"Ca bouge enfin à droite. Invité ce matin sur BFM-TV, Henri Guaino a affirmé qu’il ne s’imagine pas intégrer un gouvernement frontiste et repousse toute forme d’alliance entre les Républicains et le parti fondé par Jean-Marie Le Pen. En revanche, l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy n'écarte pas une collaboration avec sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen. Il se trouve que la veille cette dernière avait déclaré au même micro : « Il y a des personnalités dont je me sens plus proche à droite parce qu’ils participent à un courant que je considère comme largement minoritaire à l'UMP. Sans trahir un secret, des gens comme Henri Guaino correspondent plus à mon courant de pensée. » Certaines digues commencent enfin à sauter à droite, entre tous ceux qui ne se retrouvent ni dans les positions timides des Républicains, ni dans celles, quelques fois incohérentes du Front National. Et c’est tant mieux !"
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Par-delà Droite et Gauche
Permanence et et évolution des idéaux et des valeurs non-conformistes
Les éditions Godefroy de Bouillon viennent de publier un excellent livre d’Arnaud Imatz, intitulé Par-delà Droite et Gauche : Permanence et évolution des idéaux et des valeurs non-conformistes, un livre qui éclaire la malhonnêteté des nouveaux censeurs. Dans son prologue, l’auteur écrit :
« À l’heure de rendre compte de la ou, plutôt peut-être, des culture(s) politique(s) non conformiste(s), la tradition scientifique de rigueur, de probité et d’objectivité, constamment invoquée, est rarement respectée. Historiens, philosophes, politologues, sociologues et journalistes oscillent entre le silence prudent, qu’impose la peur d’être “gommé” professionnellement, et l’attitude belliqueuse, l’engagement polémique, sectaire, intolérant, qu’explique parfois la conviction, mais plus souvent l’opportunisme. Beaucoup renoncent à l’analyse lucide et pondérée des idées, des doctrines, des mentalités et des visions du monde de l’“Autre”, pour faire l’histoire de leurs altérations, distorsions, déformations ou contrefaçons. Ils interprètent comme apologie toute prise en compte d’un point de vue, de valeurs, de faits ou de documents qui contredisent leurs opinions. Sous couvert d’érudition, de préoccupation historique et de méthode scientifique, s’active un instinct, s’agite une psychologie de partisan, qui juge systématiquement les idées de l’adversaire à travers celles de leurs sous-produits, celles de l’ami n’étant considérées que dans leurs élaborations les plus achevées (…). Ces analyses tendanciellement manichéennes dérivent vers des interprétations fantasmatiques lorsqu’elles sont vulgarisées. Supportant mal le doute naturel et nécessaire chez le politologue, les esprits fébriles et sectaires sont soulagés dans un système clos, où l’absence d’objectivité dans le débat est compensée par la ferveur partisane. Il s’agit pour eux de diaboliser toute pensée “politiquement incorrecte” et de criminaliser ceux qui l’expriment. Bouffis d’orgueil et de prétention intellectuelle, en quête de succès de presse faciles, ces inquisiteurs ressassent interminablement, jusque dans les organes réputés les plus prestigieux, leurs assertions dogmatiques sur la “personnalité autoritaire”, leurs pétitions de principe et leurs exagérations de toute nature, qui nourrissent en fait des complexes phobiques de mythomanes conspirationnistes. Les analyses les plus nombreuses s’arrêtent sur des aspects de détail, sur l’apparence et non sur les idées. L’image qui s’en dégage est celle d'un inévitable stéréotype aussi absurde que contradictoire : le non-conformiste représente tout à la fois le violent, le haineux, le pervers, le comploteur, le réactionnaire, l'immobiliste, le défenseur de l’ordre moral, l’incarnation du mal ! ».
Dans le dernier chapitre intitulé “Le renouveau de la culture politique non conformiste”, nous lisons :
« (…) la nouvelle droite, depuis un peu moins de dix ans, paraît épuisée, décline et ne subsiste plus qu’à l’état résiduel. Sa redéfinition comme centre d’agitation d’idées anti-libérales, au nom d’un anti-utilitarisme généralisé, son insistance à confondre amour libre et promiscuité sexuelle, lui permettent des rencontres passagères, des débats fugaces mais sans lendemain car ne s’inscrivant pas dans une véritable stratégie, avec les animateurs de petits groupes d’intellectuels de gauche. Le meilleur exemple est fourni par le MAUSS (mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales), animé par Alain Caillé et Serge Latouche, et influencé aussi par les travaux de Michel Maffesoli. C’est dès lors en partie autour des revuesNationalisme & République (aujourd’hui défunte) de Michel Schneider, et surtout de Vouloir etOrientations de Robert Steuckers, qu’a tenté de se regrouper, pour trouver un second souffle, la tendance la plus politique, la plus radicale et la plus non conformiste de la nouvelle droite ».
♦ Arnaud Imatz, Par delà Droite et Gauche : Permanence et évolution des idéaux et des valeurs non conformistes, éditions Godefroy de Bouillon, Paris, 1996, 272 p.
► Pierre Monthélie, Nouvelles de Synergies Européennes n°26, 1997.
♦ lire aussi : recension (Cartouches n°3, 1997) ; fiche de lecture (scriptoblog).
