instrumentalisations idéologiques, quand ce n’est pas, plus trivialement, à la sauvegarde des féodalités démocratiquement "légitimées" : ainsi du régionalisme. Dès 1988, le Conseil de l’Europe a mis sur le tapis la question des langues régionales. En 1992 a été adoptée la "Charte européenne des langues régionales ou minoritaires", signée par la France le 7 mai 1999. À ce jour, elle n’est pas ratifiée. Quelques psychodrames ont émaillé les discussions, mettant aux prises ceux qui y voyaient le début de la fin pour l’unité de la France, et d’autres qui y voyaient la perspective d’un épanouissement régional idyllique. Chacun des deux camps avait ses idéologues extrémistes : d’un côté, les super-jacobins, successeurs de l’abbé Grégoire, qui voulait éradiquer dès 1792 les langues régionales ; de l’autre, quelques "identitaires régionalistes" espérant déstabiliser la France...

    La langue de la République

    Le blocage de la ratification tient pour l’essentiel à ce fameux article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français ». Certes, interrogeront les facétieux, est-elle pour autant la langue de la France ? À la veille de la Révolution, un quart des sujets du roi étaient des francophones de plein exercice, ce qui n’empêcha ni Malherbe, ni Racine, ni Voltaire… Ni l’édit de Villers-Cotterêts, car le français pouvait être la langue du royaume sans qu’il opprimât, dirait-on aujourd’hui, la société civile.

    Le 28 janvier 2014, les députés ont autorisé la ratification. Jean-Jacques Urvoas, député PS, a proposé une loi constitutionnelle (nécessaire du fait de l’interprétation "jacobine" de l’article 2 de la Constitution) d’initiative parlementaire, dont l’adoption exigeait le vote des deux chambre suivi d’un référendum. François Hollande, par une lettre du 1er juin 2015, vient de couper court au débat en initiant un projet gouvernemental qui évite le référendum et n’exige "que" les trois cinquièmes des voix au Parlement réuni en congrès .

    Et le contenu de cette charte ? Il ne fait que "pointer les diversités" culturelles et la valoriser. Au détriment de la nation ? On peut en discuter, mais, à coup sûr, elle ouvre une brèche dans la doxa jacobine.

    Cette ratification figurait dans les promesses de campagne du président de la République, mais a-t-on jamais vu une promesse tenue simplement parce qu’elle avait avait été faite ? Les élections régionales sont à l’horizon, et quelques voix alsaciennes ou basse-bretonnes sont bonnes à glaner, même en décembre. De plus, c’est une pierre dans le jardin du Front national, qui, sur ce point précis, campe sur des positions archéo-républicaines. Avec un peu plus de nuances que Mélenchon, quand même. Certes, François Hollande joue un coup électoral, mais il serait curieux de voir des décentralisateurs affichés se couper des militants régionalistes en rejetant une ratification que, globalement, ils approuvent.

    Michel Corcelles

    Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Regionalisme-Une-charte-pour-quoi

  • Génération Identitaire : LETTRE OUVERTE AUX DIRIGEANTS ET MILITANTS DE SENS COMMUN

    Ce samedi 20 juin, Sens Commun, mouvement associé aux Républicains, organise à Lyon des États généraux « de la droite et du centre-droit » sur le thème « Culture & Identité ». A cette occasion, Génération Identitaire souhaite adresser une lettre ouverte aux dirigeants et militants de Sens Commun.

    Nous nous félicitons tout d’abord que la question identitaire s’impose désormais comme une question centrale dans le débat public français, et que d’autres formations politiques aient le courage de s’interroger.

    En effet l’identité ne saurait être une simple variable électorale, ou bien un élément de cosmétique populiste. L’identité est l’élément déterminant dont découle notre modèle de société et même notre vision du monde. Partout la question identitaire s’impose comme la clé des débats et bouleversements politiques intérieurs (immigration, islamisation, filiation, éducation, famille) mais également extérieurs (construction européenne, « migrants », néo-Califat de l’Etat Islamique, Ukraine, etc.).

    L’identité comme fondement d’un sentiment d’appartenance et de communauté, d’une volonté de perpétuation mais aussi de projection vers l’avenir, doit à nos yeux redevenir la ligne directrice des politiques françaises et européennes de demain.

    La question identitaire est aussi au cœur des orientations fondamentales, structurant des choix déterminants pour la pérennité même de notre civilisation telle qu’elle fut forgée à travers plusieurs millénaires, entre sagesse grecque, organisation romaine, et morale chrétienne. Christiane Taubira elle-même avait d’ailleurs parfaitement assumé cet aspect en parlant de « changement de civilisation » au sujet de l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Se lever contre ce « changement de civilisation » est sain et légitime, mais pourquoi donc ne pas témoigner de la même audace face à d’autres problématiques entraînant elles aussi un changement de civilisation inéluctable ? Nous pensons évidemment à l’immigration massive et ses conséquences multiples (économiques, sociales, culturelles, sécuritaires, sanitaires), parmi lesquelles en particulier l’islamisation et ses excroissances islamistes et djihadistes. Le changement de civilisation est certain si le changement de peuple en cours continue.

