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Clôture anti-immigration sauvage: après la Hongrie, l’Autriche ! à qui le tour ?
L’espace Schengen a vécu. C’est désormais au sein même de l’Union européenne que les clôtures, destinées à canaliser le flux migratoire s’érigent. L’Autriche a en effet annoncé sa décision d’ériger une barrière anti-immigration sauvage le long de sa frontière avec la Slovénie.
L’Autriche va édifier une barrière le long de sa frontière avec la Slovénie, également membre de l’Union européenne, afin de contrôler le flux de migrants, a annoncé mercredi la ministre de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner.
« Il s’agit d’assurer une entrée ordonnée, contrôlée dans notre pays, et non pas de fermer la frontière », a expliqué la ministre à la télévision Oe1.Ces dernières semaines des groupes de migrants se sont montrés plus impatients, agressifs et émotifs.et « il s’agit de prendre toutes les précautions ».
La Slovénie elle-même étudie la possibilité d’ériger une telle clôture le long de sa frontière avec la Croatie. Les syndicats de police allemands ont aussi demandé l’érection d’une barrière anti-« migrants » entre leur pays et l’Autriche. Reste que l’efficacité opérationnelle de tels dispositifs est limitée, dépendante des effectifs consacrés à leur surveillance et n’est utile in fine que si tous les pays s’y mettent, pour éviter l’effet « ligne Maginot ».
Traiter le problème à la source en décourageant l’immigration sauvage constituerait une option plus efficace, mais nous en sommes encore loin.
Quand donc choisirons-nous de renvoyer systématiquement les naufragés secourus en Méditerranée à leur point de départ ? quand procéderons-nous à des expulsions massives et spectaculaires de déboutés au droit d’asile ? -
Contre le chaos migratoire, pour l'indépendance des Nations : le combat de Viktor Orbán est le nôtre
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Franck Poupart - Demain les barbares, Chroniques du Grand Effondrement
En lisant ce roman, on ne pourrait guère imaginer que Franck Poupart ait vécu plusieurs années en Thaïlande tant la description du climat, des paysages et du contexte français, et plus particulièrement parisien, est précise est juste.
Ce livre dénote très largement dans la bibliographie de l'auteur qui a déjà écrit plusieurs ouvrages prenant comme décors principal les plages thaïs. Particularité : le livre a été auto-édité via Amazon.
Ce roman d'anticipation est un authentique OVNI, pour toute une batterie de raisons.
Le thème principal est dans le titre de l'ouvrage, « Chroniques du Grand Effondrement »… Et c'est indéniable, dans ce roman tout s'écroule.
Nous sommes en 2028, En Île-de-France. La situation du début du récit s'apparente à la notre, si ce n'est que le processus de décomposition est bien plus avancé. Les attentats « Charlies » sont quotidiens. Le chômage, la pauvreté, la criminalité atteignent des niveaux inouïes. Les systèmes de santé et d'instruction sont à la dérive. La droite radicale (le mouvement « Rempart » tenu par un chef charismatique : Cyrus Rochebin...) et les salafistes sont partout. Les finances publiques et les créances sont athéniennes. Paris intra-muros est devenu une vaste zone sécurisée et bouclée par les forces de l'ordre dont la vocation est d'être une sorte de vitrine pour étrangers et un pôle mondial du tourisme sexuel…
Seule une nouvelle aide des fonds souverains du Golfe permettrait de faire face aux prochaines échéances, or cette aide ne viendra pas. Le Président fait une allocution au 20H pour expliquer à la nation que le traitement des fonctionnaires, les retraites, les aides sociales, etc. ne pourront plus être versées.
Et là, tout bascule…
Le récit nous fait suivre divers parcours. Ainsi voyons nous évoluer dans cet univers en décomposition, entre autres, une prostitué « gauloise », un jeune flic très remonté aux accointances droitières, une jeune femme africaine, un maître de rang du Bristol, une bande de fous sortis de l'asile, etc.
Un élément saute au yeux dans le contexte de politiquement correct propre au monde des romanciers. Poupart aborde la question ethnique de manière frontale, brutale même. Il ne se voile pas la face quant à l'avenir de nos sociétés occidentales. Il perçoit à travers les signes actuels les prémices d'un autre monde. Un monde violent et dur.
