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Habiter pleinement, voilà tout ce que l’on peut opposer au paradigme du gouvernement
Lorsque la répression la plus aveugle s’abat sur nous, gardons-nous donc d’y voir la preuve enfin établie de notre radicalité. Ne croyons pas que l’on cherche à nous détruire. Partons plutôt de l’hypothèse que l’on cherche à nous produire. A nous produire en tant que sujet politique, en tant qu’ « anarchistes », en tant que « Black Bloc », en tant qu’ « antisystèmes », à nous extraire de la population générique en nous fichant une identité politique. Quand la répression nous frappe, commençons par ne pas nous prendre pour nous-mêmes, dissolvons le sujet-terroriste fantasmatique que les théoriciens de la contre-insurrection se donnent tant de mal à imiter ; sujet dont l’exposition sert surtout à produire par contrecoup la « population » – la population amas apathique et apolitique, masse immature bonne tout juste à être gouvernée, à satisfaire ses cris du ventre et ses rêves de consommation.Les révolutionnaires n’ont pas à convertir la « population » depuis l’extériorité creuse d’on ne sait quel « projet de société ». Ils doivent plutôt partir de leur propre présence, des lieux qu’ils habitent, des territoires qui leur sont familiers, des liens qui les unissent à ce qui se trame autour d’eux. C’est de la vie qu’émanent l’identification de l’ennemi, les stratégies et les tactiques efficaces, et non d’une profession de foi préalable. La logique de l’accroissement de puissance, voilà tout ce que l’on peut opposer à celle de la prise du pouvoir. Habiter pleinement, voilà tout ce que l’on peut opposer au paradigme du gouvernement. On peut se jeter sur l’appareil d’Etat ; si le terrain gagné n’est pas immédiatement rempli d’une vie nouvelle, le gouvernement finira par s’en ressaisir. Raul Zibechi écrit au sujet de l’insurrection aymara d’El Alto en Bolivie en 2003 : « Des actions de cette envergure ne pourraient être menées sans l’existence d’un réseau dense de relations entre les personnes, relations qui sont elles-mêmes des formes d’organisation. Le problème est que nous sommes pas disposés à considérer que les relations de voisinage, d’amitié, de camaraderie, de famille, qui se forgent dans la vie quotidienne, sont des organisations au même niveau que le syndicat, le parti et même l’Etat. [...] Dans la culture occidentale, les relations créées par contrat, codifiées à travers les accords formels, sont souvent plus importants que les loyautés tissées par des liens affectifs. » Nous devons accorder aux détails les plus quotidiens, les plus infimes de notre vie commune le même soin que nous accordons à la révolution. Car l’insurrection est le déplacement sur un terrain offensif de cette organisation qui n’en est pas une, un saut qualitatif au sein de l’élément éthique, non la rupture enfin consommée avec le quotidien. Zibechi continue ainsi : « Les organes qui soutiennent le soulèvement sont les mêmes que ceux qui soutiennent la vie collective quotidienne (les assemblées de quartier dans les conseils de quartier d’El Alto). La rotation et l’obligation qui règlent la vie quotidienne règlent de la même façon le blocage des routes et des rues. » Ainsi se dissout la distinction stérile entre spontanéité pré-politique, irréfléchie, « spontanée » de l’existence et de l’autre une sphère politique, rationnelle, organisée. Qui a des rapports de merde ne peut mener qu’une politique de merde.Cela ne signifie pas qu’il faille, pour conduire une offensive victorieuse, bannir entre nous toute disposition au conflit – au conflit, non à l’embrouille ou à la manigance. C’est en grande partie parce qu’elle n’a jamais empêché les différences de jouer en son sein – quitte à s’affronter ouvertement – que la résistance palestinienne a pu tenir la dragée haute à l’armée israélienne. Ici comme ailleurs, la fragmentation politique est tout autant le signe d’une indéniable vitalité éthique que le cauchemar des agences de renseignement chargées de cartographier, puis d’anéantir, la résistance. Un architecte israélien écrit ainsi : « Les méthodes de combat israéliennes et palestiniennes sont fondamentalement différentes. La résistance palestinienne est fragmentée en une multitude d’organisations, chacune étant dotée d’une branche armée plus ou moins indépendante – les brigades Ezzedine al-Qassam pour le Hamas, les brigades Saraya al-Qods pour le Djihad islamique, les brigades des martyrs d’al-Aqsa, la Force 17 et le Tanzim al-Fatah pour le Fatah. A quoi viennent s’ajouter les Comités de résistance populaire (CRP) indépendants et les membres supposés ou réels du Hezbollah et/ou d’Al-Qaïda. L’instabilité des rapports qu’entretiennent ces groupes, oscillant entre coopération, rivalités et conflits violents, rend leurs interactions d’autant plus difficiles à cerner et accroît du même coup leur capacité, leur efficacité et leur résilience collectives. La nature diffuse de la résistance palestinienne, dont les différentes organisations partagent