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Les sociétés occidentales actuelles disposent de moyens de surveillance et de contrôle dont les anciens régimes totalitaires auraient seulement pu rêver. Elles en usent chaque jour un peu plus. Telle est la constatation que l’on peut faire dans les domaines les plus divers.Un citoyen européen est aujourd’hui fiché en moyenne vingt fois par jour, et devrait l’être jusqu’à soixante fois d’ici dix ans. Le fichage intervient lors des épisodes les plus courants de la vie quotidienne : coups de téléphone, usage d’un portable, navigation sur Internet, passage devant une caméra de vidéosurveillance, entrée dans un parking, paiement par carte de crédit, utilisation d’une carte à puce ou d’un badge d’entreprise, passage dans une station-service, fréquentation d’un lieu public, repas dans un restaurant, visite d’un centre commercial, déplacement sur une autoroute, etc.Le dépouillement des données ainsi recueillies permet de connaître nos déplacements, nos fréquentations, nos relations, notre emploi du temps, nos problèmes de santé, nos préférences alimentaires ou vestimentaires, les produits que nous achetons, les publications auxquelles nous sommes abonnés, les chaînes ou programmes de télévision que nous aimons regarder, les débits et crédits enregistrés sur nos comptes bancaires, le montant de notre salaire, les clubs ou associations dont nous faisons partie, etc.A elles seules, les données dites de connection (téléphone fixe ou mobile, fax, Internet, messagerie, etc.) peuvent révéler l’essentiel de la vie d’un individu. Le téléphone portable, en particulier, est devenu un précieux auxiliaire de la police. Celle-ci peut obtenir rétrospectivement la liste de tous les appels passés et reçus par un appareil mobile, mais aussi connaître la localisation d’un abonné à n’importe quel moment de la journée. Lorsqu’un abonné se déplace, la puce de son appareil envoie régulièrement un signal aux antennes les plus proches de l’endroit où il se trouve, et ce signal est enregistré. La précision de la localisation est de 200 m en ville, d’environ 1 km en milieu rural.Les écoutes téléphoniques clandestines sont évaluées à 100 000 par an. Elles s’ajoutent aux écoutes administratives (environ 5000), aujourd’hui placées sous le contrôle du Premier ministre. La loi Perben II prévoit qu’en plus de ces écoutes téléphoniques, les juges pourront faire installer chez les suspects des caméras et des micros-espions d’une portée supérieure à 100 mètres. Les renseignements ciblés concernent, là encore, la vie professionnelle, les déplacements, les relations, les comptes en banque, la vie privée.Présenté à l’origine comme un moyen de communication totalement libre, Internet est aujourd’hui le premier lieu de flicage du monde. L’espionnage sur Internet est devenu florissant grâce à des logiciels permettant d’intercepter les courriels, de fouiller les corbeilles et les fichiers, d’enregistrer les codes sources, les mots de passe, les cookies, les historiques de navigation, le contenu des disques durs. Le Net est également espionné par des « sniffeurs » à la solde des sociétés commerciales, qui fouillent les forums et les blogs à l’affût de paroles d’internautes qui sont pour elles autant de cibles potentielles.Aux Etats-Unis, le Congrès a voté en novembre 2003 un amendement au Patriot Act permettant au FBI d’exiger des fournisseurs d’accès et de services Internet qu’ils leur remettent toutes les informations personnelles sur les internautes se trouvant en leur possession. En France, où l’on compte 20 millions d’internautes, la Loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), votée le 15 novembre 2001, a porté à un an la durée de conservation par les fournisseurs d’accès des archives relatives aux envois et aux réceptions de courriels de leurs clients. La Loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN), définitivement adoptée en septembre 2004 par l’Assemblée nationale, a quant à elle purement et simplement supprimé le statut de « communication privée » dont jouissaient auparavant les courriels, ce qui leur a du même coup retiré tout droit à la confidentialité.Entérinée par la loi en 1995, la vidéosurveillance s’est rapidement banalisée. Réservée à l’origine aux banques et à certains endroits publics, elle est désormais partout. On compte en France plus d’un million de caméras, dont 400 000 en région parisienne. Le pays le plus vidéosurveillé du monde est l’Angleterre : 85 % des municipalités sont équipées. Un Londonien moyen est aujourd’hui filmé plus de 300 fois par jour. Et, depuis quelques mois, la chaîne câblée Shoreditch YV propose à ses abonnés de connecter directement leur télévision aux caméras de surveillance de leur quartier. Afin qu’ils puissent mieux surveiller leurs voisins.Outre-Atlantique, on estime à 14 millions le nombre d’employés surveillés en permanence par leur entreprise. Plus de 10 % des cadres sont en permanence placés sur écoute, 15 % voient leurs messageries surveillées, 16 % des salariés sont filmés. Au total, 77 % des grandes entreprises américaines contrôlent leur employés par des procédés électroniques, soit deux fois plus qu’en 1997. Les salariés doivent même parfois porter en permanence un badge électronique assez comparable aux bracelets électroniques dont le port est imposé aux détenus libérés. Ce badge permet de les localiser à tout moment, de savoir ce qu’ils font, ce qu’ils mangent à leurs repas et par quels moyens ils paient leur cantine. En France, plusieurs cabinets de détectives ont fait leur spécialité de ce type de surveillance.Ajoutons que tous les photocopieurs de la nouvelle génération stockent les informations sur un disque dur avant de les imprimer. Des experts en informatique peuvent ensuite les récupérer. Même après effacement, il demeure une trace qui peut être décryptée en laboratoire par magnétisation de la surface du disque.D’autres techniques, plus sophistiquées encore, sont mises au point chaque année. En février 2004, la société Toyota a déjà inventé une voiture qui, en cas d’infraction au stationnement ou de dépassement de la vitesse autorisée, signale automatiquement par radio cette infraction à la police et autorise le prélèvement de l’amende sur la carte de crédit du conducteur alors que celui-ci est encore en train de