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  • [Entretien exclusif] Marianne des Brigandes : "revalorisons l'héroïsme !"

    Une Marianne sur Vexilla Galliae? Plaît-il? Rassurez-vous tout de go, hardis lecteurs. Il ne s'agit pas de l'emblème de notre république timbrée, à l'image d'une ukrainienne qu'il eût été préférable de voir faire le mannequin plutôt que le Manneken-Pis (partout). Vous êtes ici entre de bonnes mains, celles d'une musicienne et chanteuse dont la voix ne traduit pas l'hystérie d'une blondasse jetée, mais le combat d'une charmante brune aux saines valeurs balancées à contrepied de ce(ux) contre quoi elle lutte, en compagnie musicale de ses six acolytes, Les Brigandes. Marianne partage avec N.V.B. un sourire désarmant, mais un sourire en guerre. Celle qui s'en défend diablement n'est pas la plus masquée des deux.

     Vexilla Galliae : Vous avez déclaré lors d'une entrevue : "il est vrai que l’on aime bien l’idée d’une monarchie par dégoût de la République des Jacobins". Aussi, lorsque je vous ai sollicitée pour vous présenter Vexilla Galliae, vous m'avez répondu "On aime Louis (de Bourbon, ndlr)". J'ai l'honneur de vous annoncer que, plus que monarchiste (ce mot-valise, en carton), vous êtes royaliste, donc en passe de devenir légitimiste, le seul royalisme qui vaut en France. Qu'en dites-vous?

     Marianne : D’abord, en tant qu’artiste qui s’exprime dans la sphère de l’amusement, je ne peux me positionner sur des questions qui divisent les patriotes français. Je suis engagée contre un ennemi commun, et c’est ce qui importe quant à mes convictions d’interprète de chansons à la fois contestataires et humoristiques sur la décadence de la société moderne.
    Du temps de l’Action Française de Maurras, on ne connaissait que les Orléans, mais le vieux tribun n’est plus là pour dire sa préférence. A moins qu’il n’ait laissé des indications?
    Je suis d’accord sur le qualificatif de royaliste, d’abord parce que je connais la démonstration de Maurras sur la supériorité politique de la monarchie, mais surtout pour la beauté de l’idéal. On peut supposer que l’unité qui lie les anglais à travers le monde repose sur l’identification à la Couronne, comme symbole d’une fraternité Britannique.
    Quelqu’un nous a écrit que les français sont royalistes depuis qu’ils sont devenus orphelins. Du temps des rois, on ne pouvait se dire royaliste puisque c’était le régime naturel. Comme pour l’écologie, on en parle depuis que la nature est détruite. Aujourd’hui, la royauté fait rêver et cela devrait avoir plus d’impact que les démonstrations sur la suprématie politique de la royauté qui avait été démontrée par Platon comme une évidence.
    Les Bourbons qui réapparaissent, un peu comme par enchantement, ça éveille quelque chose dans nos cœurs, surtout que le prétendant a belle allure, sans reproche à l’encontre de l’Orléans qui est sans doute un garçon formidable, ne serait-ce que par le respect que l’on doit à sa lignée, en dépit de la bavure fatale de son ancêtre maçon. Les Orléans seraient-ils maudits à jamais? Donc je ne veux pas polémiquer, même après avoir essayé de lire un fastidieux rapport de justice sur le prétendant légitime. J’ai renoncé. On se demande comment la justice maçonnique avec ses juges gauchos pourrait résoudre le dilemme sur la légitimité royale?
    Je sais qu’il existe des règles de succession mais c’est compliqué à comprendre.
    Ce qu’il nous faut c’est un prétendant dynamique et charismatique, volontaire et déterminé, plus que des arguments de droit qui n’intéresseront personne. La question est de savoir si le prétendant légitime a l’ambition et la pugnacité pour imposer son image aux français ou s’il ne fait qu’accomplir son devoir. Il doit se faire connaître et apprécier par ses actes. Aujourd’hui, il doit devenir une personnalité reconnue et même adulée, quasiment une star, ou bien rien n’arrivera. Enfin, c’est mon idée en tant que saltimbanque. Et puis, je n’ai pas les clés de cette affaire de droit, et comme d’autres, il s’agit surtout de feeling pour la personne.
    Je ne sais pas qui règle la communication de Louis de Bourbon, mais pour plaisanter, je dirai qu’il lui faut un agent aussi habile que celui qui gère l’image du prince Charles. Et surtout ne pas se compromettre avec le gotha aristochic qui ne s’est jamais ruiné pour la cause de la Restauration nationale. Heureusement, le prince n’a pas l’air d’avoir de mauvaises fréquentations, et nous serions disposées à nous produire lors d’un gala en son honneur - pour interpréter des chansons neutres qui ne fâcheront personne, bien entendu.
    Nous, Les Brigandes, nous soutenons une résistance contre le mondialisme, ce qui nous oblige à un devoir de réserve quant à nos convictions. Nous touchons une sphère assez large depuis Egalité et Réconciliation jusqu’à la F.S.S.P.X., en passant par les Dieudonnistes de la quenelle, le F.N. des partisans de J.-M.L.P., et de manière générale la mouvance dite nationaliste, qu’elle soit chrétienne, paganiste ou agnostique. On mord aussi dans les casernes et dans divers espaces culturels où se maintient une certaine idée de la France. Nous avons donc l’ambition de devenir la référence en terme de music-hall des antimondialistes de tous bords. J’espère que nous éveillerons des vocations dans le genre de la variété, car s’il existe du rap et du rock révolté, ce n’est pas du goût de tout le monde.
    Si je suis royaliste, je veux bien être légitimiste, et j’espère que la Providence donnera raison au plus valeureux, au plus généreux, au plus intelligent, au plus chrétien, bref à celui qui aime le plus la France et qui est prêt à lui donner sa vie.