Il lève le rideau sur notre avenir, mais le processus s'apparente à une mise en abîme tant ce livre nous permet d'explorer une psyché humaine propre à la préhistoire. L'effondrement est pour Poupart le contexte « normalisé » des sociétés humaines, avec tout son florilège de cultes sombres, de loups, de cannibalisme, de viols de masse, etc. Le livre peut parfois prendre le style d'un Jean-Christophe Grangé tant l'accent est mis sur ce qui se passe « à l'intérieur ».
« Demain les Barbares » devrait aussi combler de joie les adeptes du survivalisme, tant les situations décrites sont réalistes et plausibles. Un véritable manuel, un « que faire » propre aux situations d'effondrement. Du Piero San Giorgio ou du Volwest mis en pratique. Tout y passe : mouvement de masse, accès aux approvisionnement, relation à la géographie, armes à feu, défense du domicile, évacuation, etc.
Le seul bémol que l'on pourrait apporter à ce roman c'est son emphase et ses réitérations. Quand l'auteur veut nous faire comprendre une idée une sensation, une ambiance, etc. il met vraiment le paquet. Cela peut parfois apporter une longueur et une lourdeur préjudiciable au récit. Mais justement, à travers ce livre on ne se moque pas du lecteur. Ce dernier est pris au sérieux, invité à lire un français de haute tenue et à être troublé par des tournures de style brillantes.
Très objectivement, un grand roman d'anticipation que vous trouverez à moins de 15 euros sur la toile. Un livre à lire impérativement tant sa description du « monde de demain » semble plausible, du moins par l'ambiance.
Jacques Thomas/C.N.C
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Mercenaires : des idéalistes contre Daesh
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Pour la France et les Français d’abord
«Parvenu» d’une «vulgarité inouïe », déjà « condamné » comme le rappelait Marine Le Pen, le président du Rugby Club toulonnais (RCT) Mourad Boudjellal continue de délivrer des brevets de bon gout. Cet «homme de gauche» et soutien de Christian Estrosi a de nouveau craché sur l’opposition nationale, populaire et sociale en affirmant hier sur France Inter: «La France aux Français, c’est du fascisme (…). Les seuls qui ont intérêts à voter FN ce sont les charcutiers car ils veulent instaurer des repas au porc dans les cantines (…). Le FN est une prostituée de la pauvreté. Plus la pauvreté augmente, plus ils se maquillent, plus ils sortent vendre leur salade.» La pauvreté intellectuelle à l’évidence M. Boudjellal connait bien, pour le reste, le portait assez fidèle qu’en dressait Le Parisien en 2008 parle de lui-même : « j’ai un appartement au poignet, ça pèse lourd 150 000 €. Assis à une table bien en vue du Zinc, restaurant huppé de Toulon, Mourad Boudjellal exhibe sa montre, une Breitling en or sertie de diamants. L’atypique président du (RCT) multiplie les signes extérieurs de richesse : Ferrari 430 Spider Modena (190 000 €), Maserati Grand Turismo (150 000 €).»
Avec la même bêtise peut être, la même mauvaise foi surement, le très outrancier Philipe Tesson, sur le site du Point, explique aujourd’hui que lors du débat qui a opposé hier sur Europe 1 et i-télé Pierre de Saintignon, Xavier Bertrand et Marine Le Pen, le candidat de la droite euromondialiste «a dominé le débat dans le fond comme dans la forme.» L’honnêteté commande de dire exactement l’inverse tant il est vrai que Xavier Bertrand a été hier soir particulièrement médiocre dans l’exposé de son programme, acculé constamment sur la défensive, agressif mais incapable de justifier son piètre bilan.
C’était hier également que Manuel Valls, peu ou prou sur la même longueur d’onde que M. Bertrand, a expliqué de nouveau, invité du Bondy blog, qu’il était «hors de question de laisser le Front National gagner une région», que «tout devra être fait pour l’empêcher». «Il faut que les listes menées par Christophe Castaner (en PACA) soient le plus haut possible, au premier tour, et le soir du premier tour, nous ferons l’addition, et ce sera la même chose dans le Nord-Pas-de Calais-Picardie, avec le score des autres listes de gauche, parce qu’elles vont devoir fusionner, a expliqué le Premier ministre. Et à partir de là, on verra quelle est la stratégie.»