rouler.Mais les communications sont également surveillées par de « grandes oreilles » internationales. C’est le cas notamment du célèbre réseau d’écoute et d’espionnage mondial Echelon, qui dépend directement de la National Security Agency (NSA), organisme créé aux Etats-Unis en 1952, qui emploie aujourd’hui 58 000 personnes dans le monde et dont le budget annuel, d’environ 10 milliards de dollars, est supérieur à celui de la CIA.Grâce à ce système, appuyé par huit satellites-espions, quelque 4,3 milliards de communications (téléphone, fax, Internet) sont interceptées chaque jour par 54 stations d’écoute disséminées à l’étranger, soit près de la moitié des 10 milliards de conversation échangées quotidiennement dans le monde. Géré conjointement par les Etats-Unis, l’Angleterre, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, le réseau Echelon peut analyser (sur la base d’un certain nombre de mots-clés) plus de 2 millions de conversations par minute, dont 15 000 font l’objet d’un rapport détaillé quotidien. Son existence n’a été révélée qu’en 1998 par les médias, à l’occasion d’un rapport du Parlement européen.Fin mai 2000, sur intervention du juge Thierry Jean-Pierre, le Parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire, pour « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », sur ce qui est aujourd’hui le plus grand réseau d’espionnage officiel existant dans le monde. Il n’y eut aucune suite.Depuis les attentats de septembre 2001, les mesures destinées à favoriser la sécurité aérienne n’ont cessé de se renforcer. En décembre 2004, un nouveau règlement a fait obligation à tous les pays de l’Union européenne de mettre en place une nouvelle génération de passeports biométriques équipés d’une puce lisible à distance. Depuis l’an dernier, les étrangers admis à entrer sans visa aux Etats-Unis doivent donner aux douaniers américains, outre leurs papiers, leurs empreintes digitales et une photo d’identité. Ces documents sont numérisés sur place, puis entrés dans une base de données du département américain de la Sécurité intérieure, la base ADIS, pour être comparés aux informations figurant dans différents fichiers de police. Ces identifiants biométriques seront ensuite conservés pendant plusieurs années.En France, la future carte d’identité nationale électronique sécurisée (INES) contiendra deux éléments biométriques : la photographie numérisée et les empreintes digitales. Chaque carte sera dotée d’un code PIN (comme les cartes de crédit), d’une puce et d’une signature électronique. Pour la première fois en France depuis la Deuxième Guerre mondiale, cette carte sera en outre obligatoire. Les pouvoirs publics disposeront ainsi d’un vaste fichier de toute la population. De plus, la puce de la carte INES étant lisible à distance, à l’instar de la carte Navigo de la RATP, il deviendra techniquement possible de contrôler les personnes à leur insu.Les puces à identifiant unique communiquant par ondes radio, dites puces à RFID (Radio- Frequency Identification), sont l’un des procédés de contrôle et de surveillance dont l’avenir est le plus prometteur. Permettant d’identifier un objet sans contact, elles comprennent un dispositif pour récupérer l’énergie de leur rayonnement par radiofréquence, un système d’interprétation et de stockage des données et une antenne émettrice. Leur utilisation est aujourd’hui totalement libre.D’abord été incorporées dans un certain nombre de produits commerciaux pour mieux en assurer la « traçabilité », ces puces sont appelés à terme à remplacer l’actuel code-barre sur les produits de consommation courante. On en prévoit de très nombreux usages matériels. Les voitures équipées d’une puce RIFD, par exemple, peuvent être retrouvées plus facilement en cas de vol (mais quand la voiture n’est pas violée, c’est son conducteur que l’on peut suivre à la trace). Au Japon, les billets de banque à la valeur nominale la plus forte pourraient être « pucés » prochainement.De l’inerte au vivant, le pas est vite franchi. Les premières implantations humaines de puces RFID ont été réalisées en 1998. En octobre 2004, l’Agence de sécurité sanitaire américaine (Food and Drug Administration) a autorisé l’usage de puces à identifiant radio dans le corps humain, notamment à des fins de suivi médical dans les hôpitaux. On envisage maintenant de « pucer » de la même façon les animaux, les grands malades, les détenus, les vieillards atteints de la maladie d’Alzheimer, les sportifs de haut niveau, les navigateurs solitaires, les personnes susceptibles d’être enlevées, etc. Au Mexique, plus de 1000 personnes se sont déjà fait implanter une puce RFID, implantée sous la peau du bras.Cette puce se transforme aisément en outil de surveillance. Pour localiser son porteur, il suffit d’équiper les bâtiments ou les lieux publics de lecteurs placés dans les couloirs, les escaliers, les ascenseurs, etc. On peut ainsi suivre en temps réel tous les déplacements des « pucés » et garder en mémoire leurs itinéraires minutés.La prochaine génération de puces implantables sera dotée d’une mémoire suffisante pour contenir un fichier, ce qui évitera d’avoir à se connecter à une base de données. Des biocapteurs pourront transmettre en continu la température du corps, la tension artérielle, le taux d’oxygène ou de glucose dans le sang. Demain, une balise GPS (Global Positioning Satellite) ajoutée à l’implant permettra de localiser en temps réel son porteur en n’importe quel point de la planète. Certains médecins souhaitent déjà que tous les nouveaux-nés soient greffés à la naissance avec une puce sous-cutanée.Conçu lui aussi aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001, le programme Total Information Awareness (TIA) s’était fixé pour but de réunir des informations sur la vie privée de l’ensemble des citoyens. Abandonné l’année suivante, il a été rebaptisé en 2003 Terrorism Information Awareness, sans qu’ait changé sa raison d’être : ficher la terre entière.La méthode employée consiste à intégrer les données d’identité, les informations professionnelles, bancaires et médicales, ainsi que celles concernant les communications et les transports, en les croisant pour la première fois avec les renseignements des services secrets, les rapports des caméras de surveillance dans les aéroports, les transactions par cartes de crédit, les réservations d’avions, les enregistrements de communications téléphoniques, les abonnements aux médias, les consultations de sites Internet, les dossiers d’assurance, les informations de la sécurité sociale, les dossiers des hôpitaux et des établissements scolaires, etc. A terme, l’objectif avoué est de collecter une moyenne de 40 pages d’informations sur chacun des 6 milliards d’habitants de la planète.