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  • Le TGI de Nantes fait payer le contribuable pour la GPA

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "Dans une décision rendue hier, le TGI (tribunal de grande instance) de Nantes a validé une nouvelle fois la retranscription à l'état civil français d'actes de naissance d'enfants nés de gestation pour autrui à l'étranger« Pourtant, la pratique des mères porteuses est interdite par la loi française » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Confronté à des couples ayant agi à l’encontre de la loi française, le TGI a non seulement validé la GPA par cette décision mais il même été jusqu'à octroyer 1000 euros de dédommagement aux couples concernés ! « C’est donc le contribuable qui est mis à contribution pour financer les auteurs d’un délit grave qui consiste à exploiter la femme et réduire l’enfant au rang d’un simple produit que l’on peut acquérir. C’est invraisemblable ! » poursuit-elle.

    La Manif Pour Tous constate et déplore qu’il n’est malheureusement pas possible de connaître les détails de cette affaire : il est impossible de savoir ce qu'il en est de la réalité de la filiation entre ces enfants nés de GPA et les couples demandeurs de ces retranscriptions à l'état civil français. Cette information manquante est pourtant essentielle : comme le précisait lui-même l'arrêt de la Cour de cassation, il n'est pas envisageable d'inscrire une filiation qui n'existe pas à l'état civil. Autrement dit, le TGI ne peut s’appuyer sur la décision de la Cour de Cassation que si et seulement si la mère, c’est à dire celle qui a porté ces enfants pendant 9 mois, figure bien sur l’acte de naissance.

    La Manif Pour Tous tient à souligner que Maître Caroline Mécary, avocate des couples demandeurs, déclare que l'arrêt de la cour de cassation du printemps 2015 autorisait la retranscription à l'état civil français "sans conditions":  cette affirmation est absolument inexacte, la Cour de cassation ayant au contraire précisé que l'acte de naissance devait être conforme à la réalité (article 47 du code civil) et que son arrêt ne concernait pas les autres cas (mère porteuse non inscrite sur l’acte de naissance). Voilà qui est pour le moins étonnant pour cette avocate également conseillère régionale EELV en Ile de France. Maître Caroline Mécary, qui récemment encore sur les réseaux sociaux, se permettait d'insulter certaines associations alors même qu'elle a déjà eu un rappel au serment des avocats, continue de confondre plaidoirie et militantisme.

    La manif pour tous regrette et condamne cette décision qui marque une nouvelle avancée de la GPA (Gestation Pour Autrui) sur le territoire français, synonyme d'asservissement de la femme et de chosification de l'être humain. La définition d’un plan internationale d’action contre la GPA sera au cœur des débats de l’université d’été de La Manif Pour Tous qui se tient ce week-end à Quiberon (Morbihan) autour du thème : « La famille, patrimoine mondial de l’humanité »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • France : un jihadiste de retour de Syrie projetait un attentat dans une salle de concert

    L’homme se prénomme Reda, selon BFMTV qui révèle, vendredi 18 septembre, son arrestation. Agé de bientôt 30 ans, il est soupçonné d’avoir voulu perpétrer un attentat contre au moins une salle de concert en France. Il a été arrêté le 11 août et mis en examen, quatre jours plus tard, pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle », selon une source judiciaire. Voici ce que l’on sait de l’affaire.

    Un bref séjour à Raqqa dans les rangs jihadistes

    Placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’homme a d’abord refusé de parler. Mais, au troisième jour de sa détention, rapporte BFMTV, il a fini par avouer.

    Le terroriste présumé a séjourné brièvement en Syrie, raconte une source policière. Il n’est toutefois resté qu’une semaine à Raqqa, le fief du groupe jihadiste Etat islamique dans le nord de ce pays en guerre. Son séjour a pris fin lorsqu’il a été blessé à la jambe par une grenade au cours d’un entraînement. 