    Si nous avons évidement défilé dans la rue pour défendre la filiation naturelle, considérant la famille comme le premier lieu de la définition de l’identité personnelle et collective, nous avons également fait le choix d’être des « veilleurs » et même des éveilleurs face à l’immigration et l’islamisation.

    Sens Commun est issu de la « génération Manif Pour Tous », génération dont nous avons été nous aussi partie prenante et considérons être à notre façon l’une des incarnations politiques. Sans préjuger des discussions qui se tiendront, nous considérons ces États Généraux comme un signe encourageant vers la prise en compte et la compréhension de la fracture identitaire qui est en train de se jouer sous nos yeux. Pour autant, nous ne pouvons qu’être septiques quant au positionnement de Sens Commun sur l’échiquier électoral, dans l’anti-chambre des Républicains.

    Nous avons manifesté ensemble face à la loi Taubira, partagé le même combat, les mêmes colères et les mêmes espoirs, parfois les mêmes cellules. C’est pourquoi nous ne nous permettrons pas de remettre en cause la sincérité de votre engagement. Permettez-nous néanmoins, de militants à militants, d’en interroger la cohérence. Vous ne défendrez pas l’identité derrière Nicolas Sarkozy, le président ami du Qatar et des islamistes de l’UOIF, le président qui a laissé entré un million d’immigrés en 5 ans, ou aux côtés de la bobo NKM !

    Nous savons que les lignes peuvent bouger, et peut-être tirerez-vous demain les conséquences politiques de vos constats intellectuels sur les lourdes menaces pensant sur notre nation, notre peuple, et notre civilisation. Alors, sans doute, marcherons-nous à nouveau côte à côte !

    https://www.generation-identitaire.com/lettre-ouverte-aux-dirigeants-et-militants-de-sens-commun/

  • Le triste feuilleton grec, révélateur des blocages de la zone euro ?

    Le feuilleton grec continue : depuis plus de cinq ans, c’est « un jour sans fin », éternellement recommencé et une dette qui, elle, s’accroît autant que les misères des Grecs eux-mêmes. Mais qui s’en soucie vraiment en cette Union européenne qui, depuis si longtemps, ne s’adresse qu’au portefeuille des consommateurs et néglige le suffrage des électeurs ? Quant au Fonds Monétaire International, il poursuit son œuvre de destruction des services publics et de tous les obstacles qui peuvent entraver le globalitarisme libéral, quitte à enfermer les peuples dans des pièges d’endettement et à les empêcher de se relever tant que les Etats n’ont pas « réformé », verbe devenu synonyme malheureux de « privatiser »…

    Bien sûr, les Grecs, ou du moins leurs dirigeants démocratiques du moment, ont triché pour entrer dans la zone euro, mais c’est oublier un peu vite qui les ont acceptés dans celle-ci, et pourquoi ! Sans négliger le rôle malsain de certains employés de haut rang de banques comme Goldman Sachs… Et puis, ne disait-on pas à Bruxelles et à Francfort, que la Grèce pesait trop léger pour menacer l’équilibre de la nouvelle zone monétaire en cours de construction ? Aujourd’hui, les regrets que l’on entend émanent souvent de gens qui, au début des années 2000, promettaient à toute l’Union que la monnaie unique permettrait d’écarter toute crise durable et qu’elle était la marque d’une solidarité interne entre les peuples d’un continent riche et développé. Ces mêmes gens qui prédisaient que l’euro protégerait du chômage de masse ! En 2014, l’Union comptait plus de 26 millions de chômeurs et encore plus de travailleurs précaires… Beau résultat !

    Les gauches françaises, dans les années 30, dénonçaient, non sans quelques bonnes raisons (qui n’empêchaient pas, aussi, les mauvaises…), « le mur de l’argent » : depuis, ce mur semble avoir bien grandi et, surtout, s’être bien consolidé, et les inégalités entre les plus hauts revenus du capital et les plus faibles du travail sont devenues démesurées, donc injustes. Pourtant, les mouvements contestataires de ce règne de l’Argent sont peu audibles et presque invisibles, et les voix fortes de quelques polémistes sur ce sujet sont recouvertes par les invectives de ceux qui les dénoncent dans, parfois, de bien mauvais procès et sous l’accusation méprisante et horrifiée de « populisme »… Et l’Argent semble toujours le plus fort, désiré par tous (ou presque…) et, donc, validé jusque dans ses pires aspects, y compris par ceux qui en manquent cruellement mais espèrent, par quelque miracle de jeu, respirer quelques unes de ses effluves, pourtant censées être inodores…

    Ainsi, les Grecs, endettés et révoltés, sont-ils mal considérés par les autres Européens qui s’imaginent passer à travers les mailles d’un filet qui se resserre, que cela soit en France ou en d’autres pays méditerranéens : dans les rues de Paris, la « solidarité avec le peuple grec » se limite à quelques maigres manifestations rituelles d’une extrême-gauche en manque de crédibilité et à quelques graffitis dans les couloirs du métro, parfois accompagnés de fleurs-de-lys stylisées. C’est bien peu, tout de même !