« Demain, nous saurons tout de vous », déclarait récemment John L. Andersen, président du Arlington Institute. On pense invinciblement au célèbre Panoptique imaginé par Jeremy Bentham.La surveillance totale n’est pas à proprement parler un thème orwellien. Liée au développement incessant des techniques, elle s’apparente plutôt à l’univers décrit par Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Mais elle s’accompagne aussi d’une évolution du langage qui, elle, évoque bel et bien l’œuvre d’Orwell. On le voit dans les moyens de justification couramment employés aujourd’hui pour justifier l’utilisation de ces techniques. Les prétextes sont toujours excellents : lutter contre la délinquance, veiller sur notre santé, protéger la jeunesse, etc. L’expérience montre cependant que les mesures adoptées au départ à l’encontre d’un petit nombre sont ensuite toujours étendues à l’ensemble des citoyens. Une fois le principe admis, il n’y a plus qu’à le généraliser.Cette surveillance vient en effet s’ajouter au « politiquement correct », qui cherche à normer l’opinion par l’emploi de mots imposés à tous, à la « pensée unique », qui tend à remplacer le débat par le sermon, à l’hygiénisme envahissant, qui vise à réglementer les usages au nom du Bien, à la réglementation des préférences et des dilections, qui va directement à l’encontre de la liberté d’expression.La privatisation grandissante de la société est allée de pair avec son invasion par l’« appareil thérapeutique » des techniciens et des experts, conseillers et psychologues. Cette « colonisation du monde vécu » sous prétexte de rationalisation de la vie quotidienne a renforcé tout à la fois la médicalisation de l’existence, la déresponsabilisation des adultes, et les capacités de surveillance et de contrôle de l’Etat. Dans une société considérée comme en dette perpétuelle vis-à-vis des individus, dans une république oscillant entre le mémoriel et le compassionnel, l’Etat-Providence, affairé à la gestion lacrymale des misères sociales par le biais d’une cléricature sanitaire et sécuritaire, s’est transformé en Etat maternel et maternant, hygiéniste, distributeur de messages de « soutien » à une société placée sous serre. La société, ainsi docilisée, devient ce «troupeau d’animaux timides et industrieux» dont parlait Tocqueville.La sécurité est devenue ces dernières années une préoccupation politique essentielle. Elle l’est devenue d’autant plus que nous sommes passés, comme l’explique le sociologue Ulrich Beck, d’une société où les dangers étaient généralement localisables et parfaitement identifiables, à une société où le « risque » est omniprésent, mais invisible. Au sein de la « société du risque », l’insécurité réelle ou présumée engendre en outre un climat d’incertitude et de peur, que les pouvoirs publics peuvent utiliser pour placer la société sous contrôle. La prévention du risque peut ainsi se convertir en capital politique. Or, l’expérience historique a mille fois montré que les hommes ne sont que trop disposés à abandonner leurs libertés en échange d’une promesse de sécurité.Hostiles à toute opacité sociale, les démocraties occidentales se sont donné un idéal de « transparence » qui ne peut se réaliser que par le quadrillage social. La société se transforme alors en bunker global protégé par des badges, des codes d’accès, des caméras de surveillance. La multiplication des espaces privatifs les soustrait au flux social et finit par faire disparaître la notion même d’espace commun, qui est celui de la citoyenneté. Les totalitarismes classiques ayant disparu, ce sont d’autres logiques de contrôle, plus subtiles, qui engendrent un nouveau Panoptique, autrement plus redoutable que celui prévu par Bentham, mais dont la fonction est la même : tout voir, tout entendre, tout contrôler.« On essaie depuis quelques années, écrit le philosophe Giorgio Agamben, de nous convaincre d’accepter comme les dimensions humaines et normales de notre existence des pratiques de contrôle qui avaient toujours été considérées comme exceptionnelles et proprement inhumaines ». Le problème posé ici est évidement celui de la servitude volontaire, qui se nourrit de pessimisme, d’indifférence ou de distraction au sens pascalien du terme.« Il n’y a bien entendu aucune raison, écrivait Aldous Huxley en 1946, dans sa nouvelle préface au Meilleur des mondes, pour que les totalitarismes nouveaux ressemblent aux anciens [...] Un Etat totalitaire vraiment “efficient” serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. La leur faire aimer, telle est la tâche assignée dans les Etats totalitaires d’aujourd’hui aux ministères de la propagande, aux rédacteurs en chef de journaux et aux maîtres d’école ».Quand les normes ont été intériorisées dans les corps et les esprits, il n’est même plus nécessaire de veiller à les faire appliquer. « Quand ce n’est pas le martyre physique, disait Péguy, ce sont les âmes qui n’arrivent plus à respirer ».Alain de BENOIST
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Régionales : front ripoublicain contre Front National
Des « socialistes » aux « ripoublicains », la droite tremble face au FN, qui s’apprête à secouer le cocotier, quand ce qui reste de la gauche (la vraie) s’accroche à l’illusion de pouvoir résister ! Pourtant, ce qui devrait interpeller ce petit monde de politiciens déconnectés des réalités, c’est l’indifférence, qui se traduira par une abstention massive.
Belle France, que la France d’aujourd’hui, massacrée par dix ans de sarkozysme effréné, qui a porté au pinacle la crétinerie avancée comme règle de vie. Le pays de Voltaire, Rousseau et des éclairés des siècles derniers, patauge dans une lamentable médiocrité, à cause d’une gouvernance totalement décalée des attentes du peuple, qui a inscrit, avec Sarkozy, puis entérinée avec Hollande la régression sociale comme seul programme pérenne. Hugo, Zola, réveillez-vous ! Nous marchons à reculons.
