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  • Encore des djihadistes “français” arrêtés

    Hé oui. Décidément cela ne s’arrête pas ! Cette fois c’est à Chypre que l’action se passe. Six hommes ont été arrêtés puis renvoyés en France via la Suisse. En effet, Interpol avait signalé trois hommes comme déjà radicalisés et les trois autres comme proches de la mouvance islamique. La différence, je vous laisse la trouver…
    La vraie question qui se pose maintenant, c’est que va-t-on faire de ces islamistes-là, car nous les avons ramenés sur notre territoire. Peut-être, nous n’en avons pas assez, ou bien on veut leur donner une deuxième chance. Mais ce n’est pas cela qui doit nous faire oublier nos 130 morts et que maintenant c’est la guerre qui n’est plus que chez eux là-bas en terre islamique au Proche-Orient, mais aussi chez nous en Occident.

    http://fr.novopress.info/

  • Terrorisme et banditisme : Marion Maréchal Le Pen interpelle Christiane Taubira

    Michel Janva

  • BRUSSELABAD, CAPITALE DE L’EURABIA TERRORISTE.

    Les médias du monde entier se focalisent ces derniers jours sur la commune de Molenbeek Saint-Jean, partie intégrante de l’Agglomération de Bruxelles, et repaire des crapules, racailles, narcotrafiquants, criminels et terroristes de toutes catégories, par ailleurs, commune gérée par les socialistes pendant des décennies.

    Il est important de savoir que la l’Agglomération bruxelloise en générale, mais Molenbeek en particulier, est depuis fort longtemps considérée comme « une base arrière » d’organisations terroristes comme l’ETA, les Cellules Communistes Combattantes (C.C.C) et très certainement des affidés d’AL QAÏDA, puisque les assassins du commandant Massoud en septembre 2001 ont reçu ici une aide logistique décisive. On pourrait dès lors se poser la question de savoir si l’Administration belge, les élus (à tous les niveaux) et particulièrement la Justice et les services de renseignements sont anormalement incompétents ou au contraire s’ils ne sont pas d’une tolérance coupable et d’une connivence condamnable envers ces criminels (très majoritairement classés à gauche) tous vivants dans des zones de non-droit?

    EtatProvidence (1)

    Tous responsables, tous coupables.

    Après les attentats du RER à Paris, commis par le GIA en 1995, l’effondrement des tours WTC 1, 2 et 7, le 11 septembre 2001, le carnage de la gare Atocha à Madrid en 2004 et les tueries du métro de Londres en 2005, les Européens espéraient plus de sécurité de la part de leurs dirigeants.

    Il n’en a rien été et bien au contraire, tous les charlatans du multiculturel à visage humain et les gouvernements qui se sont succédé en Europe, de gôche comme de droite, ont permis une « immigration sauvage » en ouvrant nos frontières aux clandestins du monde entier qui, au fil du temps ont été légalisés et ensuite naturalisés. Et parmi ceux-là, beaucoup ne s’intègrent pas !

    Myopes comme les taupes, les services de renseignements belges et français sont muselés par des ministres autistes et ce, depuis 40 ans. Pour ces éminences gauchistes, il ne fallait surtout pas réaliser des contrôles d’identité « au faciès » ! Leurs leitmotivs étaient « Touche pas à mon pote » et « Plus de criquets » (cher à Azouz Begag)…..en plus de la culture de l’excuse qui pendant des décennies a permis de laisser en liberté des multirécidivistes dangereux. De Giscard à Hollande, ils sont tous responsables

    Ce n’est pas avec une informatisation et un cyber espionnage à outrance d’une part, et par le déni des réalités et des diagnostics erronés d’autre part, que l’on parviendra à éliminer des assassins fanatiques. Il faut en revenir au recueil de l’information et de la réalité du terrain, par des « indics », des « infiltrés » et des flics compétents et efficaces, capables d’analyser et d’exploiter les données indispensables aux enquêteurs.

    On atteint le summum du grotesque lorsqu’on apprend maintenant que ce sont les services secrets marocains qui ont immédiatement informé la Belgique et la France sur les ramifications et l’origine des attentats du vendredi 13, permettant ainsi des perquisitions rapides tant dans la région parisienne qu’à Molenbeek. Eux, avaient infiltré les milieux maghrébins et musulmans ! Pourquoi pas nous ?