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Prêt à tuer ?
(Présent 8472)
« Il est hors de question de laisser le Front national gagner une région », déclare Manuel Valls, avant d’ajouter : « Donc, tout devra être fait pour l’empêcher. Oui je dis bien : tout devra être fait ». Étrange formule surtout quand on connaît le profil du maniaque. Tout, vraiment ? Truquer le vote ? L’annuler ? Pousser Marion Maréchal Le Pen sous un train de migrants ?
Le pays se délite à vue d’œil, au bord de l’explosion sociale, policiers, avocats, gardiens de prison descendent dans la rue, mais aussi médecins, agriculteurs, routiers, les migrants franchissent nos frontières virtuelles par dizaines de milliers s’installant dans un pays exsangue, mais le premier ministre de la France ne pense qu’à ça le matin en se rasant : comment lutter contre le parti de Marine Le Pen ? Il se moque éperdument des difficultés des Français.
Son appel est un avant-goût de ce qui va se jouer aux présidentielles de 2017 : les socialistes se désistant au profit de l’ex-UMP pour barrer le Front national. Ou bien les listes PS-LR fusionnant carrément entre elles. Un seul parti contre le FN. Face à la montée endémique du parti de Marine Le Pen à qui chaque heure qui passe donne raison dans les faits, ils seront obligés, ils n’auront pas le choix. Quoiqu’en dise Sarkozy qui a longtemps feint de faire la fine bouche avec son « ni-ni », il n’est plus à un renoncement de ses convictions près.
Cela fait plusieurs semaines que la question du « désistement républicain » au cas fort probable où le PS arriverait troisième est de mise. « La manifestation du système UMPS dans toute sa splendeur », a rétorqué Marine Le Pen. Parmi ceux qui sont favorables au désistement à gauche, il y a le maire de Paris, Anne Hidalgo.
Autre hypothèse extrême envisagée, la fusion pure et simple des listes PS et Les Républicains, dite aussi « fusion suicide »… soutenue par exemple par le député PS de Paris, Christophe Caresche. Voilà où en est ce pays gouverné par le sectarisme où, par tous les moyens, on prive 30 % des électeurs de représentation. Leur prétendue union nationale pour exercer tous les pouvoirs sans aucune opposition ressemble de plus en plus à une dictature.
Caroline Parmentier
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Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte, 1/5 : la politique
Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration.
NOVOpress : Tony O’Neill, vous êtes le fondateur et leader du Parti du Peuple Celte. D’où est venue votre motivation pour vous lancer dans un tel défi ?
Tony O’Neill : J’ai lancé le PPC Irlandais pour sauver notre peuple, sa culture et notre pays de la dévastation amenée par une dette internationale illimitée et une invasion massive venue d’Afrique et du Moyen-Orient, organisée par l’Europe.NOVOpress : L’Irlande est politiquement divisée entre le Fianna Fail et Fine Gael, deux partis pro-Union Européenne et ultra-libéraux. Le parti travailliste et le Sinn Fein mettent plus en avant les questions sociales, soutenant la « modernité », quelle qu’elle soit. Mais globalement tous soutiennent le multiculturalisme, l’immigration de masse et le lobby homosexuel. Où se situe le PPC ?
Tony O’Neill : Le PPC n’est pas conçu pour s’intégrer à l’establishment. Tous ces partis sont nos ennemis politiques et ce sont aussi les ennemis du peuple puisqu’ils mènent notre peuple et notre pays à la ruine avec leur folie « l’égalitariste ». Le PPC est le seul parti politique irlandais à affirmer que notre pays est un pays celtique avec un peuple celte et nous n’hésitons pas non plus à affirmer que la promotion de l’homosexualité comme un « mode de vie alternatif » est destructeur pour notre peuple — surtout vis-à-vis de nos enfants.
NOVOpress : le Sinn Fein devrait logiquement être très proche de vous : ils ont combattu l’occupation anglaise et poussent la culture irlandaise, ils sont bien organisés et implantés partout : vous ne risquez pas de faire double-emploi ?
Tony O’Neill : Le Sinn Fein porte le masque de « républicains », mais ils sont en réalité marxistes. Ils sont en faveur du multiculturalisme et soutiennent par conséquent une immigration massive en Irlande. C’est pourquoi ce sont des traîtres au peuple celtique irlandais.NOVOpress : Quels types d’action politique pratiquez-vous ? Vous voyez-vous plus comme des militants de terrain ou des lobbyistes culturels ?
Tony O’Neill : Notre plan est simple. Depuis notre création en janvier 2015, nous avons travaillé pour recruter les membres de notre parti. Quand nous aurons assez de militants, nous irons devant les urnes. Notre but est de gagner le pouvoir par les élections pour sauver notre pays d’une disparition certaine.NOVOpress : Est-il possible pour un parti jeune et différent comme la vôtre d’avoir accès aux médias nationaux comme la télévision ou les journaux ? On pourrait penser que TV4 (NDLR Chaîne en langue gaélique) sera intéressée par votre projet. En France, par exemple, tous les médias appartiennent à des groupes industriels ou financiers et il y a de facto une censure totale.