Oh ! les apparences, savamment entretenues par ceux qui y ont intérêt, plaident bien évidemment pour le contraire. Les apparences seulement, car à y regarder de près, tout ou presque, dans cette pseudo démocratie, n’est qu’apparence. Et lorsque l’apparence ne suffit pas à convaincre que nous vivons au Pays de Cocagne, on vous désigne, -pour nous rappeler notre chance inouïe d’être français-, l’enfer qui règne ailleurs, là-bas, chez les autres.
Mince alors, les Français, tous les Français sont des gros chanceux qui l’ignorent ! A l’insu de leur plein gré, les vingt millions de bons bougres qui, chaque jour, tirent le diable par la queue, sont heureux. Imaginez un peu, ils baignent dans la joie et ne le savent pas !
L'exploit : convaincre des votants… déjà convaincus
Heureusement, les échéances électorales arrivent pour le leur rappeler, à ces idiots de Français aigris. Tirés à quatre épingles, l’allure faussement décontractée, le regard droit, et l’indispensable petit rictus aux coins des lèvres, pour l’ostentatoire côté sympa, les candidats battent la campagne.
A les voir, effectivement, -en tout cas les représentants des « institutionnels »-, sortant de leur voiture dernier modèle de chez Peugeot ou Renault, macaron tricolore bien en vue derrière le pare-brise feuilleté, costumés dans un tissu sombre de rigueur, ils arborent le sourire commercial de circonstance.
Reflétant leur bonheur de devoir convaincre les ploucs formatés par les amis communicateurs de TF1 et France2 depuis des années, ils sont pénétrés de leur importance. Mais attention, point trop n’en faut. Quelques formules bien senties suffiront à faire mouche auprès d’une assistance de couards et de poltrons déjà acquise à leur cause : ceux qui votent. Les autres, on s'en fout !
Le verbe est haut, pour affirmer sa détermination, et le tour est joué. Il n’est pas nécessaire d’en faire davantage. « Les Français veulent qu’on leur parle vrai, c’est ce que je fais ce soir, avec vous, chers compatriotes ».
-Ah ! oui, çà c’est vrai çà, aurait dit la mère Denis. Il mérite notre confiance, notre vedette !
Les « droites » affolées, la gauche en lambeaux
De fait, les régionales affolent, comme jamais peut-être, l’ex-umps, à commencer par le Premier ministre Manuel Valls. La gauche se méfiant de lui et de son Macron adulé, le « Bilderberg » laisse d’ores et déjà entendre que le parti de droite, dont il est issu (futur ex-parti socialiste), devra faire front commun avec les ripoublicains de Sarkozy, pour faire barrage au Front National et à sa patronne Marie Le Pen, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
La gauche, la vraie, est pour l’heur en en lambeaux. Ce ne sont pas tant ses dirigeants qui dénotent que les troupes, parfois décourageantes de sectarisme, héritage d’un stalinisme qui a habité et imprime aujourd’hui encore les esprits. Même habillé d’humanisme, le message ne passe pas, ou mal, auprès des classes populaires qui devraient théoriquement emboîter le pas. Le talent de Mélenchon, plus audible, contrebalancera-t-il ce handicap ?
La messe des combines politicardes traditionnelles est dite. Il se pourrait, toutefois, que les manœuvres politiciennes ne suffisent pas, cette fois, à contenir la vague bleue marine. Qui peut être dupe de ces arrangements de dernière minute pour conserver, coûte que coûte, le pouvoir à l’umps ?
Si Marine secoue le cocotier…
Qui, du FN, la droite dure souverainiste, ou des Ripoublicains, le parti d’ultra-droite extrême antisocial, est le plus à craindre pour le citoyen lambda qui rame avec moins de 1000 à 1500 € par mois ? Hollande étant dans les choux, qui fait le plus peur ? Sarkozy ou Le Pen ? Voilà la question !
La mascarade électorale habituelle va grossir, une fois encore, et le plus logiquement, les rangs des abstentionnistes. Car, pour nombre de Français, cocufiés depuis des décennies, il ne reste plus que le silence des urnes pour se faire entendre.
Après coup, les politiciens continueront immuablement à faire la sourde oreille, sauf si, une certaine Marine Le Pen, secoue plus fort que de coutume le cocotier politique...
Verdi
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/regionales-front-ripoublicain-173460
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CONFERENCE DE JOSEPH FADELLE A ORLEANS : : "EN FINIR AVEC LES PRÉJUGÉS SUR L'ISLAM"
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Comment faire face au chaos migratoire ? En tranchant le nœud gordien !
Appeler un chat un chat et nommer les faits sans faux-semblant.
Oui, il y a chaos migratoire : quand un million et demi de personnes se pressent aux portes de l’Europe et qu’une fois entrées elles seront six millions avec le regroupement familial, il est même juste de parler d’invasion migratoire.
Oui, il y a Grand Remplacement quand dans les maternités françaises, en 2014, 36% des naissances ne sont pas d’origine européenne (selon les statistiques du dépistage à la drépanocytose) : http://www.polemia.com/en-2025-la-moitie-des-naissances-en-france-ne-seront-pas-dorigine-europeenne/
Non, la France n’est pas un hôtel (Attali) et la nationalité française une simple formalité citoyenne (Chevènement). Comme l’a justement dit le général De Gaulle : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
Mettre au premier rang des préoccupations politiques les questions identitaires
La politique n’a de sens que quand elle se situe à la hauteur des questions historiques. Or aujourd’hui la question centrale pour les Français et les Européens c’est celle de leur identité.
A côté, les questions économiques, sociales, monétaires sont secondaires. Les électeurs ne s’y trompent pas d’ailleurs : ce sont les questions sécuritaires et identitaires qui ont été au cœur des dernières élections.