    « Ouvrez les yeux ! »

    Année après année, différents mouvements ou partis nationalistes comme le Vlaams Blok/Belang en Belgique, le FPO en Autriche ou le Front National en France ont insisté, argumenté, développé et martelé sur les dangers potentiels de l’immigration/invasion, incompatible avec notre culture, notre civilisation, notre religion, nos coutumes, nos traditions, nos lois et nos règlements.

    PERSONNE (ou si peu) n’en a tenu compte : au contraire, pour combattre ces idées prétendues « nauséabondes » ou « fascistes » le Régime a fait voter des lois liberticides à l’usage exclusif des opposants nationalistes qui oseraient combattre les dogmes et les utopies socialo-démocrato-mondialo-capitalistes.

    Il serait grand temps de remettre les pendules à l’heure et définir les objectifs.

    Cela fait plus de 40 ans que Jean-Marie LE PEN a déclaré : « le processus de décadence intellectuelle, morale et physique est engagé depuis longtemps » et aussi « la Crise où s’exaspère l’Europe en général et la France en particulier est moins économique et financière que morale et politique » ; que de temps perdu, de milliards gaspillés dans une politique de la Ville absurde, de centaines de milliers de victimes des racailles impunies, de millions de hors-la-loi peuplant des quartiers classés en ZSP (zone de sécurité prioritaire) où la police ne met plus les pieds !

    Ce n’est pas parce qu’un agneau nait dans un poulailler qu’on le nomme « poussin » !

    Il faut en finir avec cette chimère du « Droit du sol », imposée par les gourous de la société pluriethnique et par les obsédés du « Vivr’ensemble », et rétablir sine die le Droit du Sang !

    Et il ne s’agit pas ici d’exclure ceux qui depuis le début du XXème siècle ont émigré chez nous (et en d’autres pays d’Europe) en provenance de Russie, d’Italie, d’Espagne ou du Portugal, pour chercher un meilleur avenir en fuyant des régimes politiques qu’ils ressentaient comme « totalitaires ».

    TOUS partageaient, dans leur grande majorité, une même civilisation que la nôtre, une même culture et une même religion.

    TOUS se sont efforcés, majoritairement, à respecter nos traditions, nos us et nos coutumes, nos règles et nos lois, pour parler couramment aussi notre langue, par une intégration (ou assimilation) difficile parfois.

    MAIS il ne nous appartient pas à nous, Européens blancs, de culture gréco-romaine et de religion chrétienne de renier l’héritage et les valeurs léguées par nos ancêtres, pour se plier aux modes de vie et aux rites de peuples non européens ! Jamais !

    Dans le monde Arabe, vous devez vous soumettre à ses règles ; alors, ICI, CHEZ NOUS, que tous les étrangers (et les immigrés de la 1ère, 2e, 3e ou 4e génération) respectent nos lois et nos habitudes ou si cela ne leur plaît pas, qu’ils retournent dans le pays de leurs aïeux. Vite !

    Bruxelles ville morte.

    En proie à une soudaine « fièvre sécuritaire », le gouvernement belge et les barons à la barre de la Région de Bruxelles ont soudainement décrété un niveau d’alerte maximum (de 1 à 4) face au danger d’attentats. Conséquences : du samedi 21/11 au mardi 24/11, pendant 3 jours les cinémas, les théâtres, les expositions et les musées seront fermés. Annulation de tous les spectacles populaires et notamment du concert de Johnny Hallyday et des rencontres sportives. Portes closes pour les centres commerciaux et tous les magasins situés dans les artères les plus vivantes de la Capitale de l’Europe. Un désastre économique qui confirme la précipitation dans laquelle ces restrictions ont été imposées à la population.

    Bien sûr, les métros ne roulent plus et tous les établissements scolaires sont fermés. Si les contrôles sont nombreux et sévères dans les gares et à l’aéroport, rien de tel dans les « quartiers » et dans les zones de non droit : il ne faudrait pas « stigmatiser » une partie des citoyens ! Par contre, rien de tel pour foutre la trouille aux gens et créer un vent de panique. Ce dimanche, les boulevards et autres artères de Bruxelles étaient vides ; peu de circulation, pas de vélos ni beaucoup de badauds. Ubuesque et désopilant quand on voit les bidasses si nombreux arpentant les rues bruxelloises… pour conjurer l’impéritie et l’aveuglement idéologique des pourriticards trop longtemps au Pouvoir. Ridicules, ces blindés dans les avenues !

    A qui fera-t-on croire qu’en arrêtant l’activité de la Capitale de l’Europe on va stopper les attentats ?