    Un projet d’attentat commandité depuis la Syrie

    Son engagement dans les rangs jihadistes compromis par sa blessure, un commanditaire l’incite à rentrer en France et à y commettre un attentat. Il lui suggère de viser un concert. Outre la France, d’autres pays européens ont été évoqués comme cibles d’un attentat, indique une source judiciaire.

    Le suspect reconnaît avoir reçu des consignes précises. On lui détaille même l’itinéraire à emprunter pour son retour à Paris : par la Turquie, via Gaziantep et Istanbul, puis par la capitale de la République tchèque, Prague, et enfin par Amsterdam, aux Pays-Bas.

    L’homme conteste toutefois avoir voulu passer à l’action, ajoute cette source. Lors de son arrestation, seule une arme de poing a été retrouvée à son domicile. Et, à ce stade, on ne lui connaît pas de préparation logistique plus avancée, assure une source policière.

    Un ex-jihadiste découvert presque par hasard

    Tout est parti d’une autre arrestation, relate une source judiciaire : celle d’un homme né au Maroc et soupçonné par les Espagnols d’avoir séjourné dans les rangs de l’Etat islamique. Ce suspect est interpellé en Pologne le 15 juin sur mandat d’arrêt espagnol. Après des échanges d’informations entre services, la DGSI apprend qu’il est rentré en Europe en compagnie d’un autre individu, le dénommé Reda décrit par BFMTV.

    Ce dernier n’est pas connu des services de police et n’a pas de casier judiciaire. Les services français découvrent son existence après son retour en France. La DGSI le met alors sous surveillance et l’arrête au bout d’un mois et demi. Selon la police, une nouvelle « action violente » a ainsi été évitée en France, sept mois après les attentats de janvier.

    Source

    http://www.contre-info.com/france-un-jihadiste-de-retour-de-syrie-projetait-un-attentat-dans-une-salle-de-concert#more-39288

  • Maréchal-Le Pen molestée, local parisien ciblé... Campagne sous tension au FN

    Les candidats têtes de liste du Front national en Paca et en Île-de-France ont tous deux été visés, plus ou moins directement, dans la journée de jeudi. Des plaintes ont d'ores et déjà été déposées.

    La campagne vient de franchir un nouveau palier. Tandis que les régionales approchent à grand pas et que le ton se muscle entre les différents candidats, les têtes de liste du Front national en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) ont tous deux été visés dans la journée de jeudi. Le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, a vu sa permanence parisienne prise pour cible en plein après-midi, tandis que la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a été molestée dans la soirée à Guillestre (Hautes-Alpes).

    À Paris, dans le XIIIe arrondissement, le local du candidat francilien été pris pour cible: de l'essence et des menaces ont été déposées dans une boîte aux lettres. «Insécurité à son comble», a immédiatement dénoncé Wallerand de Saint-Just sur Twitter. «Je pense que cet acte est révélateur d'une extrême-gauche qui instrumentalise les clandestins et qui veut réagir par la violence à des prises de position politiques. Évidemment, je le regrette», déplore-t-il auprès du Scan. «On a déposé plainte, mais on les attend de pied ferme», lance-t-il.

    Le service d'ordre «frappé, griffé, mordu et poussé à terre», selon Maréchal-Le Pen

    Un peu plus tard, c'est dans le sud de la France qu'une autre tête d'affiche du FN a été la cible de violences. Marion Maréchal-Le Pen a été prise à partie à la sortie d'une réunion. «Crachats, insultes, jets d'eau et de projectiles»... La parlementaire, qui s'est fendue d'une lettre ouverte à Bernard Cazeneuve, a dû essuyer l'assaut d'une quinzaine d'opposants tandis qu'elle regagnait son véhicule. La séquence d'un peu plus d'une minute, captée par les caméras de D!CI TV, est à retrouver en vidéo.

    Dans son courrier au ministre de l'Intérieur, la benjamine de l'Assemblée rapporte que certains membres de son service d'ordre ont été «frappés, griffés, mordus et poussés à terre. (...) Nos voitures ont également été dégradées», ajoute-t-elle. Avant de pointer la responsabilité de la municipalité écologiste locale, à l'origine selon elle du contre-rassemblement. «Comptez-vous dorénavant vous assurer de la sécurité de nos responsables politiques ou allez-vous laisser vos amis politiques pratiquer l'intimidation dans l'impunité la plus totale?»