Tony O’Neill : Lorsque nous présenterons des candidats à une élection, nous aurons droit par la loi à un certain niveau d’accès à la télévision et à la radio. D’ici là, que je suis sûr que les médias officiels nous ignoreront et espérons nous voir simplement disparaître. Cependant, nous ne dépendons pas de la télé ou de la radio pour exister et nous avons l’internet pour faire connaître notre action et diffuser notre message ; pour le moment cela nous réussit. Nous avons maintenant un parti politique frère en France, le Parti du Peuple Celte Breton et un autre aux États-Unis : le PPC USA. Nous avons également des sympathisants en Angleterre, Écosse et au pays de Galles, qui tous œuvrent à la création de partis similaires dans ces pays. Comprenez que nous sommes un mouvement politique ethnique. Nous ne sommes pas axés sur la vieille idée du nationalisme ou du républicanisme. Ce sont là des idées de l’âge du rationalisme. Nous sommes passés à la phase suivante du développement culturel européen qui repose sur l’autorité.NOVOpress : Avez-vous en Irlande des milices « politiquement certifiées » une sorte de Police de la Pensée comme dirait Orwell, du genre associations et lobbies extrémistes entièrement financés par des subventions publiques ou des entreprises travaillant pour l’État, qui ont pour mission de vous attaquer systématiquement, verbalement, légalement ou même physiquement, pour étouffer votre message ? Car comme le disait aussi Orwell, dans un temps de tromperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. Vous voyez-vous comme un vrai révolutionnaire ?
Tony O’Neill : Changer le destin d’un pays est un acte révolutionnaire en soi. Comme de nombreux autres pays occidentaux, l’Irlande se dirige vers une catastrophe. Nous avons l’intention de sauver notre pays. En faisant cela, nous serons révolutionnaires, mais nous le ferons d’une manière légale en remportant le pouvoir dans les urnes. Il existe de nombreux groupes officiels et officieux qui sont nos ennemis politiques. Mais nous sommes une organisation privée avec des règles strictes pour les nouveaux membres. Nous sommes très vigilants à qui nous permettons de devenir membre de notre parti. De cette façon nous nous protégeons nous-mêmes de toute provocation extérieure. -
Y a le feu à la maison des socialistes et personne pour l’éteindre
Au feu, les pompiers, la rue de Solférino flambe ! Le marigot s’en alarme, des pompom-girls Enrico Macias et Mourad Boudjellal jusqu’au maître du Grand Orient. À 30 % des suffrages, le FN se voyait éliminé dans notre système de scrutin majoritaire. En approchant des 40 %, tout change, les portes du pouvoir s’entrouvrent sans recours nécessaire à des alliances mortifères.
Toute la stratégie Philippot s’en trouve validée, entre nous soit dit, aidée par la situation économique maussade, le pataquès européen et surtout l’invasion migratoire, et c’est la Bérézina absolue pour la stratégie de François Hollande.
Certains voient les socialistes en crétins d’apparatchiks se prenant pour des lumières, façon Manuel Valls. Il y a du vrai. Ou en puissances de l’ombre, à la façon des francs-maçons et de ceux qui se vendent à l’étranger ; à l’Allemagne encore et toujours, aux pétromonarchies arabes, et bien sûr aux États-Unis.
L’explication la plus convaincante nous vient cependant de Blaise Pascal. C’est la théorie des demi-habiles, de ceux qui jouant avec les allumettes mettent le feu au logis : François Hollande en machiavélique poussif se prenant pour Mitterrand, le Florentin grand teint.
Une stratégie de pacotille usant de l’antiracisme idéologique (de SOS Racisme dans les années 80 à la jurisprudence Dieudonné et à l’esprit du 11 janvier aujourd’hui) et de la provocation (immigration, islam), pour fabriquer un pseudo-fascisme repoussoir, permettant de faire oublier la conversion au social-libéralisme et les abandons de souveraineté, et de faire monter le Front national.
Hollande a aussi cru à sa démarche de demi-réformes, au retour de la croissance et de la faveur de l’électorat, après les pilules amères du début du quinquennat. Or, la reprise n’est pas au rendez-vous et le matraquage fiscal a créé une rupture durable avec les Français (une de plus depuis 40 ans), comme Valls vient de l’admettre.
Nos socialistes sont de piètres savants. Leur pari a tellement réussi que la droite molle et la droite nationale se retrouvent dans la position de les évincer pour toujours.
En dépit de ses allures médiocres, ou à cause de cela même, notre Moi Président est imbu de sa petite personne. Il s’est cru Crésus à transformer en or tout ce qu’il toucherait. Il n’a été qu’un incendiaire et il attend de ses lieutenants d’éteindre les incendies causés par lui.
C’est ainsi qu’il faut comprendre le pseudo-référendum initié par Cambadélis, appelant toute la gauche à suivre le panache débraillé du rondelé de l’Élysée. Le PS cherche un moyen de contrer l’inéluctable, en 2017 : l’absence de la gauche au second tour, une répétition du 21 avril 2002.
Pour éviter la déroute, il faudrait un candidat unique à la gauche rose, rouge et verte. Ce sera râpé si Hollande se représente car jamais les Mélenchon et Duflot n’accepteront de soutenir le « méandreux » qui n’a cessé de les tromper. Ils jouent cependant gros s’ils partent en ordre dispersé. Ils porteront la responsabilité d’une défaite historique de la gauche.