En fait de stratégie, la présence de M. Valls dans les locaux du Bondy blog, qui bénéficie de la bienveillance de l’ambassade des Etats-Unis et du soutien de la multinationale Yahoo, ne doit rien au hasard. The medium is the message : le Premier ministre a voulu adresser un signal aux banlieues plurielles, mais s’est livré aussi implicitement à un énième courbette à Washington. Le gaullo-souverainiste Roland Hureaux, qui écrit notamment dans Marianne et Valeurs actuelles, soulignait sur son blogue (comme nous l‘avons fait sur le notre), «le jeu dangereux que se livre l’Ambassade des Etats-Unis en France en invitant systématiquement les jeunes leaders issus de l’immigration dans les banlieues sensibles, à rencontrer un de ses agents.»
Une ingérence que Bruno Gollnisch dénonce de longue date, notamment lorsqu’il était à la tête du groupe FN du Conseil régional de Rhône-Alpes, le président socialiste de cette région, Jean-Jack Queyranne, n’ayant pas hésité à signer avec le consulat des Etats-Unis un accord de coopération pour venir en aide aux banlieues de Lyon. Quel aveu de dhimmitude !
«Le rapport du département d’Etat du 17 novembre 2010 publié par Wikileaks confirme que ces agissements (des Etats-Unis, NDLR) entrent dans une stratégie d’ensemble visant les minorités, spécialement les musulmans, en vue de porter remède à la prétendue crise de la représentation en France, cela par un programme agressif de mobilisation de la jeunesse. Notre but est d’engager la population française, à tous les niveaux, en vue d’amplifier les efforts de la France pour réaliser ses idéaux égalitaires, et, par là, de promouvoir les intérêts nationaux américains. L’ambassade ambitionne même de modifier notre mémoire nationale : De plus, nous continuerons notre travail avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’ils prennent en compte le rôle et les perspectives des minorités dans l’histoire de France. »
On le constate, ses vœux de l’administration Obama ont trouvé des oreilles attentives sous les présidences Sarkozy et Hollande, dans les ministères, les partis euro-atlantistes où gravitent Young leaders et autres agents de la French American Foundation.
Alain Delon reste lui a contrario une belle incarnation de la liberté d’esprit française, du refus du politiquement correct. Il l’a prouvé encore dans l’entretien qu’il vient d’accorder à TV Magazine en prenant la défense de Nadine Morano crucifiée jusque dans son propre camp: «Juste une question : le Kenya est un pays de quelle race? Les gens sont noirs. C’est une polémique ridicule, grotesque, qui n’a aucun sens ».Nadine Morano «a des c… de tenir comme elle tient et de dire : Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire. Chapeau!»
Même s’il affirme ne pas être proche du FN, «le Front National a-t-il dit, représente quand même 6 millions de personnes. C’est 6 millions de cons? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter (…). Sur le Front National, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapprochent de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout! Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front National…».
L’opposition nationale a su être visionnaire, ses analyses et ses avertissements ont été validés par les événements. Certes, note Bruno Gollnisch, nos compatriotes peuvent voter FN par désespoir, par colère, pour «punir» les partis du système de leurs échecs et de leurs mensonges. Mais aussi, et de plus en plus, parce qu’ils savent justement parfaitement non seulement ce qu’ils ne veulent plus, mais également où ils veulent aller. Le vote FN est un vote d’adhésion à un programme, le soutien aussi au courage et à la persévérance de ceux qui rament depuis des décennies à contre-courant, dans la tempête, pour la France et les Français d’abord, contre l’idéologie dominante.
Alain Delon le dit aussi à sa façon d’ailleurs. «Je suis un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans » rappelle la star dans cet entretien. Dans une biographie qui lui fut consacrée il y a quelques années, il confiait: « Jean-Marie Le Pen est un ami. Il est dangereux pour la faune politique parce qu’il est le seul à être sincère. Il dit tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas, et que les hommes politiques s’interdisent de dire parce qu’ils sont trop démagogues ou trop trouillards. Je vais vous le dire mais Le Pen, avec tous ses défauts et ses qualités, est peut être le seul qui aujourd’hui, pense d’abord aux intérêts de la France avant les siens propres. » C’est encore et toujours notre seule boussole.
http://gollnisch.com/2015/10/28/pour-la-france-et-les-francais-dabord/
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10 ans après les émeutes, n'oublions pas les victimes. Les vraies
10 ans après les émeutes de banlieues, l'ensemble de la classe politico-médiatique ne semble se souvenir que de Bouna Traoré et Zyed Benna. Mais les victimes s'appellent en fait Le Chenadec et Irvoas :
"Hier, 26 octobre, dix ans après les émeutes des banlieues, notre Premier Ministre réunissait aux Mureaux un comité interministériel.