Signalons la situation singulière du FN : il gagne des électeurs sur les questions d’immigration. Il en rebute sur les questions économiques et sociales : à gauche, dans les années 1980/1990 avec un discours d’apparence trop libérale ; à droite, lors des dernières présidentielles et départementales avec une thématique jugée trop redistributive et perçue comme anxiogène sur l’euro. Cela étant, les électeurs frileux ont bien tort de s’attacher à l’accessoire au lieu d’aller à l’essentiel.
Poser le bon diagnostic : la question migratoire n’est pas franco-française mais européenne
Tous les peuples d’Europe sont menacés : l’humanitarisme verbal de leurs dirigeants et la culpabilisation de leur passé sont une menace mortelle aussi bien pour les Allemands que pour les Italiens, les Français ou les Anglais. Gardons-nous d’opposer les peuples européens entre eux, opposons-les ensemble à la superclasse mondiale qui leur impose, avec l’appui des médias, une mortelle ouverture de leurs frontières. A contrario, saluons, comme s’apprête à le faire le SIEL, l’action du premier ministre hongrois Viktor Orban qui s’oppose à cette politique. C’est le seul chef d’Etat européen actuel. Manifestation de soutien le samedi 7 novembre à 15h30 devant l’ambassade de Hongrie à Paris. http://www.siel-souverainete.fr/
Changer les règles du jeu
Ce ne sont plus les parlements ni les peuples qui font les lois sur l’immigration. Ce sont les juges qui interprètent dans le sens politiquement correct des textes généraux : Convention européenne des droits de l’homme, Convention internationale des droits de l’enfant, Convention de Genève sur les réfugiés. Il faut dénoncer ces traités, remettre la justice dans son lit, rétablir les souverainetés nationales, permettre l’expression des peuples par des référendums d’initiative populaire.
Refuser la tyrannie médiatique
Evidemment cela va couiner ! Car aujourd’hui ce sont les médias aux ordres des puissances d’argent (le patronat, le luxe, les banques) ou sous influence étrangère (les Etats-Unis, le Qatar, Israël) qui dictent la politiques des Etats. En Europe la caste médiatique ne contrôle pas les gouvernements, elle surveille les peuples. C’est une formidable atteinte à la démocratie.
S’il est normal que les mondialistes et les immigrationnistes s’expriment, il ne l’est pas qu’ils disposent de 95% à 98% des moyens de communication avec l’aide de l’Etat (subventions à la presse, redevance audiovisuelle, attributions des fréquences). Il est urgent de rétablir le pluralisme médiatique. Oui à la diversité idéologique et politique des médias !
Trancher le nœud gordien
Il faudra donc bien trancher un jour le nœud gordien, c’est-à-dire rétablir la démocratie : le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. En brisant la dictature médiatique et en mettant un terme au coup d’Etat des juges.
Jean-Yves Le Gallou, 25/10/2015
http://www.polemia.com/comment-faire-face-au-chaos-migratoire-en-tranchant-le-noeud-gordien/
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Les nationalistes ont toujours été contre le nazisme
Il convient de rappeler quelques vérités historiques un peu oubliées.
Alors qu’une nouvelle polémique, lancée notamment par Jean-Luc Mélenchon comparant Le Pen à Hitler, se développe au sujet de la réédition de Mein Kampf, qui tombera dans le domaine public le 1er janvier 2016 — son auteur étant décédé depuis 70 ans -, il convient de rappeler quelques vérités historiques un peu oubliées.
En février 1934, la maison d’édition proche de l’Action française, Les Nouvelles Éditions Latines, décide, à la demande de Charles Maurras souhaitant disposer d’une traduction fidèle de Mein Kampf pour comprendre l’idéologie hitlérienne, de le faire traduire et de le publier : l’ouvrage sera édité quelques mois plus tard et tiré à 8.000 exemplaires, avec en exergue la phrase du maréchal Lyautey : « Tout Français doit lire ce livre. » […]
Laure Fouré - La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-nationalistes-ont-toujours-ete
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Polémique sur la race blanche : Nadine Morano reçoit le soutien d’Alain Delon
Dans une interview accordée à TV Magazine, Alain Delon prend la défense de Nadine Morano qui avait provoqué la colère des bien-pensants en évoquant la race blanche.
L’acteur qui fête ses 80 ans déclare :
Juste une question : le Kenya est un pays de quelle race? Les gens sont noirs. C’est une polémique ridicule, grotesque, qui n’a aucun sens. Nadine Morano a des c… de tenir comme elle tient et de dire : ‘Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire’. Chapeau!”
Jean-Luc Mélenchon a ensuite réagi en ces termes : “Alain Delon et Nadine Morano se trompent.La France n’est pas «un pays de race blanche» mais une nation universaliste” (sic)
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JT du Mercredi 28 Octobre 2015
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Anthropologie politique. Une société anti-humaine. La famille
Depuis une dizaine d'années, plus de la moitié des enfants en France nait d'unions naturelles, c'est-à-dire de parents sans liens matrimoniaux officiels. Ce phénomène est européen et est le dernier en date des changements massifs qui ont signalé l'avènement d'une société anti-humaine.
Nous entendons par société l'organisation des relations humaines sur le plan matériel, culturel, spirituel, individuel et collectif dans le cadre d'institutions reliées entre elles par des règles conventionnelles ou informelles et des moyens de communication, dans lesquels sont inclus les outils de transport et d'échange.
Pour préciser notre approche de l'être humain, rappelons tout de suite ces évidences ; tout homme étant né d'un père et d'une mère est le produit d'une famille, avec son héritage culturel, génétique et patrimonial, il est le fruit d'une lignée donc. Cette donnée réaliste vaut autant pour les enfants dont la situation est habituelle que pour les orphelins. En outre, né en un lieu, grandissant en ce lieu, ou un autre, l'homme a un enracinement géographique, territorial, qui contribue, comme sa famille, à le façonner. Cet enracinement peut aussi bien être une campagne bucolique qu'un centre urbain bétonné et hyper actif. Dans les deux cas, il y a enracinement. Tout homme a des relations sociales qui s'expriment dans le monde du travail, celui des échanges économiques, nécessaires à sa vie. On peut dire que ces trois besoins sont des besoins naturels, en ce sens qu'ils sont les conditions nécessaires de la vie même de l'homme, donc de son inscription dans la nature.