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  • Si nous continuons ainsi avec ce capitaine et cet équipage : « Nous sommes perdus ! »

    Appel aux Peuples de France

    C’est vrai, nous ne sommes ni amis, encore moins camarades, ni frères non plus et nous ne sommes pas tous « Charlie ». Nous sommes des Gens de France, qui y sont nés ou qui y vivent ; tous passagers d’un même bateau, et si il coule, nous sombrons avec lui : des premières à la cale, de bâbord à tribord, grands ou petits, riches ou pauvres, rien n’y fera ; pour une fois, l’Egalité sera réelle. Ne comptez pas non plus sur la Fraternité, l’instinct de survie aura tôt fait d’en faire une foutaise, quant à la Liberté, vous aurez le choix de mourir noyé ou glacé...

     

    Grâce à Dieu... Pour les croyants et même les incrédules, si le vaisseau France est bien piloté il supportera tempête et roulis et arrivera à bon port. En revanche, et c’est là qu’il faut, Gens de France, m’accorder toute votre attention, si nous continuons ainsi avec ce capitaine et cet équipage ; « Nous sommes perdus ! » Le capitaine est fou ou suicidaire, son équipage incompétent ou pire... En pleine tempête, déjà en surcharge, continuer à pratiquer le sauvetage en mer tous azimuts, c’est le naufrage assuré... Ne m’appelez plus jamais France [Sic], mais le radeau de la Méduse !

    Rien ne va plus, le vaisseau n’est plus dirigé, et c’est là, presqu’une chance, car quand le capitaine tient la barre, il fonce, vent debout, tel « Le Hollandais volant » sur les écueils les plus meurtriers qu’il puisse trouver, et son équipage applaudit, des « Roses minitels aux Vers de Terre écolos »... Et nous, les passagers, on macère dans la cale. Il est temps de se mutiner ! De monter sur le pont de ce bateau négrier et de mettre aux fers cette bande de pirates incultes et mortifères avant qu’ils ne nous conduisent dans les eaux putrides où leurs amis ont plongé la Grèce. Nous sommes tous concernés, passagers Gens de France, le déluge est proche, et si notre vaisseau fou ne devient pas vite une « Arche de Noé », je vous le redis : « Nous sommes perdus ! »

    Tout est possible, si nous nous réveillons à temps. Il suffit de ne pas admettre que notre splendide vaisseau royal « France » soit transformé en un vieux rafiot qui ne tient plus que par son pavillon et sa peinture, prestigieux restes d’un...Ancien régime !

