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Les candidats de Bretagne face à La Manif Pour Tous
Après Bordeaux, Lyon, Lille, Marseille et Toulouse, c'était lundi soir au tour de Rennes d'accueillir les candidats à la présidence de la région Bretagne. Toutes les têtes de liste avaient été invitées. Bien évidemment, un accueil chaleureux a été réservé à ceux qui ont participé :
- Jean-Jacques Foucher (DLF),
- Marc Le Fur (LR-Modem)
- Gilles Pennel (FN).
Christian Troadec (liste régionale) avait fait part d'une incompatibilité d'agenda tandis que Jean-Yves Le Drian (PS) et René Louail (EELV) n'avaient pas daigné répondre à l'invitation en dépit de l'intérêt que portent tous les Français, de gauche comme de droite, à la famille et malgré leur attachement affiché à la démocratie.
Chaque candidat tête de liste a répondu pendant une trentaine de minutes à une série de questions sur sa vision de la famille et sur ses propositions majeures : transports, solidarité, emploi, loisirs, culture... D'où le nom de l'événement, Questions pour un président de région. L'ordre de passage retenu était alphabétique.
C'est donc Jean-Jacques Foucher, tête de liste DLF pour la région Bretagne, qui s'est prêté au jeu en premier. Après avoir souligné que, pour lui, « la politique n'est pas un métier, mais un service », le candidat a précisé que pour lui, la famille, « c'est un père, une mère et des enfants, et des grands-parents aussi », d'où son souhait d'une « réécriture de la loi Taubira pour une union civile » en alternative. Il a fait part de son accord à l'idée de créer un « pass famille » pour faciliter la vie des familles et d'instaurer une commission régionale pour la famille et pour l'enfant. Favorable à l'égalité de tous les enfants, il est évident pour lui que les subventions scolaires doivent être les mêmes pour le public et le privé, ce qu'il met en œuvre dans la commune bretonne dont il est maire. Il souhaite, enfin, que le Conseil régional soutienne seulement les associations agissant pour l'intérêt général et donc non communautaire, d'où sa volonté « de mettre fin au financement des associations LGBT ».
Tête de liste LR-Modem pour la région, Marc Le Fur a participé par visio-conférence, étant à plusieurs centaines de kilomètres au même moment. Après avoir indiqué que « la finalité de la politique, c'est le bien commun », le candidat a évoqué sa volonté de « fonder sa politique sur la famille » avec, par exemple, le projet de mettre en place le prêt à taux zéro pour les familles. Il a prôné « la stabilité de la famille » comme contexte le plus favorable à l'épanouissement de l'enfant. Marc Le Fur a plaidé la nécessité de « connecter la politique de la famille à celle de la jeunesse et de l'enfance ». Il est également revenu sur le débat parlementaire sur la loi Taubira auquel il avait activement participé pour défendre le mariage homme/femme et l'adoption par un père et une mère tout en encourageant le mouvement à poursuivre son action. Il s'est déclaré favorable au « réexamen de la loi Taubira ».
Pour Gilles Pennelle, candidat FN, la finalité de la politique, « c'est de protéger la société du malheur ». Selon lui aussi, « il est navrant de devoir définir la famille qui est, évidemment, un homme, une femme et plein d'enfants si c'est possible ». Il a regretté la « familiphobie du gouvernement », évoquant notamment la baisse du quotient familial. Le candidat a fait part de sa ferme volonté de « mettre fin à tout soutien des associations LGBT » en dénonçant « le financement par le conseil régional de la marche des fiertés » Il a ensuite commenté le rapport d'initiative européen Rodriguès pro-gender et taclé les votes des autres partis sur ce texte. Il a indiqué, pour finir, son souhait d' « abrogation de la loi Taubira », celle-ci étant « la source de toutes les dérives PMA et GPA ». Gilles Pennelle s'est également déclaré opposé au travail du dimanche, « pour préserver la famille. »
En conclusion, la Présidente de La Manif Pour Tous, Ludovine de La Rochère, s'est réjouie de cette soirée inédite et exceptionnelle parce que réunissant des candidats de divers partis politiques, tous écoutés avec intérêt et bienveillance. Soirée exceptionnelle aussi parce que des politiques se sont longuement exprimés sur la famille, sujet plébiscité par les Français, mais rarement évoqué dans les débats publics.
