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Vous cherchez les climatosceptiques ? Nous voilà !
Lettre ouverte au journal Les Échos.
par Benoît Rittaud (membre du Collectif des climato-réalistes).
Dans le numéro du 11 septembre des Échos, Yann Verdo se demande « où sont passés les climatosceptiques. » Curieusement, alors qu’il évoque les noms de Claude Allègre, Vincent Courtillot et François Gervais, il n’a pas jugé bon d’interroger l’une ou l’autre de ces personnes, et a choisi de ne donner la parole qu’à Hervé Le Treut, qui est aux climatosceptiques ce que le pape est aux athées.
Vous ne voyez pas les climatosceptiques dans les médias ? Rien de plus normal, puisqu’on ne les y invite pas ! Il y a peu, je devais participer à une émission sur une radio de Radio France pour parler d’un livre que j’ai fait paraître cette année. Horreur : en le lisant, le journaliste y a trouvé un ou deux passages climatosceptiques. Le climat est loin d’être au cœur de cet ouvrage, pourtant le verdict est tombé : désinvitation immédiate.
Ce n’est hélas pas le seul exemple du genre. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que Yann Verdo ne trouve pas les climatosceptiques. Mais qu’il se rassure : malgré le matraquage médiatique incessant qui conduit tant de journalistes à se muer en militants assumés de la Grande Cause Climatique, les climatosceptiques français existent bel et bien. Mieux : ils agissent ! Qu’il sache donc qu’un Collectif des climato-réalistes a été lancé le premier septembre, qui engrange chaque jour de nouveaux soutiens. Ce Collectif se fera un plaisir de présenter ses arguments aux Échos, ce qui permettra enfin aux lecteurs d’en connaître autre chose que des caricatures — la vieille ficelle du rapprochement avec le créationnisme étant l’une des plus grossières.
Scientifiques, ingénieurs, chefs d’entreprises, consultants, médecins, enseignants… oui, aujourd’hui des personnes de tous horizons en ont assez du bourrage de crâne climatique et commencent à y afficher leur opposition. Oui, des citoyens choisissent de ne plus avoir peur de l’omerta régnante qui tente de faire passer ceux qui doutent pour des criminels négationnistes. Oui, ô surprise, il existe des gens qui pensent par eux-mêmes, tout en se fichant pas mal de l’argent du pétrole, et qui estiment que d’autres sons de cloche seraient les bienvenus dans un débat qui a la prétention d’orienter l’avenir de notre civilisation.
La bonne question n’est pas de savoir où sont les climatosceptiques. Elle est de savoir si Les Échos auront le courage de leur donner loyalement la parole ou s’ils se contenteront de relayer servilement la communication gouvernementale pré-COP21.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vous-cherchez-les-171832
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Entretien avec Jacques Bompard : À l’heure du Grand Remplacement
— Si vous étiez le maire socialiste d’Orange, combien de migrants logeriez-vous dans le théâtre antique ?
Jacques Bompard : Les mairies socialistes ont répondu qu’elles étaient favorables à l’accueil… mais pas sur leur territoire. Tout comme les autres maires, je n’ai aucun pouvoir d’empêcher les gens de venir à Orange s’ils le veulent. Par contre, j’ai le pouvoir, et le devoir, de ne pas dépenser l’argent municipal. Toute cette histoire d’accueil est étonnante, le pays se comporte comme lorsque des gens recueillent un petit chat ou un petit chien. Le petit chien fait pipi dans le salon, le petit chat s’accroche aux rideaux, au bout de quelque temps on se débarrasse de l’animal. Or les migrants, ou les réfugiés, ou les clandestins – on ne sait plus très bien comment les nommer – ne sont pas des petits chiens ou des petits chats. Ils ont des droits, à défaut de devoirs. Mais l’État français va se débarrasser d’eux et ce sera aux collectivités locales de s’en occuper. Pendant ce temps, d’autres États, milliardaires ceux-là, ne prennent personne. Nous prend-on pour des imbéciles ? J’aurais tendance à le penser, d’autant plus que les sondages montrent que les Français sont majoritairement hostiles à « l’accueil ».— Vous avez déposé en juin deux propositions, lutte contre l’immigration, lutte contre le Grand Remplacement. Pourquoi distinguer les deux alors que, comme vous le soulignez dans ces textes, ils sont liés ?
