Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 60

  • Poutine cristallise la haine occidentale envers la Russie

    Nos dirigeants ne sont plus que des boules de haine prêtes à fondre sur n’importe quel individu ou nation. Ne supportant plus le débat, ils cherchent à imposer les dogmes atlantistes par la contrainte ou la force.

    « La haine rend non seulement aveugle et sourd mais incroyablement bête » (Konrad Lorenz).

    Comment ne pas voir les désastres économiques qui se profilent en poussant la Russie à se tourner vers l’est ? La Russie aurait pu permettre de tisser des liens avec les pays du BRICS 1 et de l’OCS 2. À la vitalité extérieure, nos dirigeants préfèrent s’enfermer dans le cercueil bruxellois.

    Ils ont été sourds aux cris d’un peuple grec ravagé par une austérité venant principalement d’un endettement lié à des dépenses militaires ordonnées par l’OTAN pour faire prospérer le complexe militaro-industriel occidental. Combien de retraites ou d’emplois sacrifiés pour un F-16 américain financé par la dette ?

    Lire la suite 

  • Marion Maréchal-Le Pen ne veut pas d’une région “black-blanc-beur”

    Tête de liste FN pour les régionales en PACA, Marion Maréchal-Le Pen a a lancé sa campagne au Pontet, le dimanche 5 juillet.

    Près de 2 500 personnes étaient présentes pour écouter un discours offensif de la tête de liste qui a notamment déclaré qu’elle ne voulait pas d’une région “black-blanc-beur” mais “bleu-blanc-rouge”.

    Faisant allusion au Grand remplacement en cours, Marion Maréchal-Le Pen a fustigé :

    le remplacement continu d’une population par une autre, qui apporte avec elle sa culture, ses valeurs et sa religion. Avec femmes qui se voilent, qui se cachent pour mieux nous cracher au visage.

    Lire la suite 

  • Les USA orchestrent la politique de Kiev: la preuve dans le texte

     

    Source : Sputnik

    L’ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères Leonid Kozhara a publié le 3 juillet sur sa page Facebook un extrait de la lettre du sénateur américain Dick Durbin au premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, dans laquelle il donne des conseils sur la gestion des ressources humaines au sein du groupe dirigeant en Ukraine.

    Cher Monsieur le Premier Ministre Iatseniouk,

    Je vous écris afin de vous assurer que le Sénat continue d’avoir confiance en vous et partage vos préoccupations concernant le licenciement imminent du président Piotr Porochenko, l’une des figures clés du gouvernement ukrainien, entièrement dévoué à la promotion de la démocratie dans votre pays. Je suis d’accord qu’il est nécessaire de faire tous les efforts pour garder Alexeï Pavlenko à son poste de ministre de la politique agraire de l’Ukraine. Son licenciement créerait des obstacles supplémentaires à l’expansion de la coopération entre les entreprises agricoles des Etats-Unis et l’Ukraine. Je crois aussi qu’il est crucial de s’assurer que Yuri Nedashkovsky restera président de la société Energoatom (Compagnie nationale de production d’énergie nucléaire d’Ukraine, ndlr).

    On peut déduire de la lettre que M. Durbin et M. Iatseniouk ont négocié sur des remaniements au sein du gouvernement ukrainien à différents moments. Le sénateur écrit notamment que ses collègues se sont mis d’accord et partagent entièrement son point de vue selon lequel ni Vladimir Demchishin, le ministre ukrainien de l’énergie, ni Sergueï Kostiuk, directeur de Ukrgazvydobuvannya, une entreprise spécialisée dans l’exploration et la gestion pétrolière et gazière, ne répondent aux exigences de leurs fonctions. Pourtant, pour le moment, il n’existe aucune solution claire s’agissant du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov.

    “Les voilà, de vrais marionnettistes de la politique ukrainienne moderne”, déplore Leonid Kozhara

    Crédit photo : Sénateur Dick Durbin via Flickr (CC) = Center for American Progress Action Fund

    lettre senateur us a ukrainehttp://fr.novopress.info/

     

  • Thomas Guénolé persiste à vouloir déchristianiser les jours fériés

    Thomas Guénolé suggère, depuis un certain temps, de déchristianiser les jours fériés. Marion Maréchal-Le Pen avait vivement réagi à cette proposition dans l’entretien publié dans le trimestriel Charles.