    «J'ai déposé plainte contre X pour menace de mort et dégradations de biens privés ainsi que pour manquement grave aux responsabilités d'ordre public de sécurité et de salubrité à l'encontre du maire», a annoncé à l'AFP Amaury Navarranne, tête de liste FN aux élections régionales dans les Hautes-Alpes. L'édile, elle, évoque une «bousculade» dans Libération .«Mais aucun crachat, pas de coups ni de blessures, encore moins de barre de fer», se défend-t-elle encore.

    Arthur Berdah

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukVAuyVEJSkonJpA.shtml

  • Les tollés de la gauche face au FN

    Les socialistes sont aux abois. Leur hantise est de voir une ou plusieurs régions tomber aux mains du Front national en décembre, ce qui serait pour eux, si l’on peut dire, la consécration suprême de leur échec.

    On l’avait compris depuis les charges de policiers sur les poussettes de la Manif pour tous en 2013 : l’État, lorsqu’il est aux mains des socialistes, atteint un degré de partialité et de déchaînement de haine qui nous ramène vite – pour reprendre justement les phrases toutes faites de la gauche – aux heures les plus sombres de notre histoire. Je veux parler de celles de la Terreur. Cette partialité, ce déchaînement de haine s’accentuent, se développent de façon débridée, au fur et à mesure que la gauche perd pied, perd la main sur la réalité – du reste, l’a-t-elle jamais eue ? -, et que son échec est désormais flagrant, définitif, à 18 mois de l’échéance.

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  • Entrevue du C.N.C. #22: La Hongrie face aux "migrants" avec Romain

    Cette entrevue sur la situation hongroise a été réalisée le 16 septembre 2015 avec Romain, vieux camarade du C.N.C. parti vivre à Budapest. Le lecteur pourra constater combien la différence entre nos deux pays est importante tant politiquement que culturellement.

    1-Le Cercle Non Conforme: Le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, est extrêmement critiqué par ses homologues européens pour sa fermeté vis-à-vis des « réfugiés ». On critique également la police hongroise qui aurait des méthodes trop musclées. Est-ce réellement le cas et cette fermeté est-elle visible au quotidien?

    L'acharnement des médias occidentaux est assez étrange puisque la police hongroise a une attitude plutôt calme, professionnelle et respectueuse vis à vis des clandestins. Très certainement parce que qu'elle est soumise à des consignes bien strictes, qui visent à ne pas envenimer davantage les relations déjà bien dégradées entre Orbán et ses « partenaires » européens. Lorsque la gare était bloquée par la police pendant plusieurs jours, ils étaient parfois 300 ou 400 à attendre sur le parvis de celle-ci (et environ 4000 dans un diamètre d'un kilomètre), en plein cagnard et à siroter des bières. Du coup, quand ils s’énervent, qu'ils balancent des projectiles et crient « Allah akbar », les CRS essayent malgré tout de se poser en médiateurs (Ils étaient beaucoup moins conciliants durant le match Hongrie-Roumanie, où ce fut une tournée générale et gratis de gaz au paprika pour tout le monde...). En revanche, la police ne les laisse pas quitter les « zones de transits » installées par le gouvernement qui sont généralement les abords des gares. Cela qui permet de préserver le reste de la ville.

    2-Le Cercle Non Conforme: Certaines photographies et vidéos font froid dans le dos et on se dit que la situation est extrêmement préoccupante. Qu’en est-il réellement ? Que voit-on dans les rues ? Comment se comportent les « migrants » ?