J.B. : Le projet de loi de lutte contre l’immigration vise à établir qu’on a le droit de demander à la République de stopper l’immigration. Celui de lutte contre le Grand Remplacement est plus philosophique. Il considère qu’il y a des primo-occupants de l’Europe qu’on doit défendre et non remplacer. Or il y a bien un remplacement organisé par nos politiques.— Organisé activement ou toléré, passivement ?
J.B. : Tout le mandat de François Hollande prouve qu’il existe une volonté de casser le pays. Comment expliquer ce Grand Remplacement sinon par la haine des gouvernants pour leur peuple ? Cette détestation de soi est telle qu’elle tend au suicide. Lorsque j’évoque la philosophie chrétienne dans l’hémicycle, il faut voir les moues dégoûtées que certains députés prennent… Quand j’ai déposé une proposition de loi concernant l’avortement, juste pour qu’on laisse aux femmes un délai de réflexion – juste cela, ce que j’estime être le minimum avant un acte lourd de conséquences pour l’enfant comme pour la mère –, les réactions ont été violentes. C’est pour cela qu’il est vain de s’en remettre à des partis politiques, de voter et de laisser la main à des élus. Une élection n’est pas un blanc-seing. Il faut s’impliquer personnellement, voter et suivre ce que fait le député ou le maire. Je promeus une école de la responsabilité dans le domaine politique.— Quel est l’avenir de ces différentes propositions que vous avez déposées ?
J.B. : Le gouvernement choisit ce qu’il met à l’ordre du jour. Lutter contre l’immigration, le Grand Remplacement et la christianophobie n’est évidemment pas sa priorité ! Il préfère qu’on parle d’autre chose. En tout cas mes propositions, qu’elles concernent la famille, le travail ou l’immigration, ont un lien et une cohérence : elles sont un projet de gouvernement. Le député n’est pas élu pour discourir devant ses pairs, mais pour légiférer, ne l’oublions pas.— Vous souhaitez introduire la christianophobie dans la loi Gayssot, au même titre que le racisme et l’antisémitisme. Utilisez-vous la loi Gayssot ou la bonifiez-vous ?
J.B. : Pourquoi punir un discours contre l’islam tout en laissant attaquer le christianisme ? Même le diable peut porter Pierre. Vu les conditions dans lesquelles nous nous battons, nous avons peu le choix des armes. Je fais du judo, d’une certaine façon : j’utilise la force de l’adversaire à mes propres fins. Et, en ce qui concerne la loi Gayssot, le raisonnement par l’absurde n’est pas dénué d’intérêt ni d’humour.— Vous souhaitez que « la France interdise le financement public d’actions christianophobes ». Une pratique qui a déjà cours à Orange ?
J.B. : À notre arrivée à la mairie d’Orange, nous avons trouvé un patrimoine chrétien en déshérence. Nous l’avons relevé peu à peu. N’est-ce pas là l’utilisation normale de subventions municipales ? Le patrimoine est une richesse à la fois économique et culturelle, plus que cela : identitaire et spirituelle. Mais nous n’avons pas fait que défendre ou promouvoir cet héritage. Nous avons consacré Orange au Sacré-Cœur et, du haut de la colline Saint-Eutrope, la Sainte Vierge veille sur la ville. Ce n’est pas inutile, je crois.Propos recueillis par Samuel Martin
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Le chef de la diplomatie UE : « Parler de réfugiés et non plus d’immigrés, a contribué à faire évoluer l’opinion »
Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, Federica Mogherini ancienne ministre des Affaires étrangères italiennes, en poste à Bruxelles depuis moins d’un an, livre àLibération son analyse de la plus grave crise humanitaire subie par l’Europe depuis 1945.
Libération : Depuis quelques mois, certains pays européens se montrent plus ouverts à l’accueil des réfugiés…
Federica Mogherini : Lorsque certains responsables politiques ont commencé à parler de réfugiés et non plus d’immigrés, cela a contribué à faire évoluer l’opinion. S’il s’agit de réfugiés, il y a un devoir d’accueil, de protection. Les mots sont importants, comme on le voit.