    Il serait plus simple, pour le royaliste que je suis, de reprendre le discours « raisonnable » des économistes et des socialistes, et de vilipender à mon tour ces « maudits Grecs qui menacent l’Europe » : mais, justement, je suis royaliste et je n’oublie pas que la justice sociale est « chose royale », au-delà même du fait historique que l’inventeur de cette formule n’est autre que le roi Louis XVI en personne, au temps où sa tête était encore bien assurée sur son tronc !

    Je n’oublie rien des fautes passées commises par les Grecs mais je n’exempte pas non plus de leurs responsabilités ceux qui les ont poussés au dilettantisme économique, et j’aspire à une plus grande sévérité à l’égard de ces derniers et une plus juste clémence à l’égard des premiers. Au-delà, je souhaite et prône une réflexion digne de ce nom (et des enjeux économiques et sociaux) pour sortir la Grèce de cette ornière fatale et établir un nouvel équilibre des forces économiques, politiques et sociales en Europe, en France bien sûr et au-dehors. Mais en Grèce comme ailleurs, il faudra en passer par la (re)construction d’Etats politiques forts et susceptibles, non seulement d’être écoutés et respectés par leurs citoyens mais aussi et surtout par les grands groupes financiers et industriels qui prônent la gouvernance pour mieux saboter ou contourner les gouvernements souverains…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1229:le-triste-feuilleton-grec-revelateur-des-blocages-de-la-zone-euro-&catid=49:2015&Itemid=60

  • Régionales : l'accord annoncé avec Les Républicains déchire l'UDI

    L'accord doit être validé mardi prochain par le bureau politique des Républicains. Mais la direction de l'UDI dément avoir participé aux négociations.

    Annoncé dans toute la presse ce jeudi, l'accord imminent entre l'UDI et Les Républicains pour faire liste commune à l'occasion des prochaines élections régionales sème la discorde au sein du parti centriste. En effet la rue de Vaugirard a consenti à laisser la tête d'une liste à Hervé Morin en Normandie, à Philippe Vigier dans le Centre-Val de Loire et à François Sauvadet en Bourgogne. S'il est élu, François Sauvadet s'engage à laisser sa place de président du conseil départemental de la Côte d'Or au Républicain François-Xavier Dugourd, élu de Dijon.

    L'affaire semble pliée et l'accord devrait être entériné mardi prochain par le Bureau politique des Républicains. Problème: ces tractations ont été menées sans que le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde n'ait vraiment son mot à dire. Et la direction du parti centriste dément formellement ce jeudi que les conditions soient réunies pour un accord au niveau national. «Lagarde n'a joué aucun rôle dans ces négociations», confirme au Scan un parlementaire UDI.

    Mardi dernier, à l'occasion du bureau exécutif de l'UDI, la motion que Jean-Christophe Lagarde a fait adopter était pourtant claire: «Le bureau exécutif mandate son président, Jean-Christophe Lagarde, pour mener les négociations avec ‘Les Républicains' afin d'atteindre ces objectif». «Cette union ne peut être possible que si elle est équilibrée, juste et équitable», proclame encore la motion. Un point qui n'a semble-t-il pas été atteint: «Les conditions pour un accord ne sont pas réunies pour le moment», affirme au Scan Jean-Christophe Lagarde. «Ces conditions portent sur deux aspects: trois têtes de listes à l'UDI dans les régions où nous sommes le mieux implantés et une proportion de militants UDI dans les listes qui corresponde à nos résultats locaux. Sur le premier point, il semble que nous allions dans le bon sens, mais je n'ai pas d'information sur le reste, il n'y a donc aucune forme d'accord national. Je ne demande pas plus que ce représente l'UDI mais je n'accepterai pas moins», tranche le chef de file de l'UDI, qui indique n'avoir eu aucun échange avec Nicolas Sarkozy depuis une semaine.