    Pour le politologue, sa proposition ne constitue pas un “délire”. elle lui semble argumentée et réfléchie. Pour lui, “au sens strict de la loi de 1905 (la vraie), la laïcité est la séparation de l’Etat et des églises. Elle inclut, entre autres points, la stricte neutralité de l’Etat envers les opinions spirituelles de tous, quelles qu’elles soient. Cette neutralité s’applique même aux locaux de la puissance publique et aux individus, élus ou fonctionnaires, qui l’incarnent. Il est donc contraire à la laïcité –au sens de 1905 et sans même virer au laïcard– que six jours fériés de notre République le soient en référence à des fêtes religieuses”.

    Mais Thomas Guénolé va encore plus loin en défendant une France sans racines et sans identité :

     

    Votre France distingue les Français de souche et les autres. La mienne ne voit que des citoyens français.

    Votre France s’obsède pour certaines racines, chrétiennes, de l’arbre national. La mienne se préoccupe de son tronc laïc et de ses fruits républicains.

    Votre France est différentialiste: elle définit des castes dans la société, basées sur des différences essentialisées selon la couleur de peau, la religion, le pays d’origine; l’ethnie. La mienne est méritocratique: elle veut la réussite de chacun strictement selon son talent; elle veut l’intégration de tous, dans l’exigence que tous adhèrent aux valeurs républicaines (ces valeurs auxquelles vous-même n’adhérez pas).

    http://fr.novopress.info/

  • Pourquoi le chiffre de « 89 mosquées salafistes en France » est biaisé

    Le chiffre de 89 mosquées salafistes a été divulgué afin de rassurer la population, car sur 2400 mosquées (et 300 en chantier!) cela fait 3,7 %, une quantité ultra minoritaire. Mais à quoi se réfère cette typologie « salafiste » ? En réalité, ce chiffre ne correspond qu’à une sous famille salafiste, celle qui adhère à la vision de Ben Laden ou du « calife » Al-Baghdadi. Car il faut bien comprendre que le voie salifiya classique et majoritaire se réfère aux wahhabites dont les gardiens du temple sont les fameux savants et cheikhs (shouyouk) officiels de l’Arabie Saoudite : Al-Otheymine, Al Albani, Ibn Baz, Al-Fawzan, dont les héritiers actuels comme Haytham Sarhan enchainent les tournées dans les grandes mosquées françaises. Comme ils condamnent les méthodes d’Al-Qaida et de l’Etat Islamique, ils ne sont pas comptabilisés dans les mosquées « salafistes djihadistes/takfiristes ». Mais si leurs moyens pour arriver au pouvoir divergent, proposent-ils pour autant un islam moins modéré ? Pas du tout, les peines légales (hudûd) approuvées par ces pontes contemporains des universités de Médine ou de Riyad prescrivent de condamner à mort les musulmans coupables d’innovation dans leur religion (bida’) de tuer apostats (murtad), hérétiques (zindinq) homosexuels et d’expulser tout chrétien pratiquant de la Péninsule Arabe, entre autre.  Ce salafisme classique gangrène nombre de mosquées françaises, et même des grandes comme à Puteaux, Clamart, Pontoise, Mantes, Longwy, Chanteloup, Cannes, Roubaix, Massy, Le Mirail…
     

     

     
    Jusqu’à son expulsion en 2004 pour appels à la violence et liens avec l’islamo-terrorisme, le leader salafiste de la région lyonnaise Abdelkader Bouziane donnait des conférences à la Grande Mosquée de Lyon, qui n’est pourtant pas comptabilisée dans le chiffre des 89, correspondant à des petites salles de prières expurgé de toute « grande mosquée » afin de ne pas effrayer les français.
     
    Autre catégorie salafiste qui ne rentre pas dans le chiffre des 89 mosquées, le « salafisme réformiste » ainsi que les islamologues classent les Frères Musulmans, représentée ar l’UOIF. L’imâm Tareq Oubrou de l’UOIF affirmait dans une de ses conférences il y a encore quelques années:  « L’imam Al-Banna veut qu’on soit comme des salafistes car on interprète pas, car l’interprétation peut prêter à l’abus (…) tout homme qui réfute un verset formel du Coran, ou bien qui interprète un verset du Coran abusivement est considéré comme en dehors du cercle de l’islam » .L’idéologie des Frères Musulmans est aussi totalitaire que celle des wahhabites, même si ces deux groupes sont rivaux et se critiquent âprement. Il ne s’agit que de querelles intra islamistes portant sur le leadership de l’islam mondial. L’UOIF en France contrôle nombre de Grandes Mosquées telles que Caen, Poitiers, Mulhouse, Nîmes, Nice, Lille, Beauvais, Cergy etc.
     