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Contre les immigrationnistes, Génération Identitaire affirme « Clandestin, l’Europe n’est pas ton destin ! »
« Clandestin, l’Europe n’est pas ton destin ! » Le slogan brandi par Génération identitaire Metz à la face d’une manifestation immigrationniste a fait mouche. L’énervement des intéressés et des médias en atteste. Par Jordan Lauer
Avenir Ensemble avait réuni 300 personnes pour son « rassemblement humaniste » en faveur des « réfugiés », samedi dernier à Metz. Ce petit monde pensait ronronner tranquillement dans les bons sentiments et l’entre-soi. C’était sans compter sans une vingtaine de militants de Génération Identitaire Lorraine, accompagnés d’élus FN messins, parmi lesquels Françoise Grolet et Thierry Gourlot, venus réclamer un référendum local sur la question de l’accueil.
Notre message était pour sa part plus simple : Génération Identitaire Lorraine réclame l’expulsion de tous ces immigrés entrés illégalement sur notre territoire ! C’est derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Clandestin, l’Europe n’est pas ton destin » que la petite troupe a investi pacifiquement le village associatif sur le parvis des droits de l’Homme, pour passer le message d’une majorité de la population aux immigrationnistes militants présents et aux élus : les aides envisagées pour les clandestins devraient être mises en place pour nos SDF avant tout !
En effet, le maire socialiste de la ville, Dominique Gros revenait tout juste de Paris où il a rencontré le premier ministre en compagnie de 600 autres élus venus recevoir la bonne parole… leur quota de « réfugiés » et les crédits qui vont avec. M. Gros a confirmé pour sa part sa volonté d’accueillir 250 Syriens à Metz, estimant qu’il s’agit pour lui d’un devoir.
Il y a des appartements vides et par-dessus tout j’en appelle à la population
déclare-t-il. Appel non entendu, puisque seuls 25 Messins sont portés volontaires pour ouvrir leur porte.
Peut-être aurait gagné à consulter la population au nom de laquelle il s’engage avant de lancer ses hasardeuses initiatives, cela lui aurait rappelé que les Français sont majoritairement opposés à l’accueil de davantage de clandestins. Sans doute va-t-il pallier au manque de civisme de ses administrés en logeant les 225 « réfugiés » restants dans son appartement ?Soulignons enfin que, contrairement aux élucubrations des journalistes du Républicain Lorrain, nous n’avons bien évidemment pas menacé la sécurité des manifestants pro-immigration avec des « pétards ». Cette mise en scène de la presse locale est comme d’habitude grotesque… Les Messins ne sont plus dupes.
Jordan Lauer – Responsable Génération Identitaire Lorraine
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JT du Jeudi 17 Septembre 2015 TVL
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La dentelle du rempart (II)
Dans cette anthologie de 350 pages, on trouve les points les plus importants de la doctrine de Maurras, non en un exposé sec mais dans une diversité vivante, reflet d'une riche pensée.
Continuons à parler de La Dentelle du rempart. Les textes qui constituent ce florilège furent choisis par Bernard Grasset et René Brécy (1). On peut imaginer ensuite le contrôle rigoureux et bienveillant de Maurras. Mme Tresguenas-Mistral, digne héritière du poète, glana des Pensées variées « piquées » dans l'intervalle des chapitres « comme pour ouvrir les jours d'une dentelle dans l'épaisseur d'un rude appareil ».
La nation
La première partie s'intitule La Terre et la Nation : un extrait du Discours préliminaire de l'Enquête sur la Monarchie montre qu'une nation est une société naturelle qui dure. Une page sur Démosthène défendant l'indépendance athénienne face aux abandons de la démocratie définit le sentiment national. Un texte dédié à Jacques Bainville, La France séquanienne et la France provençale, illustre la richesse et la légitime diversité d'une nation.
La deuxième partie, Les Conflits de l'histoire, expose, par des exemples, les bienfaits de l'hérédité monarchique en France et, en opposition, les calamités que nous devons à la République (un texte emprunté à Quand les Français ne s'aimaient pas).