Nous n'avons pas tenu compte du caractère spirituel de l'homme car, à la différence des trois autres besoins énoncés, il n'est pas une part, il est le tout. En effet, l'acte d'intelligence qui rend possible l'union volontaire des hommes en vue de l'engendrement, qui détermine leur installation en un lieu à un moment de leur existence, ou qui préside à leurs relations humaines, cet acte d'intelligence est ce qui caractérise leur nature humaine par rapport aux animaux mus uniquement par l'instinct. L'intelligence est par essence spirituelle et c'est elle qui fait que l'homme est homme. Cet esprit anime tout l'être de manière raisonnable, c'est notre âme spirituelle, différente de la partie sensitive de notre âme. D'après la philosophie antique et médiévale et d'après la théologie chrétienne, c'est cette âme spirituelle qui survit à la mort.
Une réflexion sociale sur l'homme ne doit pas méconnaître ce tout, mais il s'intéresse d'abord aux parties.
L'homme étant caractérisé par ces trois apports naturels, il convient de voir si la société leur correspond et donc si elle est un cadre cohérent pour l'homme.
Il apparaît, tout au contraire, que l'homme, et plus spécialement l'homme occidental, a façonné, ces derniers siècles, un cadre social qui ne lui correspond pas.
En effet, la famille, dans son expression sociale, s'est désagrégée. Non pas qu'il n'y ait plus de famille, y compris solides, mais pour un nombre croissant d'hommes, la stabilité du cadre familial a disparu. On pourrait mentionner ici les enfants nés par PMA dans les couples féminins, où la part masculine de la filiation et donc la moitié du patrimoine et des racines de l'enfant sont occultées. On pourrait aussi parler des enfants nés de GPA, dans quelque couple que ce soit, où l'enfant est l'objet d'une nouvelle traite négrière indicible, et coupé d'une partie de sa famille, mais aussi souvent de sa terre. Cependant, ces deux cas, pour ignobles qu'ils soient, sont marginaux en proportion des maux devenus courants dans la société comme les unions naturelles ou les divorces. Ces unions naturelles sont majoritaires en Occident. Ce sont, par nature, faute de cadre légal, des unions instables et volatiles. Même lorsqu'un couple dure vingt ans, ou toute la vie, en réalité, sa structure est extrêmement fragile, puisqu'elle n'est tenue par aucune institution. Les membres du couple ne se sont engagés dans aucune démarche de légitimation de leur union, car ils n'en voyaient pas le besoin, pour différents motifs. Il en ressort que l'enfant naît dans une famille fragilisée. Les divorces et séparations sont là pour le montrer, puisque désormais, en France, un couple sur deux divorce ou se sépare. Il y a ici une très grande inégalité sociale. Si les familles les plus aisées pécuniairement et les plus préservées culturellement, demeurent plus stables, les familles pauvres sont victimes de séparations et divorces massifs, à répétition. Ce sont donc les enfants des milieux les plus fragiles socialement qui souffrent le plus de cet effritement du couple humain. La reconnaissance des droits patrimoniaux du concubin en cas de décès, la légitimation des unions naturelles, la création du PACS, l'instauration du divorce pour faute, puis par consentement mutuel, enfin les projets actuels de simplification des procédures de divorce ont accru cette fragilisation de la famille en reconnaissant comme valables tous les modèles extérieurs au cadre le plus sécurisant pour l'union.
Ce mal a été rendu nécessaire par un autre, plus profond ; l'éducation sentimentale des hommes accroît l'instabilité des couples :
- par la pratique de relations sexuelles précoces et insensées, c'est-à-dire détournées de l'essence de cet acte créateur d'humanité, qui augmente l'insatisfaction d'êtres humains toujours frustrés tournant leur déception contre leur conjoint, faute d'identifier que le mal est dans le détournement du sens de l'acte ;
- par la promotion du romantisme qui érige la passion, en fait le règne du sentiment, en absolu ; quand la passion ne peut donner ses plus beaux fruits, jusqu'au don de sa vie, que sous les guides de la raison humaine qui cherche le plus grand bien ;
- par le vice inverse, désormais largement disparu, qui consistait à faire primer en tout la raison au détriment de la passion, comprimant les cœurs et les désirs ;
- par le détournement de tout homme de la recherche de son bien souverain, qui est le bonheur parfaitement satisfaisant ; or, nous savons que notre personne étant finie par les bornes de la naissance et de la mort et celles de notre corps, alors que notre intelligence semble ne connaître aucune limite dans la multiplication de ses raisonnements qui se heurtent à ces barrières, il n'y a de bonheur satisfaisant que dans la recherche de ce qui nous dépasse et ne finit pas. Les biens intermédiaires doivent donc être ordonnés vers la recherche du bien toujours supérieur.
La déviance dans ces quatre points et d'autres plus mineurs a fragilisé les rapports humains et rendu nécessaire l'éclatement du cadre familial légitime afin que les hommes n'y meurent point par étouffement.
La conséquence de cet éclatement est la création de générations entières d'hommes fragilisés moralement, parce que nés dans le conflit inter-personnel, l'instabilité des relations familiales et sentimentales, voire dans la rupture et le rejet d'une moitié, voire la totalité de leur ascendance. C'est le premier élément foncièrement anti-naturel de nos sociétés actuelles. Il engendre l'affaissement du lien inter-générationnel, la solitude, non pas seulement des personnes âgées mais aussi des hommes et femmes actifs. Il engendre l'incapacité des personnes, trop préoccupées de leur survie morale et sentimentale, à accueillir l'enfant à naître. Enfin, il rend les hommes plus vulnérables à l'oppression en affaiblissant leur premier réseau naturel de solidarités. En somme, cette société fragilisée se coupe de ses vieux, facilite la mort de ses enfants et isole ses êtres mûrs, dans une espèce de suicide généralisé.