    Lagarde exclu du dialogue avec Les Républicains

    Le député de Seine-Saint-Denis a moyennement apprécié les commentaires dans la presse qui visent selon lui à saper son autorité, et qui seraient orchestrées par Hervé Morin et Les Républicains. «Si certains veulent discuter les équilibres locaux dans leur région, ça me va très bien. Mais ni Morin, et d'ailleurs ni Vigier ni Sauvadet, n'ont été mandatés pour négocier au nom du parti», relève Jean-Christophe Lagarde.

    Agacé par l'ultimatum du président de l'UDI qui souhaitait conclure «dans les dix jours», Nicolas Sarkozy a préféré négocier directement avec les candidats UDI. «Avec Sauvadet et Vigier, nous avons un échange direct avec Nicolas Sarkozy depuis un moment. Jean-Christophe Lagarde n'a pas le monopole du dialogue», admet volontiers Hervé Morin, président du Nouveau centre, et candidat malheureux à la succession de Jean-Louis Borloo. Auprès du Scan, il se défend d'avoir voulu «doubler» la direction de l'UDI. «Si j'en crois ce que dit la presse, nous sommes effectivement sur le bon chemin pour conclure un accord. Les conditions sont réunies avec une répartition des têtes des listes grosso modo 1/3 pour le centre et 2/3 pour les Républicains, qui correspond à l'équilibre des forces politiques. Après si Jean-Christophe Lagarde veut dire qu'il n'y a aucun accord, c'est sa responsabilité», s'agace l'ancien ministre.

    Quel a été le prix demandé par le patron des Républicains en échange des trois têtes de listes? Hervé Morin le dévoile volontiers: «Nicolas Sarkozy nous a demandé un engagement sur notre soutien à la participation du centre à la primaire. Je pense qu'il n'y a de toutes façon pas d'autre voie possible». De quoi accroître encore l'agacement du côté de la direction de l'UDI. «C'est leur position depuis six mois, la belle concession!, tacle Jean-Christophe Lagarde. Et ils ne peuvent pas avoir pris d'engagement sur la primaire puisque la décision d'y participer ou non doit être soumise au vote du congrès, début 2016!».«Si Hervé Morin passe des accords dans son coin, c'est qu'il n'est plus à l'UDI», tranche-t-il.

    Demeure une interrogation de taille: le maintien de la candidature de Chantal Jouanno en Ile-de-France. «Le sujet reste en suspens. L'arrivée de Bartolone dans la campagne change évidemment la donne. Un accord global entre les Républicains et l'UDI pourrait avoir pour conséquence notre retrait mais pour le moment elle est maintenue, j'attends de voir», indique Jean-Christophe Lagarde. Une chose est sûre, au-delà de l'accord avec Les Républicains, il restera aux centristes à trouver un terrain d'entente en interne.

    Marc de Boni

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFuyVFylkJlchcsYj.shtml

  • Christiane Taubira est favorable à l'esclavage

    Le garde des Sceaux, Christiane Taubira, a estimé que les enfants nés à l'étranger de gestation pour autrui (GPA) avaient le droit à leur inscription à l'état civil. A quelques heures de l'examen du sujet par la Cour de Cassation, le ministre de la Justice encourage donc la marchandisation des corps et l'esclavage moderne, à l'étranger pour commencer.

    Michel Janva

  • Plusieurs guerres mondiales se préparent

    Ex: http://www.lesobservateurs.ch

    Les faits sont désormais indéniables : primo, Obama ne combat que mollement l’Etat islamique et en revanche il pousse l’Europe à une guerre avec la Russie ; secundo, la guerre contre l’Etat islamique aura néanmoins lieu, elle sera effroyable et elle durera très longtemps ; tertio, la guerre contre l’Etat islamique s’étendra jusqu’en Europe puisque celle-ci accueille des djihadistes parmi les clandestins, en provenance de Libye notamment. Une guerre quasi-mondiale avec l’Etat islamique, en même temps qu’une guerre quasi-mondiale entre l’Europe et le Russie, voilà ce qui nous attend, si la tendance actuelle n’est pas inversée. Je reproduis ci-dessous les extraits adaptés de quatre analyses, celle de World Tribune, celle du géopolitologue Manfred Gerstenfeld, celle de Nicolas Bonnal sur Boulevard Voltaire et celle de Anne Lauwaert sur Riposte laïque.

    L’Etat islamique, c’est la Guerre 1914-18 en 2015

    World Tribune écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Obama avait désigné l’Etat islamique comme une équipe jouant en Juniors deuxième catégorie. Les ravages provoqués par l’Etat islamique ont prouvé à quel point Obama avait tort, mais les analystes cités par un rapport du Mc Clatchy DC pensent que le pire est encore à venir. « Les conditions générales ressemblent énormément à celles qui prévalaient en 1914 », affirme Michael Stephens, de l’Institut des Services Royaux Unis à Londres. « Il ne suffirait que d’une infime étincelle et l’Iran et l’Arabie Saoudite se jetteraient à la gorge l’un de l’autre, en croyant se battre dans le cadre d’une guerre défensive ». De son côté, le commentateur kurde irakien Hiwa Osman pense que « la région toute entière se prépare pour la ‘Grande Guerre’, cette guerre qui n’a pas encore éclaté, la guerre entre Chiites et Sunnites ».