Les prochains meetings « Questions pour un président de région » sont prévussamedi 28 novembre à Nantes et à Paris avec d'ores et déjà les confirmations des candidats DLF, LR-UDI-Modem et FN, les autres étant en attente. A Paris, ce seront donc Valérie Pécresse, Nicolas Dupont Aignan et Wallerand de Saint Just qui répondront aux questions et aux attentes des famille. Et à Nantes, ce sont Bruno Retailleau, Pascal Gannat et Cécile Bayle de Jesse qui seront présents.
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LES CROISADES, CE QU’IL FAUT SAVOIR…
Les croisades ? Un des plus grands péchés de l’Eglise, le mal absolu, une sorte de guerre sainte islamiste version chrétienne obscurantiste moyenâgeuse, avec plus de femmes et d’enfants brûlés vifs parce qu’il ne voulait pas endosser le catholicisme déjà intégriste ? Halte au mythe ! Arrêtons tout de suite ce délire contemporain.
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UN FONDS DE 10MDS € POUR LES CLANDESTINS
Lors de son déplacement à Berlin, le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron a annoncé que la France et l’Allemagne se proposaient de créer un fonds de dix milliards d’euros pour faire face à l’afflux de clandestins, le ministre a invité les autres pays européens à mettre également la main au pot.
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Renaissance du débat sur le service militaire
Depuis les attaques terroristes du 13 novembre plusieurs voix se sont élevées dans la sphère politique demandant le retour du service militaire obligatoire
Des demandes qui avaient déjà été formulées après les attentats de janvier par Nicolas Dupont-Aignan ou Xavier Bertrand semblent effectivement refaire surface. Le club République moderne a d’ailleurs mis en ligne une pétition qui appelle au « rétablissement ou la recréation d’un service national, obligatoire pour tous ». Mais loin des discours politiciens c’est aussi une demande éminemment populaire ; un sondage IFOP datant de janvier indiquait que 80 % des personnes interrogées étaient favorables à la création d’un nouveau service national. On peut difficilement supposer que ce chiffre a diminué compte tenu de la conjoncture.Malgré tout, certaines voix dissonantes se font entendre
Absolument, et les arguments utilisés sont souvent redondants. C’est principalement l’importance du coût qui est scandé ; selon le député UDI Philippe Folliot : « Le rétablissement du service militaire coûterait plusieurs milliards d’euros ». On entend par ailleurs des arguments visant l’aspect contraignant du service national ; par exemple, un jeune interrogé par Le Figaro déclarant « ce service obligatoire serait une monstrueuse perte de temps », ou une autre déplorant la coupure que représenterait cet engagement dans son parcours étudiant.Une réticence assez individualiste donc… Pourtant, plusieurs éléments vont à l’encontre de tous ces arguments
On ne peut s’étonner de cette vision de l’armée tant le dernier slogan de recrutement de l’armée de terre était : « Pour moi, pour les autres », mais malgré tout affirmer que le service national serait une perte de temps revient à nier certaines réalités. Bien mené, il participe à l’inculcation de certaines valeurs de vivre ensemble ainsi qu’à l’apprentissage de certaines compétences. Par ailleurs, certains jeunes profitaient hautement de leur service pour reprendre un peu de souffle : à la fin, 92 000 permis de conduire étaient encore validés, 6 000 illettrés identifiés et 10 000 conscrits bénéficiaient d’une aide scolaire.Tout cela représente tout de même un coût considérable
En effet, mais en la matière même Jacques Attali a concédé sur LCI : « Tout coûte de l’argent, mais nous avons abaissé notre budget militaire de presque de moitié en 20 ans ». -
Effarant : voici comment sont votées nos lois…
La sympathique Catherine Lemorton est député socialiste et depuis 28 juin 2012, présidente de la Commission des affaires sociales à l’Assemblée.
Ici, la loi de Santé en passage devant cette commission, le 9 novembre 2015.À 0:10 « L’amendement est rejeté » puis à 1:25 « Il est adopté ».