    En quoi les cheikhs vénérés et invités par l’UOIF qui appellent à conquérir l’Europe et à tuer apostats, juifs et homosexuels, tout en soutenant les Frères d’Egypte qui ont attaqué des dizaines d’églises, seraient-ils à long terme moins dangereux ? Nous nous référons aux cheikhs Qaradawi, Suwaidan, Hijazi, entre autre.
     
    Donc pour résumer, si on ajoute aux mosquées salafistes/takfiristes préconisant le jihâd immédiat, les mosquées wahhabites s’abreuvant aux « savants » saoudiens, et les mosquées des Frères Musulmans, on atteint sans peine la moitié des mosquées en France.  En dépit de la difficulté à comptabiliser avec grande précision les petites salles de prières, qui, par hypothèse prudente, ont en moyenne les mêmes orientations que les grandes mosquées déjà acquises aux différents types de salafisme.
     
  • Rencontres Eurasistes II

    « Si tu n'existes pas, comment veux-tu mener quelque guerre que ce soit ? Il n'est qu'une seule guerre. Depuis la Défaite, jamais le soleil ne s'est plus levé. Plus une seule fois. Ne crois pas qu'il soit simple de faire la guerre. Ni la guerre, ni l'ennemi, ni le faux ami ne suffisent à mener, à déclarer, à combattre une guerre. Ne crois pas non plus qu'il soit si simple que le soleil se lève. Fais que le soleil se lève. Alors seulement, la guerre reprendra. Alors seulement, tu seras invité à danser la danse de la guerre. » Olivier Mathieu, Châteaux de sable, p. 250, aux Éditions des Aprems

    Erreur

    http://lheurasie.hautetfort.com/archive/2015/07/02/rencontres-eurasistes-ii-5649591.html

  • Entretien avec Michel Drac sur l’actualité économique et financière

    Entretien avec Michel Drac sur l’actualité économique et financière, réalisé le 23 mai 2015 par E&R Reims.

    drac.jpg

    Questions de la partie 1 :

    - Sommes-nous sortis de la crise de 2008 ? 
    - 7min05 : Quels sont les impacts économiques de la récente chute du cours du pétrole ? 
    - 14min20 : Pouvons-nous prédire un krach obligataire à venir prochainement ? 
    - 18min35 : Dans la situation financière actuelle, où placer son argent ? L’or et l’argent sont-ils de bonnes options ? 
    - 25min : Pensez-vous que la Grèce va prochainement sortir de la zone euro et la faire exploser ?

    Questions de la partie 2 :
    - La Chine peut-elle amener le yuan à remplacer le dollar ? 
    - 3min15 : Une révolution énergétique relancerait-elle l’économie ? Le nucléaire au thorium est-il prometteur en ce sens ? 
    - 9min05 : Concernant le concept de BAD (Base autonome durable), quel est votre objectif ? Quel bilan en faites-vous aujourd’hui ? 
    - 13min : Selon votre expérience, quels sont les schémas de BAD qui fonctionnent et ceux qui ne fonctionnent pas ? 
    - 18min25 : Quelles sont vos impressions sur le dernier livre d’Emmanuel Todd,Qui est Charlie ?

    Question bonus :
    - Pouvez-vous détailler ce qui nous a amenés à cette crise de la dette ?

    Note du C.N.C. : Michel Drac interviendra à Lille avec Maurice Gendre sur le Traité transatlantique à l'occasion de notre conférence de rentrée au mois de septembre.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • L’islam se fout de la vérité, de l’histoire et de l’identité des peuples

    Boutih propose non une réhabilitation, mais un révisionnisme visant à gommer l’indicible d’une histoire musulmane anxiogène pour l’esprit humaniste occidental.

    Dans l’article qu’il consacre, sur Boulevard Voltaire, au rapport présenté par Malek Boutih, Aristide Leucate juge fort pertinemment que l’ancien président de SOS Racisme, selon lequel « la réhabilitation de l’histoire musulmane » devrait permettre « aux jeunes musulmans de se sentir en phase avec les lois et modes de vie de notre pays », est un « idiot utile de l’islamisme ».

    Boutih propose non une réhabilitation, mais un révisionnisme visant à gommer l’indicible d’une histoire musulmane anxiogène pour l’esprit humaniste occidental. Car la question du contrôle de l’histoire est aujourd’hui essentielle pour l’avenir du Vieux Continent. George Orwell écrivit que « celui qui contrôle le passé contrôle le futur », et ce futur pourrait bien être islamique pour des Européens qui se laissent déposséder de l’orgueil que confère un glorieux passé.