    Étant donné que la majorité des personnels est consignée dans ces zones dites de transit, nous gardons 95% de Budapest beau, paisible et agréable. En revanche, les 5% restants sont littéralement devenus en peu de temps des bidonvilles, aussi désagréable pour les yeux que pour le système olfactif ! Mais les emplacements de ces zones n'ont pas été choisi au hasard, puisqu'elles se situent dans des endroits de la ville très fréquentés des Hongrois. Stratégie du gouvernement pour confronter et sensibiliser la population aux méfaits de l'immigration clandestine.
    Le flux migratoire a vraiment débuté courant mars 2015. A cette époque, ils baissaient les yeux et étaient plutôt discrets. Maintenant, ça n'est plus la même musique. Ils sont beaucoup plus nombreux donc ils commencent à prendre leurs aises. Entre les vols à l’étalage de manière « naturelle » et les troubles à l'ordre publique répétés, on distingue beaucoup plus leurs caractères vindicatif et méprisant à l’égard de l'Européen. Ce sont plutôt eux maintenant qui essayent de nous faire baisser les yeux. En vain...

    3-Le Cercle Non Conforme: Comment la population hongroise vit-elle l’arrivée de ces hordes qui déferlent sur son sol ? Les Hongrois résistent-ils d’une manière ou d’une autre ou se contentent-ils d’appuyer l’action des autorités ?

    La situation hongroise est assez difficile à déchiffrer puisque tous les jours les choses sont en mouvement. Du côté des migrants, du gouvernement ou du peuple. Une certitude: les Hongrois sont sous le choc ! Tout ceci est tellement soudain et brutal que la plupart d'entre eux sont bouche-bée. En 2012, il y eu 2157 demandes d'asile en Hongrie. 18 900 en 2013, 43 777 en 2014, et 65 415 rien qu'entre janvier et juin 2015. A savoir que le phénomène s'est largement intensifié durant la période estivale. Le chiffre a été multiplié par plus de 60 (en rythme annuel) en 3 ans pour un pays de 10 millions d'habitants; c'est considérable. Aujourd'hui, le nombre de personnes ayant franchi illégalement la frontière hongroise depuis le 1er janvier est de  221 363. Ce problème les impacte beaucoup, et l'immigration est devenu un véritable sujet de société. Bien qu'il y ait une petite troupe de gauchistes financés par des ONG qui donnent des vivres, des vêtements et même des chargeurs de téléphone portable aux migrants illégaux, les gens normalement constitués sont franchement inquiets pour l'avenir. Depuis le 15 septembre, l'ensemble de la frontière serbo-hongroise est fermée, gardée par l'armée et selon la nouvelle réglementation hongroise, toute intrusion ou tentative d'intrusion à travers le grillage entraînera jusqu'à trois ans de prison (cinq ans s'il y a dégradation matérielle de l’installation). De plus, une nouvelle loi devrait être votée au parlement le 21 septembre. Elle pourrait notamment élargir les compétences de la police et de l’armée. Grâce à ce projet de loi, le gouvernement aura le droit de décréter un « état de crise » en rapport direct avec l’immigration et un nouveau statut permettant des interventions spéciales. La police pourra aussi rentrer n’importe où, sans avoir à demander d'autorisation. L’armée aussi sera visée par cette nouvelle réforme. Si le texte est voté, les militaires pourront utiliser leurs armes dans l’enceinte du pays, sans qu'il n'y ait une situation de guerre. En principe, les soldats seront autorisés à tirer à balles réelles à la frontière en cas d’actes de violence de la part des clandestins, ils auront l’autorisation de blesser mais pas de tuer (tir sur zones non létales). Donc pour le moment, les actions populaires sont plutôt disctes car Orbán fait le nécessaire. Il y avait une manifestation prévue le 19 septembre par le HVIM qui est un mouvement politique hongrois proche du Jobbik. Cet événement qui devrait réunir 3000 personnes à été annulé par les organisateurs afin que l’État puisse concentrer toutes ses forces policières pour défendre la frontière. Un communiqué du HVIM explique que "Nous représentons l'ordre, pas l'anarchie" et il est conclu par “[...] tenez vous prêts à montrer qu'on fera payer cher à ceux qui veulent s'en prendre à notre pays". C'est un sujet tellement important que tous s'accordent à dire ici que tant que le parti au pouvoir fait le boulot, laissons nos divergences politiques de côté et ne lui mettons en aucun cas des bâtons dans les roues (NDLR: Voir par exemple le communiqué des clubs de supporters de football du pays: " (...) nous sommes prêts à être mobilisés. Nous attirons l'attention du Président de la République hongroise János Áder, sur le fait que plusieurs milliers de supporters entrainés et prêts pour le combat attendent les ordres! Sur ordre, nous irons défendre la frontière, avec ou sans armes. En cas de besoin, nous sommes mobilisables partout, sur n'importe quelle partie du territoire national."). Par contre, Viktor Orbán n'a pas le droit à l'erreur !