Des femmes vulgaires et hystériques comme de vieilles institutrices lesbiennes et de vieilles badernes émasculées, voilà où mène la pensée dominante de gauche (incluant l’UMP).
Ce spectacle est d’une totale obscénité, de même que celui d’une assemblée nationale aux trois quarts vide où les derniers irréductibles dorment, jouent à Candy Crush, se lancent des boulettes de papier ou papotent entre eux ; ou encore, aussi obscène qu’une Myriam El Khomri incapable de répondre à une question digne d’un oral de concours de catégorie B alors qu’elle incarne l’élite de l’Administration française avec tout ce que cela implique en terme de rémunération et de privilèges.
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Passé Présent n°77 - Louis XIV et Le Bernin, une relation tumultueuse
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Attentats : le temps des choix déchirants est venu !
Ce qui vient de se passer à Paris est totalement inconcevable et bien sûr tout un chacun est sous le choc. Réfléchir quand on est dans cet état est extrêmement difficile, mais à tout prendre cela vaut mieux que de se laisser aller à des excès d’émotion, rarement incitatifs à des déploiements d’intelligence. Car en fait, tout cela était non seulement prévisible, mais totalement prévu, et il monte en moi une immense détresse quand je pense à toutes ces malheureuses victimes et à leurs proches.
Ce qui m’amène à quelques réflexions.
Sur le plan formel. Le ministre de l’Intérieur devrait présenter sa démission et celle-ci devrait être acceptée. Il n’est peut être pas directement responsable de ce fiasco monstrueux, mais c’est sous son commandement qu’il a eu lieu. Il serait indigne qu’il ne démissionne pas. Nous avons déjà eu suffisamment de ministres responsables mais non coupables dans l’histoire de cette République, et il serait bon que la tradition revienne de ministres simplement responsables, comme autrefois.
Sur le plan opérationnel. Depuis des années, les partis au pouvoir coupent les crédits de la police et de l’armée, officiellement en raison de contraintes budgétaires très fortes mais surtout parce que la police et l’armée ont mauvaise réputation dans les milieux de gauche et qu’il est plus facile de couper les budgets de ces deux défenseurs de l’ordre que de s’opposer aux syndicats de la fonction publique et de réformer l’Etat. Or l’une des missions essentielles d’un Etat est la protection des biens et des personnes contre ceux qui les menacent, soit à l’intérieur soit à l’extérieur. Aujourd’hui, la totalité des forces combattantes dans l’armée ne remplirait pas le Stade de France, et la situation est pire encore dans la police. Ceux qui sont à la tête de l’Etat ont donc failli à leur mission essentielle et il reviendra au peuple lors des élections prochaines de prendre en compte ce fait incontestable.
Sur le plan intellectuel, le parti socialiste, sous l’influence de son think tank (Terra Nova), a décidé il y a déjà longtemps que le futur du PS appartenait à une alliance entre les « bobos » et les banlieues, et a donc favorisé sciemment l’émergence du communautarisme dans notre pays, au rebours de toute la tradition historique française. Ce faisant, la gauche française a trahi le peuple et l’a abandonné au FN, tout en diabolisant ce parti pour l’empêcher de conclure des alliances avec la droite classique. Cette stratégie, initiée par M. Mitterrand, a certes permis à la gauche d’arriver au pouvoir et d’y rester, mais quelque part c’est cette stratégie même qui porte une lourde responsabilité dans les événements qui viennent de se produire. Une fois pour toutes donc, la seule solution est de refuser tout communautarisme, et cela vaut à gauche comme à droite. Il ne peut y avoir qu’une loi et une seule et qui s’applique à tout un chacun également. Et laisser la partie la plus défavorisée du peuple sans représentation légitime est pire qu’un crime, une faute.