La seule solution, pour une gauche qui ne se résoudrait pas à se faire hara-kiri, serait un candidat de compromis, une Martine Aubry qui campe sur son quant-à-soi ou un Montebourg parti cultiver son jardin. Mais voudront-ils aller au casse-pipe pour éteindre l’incendie provoqué par notre Néron socialiste ?
Stephan A. Brunel
source : Boulevard Voltaire :: lien
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Les Français friands de nazisme littéraire!
C’était évident depuis le succès du Suicide Français d’Eric Zemmour : les Français, ces salauds, aiment lire des horreurs racistes et font un succès à n’importe quel livre prônant l’intolérance et la méchanceté gratuite. D’Astérix à Hitler, tour d’horizon de l'actualité de cette nauséabonde littérature.
Le triomphe des Décombres…
Bien-pensants, étranglez-vous! Le remarquable pamphlet de Lucien Rebatet, Les Décombres, vient d’être réédité (détails ici). Et c’est une nouvelle fois un succès de librairie ! "Ce classique « aura réussi cet exploit sans doute sans précédent: être un best-seller à la fois sous Pétain et sous François Hollande » lit-on dans L’Express. Numéro 1 des ventes sous l’occupation (65.000 exemplaires vendus), « le brûlot antisémite de Rebatet » comme ils disent, continue indéniablement à intéresser les lecteurs. Les 5000 premiers exemplaires de la réédition se sont arrachés en une journée et l’éditeur (Robert Laffont) a dû lancer une réimpression de 3000 exemplaires supplémentaires pour répondre à la demande. Plusieurs causes expliquent ce succès : la qualité littéraire, l’intérêt historique mais aussi le côté sulfureux de cet ouvrage que tout esprit non-conforme se doit d’avoir lu. Lucien Rebatet est l’un des plus grands écrivains du siècle dernier et ce n’est que justice qu’il soit redécouvert par des Français rejetant de plus en plus les œillères imposées par le politiquement correct !
… et celui de Mein Kampf !
Mein Kampf, l’équivalant dans la vraie vie du Necronomicon de Lovecraft, va, horreur!, être lui aussi réédité en 2016. Les Français en ont déjà le sang glacé… Mélanchon, un bon Français comme on n'en fait plus, a d’ailleurs voulu se faire de la pub’ en jouant l’éternelle carte du fascismassassin! C’est plein de courage qu’il lança sur son blog, voici quelques jours, ce cri d’alarme : « Non ! Pas Mein Kampf quand il y a déjà Le Pen ! ». Jean-Luc n’a toujours pas compris que l’amalgame Le Pen – Hitler marchait de moins en moins… Mais les grosses ficelles de l’antifascisme pleurnichard, c’est son fond de commerce ! N’avait-il pas déjà traité Marine Le Pen de fasciste ? N’ose-t-il pas décrier les prétendues « persécutions antisémites et anti-musulmanes » dont souffrirait notre pays ? Les fantasmes de Jean-Luc tournent autour de ça, on ne l’en guérira pas. C’est donc tout logiquement qu’il part pourfendre la Bible satanique écrite par Adolf Hitler et bientôt rééditée par les éditions Fayard. Impossible à digérer pour lui : Fayard étant son éditeur, il doit les convaincre d’abandonner ce criminel projet qui est le leur et pourrait fort bien livrer la France à la barbarie nazie et à « la guerre civile » dans un futur proche. Ses arguments sont de taille :
« Mein Kampf est l’acte de condamnation à mort de 6 millions de personnes dans les camps nazis et de 50 millions de morts au total dans la deuxième Guerre Mondiale. Il est la négation même de l’idée d’humanité universelle. »
« Editer, c’est diffuser. La simple évocation de votre projet a déjà assuré une publicité inégalée à ce livre criminel. Rééditer ce livre, c’est le rendre accessible à n’importe qui. (…) Car vous savez aussi bien que moi dans quel contexte cette édition va intervenir : dans toute l’Europe et en France, l’ethnicisme le plus ouvert et barbare s’affiche de nouveau. »
Snif snif… Mélanchon se ridiculise complètement car le livre n’a jamais été interdit en France et est trouvable dans n’importe quelle librairie. Il est donc depuis toujours « accessible à n’importe qui ». Même Christian Ingrao, historien du système et chercheur au CNRS, a répondu dans Libération aux délires de notre Jean-Luc en lui faisant remarquer que « la recherche «Mein Kampf PDF» est la deuxième plus populaire quand on tape les premiers mots du titre dans Google, et il faut deux clics de souris pour y accéder ». « Allez-vous écrire une lettre aux fondateurs de Google ? » ajoute-t-il avec humour. Quoi qu’il en soit, les Français n’en auront rien à cirer des délires du Jean-Luc et la réédition de Mein Kampfapparaît déjà comme un succès assuré.