    Le capitaine et l’équipage sont à mettre aux fers en réfrénant l’irrésistible envie qui nous démange de les balancer par-dessus bord... Heureusement pour eux, ni le crime, ni la vengeance ne font partie de nos us et coutumes. Les fers suffiront et une fois à terre quelques années dans un cul de basse fosse les dissuaderont de revenir nous diriger. Après cette première mesure essentielle et salutaire, il faudra faire le bilan et notre mea-culpa de tous les petits arrangements et de toutes les tolérances que nous avons admises et qui nous ont menés là où nous en sommes... [....]

    La suite sur La Couronne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Si-nous-continuons-ainsi-avec-ce

  • La droite et les migrants : la recomposition est en marche

    Et nous, électeurs et militants de droite, combien de temps encore allons-nous accepter d'être les complices de ceux qui nous trahissent ?

    Le politologue Jérôme Sainte-Marie a parfaitement éclairé l’impact de la crise des migrants sur la situation politique française.

    Incontestablement, l’opinion, malgré la vague émotionnelle orchestrée par les médias et les élites, reste sur ses positions : plus de 55 % des Français sont opposés à l’accueil obligatoire des migrants.

    Mais cette opinion divisée en deux blocs nettement identifiés va devoir choisir, aux prochaines élections de décembre, puis à la présidentielle, entre trois options, car notre système est devenu, depuis deux ans, un tripartisme. Or, face à la crise migratoire, deux partis seulement ont une position claire : la gauche se retrouve quasi unanimement dans l’idéologie de l’accueil à tout va, retrouvant une unité de façade permettant de masquer ses échecs économiques et sociaux ; et le Front national et ses alliés y sont opposés, continuant à agréger les électeurs hostiles à cette immigration incontrôlée et encouragée par Bruxelles, M. Hollande et Mme Merkel.

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  • Europe : L’accaparement de terres agricoles

    Les terres agricoles sont la nouvelle poule aux œufs d’or des marchés financiers, et l’Europe n’est pas épargnée. De manière croissante, acteurs de l’agro-industrie ou spéculateurs sans lien avec le secteur investissent dans les terres, dont la majeure partie se retrouve entre les mains d’une poignée de puissants.

     

    Avec la mécanisation du travail et la baisse des coûts de production, des agriculteurs toujours moins nombreux cultivent des surfaces agricoles de plus en plus vastes. Les petits agriculteurs et les méthodes traditionnelles ne font plus le poids.

    Le film enquête sur les conséquences du développement exponentiel de ce modèle agro-industriel. Il va à la rencontre de propriétaires terriens et d’agriculteurs français, allemands, espagnols et roumains, de plus en plus inquiets pour leur avenir. Comment réguler ce marché où semble régner la loi du plus fort et construire un système qui profite réellement aux populations locales ?

    En Roumanie, eldorado des investisseurs étrangers, où 60 % des terres sont exploitées pour l’agriculture, les ONG parlent d’un véritable “landgrabbing” (accaparement de terres) au détriment des populations locales. Dans l’est de l’Allemagne, KTG Agrar, groupe agricole coté en Bourse, se taille la part du lion, sans contribuer localement à la création d’emplois. Ces grands propriétaires empochent les juteuses subventions de l’Union européenne.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Bachar el-Assad : «Si vous vous inquiétez des réfugiés, arrêtez le soutien aux terroristes»

    Dans un long entretien accordé aux médias russes, le président syrien Bachar el-Assad donne une leçon de realpolitik à l’occident. L’occasion de revenir sur la situation dans la région et les prises de position de nos hommes politiques sur le sujet.