C’est ainsi que nous avons pu le voir accompagné de pas moins de 17 ministres et d’élus toutes écharpes tricolores dehors, marcher dans les rues des Mureaux dans ce qui ressemblait à une commémoration solennelle de ces événements qui ont sidéré le monde entier et dans lesquels une certaine presse étrangère voyait un conflit ethnique. [...]
Alors en cette période d’anniversaire et à l’approche de la Toussaint, je voudrais combler un oubli de notre gouvernement. Bien involontaire, à n’en pas douter.
Je voudrais rappeler le souvenir des deux vraies victimes. Je veux parler de Jean-Jacques le Chenadec et de Jean-Claude Irvoas.
Qui sont-ils? Si vous les avez oubliés, vous avez des excuses, parce que ce sont les morts oubliés de ces événements, pire qu’oubliés, tus, escamotés, gommés.
Alors pour rappel,Jean-Jacques le Chenadec, est cet homme âgé de 61 ans qui, à Stains, était descendu en bas de son immeuble parce que des jeunes mettaient le feu à des poubelles. Ils l’ont tué. Le meurtrier a été condamné à cinq ans de prison; il doit être libre à l’heure qu’il est.
Jean-Claude Irvoas, 56 ans, a voulu prendre en photo du mobilier urbain, à Epinay-sur-Seine. Des trafiquants de drogue, croyant qu’il les prenait en photo, l’ont agressé. M. Irvoas, selon l’un des agresseurs, a prétendu être officier de police.Les quatre dealers l’ont achevé.
A Clichy-sous-bois, on inaugure aujourd’hui une allée qui porte le nom des deux jeunes morts dans le transformateur. Il n’y aura pas de plaques commémoratives pour Jean-Jacques le Chenadec et Jean-Claude Irvoas.
Une pensée pour les familles de ces deux hommes morts deux fois, de l’incurie de l’Etat et de son silence. On préfère commémorer la jeunesse qui met la France à feu et à sang."
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Marion Maréchal Le Pen sur BFMTV: Pour éviter des émeutes on a abandonné les cités au grand trafic
Invitée de l’émission Bourdin Direct, Marion Maréchal Le Pen est revenue sur le chômage, la délinquance ou l’immigration. Elle s’est dite choquée par les propos de Manuel Valls qui estimait qu’il était « hors de question de laisser le Front national gagner une région ».
Marion Marechal Le Pen était ce matin invitée de l’émission « Bourdin Direct » sur BFMTV/RMC.
Elle s’est dit choquée par « les propos de Manuel Valls » affirmant qu’il était « hors de question de laisser le Front national gagner une région ». « Ce n’est pas au Premier ministre de décider qui a le droit ou non de remporter les suffrages », a-t-elle estimé, ajoutantÇa ne me surprend pas. Il y a des transactions secrètes entre l’ex-UMP et les socialistes.
« Manuel Valls devrait se concentrer à régler les problèmes qui font qu’il n’est plus crédible ». A-t-elle conclu.
Balayant rapidement la possibilité d’alliance avec Les Républicains ou de rapprochement avec Nadine Morano, elle a taclé le gouvernement sur les chiffres du chômage : « C’est difficile de se réjouir d’un artifice. La réalité c’est que le nombre de chômeurs toutes catégories confondues a augmenté de 1.000 ».
Elle a pointé du doigt le fait que la baisse « est le résultat des contrats aidés et des radiations » et a mis en avant la responsabilité de l’UE, plaidant pour une sortie du système et le patriotisme économique.Mais c’est sur la délinquance qu’elle a été la plus mordante :
L’essentiel touche à la politique pénale : dans les cités on a abandonné le problème aux trafiquants d’armes et de drogue. (…) Le gouvernement est responsable. (…) Pour éviter des émeutes, on a abandonné les cités au grand trafic.
La concentration migratoire est l’un des problèmes. On pourrait permettre plus de mixité si on n’avait pas un flux continu d’arrivées (de migrants). Cette concentration participe du communautarisme.