Hitlerix le gaulois nazi
Les craintes de Mélanchon seraient-elles exactes ? Les Bandes dessinées lues en France par petits et grands sont en effet bien troubles… Vous souvenez-vous d’Antoine Bunéo ? Ecrivain et chercheur de l'Institut d'Études Politiques de Paris (ce qui en dit long sur le sérieux de cette institution…), il avait « travaillé » sur les Schtroumpfs il y a quelques années. Sa thèse était la suivante : la société Schtroumpf « est un archétype d'utopie totalitaire, empreint de stalinisme et de nazisme». Il précisait ainsi ses idées sur les sympathiques petits bonhommes bleus :
«Les Schtroumpfs vivent en autarcie, dans une société repliée sur elle-même et autosuffisante. Ils travaillent tous ensemble, pour la collectivité et ne connaissent pas la propriété privée. Enfin, ils sont dirigés par un chef unique et respecté: le grand Schtroumpf.»
Le marxisme culturel passant son temps à feindre de voir le mal partout pour mieux salir et déconstruire tout ce qui lui paraît trop franchouillard, il devait bien traiter le cas d’Astérix ! Le petit Gaulois n’est-il pas blond ? Ne vit-il pas dans une société ethniquement homogène qui n’accepte pas les migrants ? Ne résiste-t-il pas à l’envahisseur ? C’en est trop, il est nazi, violent, drogué et hostile à la culture pour reprendre un autre génie à qui l’on prête le nom de philosophe :Michel Serres.
Publié il y a quelques jours, le nouvel album d’Astérix, Le papyrus de César, permet une nouvelle fois à toute la lie antiraciste de s’acharner sur le petit héros. « Astérix est-il raciste ? » titre L’Express qui n’a pas peur du ridicule. Le principal problème est la manière dont les noirs y sont caricaturés (comme toutes les autres races) :
Ils « sont dessinés dans la tradition classique néocolonialiste, à la façon de Hergé dans Tintin au Congo. En 2015, on peut s'interroger sur la pertinence d'une telle vision. »
« Un constat: dans l'ensemble de la BD (NDLR : on parle ici d’Astérix chez les Pictes), les hommes noirs ont tous le même physique. La plupart du temps, ce sont des esclaves. Par ailleurs, un héros secondaire de la série, récurrent, le pirate Baba, chargé de guetter les bateaux depuis la hune, est doté d'un énorme accent africain - si l'on en juge par sa façon de ne pas prononcer les "R". Surtout, il ne sait pas lire. »
Insupportable pour Lilian Thuram, imposteur se servant de l’antiracisme pour s’enrichir toujours plus (20.000 euros la conférence !). Insupportable également pour la Brigade Anti-Négrophobie pour qui "La représentation des noirs est toujours négative » dans Astérix. D’ailleurs, dans cette BD comme au cinéma : « On ne permet pas aux noirs de tenir des premiers rôles. Ils sont toujours des subalternes. »… Omar Sy appréciera !
Espérons toutefois que les sommités dont nous venons de parler nous permettront de mieux saisir le sens caché de toutes ces BD qui cachent bien leur jeu. Pensez aux Femmes en blanc où l’on présente des infirmières certainement inspirées par celles d’Auschwitz. Ou encore à Boule et Bill qui n’ont aucun ami coloré… et osez venir me dire que le ver n’est pas dans le fruit !
Rüdiger/C.N.C.
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Bachar accuse la France de soutenir le terrorisme
Le président syrien Bachar al-Assad a reçu trois députés français, Jean-Frédéric Poisson, Véronique Besse et Xavier Breton, hier pendant un peu plus d'une heure. A l'issue, il a accusé les pays occidentaux
« dont la France de continuer de soutenir le terrorisme en donnant une couverture politique aux groupes terroristes en Syrie et dans la région ».
Bachar al-Assad a jugé que
« le terrorisme est la raison principale de la souffrance du peuple syrien, (...) ainsi que l'embargo imposé à la Syrie qui a influé d'une manière négative sur la vie des citoyens ».
Jean-Frédéric Poisson a déclaré :
« Le règlement de la situation politique syrienne passe nécessairement par un dialogue avec le président syrien qui est en place et qui est élu par le peuple syrien ». « Il n'appartient pas aux pays étrangers de décider qui doit diriger la Syrie, il appartient aux Syriens de décider ».
Laurent Fabius devait s'entretenir mercredi avec son homologue russe Sergueï Lavrov sur la crise syrienne avant des pourparlers à Vienne vendredi. Pour la première fois l'Iran participera à ces pourparlers internationaux.
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Micro-Trottoir : « L'OTAN est-elle une armée au service de la Paix ? »
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Face aux migrants, l’Europe se hérisse de murs
L’espace Schengen de libre circulation est mis en péril par la décision de l’Autriche d’ériger une barrière à sa frontière avec la Slovénie. D’autres pourraient l’imiter, tandis que les relations se tendent entre Berlin et Vienne.
Des soldats hongrois érigent une clôture entre la Hongrie et la Croatie. Crédits photo : © Laszlo Balogh / Reuters/REUTERS
Faute d’être capables de les canaliser et de s’entendre pour les prendre en charge, les Européens se ferment aux réfugiés. L’Autriche vient d’annoncer son intention d’édifier une barrière le long de sa frontière avec la Slovénie, pour « assurer une entrée ordonnée et contrôlée » des arrivants, a expliqué la ministre de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner. Si le projet est mis à exécution, il s’agira de la première frontière érigée entre deux pays membres de Schengen - le début de la fin pour l’espace de libre circulation intra-européen.