    Lire la suite 

  • Au pied du mur

    Il jubilait, le rédacteur de "L'Humanité" dans son espèce d'éditorial du 6 juillet. Il l'intitulait en effet "La lutte des classes jusqu’au fond des urnes". Le camarade Thomas Lemahieu allait même plus loin, qui développait, non sans une pointe de triomphalisme : "En Grèce, les nantis, enragés pour beaucoup, ont, par tous les moyens, cherché à sortir de l’Histoire 
le peuple qui, lui, veut en finir avec l’austérité et avec leurs privilèges."

    "L'Huma" a donc ainsi trouvé un filon à exploiter. Et, dès le lendemain, 7 juillet le quotidien communiste publie un entretien avec Giorgos Katrougalos, ministre de la réforme administrative. Celui-ci développe la même idée, la même ligne, la même doctrine. "Le non au référendum a été un vote de classe". Et, membre de Syriza il se veut formel : "ce sont les plus modestes qui ont relevé la tête et ouvert une alternative en Europe en rejetant massivement l'austérité imposée".

    Si de telles perspectives devaient se développer ce n'est pas Syriza, mais la bonne vieille matrice nourricière de ce mouvement, c'est-à-dire le parti communiste grec, ce KKE qu'on appelait parti "de l'extérieur" parce que, vaincu de la guerre civile en 1948 il s'était retrouvé dans les camps d'Europe centrale et du bloc soviétique, qui serait appelé à sortir de son pourcentage considéré, à tort malheureusement, de dérisoire soit encore 5,5 % en janvier. 

    Or, la nouvelle "majorité" de 61 %, a encore été obtenue sur un mensonge renouvelé. C'est l'affirmation selon laquelle un État pourrait à la fois demeure dans l'union monétaire tout en refusant les disciplines qu'elle impose, qui a permis aux 36 % de Syriza de s'adjoindre, comme je l’ai écrit le 6 juillet, en me basant sur les scores respectifs de janvier les 5,5 % des staliniens, les 8,8 % d'Aube dorée, mouvement effectivement prolétarien, lui, mais mal connoté je crois par la rédaction de "L'Huma" et les petits courants souverainistes comme celui du ministre actuel de la Défense, le très incertain Kammenos dont le parti "Anel" rassemble 4,6 % plus quelques broutilles.

    Le vote européen "rationnel" de janvier, celui sur lequel Antonis Samaras appelait à constituer un front "rationnel" en vue de futures élections, qu'il estimait ou qu'il espérait proches, retrouve son pourcentage de 39 %, couvrant par conséquent, à la fois, les conservateurs de la Nouvelle Démocratie, sociaux démocrates du "Pasok" et réformateurs de gauche de "Potami" et surtout les forces de la société civile.

    J'entends ici par "rationnel" le point de vue, ayant mesuré tout le bénéfice que la Grèce a, depuis 30 ans, effectivement retiré de son appartenance à l'Europe institutionnelle, qui consiste à en accepter certaines contreparties. 

    Contrairement à ce que leurs admirateurs sincères ou laudateurs intéressés croient ou laissent croire le tandem Tsipras-Varoufakis a développé une rhétorique "irrationnelle" : ils avaient affirmé en janvier, et répété en juillet, vouloir continuer à appartenir à la zone euro, tout en traitant leurs partenaires de "terroristes".

    Ce "nationalisme" de façade, irrationnel et démagogique, a marqué un point le 5 juillet. En cela Tsipras s'est montré un vrai professionnel de l'agitation, ce dont il ne fallait pas douter. Il lui reste à démontrer qu'il sait gouverner à l'intérieur et négocier à l'extérieur. Je demeure dans l'attente de l'administration du premier indice d'une telle hypothèse, possible certes, mais entièrement indémontrée à ce jour.

    Jouer sur les deux tableaux ne pourra plus durer.

    La jour même où s'ouvrent des négociations cruciales, tant pour l'avenir du peuple grec, que pour l'ensemble de la famille européenne, mais aussi, ne l'oublions pas, pour notre système de défense face au terrorisme et aux flux migratoires massifs,  on ne peut que souhaiter que, par d'intelligentes et nécessaires concessions, M. Tsipras démente ma forte tendance au scepticisme.

    http://www.insolent.fr/