savoirs, compétences et munitions – tantôt organisant des opérations conjointes, tantôt se livrant à une farouche concurrence –, limite considérablement l’effet des attaques menées par les forces d’occupation israéliennes. » Assumer le conflit interne lorsqu’il se présente de lui-même n’entrave en rien l’élaboration concrète d’une stratégie insurrectionnelle. C’est au contraire, pour un mouvement, la meilleure manière de rester vivant, de maintenir ouvertes les questions essentielles, d’opérer à temps les déplacements nécessaires. Mais si nous acceptons la guerre civile, y compris entre nous, ce n’est pas seulement parce que cela constitue en soi une bonne stratégie pour mettre en déroute les offensives impériales. C’est aussi et surtout parce qu’elle est compatible avec l’idée que nous nous faisons de la vie. En effet, si être révolutionnaire implique de s’attacher à certaines vérités, il découle de l’irréductible pluralité de celles-ci que notre parti ne connaîtra jamais une paisible unité. En matière d’organisation, il n’y a donc pas à choisir entre la paix fraternelle et la guerre fratricide. Il y a à choisir entre les formes d’affrontements internes qui renforcent les révolutions et celles qui les entravent. A la question « Votre idée du bonheur ? », Marx répondait : « Combattre. »A la question, pourquoi vous battez-vous ?, nous répondons qu’il en va de notre idée du bonheur.Comité invisible, A nos amis -
Patients algériens : l’AP-HP ne veut plus payer ? C’est notre Sécu qui le fera !
Le transfert pour soins des Algériens, qui ne concernait jusqu’à présent que les salariés actifs et leurs ayants droit, sera élargi à tous les Algériens non assurés sociaux mais détenteurs d’une carte de démuni et nécessitant des soins à l’étranger (environ 30 % de la population).
La CNAS algérienne (Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés) rejette en bloc les affirmations de la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui lui réclame une facture, selon elle totalement fantaisiste et qui ne correspond à rien, de 31 millions d’euros, dont se sont fait l’écho les médias français.
Elle défie les hôpitaux parisiens d’établir un listing des patients algériens pris en charge dont les factures sont restées impayées.
Il y a des contentieux, certes, entre les deux parties mais ils sont réellement minimes, affirme la CNAS, qui refuse d’assumer les frais occasionnés par des soins prodigués à des personnes non munies d’engagements de prise en charge délivrés par ses soins avant leur départ.
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Bertinotti, qui a porté la dénaturation du mariage, privée de place éligible
C'était bien la peine de s'opposer à la France LMPT. Membre du gouvernement jusqu'en mars 2014, Dominique Bertinotti n'est pas récompensée par le régime pour avoir porté la loi LGBT de Taubira.
Le 9 juillet, les militants parisiens ont largement voté pour une liste dirigée par Marie-Pierre de la Gontrie où l'ex-ministre ne figure qu'à la 13e position, place non-éligible en cas de défaite. En cas de victoire, la qualification pourrait être juste.
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Ile De France - Français Moyen
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Politique & Eco n°53
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Le FN face au pouvoir : défense du système ou de la civilisation ?
Extrait d'un article de Guillaume Bernard dans le Figaro sur la querelle interne entre Jean-Marie Le Pen et sa fille :
"Il est généralement affirmé que Jean-Marie Le Pen n'a jamais voulu du pouvoir. Il y a, là, une erreur d'interprétation.Le Pen n'a jamais voulu que le FN obtienne le pouvoir pour sauver le «système». D'où son parfait désintérêt pour l'enracinement local de son parti. Le régime de la Ve République étant jugé par lui coupable de défaillance (notamment en raison de l'abandon de l'empire colonial) et de décadence (à cause en particulier de l'abandon de souveraineté et de l'ouverture des frontières à une immigration massive), la véritable fonction politique du FN n'est donc pas électorale (il ne s'agit que d'un moyen parmi d'autres pour exister) mais civilisationnel: il doit éveiller les consciences et témoigner d'une tradition pour, le moment venu - les Français étant sortis de leur torpeur et le régime s'étant effondré en raison du délitement social et de la submersion culturelle - recueillir le pouvoir afin de rebâtir un ordre nouveau. Pour lui, la quintessence du FN n'est pas celle d'un parti gestionnaire (qui, comme les autres, pourrait se discréditer étant donné la gravité de la situation, notamment l'écrasante dette publique) mais d'une force révolutionnaire. Après lui, l'homme providentiel devait être… sa fille (d'où ses manœuvres pour lui transmettre la direction du parti). La voir convertie au mirage de l'exercice bureaucratique du pouvoir en abandonnant son esprit de résistance donne au conflit entre le père et sa fille un caractère pathétique exacerbé allant bien au-delà du seul psychodrame familial.