Alors que la crise s’aggrave, tous les pays des Balkans tentent d’exfiltrer au plus vite les réfugiés vers le pays voisin. Du coup, les tensions s’exacerbent entre les États. L’Autriche se retourne contre la Slovénie, dont les dirigeants se disent dépassés, et annonce son projet de barrière pour freiner les arrivées, de l’ordre d’un millier par jour. Le premier ministre slovène, Milo Cerar, déclare à son tour être prêt à édifier une barrière avec la Croatie, si nécessaire.
Faire baisser la pression à Calais
Mises à l’épreuve par la pression migratoire, les relations entre l’Allemagne et l’Autriche, partenaires traditionnellement solidaires, se détériorent. Le ministre de l’Intérieur allemand a taxé le pays voisin de « comportements incorrects ». Le dirigeant de la Bavière, Horst Seehofer, a mis en demeure la chancelière Angela Merkel de revoir sa politique à l’égard des réfugiés et accusé Vienne de pousser les arrivants à passer en Allemagne. [....]
La suite sur Le Figaro.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Face-aux-migrants-l-Europe-se
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L'identité blanche dans la postmodernité
On commence à s’interroger sur son identité quand on est sur le point de la perdre. Nos grands-parents ne se sont jamais posé de question sur le sens de l’identité ; ils ne se sont jamais préoccupés de savoir qui ils étaient. Ils considéraient comme allant de soi leur appartenance à leur religion, à leur tribu et à leur race. C’est avec la montée du multiculturalisme, suivie du déclin de la notion traditionnelle d’Etat-nation que l’identité est devenue un problème.
Le terme « identité » est devenu à la mode, car il peut signifier tout et rien en même temps. Ce n’est pas par hasard qu’il est aujourd’hui très en vogue, parce que, comme on l’a vu dans une récente livraison de l’Institut für Staatspolitik, « il a une résonance plus scientifique que les termes “conscience nationale” ou “âme nationale” ».
Depuis la tragique expérience des Européens affichant leurs nationalismes durant la deuxième guerre mondiale, et son prolongement de moindre importance lors de la récente guerre de Yougoslavie, la classe politique européenne préfère employer des termes neutres comme « identité nationale ». La vieille expression « national consciousness », qui dans la langue allemande a une résonance particulèrement forte (c-à-d Volksbewusstsein) ou en français conscience nationale [en français dans le texte], a des relents de vocabulaire fasciste et doit être prudemment évitée.
En revanche, l’expression « identité nationale » semble neutre. Tout le monde peut l’employer – même ceux qui renient leur identité nationale ou rejettent la notion de fierté raciale. Même les figures emblématiques de la gauche parlent souvent, avec hypocrisie, de fierté nationale et s’affichent avec des symboles patriotiques.
Il est vrai que lorsqu’un Européen blanc ou un Américain blanc parle de « conscience nationale » au sein de son groupe, les grands médias dénonceront automatiquement la montée du spectre du racisme. Dans le monde postmoderne, le terme neutre d’ « identité » fait office de certificat de bonne conscience civique, excluant tout soupçon de xénophobie ou de rejet de l’Autre.
La plupart des Européens ou Américains blancs ont recours aux identités « fonctionnelles », sans aucun lien avec leur identité raciale ou culturelle. Des études en psychologie montrent que les Blancs, au niveau de l’inconscient, éprouvent un assez fort sentiment identitaire en tant que Blancs – ce que Kevin MacDonald appelle « la blanchitude implicite » ; mais, au niveau du conscient, de l’explicite, ils s’identifient comme Américains ou chrétiens ou passionnés de musique classique.
En effet, pour beaucoup de Blancs, dans ce monde postmoderne, l’identité s’exprime par le choix entre divers modes de vie ou par l’adhésion à des mœurs exotiques. Ces nouvelles identités postmodernes à la mode remplacent les vieilles identités qui étaient liées à notre héritage racial et culturel.
Par exemple, de plus en plus de Blancs, alors qu’ils font état avec jubilation de leurs racines françaises, américaines, anglaises ou allemandes, chantent les louanges d’identités bizarres supranationales ou transnationales. Ils adopteront volontiers ce besoin exotique de s’évader du réel qu’on trouve en Afrique ou en Asie, ou ils s’entichent pour le rap des villes américaines. Ils décèlent leur nouvelle identité non pas dans les environs de leur propre village d’origine de Blancs, mais dans des lieux aussi éloignés que possible de la réalité dans laquelle ils vivent.
Alain de Benoist observe que souvent, dans la société postmoderne, les individus recherchent une identité de remplacement en s’identifiant à des marques, des logos ou des images exotiques. Si une nouvelle mode veut que l’on recherche une nouvelle identité dans la Kabbale juive ou en mimant le style de vie d’une tribu noire de Tombouctou, on l’adoptera volontiers.
Il est bien possible que les Américains modernes d’origine européenne ou les Européens en général ne pourront pas devenir conscients de leur race tant qu’ils n’auront pas été d’abord confrontés à l’identité bien marquée d’un autre. Il n’y a qu’à voir l’éclatement de la Yougoslavie où de nombreux Croates ont découvert une forme intense d’identité nationale grâce à l’assaut des chars communistes yougoslaves.