    Certes, le régime de Bachar el Assad n’a rien de sympathique : c’est une dictature d’un modèle assez « traditionnel », qui a conduit son lot de guerres d’agression, de répression brutale et, à une époque, a soutenu des mouvements terroristes au Moyen-Orient.
    C’est aussi un régime qui permet à ses ressortissants une certaine liberté, notamment religieuse, et qui assurait à son peuple un certain bien-être matériel avant le déclenchement de la guerre.
    C’est surtout actuellement le seul rempart à l’État Islamique sur le terrain et à, ce titre, un acteur incontournable de la région.

    Un point que ne manque pas de souligner Bachar el Assad dans son interview :

    Il n’y a pas le moindre contact ou la moindre coordination entre le gouvernement syrien et son homologue américain ni entre nos deux armées. Et tout cela parce qu’ils ne peuvent avouer, ne peuvent accepter que nous soyons la seule force capable de se battre contre l’État islamique sur le terrain.

    Le bon sens même, une notion qui ne semble pas effleurer Manuel Valls, qui s’enferre dans un discours dicté par les États-Unis

    Bachar al Assad est une grande part du problème, il ne peut en aucun cas être la solution. Transiger, pactiser serait d’abord une faute morale. Et peut-être d’abord une faute stratégique.

    déclarait-il le 15 septembre devant l’Assemblée nationale.
    À rapprocher de la prise de position du département d’État américain, exprimée par son porte-parole John Kirby :

    Il [Assad] est la raison pour laquelle les groupes terroristes comme Daesh sont apparus […] Le régime d’el-Assad a permis aux groupes comme Daesh de se développer et se renforcer en Syrie

    À l’inverse, le Front National, par la voix de Marion Maréchal Le Pen, soutient l’idée d’une coalition contre Daesh qui inclurait Assad. François Fillon est aussi sur cette même ligne, estimant que le régime d’Assad est sur le point de tomber alors qu’il constitue le dernier rempart contre l’État islamique. Une position à laquelle Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, semble se rallier du bout des lèvres
    Les mêmes regardent aussi la Russie avec sympathie, y compris dans son soutien au pouvoir légal syrien. Il faut souligner que ce soutien n’a rien d’étonnant au vu des traités signés de longue date entre ces pays et qu’il faut la mauvaise foi américaine et la docilité des médias officiels pour s’en offusquer.

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  • IL A VU DES HORDES DE SAUVAGES EN ACTION! UN TÉMOIGNAGE HALLUCINANT!