    Qui est persuadé que toutes ces improvisations d’une classe politique dégénérée vont dissuader les assassins de DAESH, AL QAIDA et autres fanatiques de commettre leurs crimes ?

    Pieter Kerstens

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/147242_147242.html#more-147242

  • En lisant Philippe de Villiers

    Dans Le Moment est venu de dire ce que j’ai vu, Philippe de Villiers exprime tout son dégoût d’un système corrompu et corrupteur. Mais, au-delà du réquisitoire, se dégage un discours de politique empirique.

    Un livre vient de paraître dont la pertinence politique est aujourd’hui d’une absolue évidence. Accessible à tous. Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel) de Philippe de Villiers éclaire de l’intérieur le drame français. Comment se fait-il que la France, l’un des pays les plus puissants au monde, soit arrivé à ce point de décrépitude en quelques décennies ?

    Philippe de Villiers, sans faire de théorie, en expose les causes, en livrant le récit – haut en couleurs, il est vrai – de ce qu’il a vécu. Son expérience personnelle d’homme politique suffit, mais d’un homme politique qui a l’innocence de croire à ce qu’il dit et l’intelligence de donner du sens à ce qu’il fait. Apparemment, c’est extrêmement rare. Incompatible, en tout cas, avec le système en vigueur.

    « L’emburenage » politicien

     La classe politique française dans son ensemble – il y a toujours des exceptions – a renoncé à la France. Ceux qui vivent de la politique, en faisant allégeance au régime tel qu’il est, se privent de la liberté première d’être tout simplement français. Consciemment, inconsciemment, c’est ainsi. Des théories absconses dont leurs esprits inconsistants se satisfont et qui fixent tous leurs comportements intellectuels et politiques en les orientant sur on ne sait quel sens de l’histoire, leur ont fait perdre tout sens de la France.

    De Giscard à Hollande, en passant par Mitterrand, Chirac et Sarkozy, c’est manifestement la même fausse logique qui les a tous entraînés à mépriser concrètement la France pour ne prendre en considération que des évolutions générales, dites « modernes », dont le monde, d’après cette théorie simpliste, serait porteur : une sorte d’hégélianisme et de marxisme à la mode libérale et capitaliste, un « sous-Ricardo » indéfiniment revu et corrigé, au gré des circonstances, par les économistes et les penseurs à la mode, leur tient lieu de pensée.

    Rien de français dans ce ragoût idéaliste et matérialiste, les deux à la fois, composé fondamentalement de salmigondis anglo-saxons et germaniques. Mais y- a-t-il encore une pensée française ? Est-il seulement permis de penser français? Les quelques journalistes et intellectuels français, même venus de la gauche, qui commencent à se rendre compte de cet effroyable esclavage de la pensée, s’insurgent à juste titre. Est-ce là l’aboutissement de la République ?

    Eh bien, telle qu’elle fonctionne, oui ! Les vertus dont ils pensaient créditer le régime, n’étaient, en effet, qu’à mettre au crédit de la France. Les politiciens ont toujours vécu de cette ambiguïté : la France vraie, la République de principe, le régime sordide dont ils vivent. La France vivait et vit encore avec ses familles, ses soldats, ses industriels, ses commerçants, ses artisans, ses agriculteurs, ses professeurs et instituteurs, ses magistrats, ses gens de justice, ses ingénieurs, ses ouvriers, ses patrons…

    Cette réalité ne demande qu’à vivre, à prospérer et à se perpétuer dans ses hautes traditions qui savent, d’ailleurs, par elles-mêmes , parfaitement se renouveler ; mais, là-dessus, se hausse un monde politicien qui n’est, dans sa combinaison partisane, qu’une super structure inutile et qui vit sur la « bête ». Seuls ceux qui sont en charge d ’intérêts collectifs réels peuvent appréhender ce qu’est réellement la politique. Mais les professionnels de la politicaillerie – généralement des nantis intouchables de la fonction publique –, sont en réalité des monstres.

    Des forcenés qui ne vivent que pour satisfaire leurs ambitions. Voilà l’origine du malaise des Français, de la société française, jusque et y compris dans sa vie morale et artistique. Ça commence à se dire et à se savoir, tant mieux ! Il suffit de lire Villiers. L ’affaire des colonnes de Buren est de ce point de vue emblématique. De gauche , de droite, ces gens-là nous « emburenneront » jusqu’au cou !