Sur le plan du personnel politique. Chateaubriand a un jour prononcé l’un de ces mots terribles dont il avait le secret : « Il n’y a pas de pire crime pour un homme politique que de prétendre à une position dont il n’a pas les capacités ». Cette phrase s’applique merveilleusement à M. Hollande, qui a dépassé son seuil d’incompétence au point qu’il ne s’en rend même pas compte lui-même, mais aussi à la majorité de nos hommes ou femmes politiques de gauche ou de droite. A l’évidence, le système de sélection des élites qui nous gouvernent ne fonctionne plus. Le résultat est que nous sommes gouvernés par des incompétents vaniteux, qui surestiment leurs maigres talents et sont tous issus de la fonction publique. Ces soi-disant « élites» ont de plus évidemment perdu la notion de « service public » (voir le dernier livre de Philippe de Villiers à ce sujet), ce qui est impardonnable. Certes, un fonctionnaire peut se présenter aux élections chez nos voisins. Mais dès l’acte de candidature posé, il doit donner sa démission de la fonction publique pour toujours. Il est donc grand temps de rendre le fonctionnaire inéligible comme en Grande Bretagne pour libérer la France des esprits étroits et jaloux qui la gouvernent. Il faut de toute urgence couper le lien incestueux entre le monde politique et le monde de l’administration pour que chacune des deux fonctions retrouvent sa noblesse et son indépendance.
Sur le plan du débat d’idées. Il va bien falloir un jour poser la question essentielle que tout le monde cherche à éviter : l’islam est il compatible avec la démocratie ? Et ce n’est pas à moi d’y répondre, j’en serais bien incapable, mais aux musulmans eux-mêmes. La responsabilité de l’Etat français devrait être donc d’organiser une espèce de concile, comme le monde chrétien en a tant connus, pour que les théologiens musulmans nous donnent leur opinion sur ce sujet. A ce concile, on ferait venir les plus grands d’entre eux, et un corps de juristes non musulmans leur poserait des questions par exemple sur l’égalité de l’homme et de la femme, sur la polygamie, sur l’esclavage, sur l’égalité de chaque citoyen devant la loi, sur le respect de la laïcité et que sais je encore. S’il s’avérait que la religion musulmane soit compatible avec nos institutions mais que certaines sectes ne le soient pas, alors il faudrait interdire ces sectes de tout prosélytisme dans notre pays, expulser le clergé afférent et rompre les relations diplomatiques avec les Etats qui les soutiendraient. Et s’il s’avérait que la religion musulmane soit incompatible avec nos valeurs démocratiques, alors il faudrait que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités, peut être après un referendum.
Sur le plan de la réalité politique. Il faut bien se rendre compte que nous sommes en face de deux obligations morales qui peuvent se retrouver en opposition l’une avec l’autre. D’un côté certes, nous devons recevoir et aider les immigrants, mais de l’autre nous devons protéger nos systèmes démocratiques et sociaux. Et si donc l’accueil de ces immigrés mettait en danger nos systèmes de civilisation, nous aurions à faire un choix. Le temps de l’angélisme serait fini.
Il me semble donc tout à fait évident que le temps des choix déchirants est en train d’arriver, en particulier pour la gauche française. Il va falloir choisir entre la nation et les beaux sentiments qui n’engagent que ceux qui croient à la sincérité de ceux qui les profèrent à haute voix.
Se moquer du beauf pour se faire bien voir du beur va devenir beaucoup moins populaire. En fait, les distinguer c’est déjà faire preuve de racisme, ce que la gauche fait depuis longtemps, mais d’un racisme autorisé car anti-français. Tout cela doit s’arrêter. Les deux sont français à condition qu’ils le veuillent, et les deux doivent respecter la même loi.
Enfin, sur le plan de la réalité diplomatique. La diplomatie française a toujours choisi les sunnites contre les chiites (voir mes articles précédents sur le sujet). Le calcul était simple. Les terroristes internationaux sont tous sunnites, supportés de fait par les monarchies du Golfe. S’allier avec eux, pensaient nos diplomates, c’était prendre une assurance contre le terrorisme. Faux calcul s’il en fut. « Pour déjeuner avec le diable, il faut une très longue cuillère », dit le proverbe. Le cœur financier du terrorisme se trouve en Arabie Saoudite et au Qatar. Il est urgent de rompre toute relation diplomatique avec ces Etats criminels qui ont corrompu financièrement de nombreux centres de pouvoir en France, dont une grande partie des médias. Prétendre lutter contre le terrorisme et vendre des armes aux assassins est une imbécillité logique.