Ces déviances ont toujours existé, et il y a toujours eu des hommes aveuglés ou de petite moralité pour les créer dans leur couple, par le mauvais usage de leur puissance charnelle, ou par l'exacerbation de leurs passions au détriment de la raison, ou l'inverse, alors que passion et raison doivent avancer de concert. En somme, il y a toujours eu des hommes pour se focaliser sur les biens intermédiaires au détriment des biens supérieurs.
La grande innovation de notre temps est l'érection en modèle social valide de ces déviances destructrices dont sont issus largement nos divorces, nos unions naturelles volatiles, nos unions homosexuelles, nos PMA, nos GPA et sans doute la plupart des autres maux à venir dans le domaine familial.
A cet affaiblissement de la famille s'est ajouté le déracinement humain.
A suivre...
Gabriel Privat
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Pour un front des Patriotes
Discours de Pierre Vial lors de la 9e Journée de Synthèse nationale, dimanche 11 octobre dernier à Rungis. La vidéo de ce discours sera bientôt en ligne sur ce site.
Quand on est au contact de l’ennemi, on ne discute pas du sexe des anges, on tire dans le tas. C’est un point de vue que des âmes sensibles vont peut-être juger excessif mais qui correspond à ce que j’entends de plus en plus, non pas bien sûr dans la bouche d’intellectuels qui vivent bien à l’abri dans leur bulle mais dans celle de gens simples, de braves gens qui ne sont pas des va-t’en guerre mais qui tout simplement en ont assez. Assez d’accepter l’inacceptable. Assez d’entendre les responsables et coupables du désastre actuel qui frappe les pays d’Europe expliquer doctement que tout cela n’est pas si grave et que, bien sûr, ça va s’arranger. Non, ça ne va pas s’arranger, ça va empirer et désormais tout le monde le sait. Le sait et le dit car la parole se libère, les tabous tombent et de plus en plus de gens appellent un chat un chat et attendent – et disons même exigent – qu’on leur dise la vérité. Certains et certaines, soucieux de ne pas se couper de leurs électeurs pour conserver leurs prébendes, ont compris le message. Il est ainsi significatif de voir même une Nadine Morano, dont toute la carrière politique a été faite par Sarkozy, qui reconnaît aujourd’hui publiquement une évidence, en rappelant que le peuple français est historiquement un peuple de race blanche. En reprenant ainsi les mots d’un certain Charles de Gaulle. Mais comme elle a ainsi franchi la ligne jaune du politiquement correct, elle a été débarquée par ces sarkozystes qui se proclament gaulliens comme des camelots qui racontent n’importe quoi pour vendre leur camelote. Leur problème, comme le reconnaît dans le journal Le Monde du 2 octobre un responsable sarkozyste qui veut rester courageusement anonyme, c’est que – je cite – « les militants sont si radicalisés que beaucoup pensent comme Morano ». Laquelle Morano conclut de sa mésaventure : « La vérité dérange ».
Le gag, dans cette affaire, c’est que Sarkozy déclarait le 2 septembre s’insurger contre « la bien pensance » de gauche. Il précisait :l « Il y a aujourd’hui une nouvelle pensée unique qui voudrait nous dicter les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas ». Toute honte bue, il vient de faire exactement ce qu’il dénonçait il y a un mois. Certains de ses supporters doivent avoir la migraine…
Il est tout aussi significatif, quant à l’évolution de l’opinion, de voir une Marine Le Pen qui, il n’y a pas si longtemps, affirmait que le Grand Remplacement est un fantasme raciste, reprendre maintenant à son compte la thématique anti-immigration-invasion qui a toujours été celle de son père. Et cette virevolte s’explique par le fait que la motivation fondamentale des électeurs du Front National est le refus total et inconditionnel de l’immigration. Oublier cela c’est se couper de sa base et prendre donc le risque d’une régression électorale sévère. C’est ce qui me fait dire que quelle que soit l’idée que l’on se fait de la direction du Front National le phénomène politique important est l’existence d’une base d’électeurs susceptibles de se radicaliser quand ils verront que la voie électorale, même si elle a son intérêt en tant que baromètre de l’opinion publique, ne peut suffire à régler l’impératif vital qu’est ce que Laurent Ozon appelle la remigration. Il y aura là des hommes et des femmes disponibles pour les choses sérieuses…
Car la remigration est évidemment impensable dans le Système en place. Mais un phénomène clé est aujourd’hui la défiance croissante de nombre de citoyens à l’égard de ce Système. Certains pourraient dire que nous prenons nos désirs pour des réalités. Alors faisons appel au constat que fait l’historien Michel Winock, qui n’est pas, mais alors pas du tout, de nos amis. Il a rendu public, il y a quelques jours, le rapport d’un groupe de travail sur l’avenir des institutions, qu’il a coprésidé avec Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale qui a quelques soucis en ce moment en raison de ses magouilles en Seine-Saint-Denis. Fruit d’un travail de documentation et de réflexion qui a duré un an, ce rapport est éloquent et Michel Winock le résume ainsi : « Notre vie politique n’est pas démocratique en raison de l’écart qui s’est approfondi entre les citoyens et ceux qui les gouvernent. Toutes les enquêtes d’opinion montrent que les Français considèrent leurs élus nationaux éloignés d’eux, formant une oligarchie, une caste on ne peut plus éloignée de leurs soucis. Il suffit de considérer la composition socioprofessionnelle de nos assemblées. Les Français jugent que le pouvoir, en général, ne tient pas compte de leur avis. Un événement, à ce propos, nous paraît symptomatique : le référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen. La réponse a été non, le président de la République a été désavoué, et, malgré cela, il est resté tranquillement en poste. Mieux, son successeur a fait avaliser le traité de Lisbonne par les parlementaires au mépris de la volonté populaire ». Winock parle à cet égard du « déni démocratique auquel on a alors assisté ».