L'Avenir nous présente « l'éducation de Monck », le militaire, le haut-fonctionnaire, l'homme politique républicain repenti qui entreprend de restaurer la monarchie. Mais elle ne se restaure pas comme par enchantement et il ne s'agit pas de remplacer le bonnet phrygien par une couronne sans réformes profondes, sans restauration de l'Ordre après avoir nettoyé les écuries d'Augias. Dictateur et Roi constitue un des plus beaux morceaux d'anthologie. La quatrième partie du recueil s'appelle Principes et Pensées : on y trouve des pages sur la notion d'Ordre, sur l'idée de Civilisation. Le Dilemme de Marc Sangnier fournit l'essentiel du chapitre avec l'Ordre romain et l'Ordre catholique qui le reprend et le transfigure.
Un exemple et des leçons
Puis viennent les Poèmes civiques, le magnifique hymne à Paris, d'abord, des extraits de l'Ode à la bataille de la Marne où Maurras chante la civilisation française, enfin des extraits du Mystère d'Ulysse, lourds d'un message crypté de philosophie politique. Sixième partie, Libéralisme et libertés, Démocratie et peuple, définissent clairement des notions trop souvent laissées floues.
Vient ensuite une longue section consacrée à Romantisme et Révolution, d'après le titre d'un livre dont l'édition définitive (2) donne une des clefs de la pensée de Maurras : y sont réunis Trois Idées politiques et L'Avenir de l'Intelligence, magistrale et prophétique analyse de l'abaissement et de l'asservissement des esprits que nous connaissons. On y voit les ravages esthétiques, moraux et sociaux, donc politiques, d'une façon de sentir et de penser née de Rousseau. Maurras y oppose les certitudes de la science politique.
La huitième partie se nomme La Guerre. Bien que le premier texte s'intitule Récit des temps mérovingiens, il s'agit de la Grande Guerre qui reste d'actualité quoi qu'en disent les étourneaux qui nous gouvernent. La neuvième partie porte le nom de Sépultures : Maurras y rend hommage aux jeunes gens d'Action française tombés pour la patrie, dont Pierre David, « héros juif d'Action française ». À cet hommage aux morts, il oppose le goût romantique de la mort que symbolise Chateaubriand
Chacun son tour !
Enfin, dixième et dernière partie, une Confession politique tirée du Signe de Flore : « Bien qu'on l'ait beaucoup dit, je ne suis pas né royaliste. Je ne suis même pas tout à fait un Blanc du Midi, comme Barrès aimait à l'écrire. » À travers de longs tâtonnements, le jeune Maurras vint à la monarchie et n'eut de cesse d'y entraîner ses contemporains. Qu'après lui, par son exemple et ses leçons, nous y entraînions les nôtres !
Je recommande à tous, et particulièrement aux jeunes gens, la lecture de ce livre. On y trouve en 350 pages les points les plus importants de la doctrine, non en un exposé sec mais dans une diversité vivante, reflet d'une riche pensée. Comme on y voit l'homme, l'artiste et le penseur, les idées politiques ne sont pas coupées des sources vives de la vie intérieure de Charles Maurras.
Gérard Baudin L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 3 au 16 décembre 2009
1 - Nous avons parlé de Bernard Grasset dans le précédent article. René Brécy était le pseudonyme d'Eugène Langevin (1878-1956), collaborateur fidèle et talentueux du quotidien d'Action française. Il participa à de nombreux recueils de textes sur Maurras et Bainville. André Marty le cite souvent dans L'Action française racontée par elle-même (Nouvelles Éditions Latines, 1968).
2 - Bibliothèque des OEuvres politiques, 1928.
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Élections régionales 2015 : le parti des Républicains divisé sur la stratégie à adopter face au FN
La politique du "ni PS ni FN" prônée par Nicolas Sarkozy pendant les dernières élections départementales ne fédère pas les candidats Les Républicains dans les régions où le Front national a des chances de s'imposer.
"Ni-ni" ou front républicain ? Après de premières crispations au sein de l'ex-UMP dans l'entre-deux tours des élections départementales en mars dernier, la question revient déjà sur le tapis chez Les Républicains à quelques mois des élections de régionales des 6 et 13 décembre prochains. Entre la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la région PACA, où le Front national a de réelles chances de l'emporter, Les Républicains (LR) ont du mal à accorder leurs violons.