    À voir par exemple, le sort réservé chez nous à un Maurice Allais, l’économiste – prix Nobel – qui a tout prévu de ce qui allait se passer, il apparaît à l’évidence qu’une réflexion française, propre à la France et, par ailleurs, bénéfique pour les nations, ne saurait même être envisagée par la dogmatique dite « républicaine » qui impose aujourd’hui ses articles de foi et son système d’inquisition.

    Cette dogmatique qui ose se dire « française », est totalement aliénée, dépendante de quatre ou cinq lieux communs qui bêtifient les esprits, privent les Français de toute vraie liberté et les livre aux forces ennemies, sur notre territoire même, à l’islamisme singulièrement, au mondialisme financier pareillement.

    Entrer en dissidence

    Une telle pensée, totalitaire à l’intérieur, tout en faisant de la licence sa règle, est, par nature, sur l’extérieur, perméable à toutes les influences étrangères ; elle se laisse dicter ses principes de conduite par les grands cercles mondialistes – est-il besoin de les énumérer ? – et qui, comme par hasard, sont au service d’intérêts économiques énormes, multinationaux, transnationaux, qu’aucun scrupule n’embarrasse ; ils détruisent tout sous leurs rouleaux compresseurs : les peuples, les nations, les moeurs, les lois, les coutumes, les habitudes de vie, les civilisations. Transformer le monde en masses indifférenciées de consommateurs-producteurs, voilà le but. L’immigration de masse ne gêne pas les cosmopolites apatrides!

    Ainsi les dirigeants français, ont-ils tout cédé à une Europe technocratique qui ne leur appartient même plus, sauf à y faire une carrière personnelle juteuse, une Europe qui, d’ailleurs, ne s’appartient plus elle-même et qui s’apprête à se livrer entièrement aux États-Unis et, au-delà, à un vaste ensemble globalisé dont la loi ne sera plus que le profit, l’argent, Mammon : les riches, selon l’aphorisme ricardo-marxiste, devenant toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres.

    Bien sûr, la théorie officielle vous explique doctement que, malgré tout, tout le monde s’enrichit ! En attendant, la France, elle, s’appauvrit. Le « fric », d’un côté, les lois « sociétales » de l’autre, tout ça marche ensemble ; et les financiers qui font marcher cette machine et dont le tartuffe d’Hollande est l’obligé, sont devenus nos maîtres. La France, un pays libre ? Allons, soyons sérieux! Et Bruxelles ? Villiers en fait le tableau : le « Bruxelles » officiel où les lobbies sont à la manoeuvre, avec, au coeur, « le fric » et « LGBT », toujours la même chose!

    Le « Bruxelles » officieux et secret dont il raconte une séance nocturne pour y avoir assisté de manière impromptue ; là, seul y est admis le gros argent mondialisé, avec ses sbires, ses profiteurs, ses maîtres patentés, ses doctes stratèges, tableau sinistre et pourtant d’une drôlerie criante de vérité! Le livre de Villiers est rempli d’anecdotes, toutes plus savoureuses les unes que les autres, tristes quant au fond, car il s’agit de la France, comiques quant aux personnes concernées, car elles sont ridicules dans leur suffisance insupportable.

    Le régime le veut ainsi : ce sont nos gouvernants ! Leur morgue dissimule mal leur vaniteuse vacuité. Mais voilà : ils ont appris des « trucs » pour gagner. Gagner des élections, gagner de l’argent, gagner des places, gagner des honneurs qu’ils s’attribuent entre eux. « Gagner et, après, on verra », telle est leur formule. Aucune noblesse d’âme, aucune élévation d’esprit, aucune vision historique, aucun sens du bien commun.

    Quelle galerie de portraits, quelle verve à la Daudet! Vouloir le bien dans un cadre pareil non seulement est impossible, mais ne fait que précipiter la catastrophe. Que les tenants d’un redressement national se le tiennent pour dit. C’est l’heure de la dissidence, prévient Villiers. Retenons ce mot de dissidence. De l’Est, elle doit passer à l’Ouest. 

      Directeur de Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2015/11/23/en-lisant-philippe-de-villiers-5720890.html

  • Premier Forum de la dissidence de Polémia – Conclusion de Michel Geoffroy (Deuxième partie)

    Dans ce contexte catastrophique, la dissidence est cependant un signe d’espoir pour tous les Européens.

    La dissidence annonce trois bonnes nouvelles :

    1/ La dissidence annonce d’abord que la glaciation idéologique libérale/libertaire/cosmopolite qui nous a été imposée commence à fondre et que la parole commencer à se libérer.

     Et c‘est essentiel, parce que le verbe est nécessaire à la circulation des idées et qu’il annonce toujours l’action.