Ce genre de déclaration a le mérite de montrer que, parmi les gens qui font fonctionner le Système que nous subissons, certains sont conscients d’être assis sur un volcan. Un volcan dont l’éruption est peut-être plus proche que ne le croient les bobos installés dans la conviction rassurante que leur fric les met à l’abri de tout.
Autre indice d’un ras le bol de ceux qui sont confrontés quotidiennement au caractère nocif du Système en place. Quand un braqueur en cavale tire à vue sur un policier et le tue, comme ce fut le cas il y a cinq jours à Saint-Ouen, les jean foutre diront que ce sont les risques du métier. Sauf que les responsables de ce drame sont ceux qui ont permis à un nuisible d’agir alors qu’il aurait dû être en prison. Excédés et exaspérés par le laxisme des institutions judiciaires, les syndicats de policiers réclament des comptes à Taubira, qui n’a pas eu un mot pour reconnaître sa responsabilité. Car les policiers posent la question : comment se fait-il qu’un détenu qui avait une trentaine d’antécédents judiciaires et qui était signalé comme un islamiste radical ait pu bénéficier d’une permission de sortie – permission qu’il a mise à profit pour partir en cavale – sans que les services de police aient été informés de la décision aberrante du juge d’application des peines.
Certains intellectuels à la solde du Système essayent de minimiser la crise existentielle qu’inflige l’immigration-invasion à la société française. Ainsi la revue L’Histoire qui consacre un dossier à la chute de Rome écrit, dans l’éditorial, intitulé « Apocalypse annoncée » : « La géopolitique d’une Europe aujourd’hui confrontée à la poussée de millions d’immigrants fait resurgir le fantasme d’une civilisation minée de l’intérieur ». Mais ces clercs qui trahissent n’ont plus aujourd’hui le vent en poupe. Reconnaissons à certains observateurs comme Régis Debray, Michel Onfray, Zemmour, Finkielkraut et quelques autres le mérite de tirer lucidement la sonnette d’alarme, eux qui sont bien revenus des utopies qu’ils ont défendues dans le passé. L’Express (7 octobre) reconnaît : « Ces intellectuels décomplexés (…) formulent des vérités que les politiciens s’évertuent à occulter (…) Ils rejoignent (…) le sentiment populaire désormais dominant : le besoin de valeurs fortes qui ont fait leurs preuves par le passé, le refus d’une société dans laquelle tout égale tout, la recherche de ce qui relie et le rejet de ce qui délie ». Il s’agit de « réancrer la France face à la dérive géante du monde ».
Un mot encore pour dire que l’exaspération des populations à l’égard de dirigeants qui trahissent leur peuple n’est pas propre à la France. On le voit en Allemagne où la politique catastrophique de Merkel ouvre toutes grandes les portes du pays à un véritable tsunami d’envahisseurs, un document gouvernemental
tenu secret mais révélé par le quotidien Bild chiffrant à 1.500.000 le nombre de ceux qu’on appelle gentiment des migrants qui auront déferlé cette année sur l’Allemagne. Les Allemands, culpabilisés depuis 1945 par un incessant conditionnement mental, ont, devant l’afflux des migrants, été d’abord chloroformés par les media et les maîtres du Système, mais, conscients du désastre, ils se retournent désormais contre cette folie démographique qui inquiète maintenant même les amis ou alliés politiques de Merkel, comme l’avoue, parmi d’autres, comme les ministres CDU de l’intérieur et des finances, le vice-chancelier et président du SPD qui résume l’enjeu : « Il en va de la cohésion de la société allemande ». Mais le mal est fait et ses conséquences vont se révéler crûment dans les prochains mois, même si une conséquence positive en est le réveil d’une partie du peuple allemand, comme le montrent les manifestations spectaculaires organisées par le mouvement Pegida.
Ce rapide et incomplet survol de l’état des lieux que je viens de faire révèle l’état de décomposition d’un Système insupportable et mortifère. C’est pourquoi, en raison de ce que je considère comme un état d’urgence, je lance un appel pour un Front des Patriotes qui regrouperait pour des actions communes, dont la journée d’aujourd’hui offre un bel exemple, tous ceux , quelle que soit l’organisation à laquelle ils appartiennent, qui considèrent que, face à nos ennemis, il est grand temps d’unir nos forces en oubliant ce qui peut nous séparer et qui, comme disait quelqu’un, n’est qu’un détail par rapport à l’impératif de survie des nôtres. Un tel Front des Patriotes aurait vocation à être, par des actions de terrain, mises en synergie, à la pointe du combat de résistance et de reconquête pour la sauvegarde de notre identité. Un impératif de survie qui, j’en suis convaincu, va s’imposer à nous sous peu. En application de la célèbre maxime de Goethe Im Anfang war die Tat (« Au commencement était l’action »). Je propose donc pour ce Front des Patriotes un programme commun qui tient en cinq mots : tous unis contre les envahisseurs.Pierre Vial : Synthèse nationale :: lien
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La propagande communautariste d'Alain Juppé à Bordeaux
La mairie de Bordeaux dirigée par Alain Juppé organise la 2ème édition de la très controversée « Quinzaine de l’égalité, de la diversité et de la citoyenneté » ! Celle-ci est en réalité la promotion d’associations activistes communautaires, souvent proches de la gauche. Plusieurs conférences parsèmeront cette quinzaine, parmi lesquelles celle d'Arnaud Alessandrin, grand promoteur de la « transexualité », Issam Boukadida, responsable des jeunes musulmans de la Gironde (proches des frères musulmans), ainsi que Clothilde Chapuis, la très médiatique présidente de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). Tarik Abou Nour viendra présenter les bienfaits de la finance islamique.
La table ronde du mercredi 18 novembre est intitulée :
« La bénédiction des couples de même sexe : une réponse à l’égalité des droits »
Un avant-goût de la politique culturelle d’Alain Juppé à la tête de l’Etat ?
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