    Le témoignage brutal sur Facebook d’un voyageur qui accompagnait comme guide un groupe de pèlerins polonais revenant d’Italie est repris par plusieurs médias polonais (comme ici par exemple, où il fait un gros buzz). Auteur du blog « Obywatel Świata » (Citoyen du Monde), Kamil Bulonis se dit lui-même très surpris du retentissement de son histoire. Un retentissement d’autant plus grand qu’il s’agit justement d’un citoyen du monde, grand voyageur et homosexuel revendiqué : « journaliste, globe-trotter, gay », ainsi qu’il se décrit sur Instagram.
    Tandis que sa photo de profil Facebook est bien entendu sur fond arc-en-ciel. Voici donc ce qu’à publié ce parfait gauchiste polonais le 4 septembre dernier au soir :
    « Il y une heure et demie à la frontière entre l’Italie et l’Autriche [sur la route SS621 en direction du Parc national du Hohe Tauern], j’ai vu de mes propres yeux les gigantesques hordes d’immigrants… Malgré toute la solidarité que je peux ressentir à l’égard de gens qui sont dans une situation difficile, je dois dire que ce que j’ai vu inspire la terreur… Cette énorme foule de gens – je suis désolé de l’écrire –, ils sont d’une sauvagerie absolue… Les vulgarités, les jets de bouteilles, les cris « Nous voulons aller en Allemagne » – l’Allemagne est-elle un paradis aujourd’hui ?
    J’ai vu comme ils encerclaient la voiture d’une vieille dame italienne, ils l’ont sortie en la tirant par les cheveux et voulaient partir avec sa voiture. Ils essayaient de faire se balancer l’autocar dans lequel je me trouvais avec mon groupe. Ils nous balançaient de la merde, ils frappaient de toutes leurs forces contre la porte pour que notre chauffeur leur ouvre, ils crachaient sur la vitre…
    Je pose la question : dans quel but ? Comment ces sauvages doivent-ils s’assimiler en Allemagne ? Je me suis senti un moment comme en temps de guerre. Vraiment, je plains ces pauvres gens, mais s’ils venaient en Pologne, je ne crois pas qu’ils trouveraient de la compréhension chez nous.
    Nous sommes restés bloqués trois heures à la frontière que nous n’avons finalement pas franchie. Tout notre groupe a été transporté de retour en Italie sous la protection d’un cordon de police. Notre autocar a été massacré, il est couvert de matières fécales, rayé, avec des vitres brisées.
    Et ce doit être la solution au problème du déficit démographique ? Ces hordes de sauvages ? Il n’y avait pas de femmes ni d’enfants avec eux. La grosse majorité, c’étaient des jeunes hommes agressifs… Hier encore, alors que je lisais les nouvelles sur tous les sites Internet, j’éprouvais inconsciemment de la pitié, je m’inquiétais pour leur destinée.
    Aujourd’hui, après ce que j’ai vu, j’ai peur et en même temps je suis content qu’ils ne choisissent pas notre patrie comme but de leur voyage. Nous, Polonais, nous ne sommes tout simplement pas prêts, culturellement et financièrement, pour accueillir ces gens. Je ne sais pas qui peut être prêt. Ce qui rentre dans l’UE, c’est une pathologie comme nous n’en avons encore jamais vue. Et pardonnez-moi si certaines personnes se sentent insultées par ce que j’écris ici…
    J’ajouterais encore que des véhicules sont arrivés avec de l’aide humanitaire – surtout de la nourriture et de l’eau – et eux, ils renversaient ces voitures… Par mégaphones les Autrichiens leur faisaient savoir que l’autorisation avait été donnée de les laisser passer la frontière. Ils voulaient les enregistrer et les laisser continuer leur voyage.
    Mais eux, ils ne comprenaient rien à ce qu’on leur disait. Et c’était le plus horrible dans tout ça. Sur ces quelques milliers de personnes, aucune ne comprenait, ni en italien, ni en anglais, ni en allemand, ni en russe, ni en espagnol… Il n’y avait que l’usage des poings qui comptait… Ils se battaient pour qu’on les autorise à continuer et ils avaient l’autorisation, mais ils ne comprenaient pas qu’ils l’avaient, leur autorisation ! Dans un autocar avec un groupe français, ils ont ouvert les soutes à bagage. Tout ce qui était à l’intérieur a été volé en un instant, il y avait une partie des affaires par terre… Dans ma courte vie, je n’avais jamais eu l’occasion de voir de telles scènes, et j’ai le sentiment que ce n’est qu’un début. Pour finir, je veux ajouter qu’aider, c’est bien, mais pas à n’importe quel prix. »
    Après les reportages émis par la première chaîne d’information en continue du pays TVN 24 sur le comportement des migrants sur l’île de Lesbos, en Grèce, voilà qui ne va pas inciter les Polonais à accepter les quotas obligatoires de clandestins que l’UE voudrait imposer avec le soutien de Merkel et Hollande. Vendredi, les premiers ministres de Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie ont redit leur opposition à ces quotas et les trois premiers ont exprimé leur solidarité avec Viktor Orbán dans ses efforts pour stopper l’invasion. La Tchéquie et la Slovaquie ont proposé de créer un corridor ferroviaire à travers leur territoire pour emmener en Allemagne les immigrants entrés illégalement en Hongrie, mais ce témoignage montre qu’il faudrait peut-être faire la même chose entre l’Italie et l’Allemagne, puisque celle-ci s’est engagée, sans se soucier de l’invasion et de l’anarchie qui en résulterait sur le territoire d’autres pays européens, à donner l’asile à tous les Syriens et à accueillir dignement tous les immigrants. Ainsi que l’a dit Viktor Orbán à propos de la politique d’accueil et d’incitation à l’immigration de Berlin et de l’UE, ils sont des centaines de milliers cette année, l’année prochaine ils seront des millions.
    source