    Le détachement, l’indifférence que manifeste Obama à l’égard des conflits actuels au Moyen-Orient est très remarqué en Syrie ; en Irak ; au Yémen, où les forces sunnites saoudiennes bombardent les rebelles chiites pro-iraniens ; et en Libye, où l’Egypte a lancé des frappes aériennes contre des djihadistes appartenant à l’Etat islamique. Bien que le système international soit très différent de celui qui prévalait en 1914, où les deux alliances européennes rivales se sont déclarées la guerre, certains y voient de grandes similitudes.

    La Guerre 1914-18, c’était aussi, une « crise dont personne ne voulait. Quand elle est survenue, on disait qu’elle se terminerait en l’espace de quelques mois. Et qu’elle mettrait un terme à tous les conflits armés. Chacun sait ce qui s’est, en réalité, passé », déclare Thorbjorn Jagland, secrétaire général d’un observatoire des Droits de l’Homme. « Je ne veux pas traiter les dirigeants actuels de somnambules, mais il est possible qu’ils se soient fourvoyés dans une situation qui ne correspond aux intentions ou volontés de personne », déclare Thorbjorn Jagland.

    L’absence de stratégie américaine ou, même, de plan visant à stabiliser le Moyen-Orient, a encore fait la Une de l’actualité, cette semaine, quand Obama a déclaré, au Sommet du G-7 en Allemagne, le 8 juin, que son Administration ne disposait pas encore d’une « stratégie complète » pour vaincre l’Etat islamique, une déclaration dont la Maison Blanche s’est empressée de préciser qu’elle avait été « mal interprétée ». « Nous n’avons réellement pas de stratégie du tout. Fondamentalement, nous jouons tout cela au jour le jour », a déclaré de son côté Robert Gates, ancien Secrétaire à la Défense sous Obama. Les Etats-Unis continuent d’envoyer des armes et des conseillers militaires en Irak, avec peu de résultats, alors que les forces irakiennes ont subi plusieurs défaites dévastatrices, en perdant, récemment, la ville sunnite de Ramadi.

    Le Général John Allen, qui occupe actuellement le poste d’envoyé spécial de la coalition dirigée par les Etats-Unis combattant l’Etat islamique, a dit que « ce sera une campagne particulièrement longue » et que vaincre l’idéologie de Daesh prendra « une génération ou plus ». De son côté, le commentateur kurde irakien Hiwa Osman, précise que l’Etat islamique « ne peut être uniquement vaincu par les Kurdes, les Chiites, les Américians ou l’Ian. Il doit l’être par les Arabes Sunnites. Vous devez leur présenter un accord valable pour le jour d’après la défaite de l’Etat islamique. Et, jusqu’à présent, personne n’a réussi à formuler clairement cette vision pour eux ».

    Toby Dodge, universitaire qui travaille sur l’Irak et enseigne à la London School of Economics, affirme que la guerre en Irak est « presque inévitable ». « Je suis extrêmement pessimiste », dit-il, ajoutant qu’il doute que le Premier Ministre irakien Haider al Abadi », pourtant « un type très bien, un homme clairvoyant », puisse sauver l’Irak. « Il est pris en otage par sa propre clique, l’Islamisme radical chiite. Ce dont il a le plus besoin, c’est de faire appel aux Sunnites, privés de leurs droits, qui vivent au Nord-Ouest ».

    D’autres analystes disent que l’Irak, avec l’aide des Etats-Unis, ne peut être sauvé que s’il s’engage à la décentralisation des pouvoirs, à la réconciliation avec les Baathistes et à d’autres concessions qui puissent motiver les Sunnites à chasser l’Etat islamique. « Cela pourrait être faisable, absolument », déclare Kenneth Pollack, de l’Institut Brookings, mais il ajoute aussitôt qu’Obama ne fait strictement aucun effort en ce sens, bien au contraire, en se rapprochant à tout-va de l’Iran chiite. « Je pense que c’est de la négligence », dit-il. « Ils continuent d’insister sur le fait qu’on ne peut pas avoir de la volonté à la place des Irakiens. C’est une absurdité historique. Si vous laissez ce problème aux mains des Irakiens, ils ne feront pas ce qu’il faudrait faire, même s’ils le voulaient réellement », conclut World Tribune (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

    Vaincre l’Etat islamique prendra une génération

    Le géopolitologue Manfred Gerstenfeld écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce que le Général John Allen veut dire, par une telle déclaration (le général Allen a déclaré que vaincre l’Etat islamique prendra une génération ou plus), c’est qu’il prédit que l’Etat Islamique continuera longtemps à dominer le territoire qu’il possède. Car s’il devait perdre le contrôle du territoire dont il s’est emparé, son avenir deviendrait alors une question de terrorisme, plutôt que de constituer un véritable défi militaire. Allen a ajouté que si l’Etat islamique n’était pas vaincu, il ferait des ravages incommensurables pour la stabilité du monde.