    4-Le Cercle Non Conforme: Récemment, on a beaucoup parlé en Europe de cette journaliste hongroise ayant fait des croche-pieds à des « migrants ». Nous savons qu’elle a été limogée, ce qui prouve qu’en Hongrie aussi, la bien-pensance est de mise mais quelles ont été les réactions de l’opinion publique ?

    « Elle lui a fait un croche pied, c'est pas bien, il ne faut plus recommencer. Mais bon, le contexte était stressant et chacun à le droit à sa part de connerie. » C'est un peu le sentiment général ici. Ensuite, le fait qu'elle fut limogée est, je pense, purement utilisé pour des raisons d'image politique étant donné que la chaîne qui l'employait est le média de prédilection du Jobbik (1er parti d'opposition qui se situe à la droite d'Orbán). Finalement tout le monde sait qu'elle a été virée, mais tous savent aussi que personne ne lui a craché à la gueule. Par contre, cette histoire était très bonne pour notre message puisque la chaîne susnommée à été piratée par des islamistes tunisiens qui menacent « d’exécuter la famille du rédacteur en chef » et de « faire péter les locaux de N1TV ».

    5-Le Cercle Non Conforme: Observe-t-on, pour le Hongrois typique, une radicalisation face à l’Union Européenne et à la menace d’une subversion migratoire ?

    Un jour, une veille dame qui avait connu la république socialiste hongroise disait que l'URSS, c’était pas la joie, mais que l'UE, c'est encore pire. Tous ont pu remarquer dans le passé que plus la Hongrie fut attaquée de face, plus elle se fusionna. Les Ottomans s'y sont cassés les dents, les Habsbourg et l'Union Soviétique aussi. Là, on ne parle pas de la puissance militaire du Liechtenstein... Alors quand le peuple hongrois entend Merkel et Fabius les menacer, ça les fait doucement sourire. Il y a en ce moment des migrants qui forcent les postes frontières du sud, et j'ai pu voir sur internet que des patrons de bistro offrent toutes les consommations gratos aux militaires et policiers hongrois qui sont sur place. C'est un peuple très fier, soudé et totalement indépendant qui refuse catégoriquement que quelqu'un leur dicte ce qu'ils ont à faire. Ils voient ça comme une entrave à leur autonomie, et s'opposent radicalement à ce que leur pays soit modifié par le biais de cet exode incessant des peuples du sud, et souillé de l'autre côté par Bruxelles et les gouvernements ouest-Européens. Le questionnaire qu'Orbán a fait parvenir dans tous les ménages révèle que 80% des gens estiment que « La politique de l'UE a échoué en matière d'immigration et de terrorisme [...] » et que 4 personnes interrogées sur 5 pensent que « Le gouvernement hongrois doit prendre des mesures plus fermes sur la question de l'immigration face à la politique laxiste de l'Union Européenne ». Il faut aussi souligner que c'est un pays plus libre, donc un tavernier ou un commerçant peut aisément empêcher les clandestins de pénétrer dans son établissement sans que personne ne vienne pleurnicher et hurler au racisme et à la discrimination. Le bon sens populaire, l'unité nationale et la logique sont encore de mise en Hongrie.