Victimologie : une identité négative
Dans une société multiethnique et muticulturelle, l’identité de différents groupes ethniques est incompatible avec l’individualisme libéral. D'une part, le libéralisme prêche le libre marché avec des consommateurs heureux comme étant l’ultime identité pour tous ; mais d’autre part, la dynamique même du libéralisme ne peut pas supprimer les conflits entre identités raciales et ethniques au sein de son propre corps politique multiculturel.
En réalité, aussi drôle que cela puisse paraître, le multiculturalisme (qui n’est qu’un euphémisme frauduleux pour dire multiracialisme) constitue la plus grande menace pour le système libéral. Il provoque, en effet, des sentiments de victimologie entre les différents composants ethniques et raciaux. Comme l’a montré l’ex-Yougoslavie et comme le démontrent chaque jour les Etats-Unis d’aujourd’hui, la société multiculturelle moderne est un système fragile sujet aux tensions raciales et ethniques. Pierre-André Taguieff, écrivain français de tendance de gauche et rebelle au politiquement correct, constate que « les rivalités particulièrement inter-ethniques peuvent s’enflammer à la plus petite étincelle (un événement mineur) et engendrer un conflit s’apparentant à une guerre civile ».
Depuis la fin de la de la Guerre froide, la classe politique affirme son identité en faisant constamment ressurgir l’épouvantail fasciste et la menace permanente de l’Antisémite. Même si ce croquemitaine antisémite n’existe pas, il faut le réinventer afin de fournir une crédibilité au système libéral. Encore et toujours.
En ce début de troisième millénaire, on entend sur toutes les ondes d’interminables histoires d’horreur à propos de cet Hitler incarnation du mal – un homme certainement voué à vivre à jamais dans l’infamie. Il semble que la démocratie libérale ne puisse pas du tout fontionner sans utiliser la référence négative à l’Autre.
L’Holocauste juif est devenu un composant crucial de l’identité du monde occidental en mal de nouveau symbole quasi religieux – la culture de l’Holocauste. En 2005, le président de la République fédérale d’Allemagne, Horst Köhler, déclarait en pleurant à la Knesset en Israël que « la responsabilité de la Shoah faisait partie de l’identité allemande » (Die Verantwortung für die Schoa ist Teil der deutschen Identität). De la même façon, l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder proclamait que « le souvenir de la Shoah appartient à notre identité ».
Qu’on y réfléchisse : si l’on prend ces mots à la lettre, cela voudrait dire qu’un Allemand ne peut pas se considérer comme allemand sans avoir à l’esprit le rôle joué par les Allemands dans l’Holocauste. Etre allemand, c’est porter au front la marque de Caïn.
En Europe, cette culture de l’Holocauste est fermement encadrée par le système judiciaire. La perception d’une identité antisémite réelle ou surréaliste déclenche les foudres judiciaires. Tout universitaire qui met en doute la version juive moderne peut facilement se retrouver dans les griffes du Code pénal – le redoutable StGB, Section 130 allemand ou la « loi Fabius-Gayssot » française.
Il est évident qu’en la matière il y a deux poids deux mesures. Il est tout à fait permis d’afficher sa propre identité en faisant des plaisanteries sur les « gros Boches » ou sur les « grenouilles puantes » ou bien encore sur les « hypocrites Wasps [protestants anglo-saxons blancs, NDT] ». On peut même forcer la dose et aller jusqu’à lancer la douce plaisanterie contre les proverbiaux « chameliers ». Mais la moindre blague contre les juifs est impensable dans les médias et les cercles politiques américains et européens. On peut critiquer l’Autre en invoquant la liberté d’expression, à condition que l’Autre ne soit pas juif.
Identités de substitution-Ersatz d’identité
Dans leur recherche désespérée d’une identité non raciale, les Européens blancs ont recours à des ersatz d’identité. Par exemple, ils embrassent l’identité palestinienne ou tibétaine ou l’identité de quelque tribu éloignée du tiers-monde comme si c’était leur propre identité. Ils iront repérer quelque tribu indienne perdue dans la forêt de l’Amazonie et alors, avec toute la passion vécue par procuration, ils s'efforceront de la protéger et de la préserver.
Mais quand il s’agit de définir et de préserver leur propre identité raciale – et sans parler de préserver leur race – ils se taisent. Dire à haute voix « Je suis fier d’être un Européen blanc » a des relents de racisme.
Une telle substitution d’identité ou un tel ersatz d’identité d’inspiration étrangère est particulièrement marqué quand il s’exprime dans un contexte de victimologie. Les Européens ne manquent pas de zèle pour ériger des monuments à des tribus exotiques dont ils n’ont jamais entendu parler jusqu’à l’avant-veille – en particulier celles qui ont été victimes des Européens. Les journées consacrées aux expiations s’accumulent sur le calendrier. Chaque homme politique américain ou européen blanc est tenu de payer un tribut moral et financier à des peuples dont l’identité n’a rien de commun avec la sienne.
Alors que les médias occidentaux et les faiseurs d’opinion nous assurent que l’histoire touche à sa fin, nous assistons à un besoin frappant de renouveau de micro-identités non européennes, souvent formulées sous la forme d’un statut de victime nombriliste. Et chacun de ces statuts de victimes non européennes nécessite un nombre croissant de morts chez elles et de coupables chez les étrangers. Les coupables sont toujours des Européens blancs, qui sont obligés de pratiquer la repentance rituelle.