Pour dire les choses d'une manière synthétique et quelque peu simplificatrice: Jean-Marie Le Pen est prêt à détruire le FN (ce qu'il n'arrivera sans doute pas à faire) pour ne pas le voir, selon ses critères, dénaturé ; le clan Philippot a voulu éliminer le président d'honneur pensant ainsi donner des gages suffisants au «système» afin d'y espérer exercer le pouvoir."
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Alfred Thayer Mahan, théoricien de la thalassocratie américaine
Amiral, historien et professeur à l’US Naval Academy, Alfred Thayer Mahan est né le 27 septembre 1840 à West Point, où son père enseignait à l’Académie militaire. Il fréquente l’US Naval Academy d’Annapolis, sert l’Union pendant la Guerre de Sécession et entame une carrière de professeur d’histoire et de stratégie navales. De 1886 à 1889, il préside le Naval War College. De 1893 à 1895, il commande le croiseur Chicago dans les eaux européennes. Il sert à l'état-major de la marine pendant la guerre hispano-américaine de 1898. En 1902, il est nommé Président de l’American Historical Association. Il meurt à Quogue, dans l’État de New York, le 1erdécembre 1914. L'œuvre de Mahan démontre l'importance stratégique vitale des mers et des océans. Leur domination permet d’accéder à tous les pays de la planète, parce que la mer est res nullius, espace libre ouvert à tous, donc surtout à la flotte la plus puissante et la plus nombreuse. Le Sea Power, tel que le définit Mahan, n'est pas exclusivement le résultat d'une politique et d'une stratégie militaires mais aussi du commerce international qui s'insinue dans tous les pays du monde. Guerre et commerce constituent, aux yeux de Mahan, deux moyens d'obtenir ce que l'on désire : soit la puissance et toutes sortes d'autres avantages. Ses travaux ont eu un impact de premier ordre sur la politique navale de l'empereur allemand Guillaume II, qui affirmait « dévorer ses ouvrages ».
◘ The Influence of Sea Power upon History 1660-1783
(L'influence de la puissance maritime sur l'histoire 1660-1783), 1890
Examen général de l'histoire européenne et américaine, dans la perspective de la puissance maritime et de ses influences sur le cours de l'histoire. Pour Mahan, les historiens n'ont jamais approfondi cette perspective maritime car ils n'ont pas les connaissances navales pratiques nécessaires pour l'étayer assez solidement. La maîtrise de la mer décide du sort de la guerre : telle est la thèse principale de l'ouvrage. Les Romains contrôlaient la mer : ils ont battu Hannibal. L'Angleterre contrôlait la mer : elle a vaincu Napoléon. L'examen de Mahan porte sur la période qui va de 1660 à 1783, ère de la marine à voile. Outre son analyse historique extrêmement fouillée, Mahan nous énumère les éléments à garder à l'esprit quand on analyse le rapport entre la puissance politique et la puissance maritime. Ces éléments sont les suivants :
- 1) la mer est à la fois res nullius et territoire commun à toute l'humanité ;
- 2) le transport par mer est plus rapide et moins onéreux que le transport par terre ;
- 3) les marines protègent le commerce; 4) le commerce dépend de ports maritimes sûrs ;
- 5) les colonies sont des postes avancés qui doivent être protégés par la flotte ;
- 6) la puissance maritime implique une production suffisante pour financer des chantiers navals et pour organiser des colonies ;
- 7) les conditions générales qui déterminent la puissance maritime sont la position géographique du territoire métropolitain, la géographie physique de ce territoire, l'étendue du territoire, le nombre de la population, le caractère national, le caractère du gouvernement et la politique qu'il suit (politiques qui, dans l'histoire, ont été fort différentes en Angleterre, en Hollande et en France).