    Les dissidents intellectuels ou politiques nous permettent déjà de faire l’inventaire sans concessions de ce qui s’est passé ces trente dernières et calamiteuses années, ce qui explique le succès par exemple des ouvrages d’Eric Zemmour ou de Philippe de Villiers.

    La dissidence pose les questions essentielles que le Système s’est efforcé d’occulter et que la classe politique, engluée dans ses mensonges et ses compromissions, n’a plus le courage d’aborder : comme celle du Grand Remplacement, par exemple, expression forgée justement par l’écrivain dissident Renaud Camus et non par un politicien. Comme le roman de Michel Houellebecq Soumission (10) a fait plus pour la prise de conscience du fait que notre civilisation se couchait devant l’islamisation que toutes les démonstrations et qui a balayé d’un trait tous les discours politiciens bisounours sur le sujet.

    D’ailleurs le silence des politiciens face à la crise des immigrants de 2015 est assourdissant.

    Car aujourd’hui la dissidence est plus signifiante que le politique, qui a été domestiqué par le Système.

    Grâce aux dissidents, les débats de société redeviennent donc au sens propre radicaux : c’est-à-dire qu’ils portent désormais sur la racine des choses. Car il ne s’agit plus, aujourd’hui, de savoir quel usage sera fait de ce qui reste du pouvoir par telle ou telle faction élue, comme s’efforce de nous le faire croire la classe politique à chaque élection. Mais de savoir, plus fondamentalement, comment rétablir la souveraineté du politique en Europe, c’est-à-dire comment redonner aux Européens la maîtrise de leur destin, de leur espace et de leur avenir, comme le font partout ailleurs les autres peuples.

    La querelle essentielle porte désormais sur notre identité, sur notre souveraineté et sur la place du marché dans la société. Il s’agit donc d’une question existentielle et non pas politicienne.

    Pour reprendre la formule cursive de Philippe de Villiers (11), le choix se situe désormais entre la dissidence ou la dhimmitude, c’est-à-dire entre la soumission au Système, qu’elle soit de nature religieuse, culturelle, politique ou économique, et la volonté de changer le Système.

    2/ La dissidence sert à remonter les murs porteurs de demain, comme le disait A. Soljenitsyne.

    Car il ne faut pas se leurrer : le Système gouverne mal mais il se défend bien. S’il est impuissant à empêcher le djihadisme, il est très fort pour essayer de museler les Européens natifs. Ceux qui croient qu’il suffira d’un bulletin de vote pour faire tomber le Système se trompent d’époque puisque nous ne vivons plus en démocratie représentative. Le bulletin de vote est nécessaire mais il n’est plus suffisant. Comme hier pour l’URSS, il n’y a pas de pérestroïka possible à l’intérieur du Système occidental.

    Le Système a apporté la preuve, comme l’euro, qu’il ne pouvait pas se réformer pacifiquement de lui-même, et qu’il restait définitivement sourd aux attentes des nations et qu’il ne reculera devant rien pour maintenir son pouvoir : manipulations politiques et électorales, coups tordus et provocations en tout genre, chantage économique, embargos, répression judiciaire, désinformation de masse.

    La radicalisation de 2015 n’est donc rien à côté de ce qui nous attend pour les échéances de 2017, par exemple.

    S’il faut du courage pour entrer en dissidence, il faudra donc encore plus de courage et de volonté pour changer le Système.

    C’est pourquoi le courage et la volonté deviennent de nos jours les vertus nécessaires et dissidentes de notre renouveau.

    L’oligarchie ne cesse de nous parler de ses « valeurs », mais il ne s’agit en fait que de son idéologie. Nous croyons, au contraire, qu’il faut retrouver le sens des antiques vertus européennes : les vertus gauloises, les vertus gréco-romaines, les vertus chrétiennes qui ont fondé notre civilisation.

    3/ Enfin, la dissidence n’est pas seulement européenne : elle devient mondiale

    Il faut bien comprendre dans quelle époque nous vivons, ce que nous cachent les médias de propagande.

    A l’âge de la mondialisation, l’offensive de la super-classe mondiale ne se déploie pas seulement aux plans français et européen : sa stratégie est mondiale puisqu’elle vise à instaurer un gouvernement mondial.