  • Quand la Hongrie était mise en esclavage par les Turcs

    Christian Combaz a vécu en Hongrie et il rappelle certaines données historiquesque les bonnes consciences de l'Europe de l'Ouest feraient bien de connaître avant de condamner les dirigeants de ce pays :

    Central_europe_1683"[...] Dans la série «le saviez-vous?», dans les dernières années du règne de Louis XIV, trois millions de Hongrois ont été réduits en esclavage par les Turcs et dispersés à travers la Turquie après une invasion complète de leur territoire, un anéantissement de leur culture, une multiplication des écoles coraniques, le tout dans un pays aussi farouchement catholique que pouvait l'être la France des abbayes cisterciennes. Malgré une lobotomie permanente sur le thème «c'est du passé tout ça», les Hongrois d'aujourd'hui, dont l'esprit de famille est obsessionnel, ne peuvent pas oublier les cruautés et les dévastations commises, car leur littérature et leurs livres d'histoire sont pleins de ce désastre quasi-biblique. On a beau leur dire, et nous dire, «vous mélangez tout, les deux situations n'ont rien à voir», il n'appartient à personne de se glisser dans l'imaginaire des Hongrois pour décréter qu'il doivent cesser de faire des cauchemars à propos des grandes invasions qu'ils ont subies. On ne peut pas mettre un peuple entier, qui a été martyrisé pendant un siècle, sous thérapie forcée en lui répétant que ses craintes sont vaines et que tout va bien se passer."

    Sur la carte ci-dessous (cliquer pour agrandir), nous voyons qu'en 1683 la Hongrie n'était plus qu'une petite bande à l'Ouest, le reste ayant été conquis par l'Empire ottoman. C'est seulement après la victoire de Vienne en 1683 que les Turcs ont commencé à être repoussé. Il faudra 16 ans pour reconquérir les territoires perdus.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Europe en voie de tiers-mondisation

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur la « Résolution sur les migrations et les réfugiés en Europe » (17/09/2015)

    Les annonces de Mme Merkel – accueil de 800.000 immigrés, suspension des procédures de Dublin – sont une formidable invitation à entreprendre le voyage pour tous les candidats à l’immigration, toutes nationalités et toutes motivations confondues. Combien d’Aylan Kurdi ces annonces vont-elles encore tuer ?

    Et pour quelles raisons ? Parce que l’Allemagne est généreuse ? Ou parce que sa catastrophe démographique risque à brève échéance de se transformer en catastrophe économique ? Pour quel Eldorado de pacotille ces gens risquent-ils leur vie ? L’enfer des droits de l’homme bafoués dépeint dans le rapport Ferrera voté hier ? L’Europe en voie de tiers-mondisation où 25 % de la population est en risque d’exclusion, où galèrent des dizaines de millions de chômeurs, où une immigration de masse a déjà prouvé ces conséquences néfastes ?

    Vous exploitez froidement la situation pour tenter de franchir une étape dans la communautarisation des politiques d’immigration. Vous donnez un vernis humanitaire à ce qui n’est, en vérité, que le pendant humain cynique de vos politiques économiques destructices. Au fond, ces hommes et ces femmes ne sont pas pour vous des réfugiés, mais de futurs consommateurs, une main d’œuvre bon marché et, vous l’espérez, ceux qui financeront demain la lente agonie des Européens vieillissants.

    http://gollnisch.com/2015/09/18/leurope-en-voie-de-tiers-mondisation/