    Il semble bizarre que quelqu’un puisse choisir de faire des prévisions à si long terme, d’autant plus qu’au début de cette année, Obama a demandé au Congrès d’approuver une campagne militaire d’une durée de trois ans. Ces remarques du Général Allen, qu’elles soient réalistes ou non, peuvent appuyer une réflexion menée plus en détail sur ce que cela signifierait, si l’Etat islamique contrôlait un territoire d’une grande superficie, comme il le dit, durant plus de vingt ans, à partir d’aujourd’hui. Cela aurait, en effet, un impact déterminant sur l’ordre du monde, ou pour le dire plus justement, sur le désordre du monde. Cela aurait aussi des conséquences particulières pour le monde musulman, l’Occident, la Russie et bien d’autres pays. Israël et les Juifs, bien que restant des acteurs minoritaires, devraient être singulièrement affectés par l’impact global et par le fait indéniable de constituer des cibles éventuelles de l’Etat islamique.

    En ce qui concerne le monde musulman, le Printemps Arabe a déjà ajouté la Libye, le Yémen et la Syrie à la longue liste des Etats faillis. L’existence de Daesh en continu va provoquer l’ajout de l’Irak et, probablement, d’autres pays à cette liste. Puisque Daesh est un mouvement extrémiste, il s’oppose directement, sans aucune tendance au moindre compromis, aux Musulmans chiites. Plus l’Etat Islamique va durer, plus grande sera la menace pour les Chi’ites.

    Cela signifierait, éventuellement, que l’Etat Islamique (sunnite) se confronterait à l’Iran, le pays chiite dominant. L’Iran est un semeur de troubles et très peu de forces extérieures ont osé réagir militairement contre lui au cours du siècle actuel (2000-2015). Plus l’Etat Islamique deviendra puissant, plus il devra défier l’Iran de toutes les manières possibles. Alors que l’Etat Islamique s’oppose également aux pays sunnites dirigés par diverses familles royales, l’instabilité de ces pays monarchiques augmentera considérablement. La même chose est vraie pour l’Egypte.

    Concernant l’Occident, les menaces seront de nature variée. Une première inquiétude se fonde sur la dépendance de l’Europe à l’égard des pays arabes pour son approvisionnement en pétrole. L’instabilité des pays producteurs de pétrole, comme l’Irak et la Libye. L’instabilité en Arabie Saoudite et dans d’autres pays fournisseurs pourrait avoir un impact bien plus important. Une pénurie des fournitures d’énergie exacerberait les problèmes déjà existants, qui feront que la prochaine génération sera bien moins nantie que l’actuelle génération.

    Une deuxième répercussion importante pour l’Occident, serait, une probable montée en puissance, de la menace terroriste. Au cours du siècle précédent, les actes terroristes commis par les musulmans en Europe, ont souvent été perpétrés par des non-Européens. On en a eu un exemple par l’attentat meurtrier contre le Restaurant Goldenberg à Paris en 1982. Les assassinats de masse du 11 Septembre, aux Etats-Unis, commis, en particulier par des Saoudiens, ont été d’une toute autre dimension.

    Au cours de ce nouveau siècle, les attentats terroristes en Europe commis par des musulmans ont changé de nature, alors que nombreux en sont les acteurs qui sont des résidents de l’Union Européenne. C’était, déjà, partiellement le cas, lors du gigantesque attentat de Madrid, en 2004. Il en allait certainement de même, lors des meurtres de Londres, en 2005, du massacre en face du Musée Juif de Bruxelles, en 2014, et des tueries à Paris et Copenhague, au début de cette année 2015. De la même façon, c’est bien le terrorisme musulman intérieur qui s’est manifesté aux Etats-Unis, lors de l’attentat à la bombe du marathon de Boston, en 2013. Jusqu’à présent, les appels de l’Etat islamique aux musulmans d’Occident, afin qu’ils commettent des actes terroristes dans leurs pays de résidence, n’ont guère eu plus d’impact. Il existe une crainte bien plus grande d’un terrorisme émanant des djihadistes européens de retour de Syrie et d’Irak.