Dans la nouvelle région Nord Pas-de-Calais-Picardie, la liste du FN emmenée par sa présidente Marine Le Pen risque de faire un score bien supérieur au 18,3% remportés en 2010. Jean-René Lecerf, le président LR du Conseil départemental du Nord, a déjà suggéré une fusion des listes LR et PS si le FN réalise un score important au premier tour. Alors que la liste socialiste emmenée par Pierre de Saintignon est à la peine et que les sondages ne donnent qu'une maigre avance à Xavier Bertrand (LR) sur la présidente du FN, la victoire de Marine Le Pen est un scénario "non seulement envisageable mais probable", selon Jean-René Lecerf, contacté par RTL.fr.
Xavier Bertrand tente de rattraper son retard sur Marine Le Pen
Si la droite est sortie victorieuse des élections départementales dans le Nord, l'affaire s'annonce beaucoup plus compliquée en décembre prochain face à un poids lourd comme la présidente du FN. "Au deuxième tour, il est plus que possible que Xavier Bertrand ait besoin des voix de la gauche ou que Pierre de Saintignon ait besoin des voix de la droite. Ensemble, nous pourrons ramener les électeurs dans le giron républicain", espère l'élu LR. De son côté, Xavier Bertrand reconnait que celle qu'il se plait à appeler "la fille de Jean Marie Le Pen" fait la course en tête. Mais il refuse toute main tendue vers les représentants d'un pouvoir "qui fait grossir le Front national". Face aux positions du candidat LR, Jean-René Lecerf philosophe : "C'est ce qu'on dit à quelques mois des échéances, ce qu'on fait sur le moment est souvent différent".
A gauche, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti socialiste, accuse Xavier Bertrand et Christian Estrosi (candidat LR en PACA) d'avoir franchi un point de non-retour en "droitisant" leur discours pour faire jeu égal avec le FN. Dans un entretien à Libération, il dénonce des "déclarations extrémistes sur les réfugiés qui empêchent désormais le front républicain". La liste Front national menée par Marion Maréchal-Le Pen est pourtant au coude-à-coude avec Les Républicains dans le Sud-Est. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen pourrait même arriver en tête au premier tour avec 32% des votes. Les Républicains ne possèdent qu'une infime avance au second tour avec 35% des voix contre 33% pour le FN, selon un sondage Ifop du mois d'août.
"Christian Estrosi a été très clair, il n'y aura pas d'alliance avec la gauche ou le FN", prévient Renaud Muselier, tête de listes des Républicains dans les Bouches-du-Rhône. L'ancien secrétaire d'état aux Affaires étrangères est persuadé que le soutien du MoDem et de l'UDI permettra à la liste de Christian Estrosi de l'emporter en décembre. Mais si le candidat assure que la droite est unie dans la perspective des élections régionales, les ralliements de certains membres des Républicains vers l'extrême droite pourraient rebattre les cartes.
Dans les Bouches-du-Rhône, l'influent maire des Saintes-Marie-de-la Mer, Roland Chassain, n'a pas été retenu sur la liste LR en raison de ses vues trop conciliantes avec le Front national. En 2012, il s'était d'ailleurs désisté au second tour des élections législatives pour provoquer la défaite du PS dans sa circonscription au profit du FN. Malgré l'annonce de sa suspension après le scrutin, le maire des Saintes-Marie est toujours présent dans l’organigramme des Républicains et soutient, pour l'instant, Renaud Muselier dans son département. "Je ne vais pas empêcher des personnes qui ont fait des bêtises de me soutenir", tempère le candidat LR lorsque l'on évoque l'homme qui avait appelé à créer "des passerelles avec le FN" dans un entretien à Minute en 2012.
Renaud Muselier se félicite même d'avoir rallié certains élus du FN sous sa bannière depuis le lancement de sa campagne pour les régionales. Les véritables adversaires de la droite en PACA, selon lui ? Le "système Guérini" et l'équipe sortante du président du Conseil régional, Michel Vauzelle (PS). "Ici le ni-ni, c'est ni ostracisme, ni angélisme.", conclut Renaud Muselier.
source : rtl.fr :: lien
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Mais qu’est-ce qui fait reculer Angela Merkel ?