Le vieux sens du tragique, qui, jusqu’à il y a peu en Europe, était le pilier fondamental de la vieille mémoire historique gréco-romaine, cède la place aux jérémiades d’inspiration levantine en faveur des « victimes » des tribus d’Asie et d’Afrique. Lentement mais sûrement, le sens européen du tragique est supplanté par une obsession des identités non européennes.
Quel scandale, si un homme d’Etat européen ou américain blanc oublie de manifester des remords à l’égard de la souffrance passée d’un peuple non européen ! Ce qui compte, c’est l’énumération sans fin des victimes non européennes du passé européen.
Dans cette « bataille des mémoires » postmoderne, les « victimes » ne sont pas toutes sur un plan d’égalité. Certaines ont la préséance sur d’autres, et il est tout à fait évident que l’Holocauste des juifs détient, dans l’Occident postmoderne, le statut de victime par excellence.
Mais il y a un grave danger pour tout le monde. Compte tenu de l’atmosphère de victimologie qui prévaut aujourd’hui dans l’Occident multiracial, chaque tribu non européenne, chaque race ou communauté est amenée à croire que sa propre victimologie est unique. C’est un phénomène dangereux parce que chaque victimologie rivalise avec d’autres pour détenir la place d’honneur.
L’histoire du XXe siècle montre que les plus grands meurtres de masse de l’histoire – les meurtres de masse du communisme – ont été rendus possibles par l’idéologie marxiste de la victimisation et ils ont été rationalisés au nom de la tolérance et des prétendus droits de l’homme. L’idéologie communiste de la victimisation a abouti à la déshumanisation des intellectuels dissidents et des opposants politiques, et même de groupes entiers de personnes – avec des conséquences monstrueuses.
Ce besoin d’être considéré comme victime oblige à rechercher une identité négative dans la négation et la suppression de l’Autre, qui est dès lors perçu non plus comme un être humain mais comme un monstre. L’esprit de victimologie ne sert pas à prévenir le conflit : il rend le conflit inévitable.
La diversité des identités dans l’Occident multiculturel est un grave problème. D’un côté, les sociétés occidentales libérales modernes veulent que chaque groupe ethnique non européen reçoive une identité appropriée et ait le droit de se présenter en victime d’injustices historiques ; mais d’un autre côté, les sociétés libérales sont incapables de bien fonctionner dans un environnement en proie à une balkanisation ethnique.
En particulier, le combat entre les diverses victimologies rend le fonctionnement du système libéral extrêmement précaire. Par essence, dans une société multiraciale chaque philosophie victimologique est source de conflit et de discrimination. Elle crée un climat qui favorise la division dans la société. Le seul moyen pour que ces sociétés puissent fonctionner est d’exercer sur elles un niveau élevé de contrôle social. Nul doute que cette perspective est vue d’une façon très positive chez les intellectuels postmodernes. Mais elle conduira à l’aliénation et au détachement chez la grande majorité des gens – spécialement chez les Blancs qui ne peuvent pas prétendre à un statut de victime et qui sont contraints d’assister à la désintégration de leurs communautés autrefois homogènes.
Les sociétés américaines et européennes sont confrontées à une situation schizophrénique. D’une part, elles sont submergées par la rhétorique de leurs identités négatives dérivant de leur sentiment de culpabilité – les différentes victimologies anticoloniales et les palabres interminables sur les crimes fascistes européens du passé – mais, d’autre part, c’est à peine si l’on entend le moindre mot sur les crimes gigantesques commis par les communistes et leurs alliés libéraux pendant et après la deuxième guerre mondiale – des crimes commis pour venger la victimologie marxiste de la lutte des classes.
Les Blancs en Europe et en Amérique se doivent de surmonter leur sentiment d’enracinement territorial ainsi que les querelles intra-ethniques : l’identité raciale et culturelle européenne va de l’Argentine à la Suède et de la Russie à bien d’autres coins du globe.
Plus important encore : les Blancs doivent clairement accepter leur identité de Blancs. Revendiquer explicitement son identité blanche ne signifie pas que les Blancs soient supérieurs aux autres peuples ou que les autres peuples ne soient pas eux aussi uniques, avec le droit de conserver ce caractère unique. Cela veut dire simplement que nous sommes un peuple unique, avec une culture unique, et qu’à la fois notre peuple et notre culture méritent d’être préservés.
C’est dans la sphère transcendentale de sa propre unicité que l’identité blanche sera le mieux préservée. Mais l’unicité blanche n’a pas besoin et ne doit pas se faire au prix de la négation de l’unicité des autres peuples et des autres races.
Par Tom Sunic, 24/04/05
http://theoccidentalobserver.net/authors/Sunic-Identity.html
Traduction de l'anglais : René Schleiter pour Polémia
(http://www.tomsunic.info/; http://doctorsunic.netfirms.com/) est un auteur, ancien professeur des sciences politiques aux Etats-Unis, traducteur croate et ancien diplomate. Il est l'auteur de Homo americanus: Child of the Postmodern Age (2007).