Charles Gave -
La soeur d'une victime du Bataclan lance un boycott de l’hommage national
La soeur de François-Xavier Prévost, tué au Bataclan, appelle au boycott de l’hommage national aux victimes des attentats prévu le 27 novembre, sur sa page Facebook. Elle donne les raisons de son refus :
"Vendredi 27 novembre, un hommage national sera rendu aux victimes des attentats terroristes du 13 novembre dernier.
En tant que famille de François-Xavier Prévost, victime de cette tuerie, nous n’y participerons pas.
Nous refusons cette main tendue par les représentants politiques de la France pour plusieurs raisons :
- Parce qu’en France, les attentats perpétrés du 7 au 9 janvier de cette année ont fait 17 victimes,
Que depuis, rien n’a été fait. Si des textes ont été votés, aucun décret d'application n'a encore été publié. Que 10 mois plus tard, les mêmes hommes, sont en mesure de recommencer et faire cette fois-ci, 10 fois plus de morts,- Parce qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de voyager en Syrie, et de revenir, librement,
- Parce qu’en France, des personnes fichées S (pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » ou visées terroristes) circulent librement, empruntent n’importe quel moyen de locomotion (je pense notamment à l’attentat déjoué du TGV Thalys le 21 août dernier), louent des voitures (les voitures utilisées le 13 novembre pour perpétrer les fusillades dans les rues du 10e arrondissement de Paris avaient été simplement louées), travaillent à nos côtés (je fais ici allusion à l’un des employés de la RATP)…
Il faut rappeler que le recensement de certaines personnes en catégorie S n’entraîne aucune action automatique de coercition, ni même aucune obligation de suivi ou de surveillance par les autorités. Par ailleurs, les fiches S sont temporaires. Si une personne fichée ne commet aucune infraction et se fait oublier, sa fiche est effacée au bout d’un an.
- Parce qu’en France, 89 mosquées sont recensées comme étant radicales, c’est à dire qu’elles appellent ou profèrent la haine. Qu’il a fallu attendre les événements tragiques du 13 novembre pour que se pose enfin la question de leur dissolution.
- Parce qu’en France, un homme ayant perpétré un homicide en 2006, condamné en 2008, est libre en 2013. Parce que ce même homme n’a pas peur de dire à la France entière après avoir hébergé plusieurs jours des terroristes « On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service ». Ben oui…
- Parce que les représentants de l’Etat français ont décidé de mener des raids aériens contre l’Etat Islamiste en Irak puis en Syrie sans se soucier de préserver, avant d’agir, la sécurité de leurs concitoyens.
Alors NON, merci Monsieur le Président, Messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir. Les attentats du mois de janvier auraient dû suffire !
J’APPELLE AU BOYCOTT DE L'HOMMAGE NATIONAL RENDU AUX VICTIMES ET VOUS INVITE A PARTAGER MON STATUT."
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Forum de la Dissidence : il y a ceux qui pleurnichent et ceux qui se mobilisent
Ajourd’hui se tenait le premier Forum de la Dissidence organisé par Polémia, où intervenaient des personnalités bien connues de la réinfosphère, devant un public acquis de six-cent-trente personnes.