    Le manque de résultats de ces appels de l’Etat Islamique peut entraîner un retournement sollicitant de nouvelles attaques terroristes, mais cette fois, commises par des terroristes étrangers. On relève des menaces et des rumeurs qu’ils pourraient être transportés à bord des bateaux de réfugiés se dirigeant vers l’Europe depuis la Libye ou qu’ils transitent clandestinement par les Balkans (ndmg - ce sont désormais des faits et non pas de simples rumeurs). Certains djihadistes étrangers peuvent avoir déjà immigré, mais cela n’a, pour l’instant, conduit à aucun attentat. Pourtant, si nous parlons bien de décennies entières d’un volume d’activité important de la part de l’Etat Islamique, il est d’autant plus probable qu’il y aura des attentats à redouter, de la part de cellules dormantes de terroristes ayant réussi à se faire passer pour des réfugiés.

    Un terrorisme important provoqué par des djihadistes en Occident mènera à un renforcement des stéréotypes hostiles aux musulmans dans leur ensemble. L’afflux massif précédent, celui de musulmans et les problèmes sociaux qui s’en sont suivis, dont le manque d’intégration réussie, ont déjà conduit à l’émergence et au renforcement de partis anti-islamistes dans différents pays : le Parti des Libertés de Geert Wilders (le PVV) aux Pays-Bas, les Démocrates Suédois, et, par-dessus tout, le Front National français. L’éventualité d’actes terroristes accrus, de la part de musulmans, ne va pas seulement accroître la popularité de ce genre de partis, mais elle va influencer la position des autres partis, qui devront concourir pour s’attirer les suffrages de ceux qui ont adopté des positions plus fermes en ce qui concerne l’islam, conclut le géopolitologue Manfred Gerstenfeld (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

    L’Europe combat la Russie au lieu de combattre l’Etat islamique

    Nicolas Bonnal, sur Boulevard Voltaire, écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dimanche 13 juin 2015, un article du New York Times, signé MM. Schmidt et Meyers, nous annonce que les USA vont envoyer 5.000 hommes et 1.500 chars en Europe orientale. Et nos drôles d’expliquer qu’il faut mettre fin à l’agression russe en Europe, car les Russes vont en effet envahir la Pologne et les pays baltes (en attendant le Portugal et le Maroc ?). Le nombre impressionnant de commentaires diffusés permet, pour une fois, de connaître l’opinion de nos chers Américains : un tiers est pour la guerre, un tiers pleurniche, un dernier tiers proche de nous dénonce le caractère aberrant et criminel de la position états-unienne. On se doute que ce ne sont pas ces naïfs qui feront reculer Bush frères & fils, Clinton-femme et Obama, le fidèle disciple de Brzeziński, le Polonais qui voulait anéantir la Russie.

    Sur cet intellectuel élégant mais relativement dément, on rappellera un livre, Le Grand Échiquier, et ces phrases terrifiantes qui décrivent les raisons de la totale soumission allemande ou japonaise, soixante-dix ans après Dresde ou Hiroshima : « À bien des égards, la suprématie globale de l’Amérique rappelle celle qu’ont pu exercer jadis d’autres empires, même si ceux-ci avaient une dimension plus régionale. Ils fondaient leur pouvoir sur toute une hiérarchie de vassaux, de tributaires, de protectorats et de colonies, tous les autres n’étant que des barbares ».

    Parlez-nous maintenant de vos droits de l’homme ! Un peu plus bas, le mentor de Barack ironise : « L’Europe de l’Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses États rappellent ce qu’étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires. Cette situation est assurément malsaine, pour l’Amérique comme pour les Nations européennes ». Cette situation n’est pas malsaine pour le prix Nobel de la paix Obama (cet Orwell, quel génie !), dont l’ADN ne se soucie pas trop des Européens, et c’est donc le début de cette guerre américaine en Europe, qui pourrait se solder par notre extermination ou par une partition ruineuse du continent.

    En réalité, rien ne fera reculer les Américains, et surtout pas Hollande ou Juppé : leur situation économique et financière est désastreuse, comique même. La Russie leur fait horreur parce qu’elle est depuis trop d’années le seul pays du monde susceptible de leur résister ou de les détruire. Une guerre « ukrainienne », qui rongerait l’Europe, enverrait nos capitaux là-bas, leur donnera des ailes.

    Et les raisons d’espérer ? Celles-ci : Hillary Clinton dit que Poutine est Hitler, et Jeb Bush qu’il est un butor. On aura l’un ou l’autre au pouvoir en Amérique en 2016, et je vous garantis un beau feu d’artifice au nom des droits de l’homme selon le père Ubu, conclut Nicolas Bonnal, sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

    L’Europe ouvre ses portes à l’Etat islamique clandestin

    Anne Lauwaert sur Riposte laïque écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si vous croyez encore que la migration est le fait de quelques désespérés, détrompez-vous ! C’est une action voulue et organisée par, entre autres, « L’organisation internationale pour les migrations ». Sous la rubrique « notre action », ils nous expliquent l’organigramme de leur « gestion des migrations ». Le 14 juin 2013, l’Ambassadeur William Lacy Swing, des Etats-Unis, a été réélu Directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations, pour un second mandat de cinq ans. Elu pour la première fois à ce poste le 18 juin 2008, il a pris ses fonctions le 1er octobre 2008. Cela ne date donc pas d’hier, mais de 2008.