    NB: Si la situation hongroise vous intéresse et vous préoccupe, je vous recommande vivement de suivre la page Facebook « Hongrie Actuelle »._

    Addentum: Les clubs de supporters de foot de Hongrie ont fait une déclaration commune :

    "Des hordes de l'Islam radical attaquent notre pays, attaquent l'Europe. Ils veulent des mosquées à la place des églises et des tchadors à la place des jupes. Et nous la liste de leurs exigences culturelles est longue. Il faut défendre notre pays et défendre de nouveau l'Europe, comme nous l'avons fait pendant mille ans. Même si on ne nous remercie pas pour ça. Les problèmes de politique intérieure ( avec la police, les magistrats, tel ou tel parti, les roitelets du scanner corporel, les usuriers de la carte, etc.) sont mis de côté et nous sommes prêts à être mobilisés. Nous attirons l'attention du Président de la République hongroise János Áder, sur le fait que plusieurs milliers de supporters entrainés et prêts pour le combat attendent les ordres! Sur ordre, nous irons défendre la frontière, avec ou sans armes. En cas de besoin, nous sommes mobilisables partout, sur n'importe quelle partie du territoire national. Ce pays ne sera pas un califat, ici les immigrés ne feront pas sauter le métro! Nous nous préparons à la défense du pays, et si l'ordre vient, alors nous combattrons. XXXI. article de la Constitution hongroise "(1) Tout citoyen hongrois a le devoir de défendre la patrie."

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/09/17/entrevue-du-c-n-c-22-la-hongrie-face-aux-migrants-avec-romai-5686395.html

  • Assez ! Il faut rendre justice au Moyen-Age

    Réflexion de Bernard Antony :

    "Dans le numéro de Paris-Match de cette semaine, sur le congrès islamique de Pontoise, une photo de pleine page est ainsi légendée : « Des prédicateurs français renvoient nos filles et nos épouses au Moyen-Âge » (sic !). 

    Les prédicateurs en tenue salafiste, Mehdi Kabir et Nader Abou Anas, peuvent bien en effet être hélas de nationalité française alors que leur vraie patrie semble plutôt être l’oumma islamique. 

    Mais pour ce qui est du Moyen-Âge, du nôtre, les femmes n’étaient pas murées dans des harems ou ne pouvant sortir qu’accompagnées. Elles n’étaient pas recouvertes de linceuls ne laissant apparaître que leurs yeux. Il n’est que de voir la beauté des robes et des parures au long des époques de ce que l’on appelle le « Moyen-Âge ». 

    Il y en eut beaucoup, grandes reines et princesses, pour gouverner, il y en eut pour écrire, il y en eut pour fonder des monastères et des œuvres admirables de charité, pour exercer très fréquemment la médecine, d’autres se consacrant à l’administration de domaines et de biens, d’autres à différents métiers, au commerce, à la littérature

    Il y eut en effet bien des femmes écrivains, des éducatrices et de grandes suzeraines. Et sait-on à Paris-Match que dans nos temps féodaux les filles étaient majeures à l’âge de 12 ans, deux ans avant les garçons ? Et il y eut aussi des femmes combattantes telles Jeanne Hachette et sainte Geneviève. 

    Mais à la fin du Moyen-Âge, Dieu fit surgir la plus grande des héroïnes de notre histoire, la plus extraordinaire des saintes : Jeanne d’Arc. Elle ne se déplaçait pas sous une burqa. Pour sa pureté, elle n’avait pas  besoin d’enfermement. 

    Puissent les Françaises et les Français d’âme et de cœur et de piété filiale se souvenir ou apprendre combien la Chrétienté médiévale, dans laquelle l’amour de la Vierge Marie tenait une immense place, a été une grande époque d’éclosion du génie féminin. La femme a œuvré beaucoup dans la Chrétienté et la Chrétienté a magnifié admirablement la femme (...)