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Syrie : accusée de bombarder des civils, la Russie exige des preuves
L'armée russe a convoqué mardi les attachés militaires occidentaux pour leur demander d'apporter des "preuves officielles ou de démentir" les informations diffusées par les médias occidentaux faisant état de bombardements de civils par l'aviation russe en Syrie.
Au moment où le secrétaire a la défense américaine a annoncé que son pays a l’intention d’intensifier ses raids aériens contre Daesh et de mener d'autres "actions directes au sol" en Irak
Des preuves ou des démentis
"Nous avons invité aujourd'hui les attachés militaires américain, britannique, français, allemand, italien, saoudien, turc et celui de l'Otan pour leur demander de fournir des preuves officielles appuyant ces déclarations ou de les démentir", a déclaré aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov.
"On nous accuse non seulement de viser l'opposition +modérée+, mais aussi des sites civils comme des hôpitaux, des mosquées et des écoles. Selon les médias occidentaux, il y aurait des victimes civiles", a déclaré M. Antonov dans une vidéo diffusée sur le compte Facebook du ministère russe de la Défense.
"Malheureusement, certains responsables et hommes politiques d'un nombre de pays étrangers font des déclarations similaires", a-t-il déploré, en citant notamment les ministres de la Défense américain, britannique et français.
Depuis le début de son intervention en Syrie le 30 septembre, Washington et ses alliés mènent campagne contre la Russie, qui ne cache pas ses affinités avec le pouvoir syrien, et l’accablent d’accusations infondées.
Moscou quant à elle dit viser la milice wahhabite takfiriste Daesh ainsi que son frère ennemi, le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, et d'autres groupes terroristes, à la demande des autorités syriennes.
"Dans le cas où les explications ne sont pas fournies et les accusations ne sont pas réfutées, nous qualifierons ces attaques antirusses d'une partie de la guerre médiatique à l'encontre de la Russie", a conclu M.Antonov.
La semaine dernière, l’OSDH, ONG basée à Londres, a affirmé qu'au moins 13 personnes avaient été tuées par une frappe russe ayant touché un hôpital de campagne dans la province d'Idleb (nord-ouest), ce que les autorités russes ont démenti.
Cette ONG accréditée par les puissances occidentales n’évoque que très rarement les pertes humaines et matérielles causées par les frappes aériennes de la coalition internationale, menée par les Etats-Unis
50 milliards USD de pertes dans les secteurs du pétrole et du gaz
Or, selon le ministre syrien du Pétrole, les 50 milliards de dollars de pertes essuyées dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines en Syrie depuis le début du conflit en 2011, sont causées entre autre par les frappes américaines .
Les attaques des groupes "terroristes" ainsi que les frappes aériennes menées par les Etats-Unis contre les jihadistes ont notamment gravement endommagé les infrastructures, a affirmé Souleimane Abbas cité mardi par le quotidien Al-Watan.
Selon l’AFP, cette estimation représente plus du double de celle annoncée par le gouvernement en juin 2014, lorsque les autorités syriennes avaient indiqué que les industries du pétrole et du gaz avaient perdu 21,4 milliards de dollars.
Avant le conflit, la Syrie produisait plus de 380.000 barils par jour.
De janvier à septembre 2015, la Syrie a produit en moyenne 9.688 barils de pétrole par jour et 14,8 millions de m3 de gaz naturel par jour, selon M. Abbas.
Le ministère du Pétrole syrien avait indiqué qu'en septembre 2014, l'EI produisait 80.000 bpj de pétrole. Et les autorités kurdes disent produire environ 15.000 barils par jour.
USA: des raids et des actions directes?
Autres position russe remarquable: le porte-parole du Kremlin a tenu à ne pas prendre au pied de la lettre les déclarations de Washington évoquant la possibilité pour l’armée américaine d’intervenir au sol en Irak et en Syrie.
«Pour le moment, il faut juste regarder les détails et comprendre ce que le Pentagone veut vraiment dire», a déclaré Dmitri Peskov, selon l'agence d'information Tass, lors d’une allocution face aux journalistes.
Il a averti que ce qui a été déclaré dans les médias américains n’est pas l’annonce d’une opération prochaine, mais bien que les Etats-Unis considèrent en ce moment la possibilité de lancer des opérations au sol contre Daesh.
Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain à la Défense Ashton Carter avait annoncé face au Congrès la volonté des Etats-Unis de soutenir leurs partenaires dans leur combat contre l’Etat Islamique, y compris au sol.
"Nous prévoyons d'intensifier notre campagne aérienne, y compris avec des appareils supplémentaires de la coalition et des Etats-Unis, pour cibler l'EI avec des frappes plus nombreuses et plus fortes", a déclaré Carter, devant la commission des forcées armées du Sénat.
"Cela comprendra davantage de frappes contre des cibles de grande valeur de l'EI à mesure que notre renseignement s'améliore", a-t-il précisé.
"Nous ne nous interdirons pas de soutenir des partenaires capables de mener à l'occasion des attaques contre l'EI, ou de mener ces missions nous-mêmes, que ce soit par des frappes aériennes ou des actions directes au sol", a ajouté le secrétaire à la Défense.
M. Carter n'a pas précisé si ces actions seraient menées par des forces conventionnelles ou par des forces spéciales, mais il a répété qu'il ne soutenait pas l'idée de zones d'exclusion aérienne en Syrie.
Vendredi, M. Carter avait laissé entendre que des militaires américains pourraient de nouveau participer en Irak à des opérations terrestres contre l'EI, comme celle menée jeudi par des forces spéciales pour libérer des prisonniers du groupe jihadiste. Cette opération a coûté la vie à un soldat américain, le premier à mourir en Irak depuis 2011.
M. Carter a précisé que Washington se concentrerait désormais sur "trois R": Raqa, Ramadi et raids.
Ramadi est la capitale de la province d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, que les forces irakiennes tentent de reprendre à Daesh, avec l'aide des forces volontaires , le soutien des frappes aériennes de la coalition.
Le ministre américain de la Défense a fait cette annonce alors que la coalition militaire semble mener moins de frappes qu'auparavant en Syrie contre l'EI, ce que les responsables du Pentagone attribuent au manque de cibles et non à la campagne aérienne lancée récemment par la Russie en Syrie.
source : Al manar :: lien
http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuypEuAuFekXIZiUL.shtml
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«Le Kenya est un pays de quelle race ?»
Extraits d'un entretien d'Alain Delon à TV Mag :
En parlant de migrants, Nadine Morano a dit récemment que la France était un pays de race blanche. Qu'en pensez-vous ?
Je n'ai pas envie de juger ou d'en discuter. Juste une question : « Le Kenya est un pays de quelle race ? ». Les gens sont noirs. C'est une polémique ridicule, grotesque, qui n'a aucun sens. Elle a des c... de tenir comme elle tient et de dire : « Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire ». Chapeau!
Que pensez-vous de la politique menée par François Hollande et Manuel Valls ?
J'ai connu la France du général de Gaulle et c'était autre chose. Depuis, elle a été plutôt en se dégradant. Gauche, droite, tous les coups sont permis. Ce qui se passe est dégueulasse, d'où le désintérêt des Français pour la politique.
Vous vous étiez déjà exprimé sur la montée de Front national. Aujourd'hui, qu'en pensez-vous ?
Je suis un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans. Mais, sur le Front national, j'ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapproche de ce parti parce qu'ils en ont marre. Marre de tout ! Et c'est pour ça qu'ils sont prêts à aller n'importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national... [...]
Regardez-vous la télévision?
Plus maintenant. Elle m'emmerde et on n'apprend rien. J'ai l'impression qu'il n'y a plus que l'audience qui compte. Il m'arrive de regarder un bon documentaire et, lorsque l'actualité l'impose, je me rabats sur BFMTV. J'étais accro à la télévision, mais maintenant c'est terminé. [...]
Vous avez été exclu du comité Miss France. C'est un regret?
Et on revient sur le Front national. À la suite d'une réflexion, qui a été transformée par la presse, on m'a viré de Miss France! Comment peut-on agir de la sorte ? Et tout cas, cette décision m'a privé d'une excellente soirée où je me trouvais entouré de jolies filles (sourire).
Mais vous êtes proche du Front national ?
Non. Et, si je l'étais, pourquoi n'en aurais-je pas le droit ? L'extrême gauche et Mélenchon, c'est valable, mais l'extrême droite, non ? Le Front national représente quand même 6 millions de personnes. C'est 6 millions de cons ? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter."
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