    Il faut visiter ce site : c’est hallucinant de voir les structures de l’organisation qui nous impose les migrants ! Non, il ne s’agit pas de quelques désespérés qui nous arrivent par hasard, ni de quelques « trafiquants d’êtres humains » ;  il s’agit de l’organisation à large échelle des migrations. Allez voir le site et faites passer l’info ! Incroyable, ce sourire taquin de monsieur William Lacy Swing pour le bon tour qu’il nous joue et dont un échantillon est à voir ICI . Qu’on arrête de nous raconter des bobards !, conclut Anne Lauwaert sur Riposte laïque (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

    Michel Garroté, 15 juin 2015

    Sources :

    http://www.worldtribune.com/2015/06/10/in-absence-of-a-u-s-strategy-middle-east-braces-for-the-big-war/

    https://www.facebook.com/pages/Manfred-Gerstenfeld/339729406079344

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/vers-guerre-americaine-europe-de-lest,182238

    http://ripostelaique.com/migration-vraiment-de-desesperes.html

     http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Abolition du peuple français

      Au début de l' Histoire des Institutions politiques de l'ancienne France, ce chef-d'œuvre dont je crois avoir déjà recommandé (commandé...) la lecture, Fustel de Coulanges s'interroge sur la composition du peuple de cette jeune France qui vient de passer sous la domination barbare.
         Il entreprend de répondre en étudiant les noms des divers individus que citent les sources, il peut ainsi dire qui est gallo-romain, qui est germain, et en tire de pertinentes conclusions, avec les réserves nécessaires (des gallo-romains adoptaient un nom germain pour flatter le conquérant, ou tenter de s'y identifier, etc.).
       Si le grand historien vivait en l'an 2015 et appliquât à de modernes recherches la même méthode (onomastique...), son foyer serait perquisitionné et cochonné par un troupeau d'argousins, ses papiers saisis, lui-même jeté dans un cul de basse-fosse, en attentant que de scrupuleux magistrats le condamnent à une légère peine de prison (pour couvrir la préventive), une forte amende, et une obligation de soins, avatar du camp de rééducation.
       Il existe en effet des lois pour prohiber sévèrement de telles recherches, d'où la mésaventure qui vient d'arriver à M. le maire de Béziers.
       Cet édile avait eu la curiosité de s'informer sur l'identité des écoliers que nourrissent et éduquent (??? ) les contribuables de sa ville, il le fit en examinant les prénoms de ces bambins, en tira la conclusion que 65% d'entre eux sont musulmans.
       Aussitôt, M. le maire se vit couvert d'un tombereau d'injures par Président-soi-même, les commis de celui-ci et l'élite de nos philosophes, et visité par de zélés pandores, en attendant que les foudres de Thémis ne le transforment en un tas de cendres que dispersera le vent de la modernité et des valeurs républicaines.
        Nous ne savons que trop qu'il existe une multitude de lois scélérates pour interdire de parler, ne nous étonnons pas qu'il en existe aussi pour interdire de s'informer – car tyrannie et connaissance ne font pas ménage.
        Incidemment, ces lois ont le mérite de laisser des loisirs aux démographes, en leur interdisant les outils de leur profession, (mais l'excellent M. Etat continue de salarier ces chercheurs qui ne doivent pas trouver).
       Un peuple est une communauté d'êtres humains unis par leurs origines, leur histoire, leur langue,(entre autres éléments), la langue française, débarrassée de son vocabulaire et de sa grammaire, sombre, de l'école à l'Elysée,  dans le jargon, le sabir et le galimatias, l' histoire est chassée de l'enseignement et de la mémoire collective, quant aux origines... eh bien, puisqu'il n'est plus licite de les connaître, ces (ses)  origines , il n'y en a plus.
        Reste une masse d'individus indifférenciés et indifférenciables, une informe tourbe.
       Mais ces lois, elles ont été votées il y a des années par les élus du peuple, conservées, renforcées par de successifs élus portant diverses étiquettes (concurrentes), et je n'entends personne en réclamer la suppression, elles sont la volonté du peuple –ce peuple qui a choisi et voulu  s'abolir lui-même.
       Ce phénomène d'auto-dissolution est une nouveauté dans l'histoire de l'humanité, nous le relevons, sans porter sur lui le moindre jugement de valeur.