    PS: J’ai cherché en vain dans deux librairies islamiques, à Paris et à Toulon, de cet islam dit de France, le moindre livre sur une femme ou signé d’une femme. En dehors des Hadîths avec les peu ragoûtantes histoires des femmes et concubines du prophète : rien ! Il est vrai que l’on n’y trouve non plus aucun livre de littérature française."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sur les racines de l'Europe

    Lorsqu’on aborde la question des racines de l’Europe, c’est-à-dire de l’héritage qui a forgé sa culture et sa civilisation, il faut avoir présentes à l’esprit deux entités :

    1°/ l’Occident, de l’Atlantique à la péninsule Balkanique ; 
    2°/ l’immense Empire romain d’Orient, qui allait du sud du Danube jusqu’aux confins du royaume perse, englobant la Grèce, la Macédoine, Constantinople (évidemment), les cinq régions qui forment aujourd’hui l’ouest de la Turquie (Bithynie, Galatie, Cilicie, Cappadoce, Phénicie), le Liban, la Palestine et l’Egypte.

    La question des racines de l’Europe se cristallise donc sur l’histoire culturelle et les relations entre ces deux entités : et c’est là l’objet de l’ouvrage de Sylvain Gouguenhem (1), que nous allons analyser et peut-être commenter et compléter quelque peu.

    Il faut avoir également présente à l’esprit – et les études de Raymond Le Coz nous mettent en garde à ce sujet (2) – la confusion entre « Arabes », ou Arabité, et Islam (3), l’Islam étant une civilisation fondée sur la religion, l’Arabité étant une culture de langue écrite arabe, par des populations, soit chrétiennes arabisées, soit arabes chrétiennes, puis arabes musulmanes ou non, à partir des invasions qui dès avant le milieu du VIIe siècle occupèrent l’Arménie, la Mésopotamie, la Syrie, la Palestine et l’Egypte (4). Mais il faut remonter bien au-delà de cette date pour saisir cet héritage que l’Occident a reçu et remodelé pour en faire la culture et la civilisation européennes. Nous ne referons pas ici les études de Raymond Le Coz, ni celles de Sylvain Gouguenheim, études d’ailleurs convergentes mais vues seulement sur des terrains différents. Force est cependant d’exposer ici les faits historiques dans leur ordre chronologique.

    L’héritage hellénique et l’Empire romain d’Orient

    Sans doute est-il nécessaire de préciser dès l’abord que l’Empire romain d’Orient, où le christianisme se diffusa principalement à l’intérieur de l’aire de culture hellénistique (5), vécut toujours dans l’univers philosophique et scientifique légué par les Grecs antiques, un héritage qu’il n’a cessé de cultiver et de diffuser dans toutes les régions occidentales à forte implantation grecque : Sicile, Italie du Sud, Ravenne. C’est dans ces foyers d’intellectuels et de traducteurs qu’il faut chercher les premiers courants de transmission à l’Occident de cette culture, devenue peu à peu chrétienne.

    Partant du monde byzantin, Raymond Le Coz nous rappelle le rôle fondamental des chrétiens des premiers siècles, véritables passeurs de la culture grecque. Qui étaient-ils ? Ils étaient divisés en plusieurs Eglises : 
    1°/ nestoriens, héritiers depuis le IVe siècle de l’Ecole de Nisibe puis d’Edesse (6), en Perse et Mésopotamie, de langue syriaque ; 
    2°/ jacobites, en Syrie, de langue syriaque ; 
    3°/ melkites, en Egypte, Syrie, Irak, de langue grecque ; 
    4°/ coptes, en Egypte, de langue issue du parler pharaonique.