Nous l’avions souligné dans les premiers, la CSU bavaroise, aile droite de la coalition d’Angela Merkel, aux cotés de la CDU ne pouvait accepter la submersion de Munich par une migration incontrôlée. Débordée par l’afflux record de réfugiés à ses frontières, l’Allemagne a fait volte-face, dimanche.
Alors que 63.000 migrants sont arrivés à Munich, dans le sud du pays, en l’espace de 15 jours, et 13.000 au cours de la seule journée de samedi, le pays a décidé de rétablir les contrôles à ses frontières, notamment avec l’Autriche, dimanche, suspendant ainsi les modalités de l’accord de Schengen sur la libre circulation.
Erreurs et conséquences peuvent lui coûter cher
Les images de la Bavière envahie ont traumatisé les autres landers allemands. Des sondages non publiés ont manifesté un retournement de l’opinion publique. L’émotion solidaire a laissé place à l’inquiétude humaine ethnique et religieuse comme dans les pays de l’est.
Les manifestations d’opposition à la politique de la porte ouverte se multiplient, même non médiatisées, et une vague de xénophobie proportionnelle à celle de l’arrivée des étrangers enfle.
Enfin la possibilité de la pénétration terroriste, alors qu’il n’y avait plus aucun contrôle, est devenue une réalité indiscutable avec, de plus, le recrutement salafiste des migrants. Les services de sécurité ont averti la chancelière qu’elle pourrait être responsable de l’impossibilité de contrôler les nouveaux djihadistes. En fait Merkel, la généreuse, est devenue pour beaucoup, Merkel l’irresponsable.
Elle tente donc une marche arrière à toute vitesse pour influencer les autres pays européens et arrêter de présenter l’Allemagne comme la mère nourricière de tous les réfugiés et clandestins. À Berlin on entend les ricanements hongrois et polonais et la mauvaise humeur autrichienne. Un nouveau tournant pour l’Europe puisque le fameux Schengen., vache sacrée de la libre circulation à l intérieur de l’Europe qu’il serait impossible de toucher, est suspendue par Angela Merkel sans doute jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Signé en juin 1985, entré en application le 26 mars 1995, l’accord de Schengen prévoit la libre circulation des biens et des personnes, ce qui implique l’élimination des contrôles frontaliers entre les pays signataires, chargés par ailleurs de renforcer la surveillance des frontières extérieures à l’espace Schengen, qui compte actuellement 26 Etats membres.
Mais les textes autorisent effectivement la suspension exceptionnelle de ces règles. L’article 2 de la Convention d’application de l’accord de Schengen prévoit ainsi dans son deuxième paragraphe le rétablissement des contrôles aux frontières internes, en cas de nécessité. « Lorsque l’ordre public ou la sécurité nationale l’exigent…..»
Ainsi la chancelière des migrants reconnait que sa politique trouble l’ordre public et met en danger la sécurité nationale. Si c’est elle qui le dit…
Jean Bonnevey., 14/09/2015
Source : Metamag.fr
http://www.polemia.com/mais-quest-ce-qui-fait-reculer-angela-merkel/
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Poutine est le seul chef d’État à avoir une vision claire du Moyen-Orient
"Notre salut passe par Poutine. Le président de la Russie est le seul Chef d’État au monde à avoir une vision claire de ce qui se passe au Moyen-Orient. Il l’a exposée dans un discours qu’il a fait hier au Tajikistan. Selon ses informations, non seulement Dae’ch contrôle une grande partie de l’Irak et de la Syrie. Mais l’organisation terroriste a déjà planifié des attentats à La Mecque, Médine et Jérusalem. De la même manière, elle vise à s’étendre en Europe, en Russie et en Asie du Sud-Est. C’est ce qui amène Vladimir Poutine à appeler la communauté internationale à unir ses forces contre cet ennemi prêt à déstabiliser toute cette région. C’est ce qui l’a conduit aussi, selon nos informations, à expédier auprès des côtes syriennes son plus gros sous-marin nucléaire doté de 200 missiles balistiques."