Différents thèmes y ont été abordés autour de tables rondes animées par Gabrielle Cluzel, chouchoute de Bd Voltaire, et Philippe Cristèle, lui-même de Polémia.Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, a ouvert le bal en évoquant la fin du Vieux Monde et cette étrange fin d’année 2015, « année radicale », surtout après le coup de massue psychologique de ces derniers jours. Se voulant rassurant, il s’est réjoui du grand retour des frontières sur le continent européen, avant de reprendre cette réplique de Marion Maréchal-Le Pen « Je ne serai pas de la génération qui s’excuse mais de celle qui revendique son héritage », une revendication que partagera d’ailleurs Charlotte d’Ornellas, journaliste d’un média alternatif spécialisée dans le sort des chrétiens d’Orient et appartenant au mouvement Génération 2013
« Aujourd’hui il y a ceux qui pleurnichent et ceux qui se mobilisent. Mobilisez-vous, vous êtes l’avant-garde ! », s’est exclamé Jean-Yves Le Gallou, avant de laisser la parole à Béatrice Bourges intervenant sur le thème des valeurs. Celle-ci a rappelé la nécessité pour l’Homme de n’être pas un simple amas de cellules mais de rester cet être sacré avec des valeurs spirituelles, afin de garder pour objectif permanent la quête du bien commun et non plus de vaines et pernicieuses aspirations individualistes et marchandes. Après avoir fustigé un gouvernement qui s’obstine à ne pas vouloir nommer son ennemi et dénoncé l’islamisation de la France, elle a enjoint chacun de nous à se demander chaque matin ce qu’il pouvait faire pour son pays.
La jeune journaliste, Charlotte d’Ornellas, à la tête aussi bien faite que bien pleine, a déploré notre surdité alors que les chrétiens d’Orient nous alertaient depuis des années sur les dangers de l’islam, répétant que nous ne nous en sortirions jamais si nous ne
redevenions pas qui nous sommes, ajoutant que les auteurs des attentats du 13 novembre ne ciblaient pas des jeunes à une terrasse ou à un concert mais visaient la France dans son entièreté.
Aux délires des Bisounours consécutifs aux massacres, elle a recadré d’un ton ferme : « entre les personnes qui veulent s’éclater et celles qui veulent s’exploser, je propose de nous enraciner ».
Charlotte d’Ornellas a également dénoncé un système qui avait peur des mots au point d’en déformer gravement le sens. Un constat qui reviendra d’ailleurs régulièrement tout au long de l’après-midi, avec l’emploi d’une novlangue de plus en plus décomplexée et délirante, accompagnée d’une censure stalinienne illustrée par les trop fameux « pas d’amalgame » et « non à la stigmatisation », mais aussi ce qualificatif de « jeunes » pour désigner les seules racailles, ou encore le terme abusif de « quartiers populaires » évitant l’emploi sans doute trop stigmatisant du qualificatif plus approprié d’« ethniques ».
Renaud Camus fera d’ailleurs remarquer que les quartiers dits « populaires » sont précisément ceux dont le peuple en a été chassé.Claire Chardon, de Génération 2013 également, nous a présenté différents livres à ne pas rater.
Puis est arrivé, sous un tonnerre d’applaudissements, Robert Ménard.
Evoquant les divergences qu’il avait avec Marine Le Pen, notamment sur l’Europe, le maire de Béziers a cependant affirmé l’impérieuse nécessité de voter pour le FN, précisant avoir imploré Philippe de Villiers de ne rien tenter contre elle. En guise d’anecdote, il a fait valoir qu’il était originaire de Béziers avant d’y être élu mais que tel n’était pas le cas de tous les candidats, certains pouvant même se tromper carrément de canton dans leurs déplacements !
Il nous a fait savoir sa grande popularité auprès de ses administrés qu’il s’honorait de recevoir un jour par semaine, les plus jeunes accourant vers lui pour se faire photographier à ses côtés. Les Biterrois lui sont reconnaissants pour la gratuité des musées de la ville, pour la réduction de 50% de la mutuelle, pour les repas de la cantine scolaire à un euro, etc.
Contre l’avis des maires de France qu’il a encouragé « à aller se faire foutre », il nous a fait savoir qu’il allait installer une crèche dans sa ville. Il s’est ensuite amusé du fait qu’après avoir suscité un tollé en armant sa police municipale, c’était aujourd’hui le gouvernement qui armait ses troupes dans toute la France.
Déplorant un climat délétère, il nous a ensuite raconté le mal être de certains journalistes, notamment de chez I-Télé, qui lui confiaient leur ras-le-bol de « faire de la merde », avant de revenir sur la polémique suscitée par le récent changement de titre pratiqué en catimini par France Inter pour masquer une piteuse propagande dont ils voyaient qu’elle ne tenait plus la route.