Après avoir passé en revue l'histoire maritimes des pays européens, Mahan constate la faiblesse des États-Unis sur mer. Une faiblesse qui est due à la priorité que les gouvernements américains successifs ont accordé au développement intérieur du pays. Les États-Unis, faibles sur les océans, risquent de subir un blocus. C'est la raison pour laquelle il faut développer une flotte. Telle a été l'ambition de Mahan quand il militait dans les cercles navals américains.◘ The Influence of Sea Power upon the French Revolution and Empire, 1793-1812
(L'influence de la puissance maritime sur la Révolution française et l'Empire français, 1793-1812), 2 vol., 1892
Ce livre d'histoire maritime est la succession du précédent. Il montre comment l'Angleterre, en armant sa marine, a fini par triompher de la France. En 1792, l’Angleterre n'est pas du tout prête à faire la guerre ni sur terre ni sur mer. En France, les révolutionnaires souhaitent s'allier à l’Angleterre qu'ils jugent démocratique et éclairée. Mais, explique Mahan, cet engouement des révolutionnaires français ne trouvait pas d'écho auprès des Anglais, car la conception que se faisaient ces derniers de la liberté était radicalement différente. Pour Mahan, conservateur de tradition anglo-saxonne, l’Angleterre respecte ses traditions et pratique la politique avec calme. Les révolutionnaires français, eux, détruisent toutes les traditions et se livrent à tous les excès. La rupture, explique le stratège Mahan, survient quand la République annexe les Pays-Bas autrichiens, s’emparent d’Anvers et réouvrent l’Escaut. La France révolutionnaire a touché aux intérêts de l'Angleterre aux Pays-Bas.
Le blocus continental, décrété plus tard par Napoléon, ne ruine pas le commerce anglais. Car en 1795, la France avait abandonné toute tentative de contrôler les océans. Dans son ouvrage, Mahan analyse minutieusement la politique de Pitt, premier instigateur génial des pratiques et stratégies de la thalassocratie britannique.
► Robert Steuckers, Vouloir n°137/141, 1997.
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Présidentielle 2017 : un sondage prédit un duel Juppé-Le Pen
7 mai 2017, le président François Hollande, à l’Élysée depuis 2012, est éliminé dès le premier tour. Ce sont deux autres visages qui s'affichent sur les écrans : un duel Alain Juppé-Marine Le Pen s'annonce pour le second tour.
Voilà le scénario qui ressort du sondage que publie RTL ce lundi 27 juillet.
Selon cette enquête, Alain Juppé (LR) est le favori pour la prochaine élection présidentielle. A l'issue du premier tour, s'il avait lieu aujourd'hui, le maire de Bordeaux, qui caracole en tête des cotes de confiance depuis plusieurs mois, arriverait en tête du premier tour, recueillant 28% des suffrages, soit 1 point de plus que la présidente du Front National Marine Le Pen. S'il était le candidat de la droite républicaine, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy arriverait lui quatre points derrière Marine Le Pen.
Selon cette enquête, 14% des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012 se disent prêts à voter pour Marine Le Pen. Ce n'est pas un hasard si Alain Juppé droitise discrètement son discours depuis quelques temps. Quelle que soit la personnalité choisie à l'issue de la primaire à droite et au centre, François Hollande n'arriverait donc pas à franchir les portes du second tour. Son électorat serait, selon ce sondage, aspiré par l'ancien Premier ministre puisque 22% des électeurs de François Hollande en 2012 sont prêts à voter pour Alain Juppé (4% pour Nicolas Sarkozy).
Source : Le Parisien :: lien
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Gilbert Collard veut que les Français versent 60 M$ au lobby juif américain
Shoah Business…Nous avions évoqué le scandaleux racket de la SNCF par le lobby juif américain, qui exigeait pas moins de 60 millions de dollars – pris dans la poche des Français – en « réparations » du « rôle » des trains français dans la déportation de certains juifs américains (non couverts par les programmes français déjà existants) durant l’Occupation…
Il faudrait d’ailleurs savoir : si le gouvernement de Vichy était une parenthèse illégale (selon la version actuelle du Système) et non pas le prédécesseur légal du gouvernement actuel, pourquoi ce dernier devrait-il payer les dettes du premier ?
Or, alors même que la plupart des élus Républicains (ex-UMP) s’abstenaient, le député mariniste Gilbert Collard, ultra-sioniste et franc-maçon, a voté le 24 juin en faveur du projet de loi entérinant l’accord entre le gouvernement français et les Etats-Unis concernant le versement de ce pactole au gouvernement américain, qui le gèrera directement.
Scandaleux…Dans le même esprit, le vice-président du FN Louis Aliot, relate sur son blog, en reprenant la logorrhée du Système, que dimanche dernier « à Perpignan, il participait à la cérémonie pour la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’état [sic] français et d’hommage aux justes de la France. »
Cet énième journée de « mémoire » résulte d’une loi votée le 10 juillet 2000 par l’Antifrance et fixant au 16 juillet cette nouvelle opération annuelle de repentance et de masochisme français.
Décidément, la haine du Système contre le Maréchal est tenace : il ne faudrait pas que les Français viennent à regretter sa salutaire politique de « Révolution nationale ».Louis Aliot dénonçait les « passéistes » (pétainistes et autres) qui étaient encore nombreux au FN il y a quelques années, mais l’on voit, comme d’habitude, qu’il y a en réalité le bon passéisme (validé ou promu par le Système) et le mauvais passéisme (dénoncé par les médias).