    Tous étaient des chrétiens, ou le devinrent au cours du VIe siècle, plus tard soumis à l’islam, dont beaucoup furent arabisés. Tous ont œuvré à la transmission du savoir antique pendant les siècles qui ont précédé Mahomet : médecins, scientifiques, philosophes et traducteurs, formés à l’Ecole d’Alexandrie, la « Catéchèse » ou « Didascalée », où l’on enseignait une philosophie toute imprégnée de culture grecque, où étaient formés depuis le VIe siècle des philosophes médecins, astronomes, astrologues, alchimistes, et dont les plus grands noms sont Oribase (IVe s.), médecin de l’empereur Julien « l’Apostat », auteur d’une vaste encyclopédie médicale perpétuant la mémoire de pratiques plus anciennes ; Ammonius (1re moitié du VIe s.), philosophe éminent, commentateur d’Aristote ; Jean Philopon, son disciple, chrétien néoplatonicien, qui utilisait Aristote pour expliquer le christianisme ; Paul d’Egine (625-690), le dernier grand représentant de l’Ecole d’Alexandrie. Avec l’arrivée de l’Islam et la conquête d’Alexandrie (642), l’Ecole de la ville fut fermée, avant d’émigrer à Constantinople, et sa bibliothèque fut incendiée quelques décennies plus tard, peut-être par le huitième calife umayyade Umar II. Nestoriens et jacobites prennent le relais, toujours fondé sur Galien (que les Pères grecs estimaient très proche du christianisme) et sur Hippocrate : l’ensemble formant ce qui fut appelé la Summa Alexandrinorum, comme nous l’enseignera au IXe siècle le savant chrétien Hunyn ibn Ishâq. Et c’est ce corpus qui sera transmis par ces intermédiaires nécessaires aux Arabes nouveaux venus, et utilisé par eux. Ainsi, les premiers califes umayyades installés à Damas feront appel à des médecins locaux grecs, tous issus de l’Ecole d’Alexandrie ; et il ne faut pas oublier qu’ils continueront de former, longtemps encore, la majorité des populations des pays conquis. A Antioche, siège de l’Eglise jacobite, on traduit Aristote, Hippocrate, la Summa Alexandrinorum et les Pères, en langue syriaque, dès le VIe siècle. Puis d’autres traductions suivront en langue arabe.

    VIIIe siècle, l’âge d’or des nestoriens, médecins des califes à Bagdad

    A partir du milieu du VIIIe siècle et de la fondation par Al Mansur (754-775), à Bagdad et non plus à Damas, d’un immense empire, commence l’âge d’or des nestoriens qui deviennent, et jusqu’au XIIIe siècle, les médecins des califes, à Bagdad où ils fondent un hôpital. Ils transmettent aux musulmans le savoir grec antique qu’ils avaient déjà traduit en syriaque depuis au moins le Ve siècle et qu’ils traduisent désormais en arabe, soit directement à partir du grec, soit par l’intermédiaire du syriaque. Tous ces médecins furent toujours de fins lettrés, grammairiens et polygraphes, auteurs d’ouvrages originaux dont certains resteront au programme des universités jusqu’à la fin du Moyen Age. La plus grande figure d’entre eux fut Hunayn ibn Ishaq, déjà cité plus haut (808-873), arabe chrétien, trilingue, philologue, philosophe, historien et médecin, auteur de L’Introduction à la médecine, grand transmetteur de la science grecque, inventeur du lexique médical arabe, qui fut aussi médecin des califes (7). Quant aux jacobites, les plus grands d’entre eux furent Sévère Sebokt (+667), Jacques d’Edesse (+708), auteur d’un Hexaemeron, traité de géographie, de botanique et de zoologie, Stephanos d’Athènes (v.555-v.638), médecin, philosophe et astronome, qui transmit ces textes à Byzance et fut le médecin du roi de Perse, sans oublier l’Iranen Abu Sahal al Masihi (8), chrétien, médecin, logicien, astronome, qui fut le maître d’Avicenne (Ibn Sînâ). Les melkites, qui brillaient déjà dans l’Ecole d’Alexandrie, eurent aussi de grands noms, tels Alexandre de Tralles (525-605), né à Ephèse, le plus grand médecin byzantin du VIe siècle (9), qui vécut entre Byzance et Rome, y exerçant la médecine, son frère, Anthomios, architecte, qui construisit avec Isidore de Milet l’église Sainte-Sophie, Aetius d’Amida (502-575), gynécologue, obstétricien et chirurgien, et Paul d’Egine (625-690), déjà cité, dont l’œuvre fut considérable (10). Tous ces savants traduisaient directement du grec en arabe et furent, dès l’arrivée de la dynastie umayyade (650-750), médecins des califes.

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