Ménard n’est pas du genre à se laisser imposer des idées autres que les siennes, allant même jusqu’à faire plier la présidente du conseil de surveillance des Galeries Lafayette qui voulait fermer le grand magasin après l’élection d’un maire jugé trop nauséabond. La mesure de rétorsion a été à la hauteur de l’affront, puisque le maire a fait apposer des affiches la montrant sous son jour le plus mauvais. Le résultat a été que Ginette Moulin a fini par accepter que les Galeries restent à Béziers.
Le succès de son action est tel que la ville a développé ce qu’il a appelé un « tourisme politique » fait de visiteurs curieux d’y faire un tour, désireux de féliciter son maire, mais aussi nombre de personnes hostiles venant pour critiquer mais repartant bredouilles.Après une pause d’une demi-heure, Renaud Camus s’est installé, entouré par Julien Rochedy et Damien Rieu. Renaud s’est amusé d’un titre du Parisien s’alarmant d’une « inquiétante montée religieuse à la RATP » en évitant toutefois avec une certaine frayeur de nommer les choses, des fois qu’elles leur sautent à la figure, laissant donc planer un certain doute sur cette religion, des fois qu’il s’agisse de « messes sauvages faites par des fidèles de Saint-Pie V » !
Tour à tour, les trois invités sont intervenus au gré des questions. Concernant l’avenir de la France et plus largement des pays européens, Julien Rochedy, bien que satisfait de voir des jeunes s’affranchissant de la propagande d’Etat pour rallier en grand nombre le camp des patriotes, s’est cependant montré pessimiste, ne croyant ni en la possibilité d’une remigration massive ni en une assimilation dont on voit bien chaque jour qu’elle ne peut être qu’utopique. Refusant de s’accrocher à des chimères, à une France morte qui ne renaitra plus, à un peuple français « qui n’est déjà plus qu’un concept » transmuté en « population », il encourage plutôt à travailler à la création d’ilots de résistance, de « sanctuaires », où les enfants de survivants pourraient grandir entre eux en sécurité.
Damien Rieu, porte-parole de Génération Identitaire, a à son tour été très chaleureusement applaudi après l’énumération des hauts-faits de ses troupes, entre le chantier de la mosquée de Poitiers, le siège du PS, la gare d’Arras ou encore tout récemment la
maison de retraite de Triel. Il a indiqué que ces actions avaient notamment pour vocation d’obliger les médias à parler de sujets dérangeants, lesquels médias sont « pulvérisés » depuis les attentats de vendredi.Contrairement à Julien, Damien se veut plus optimiste, constatant le réveil de toute la jeunesse d’Europe qui n’accepte plus les mensonges et les compromissions, qui n’accepte pas de mourir sans rien faire sous le joug cumulé de l’islam, de l’immigration massive et de l’oligarchie européenne mondialiste.
Renaud Camus a pour sa part fustigé le remplacisme généralisé, les hommes, les femmes, les pays, les paysages, tout devenant objet de consommation échangeable, monnayable, remplaçable, regrettant que la France avec un autre peuple ne serait plus la France. De notre pays ne subsisterait plus qu’un territoire sans âme, une page blanche sans Histoire, sans héros ni racines.Enfin Michel Geoffroy, co-auteur du Dictionnaire de Novlangue, a conclu cet après-midi fort riche par l’évocation des deux grosses manipulations médiatico-politiques de l’année que sont l’opération « je suis Charlie » montée de toutes pièces par le régime socialiste, et l’usage répugnant fait de la photo scénarisée et instrumentalisée du petit Aylan. Il a pointé la volonté des oligarques d’acquérir une main d’œuvre corvéable à merci pour pas cher, le fait que « les Européens n’ont que le droit d’acquiescer à leur servitude ». Il a également insisté sur la censure, sur l’esbroufe de la NSA et du Patriot Act, prétextes de lutte contre le terrorisme, quand ces mesures n’ont pour unique vocation que de lutter contre toute revendication patriote qualifiée de « haine » par quiconque n’y trouve pas avantage, illustrant son propos par ce titre édifiant du Figaro « Les Français prêts à restreindre leurs libertés pour plus de sécurité »…
Caroline Alamachère, 21/11/2015
Source :Riposte laïque.com