    La grande querelle de notre temps oppose donc, d’un côté, les tenants occidentaux du mondialisme libéral/libertaire, de la destruction de la nature et des nations, du chaos migratoire, de l’esclavage économique et de la marchandisation de l’homme et du monde, sous protectorat américain – ce qu’ils nomment le « nouvel ordre mondial », qui n’est en réalité que l’instauration du chaos mondial ; de l’autre, les défenseurs de la liberté et de la diversité du monde, du droit des peuples à préserver leur identité, leur souveraineté, leur culture, leur religion, leur civilisation et leur nature ; et les partisans d’un monde multipolaire.

    Il ne faut pas oublier que la prétention occidentale à détruire le monde pour mieux le gouverner, qui est au cœur du projet cosmopolite, se heurte de plus en plus à la résistance des autres civilisations.

    Les dissidents européens sont sur ce plan dans une posture particulière car en tant qu’Européens ils sont perçus par les autres civilisations comme les agents du projet cosmopolite occidental, alors que l’Europe est la première victime de ce projet. Puisque l’Union européenne a été conçue non pas comme un moyen de renforcer la souveraineté et la puissance de l’Europe, mais comme une simple transition vers la mise en place d’un gouvernement mondial.

    La dissidence européenne doit donc faire preuve de pédagogie et d’empathie pour se faire reconnaître comme telle par la dissidence mondiale.

    Mais si la grande querelle est désormais mondiale, cela signifie que les dissidents européens ne sont pas seuls, car ils comptent aussi dans leurs rangs désormais la Chine, l’Inde, la Russie et les autres puissances émergentes qui ne veulent pas non plus d’une « mac-donaldisation » du monde. C’est ainsi plus de la moitié de la population mondiale qui est de fait entrée en dissidence avec nous et non pas contre nous !

    Mauvaise nouvelle pour les oligarques !

    La dissidence ne se termine donc pas avec la conclusion de cette première journée. Elle ne fait que commencer. Il y a sept ans, nous organisions la première Journée de la réinformation : nous n’étions alors que 50. Aujourd’hui, nous organisons la première Journée de la dissidence et nous sommes plus de 600.

    La dissidence ne fait que s’étendre. Car l’avenir européen ne sera pas conformiste : il sera, comme toujours, dissident.

    Michel Geoffroy21/11/2015

    Notes :

    1. Novopress du 13 novembre 2015.
    2. On dit « mixité sociale » ou « diversité » en novlangue.
    3. A Pessat-Villeneuve.
    4. Soumission, Flammarion 2015.
    5. Interview dans Valeurs actuelles, semaine 40/2015.

    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-conclusion-de-michel-geoffroy-deuxieme-partie/

  • Livre : parution : Comprendre l'islam : Guillaume Faye

    Comprendre l’islam, c’est repérer sa double logique, son double ADN millénaire : le totalitarisme et le djihad, la guerre de conquête sans limite géographique, par la ruse ou par la violence. Comprendre l’islam, c ‘est voir qu’en dépit de ses divisions intestines meurtrières, il désigne un ennemi commun : notre civilisation et toutes les autres. Comprendre l’islam, c’est saisir qu’il n’existe aucune différence, seulement tactique, entre islam et islamisme. Comprendre l’islam, c’est réfléchir sur sa confusion de la foi et de la loi, du spirituel et du temporel, du religieux et du politique. Comprendre l’islam, c’est admettre son incompatibilité absolue, d’essence, avec la démocratie pluraliste, la laïcité et la liberté. Sa raison d’être est la théocratie, son règne signifie le recul de l’intelligence.
    ErreurComprendre l’islam, c’est voir qu’un ”islam laïc” ou un ”islam des Lumières” sont des utopies. Ses collaborateurs occidentaux sont des soumis, des apeurés, des aveuglés, des schizophrènes en contradiction avec leurs propres principes. Comprendre l’islam, c’est débusquer des convergences troubles avec le fascisme, le nazisme, le communisme marxiste, l’antisémitisme. Comprendre l’islam, c’est mesurer à quel point il joue sur une immigration de peuplement et de colonisation massive, rapide et incontrôlée.
    Comprendre l’islam, c’est percevoir qu’il ne possède ni métaphysique, ni théologie ni philosophie mais fonctionne sur le binôme dogmatique de la superstition et de l’idéologie. C’est aussi réfléchir sur le duel entre l’obscurantisme et la raison, entre la liberté et la soumission.
    Comprendre l’islam, c’est admettre sa puissance historique de sidération et de conquête, ressurgie des siècles anciens, archéofuturiste et volontariste. Comprendre l’islam, c’est refuser de se soumettre à ses valeurs et d’admettre ses principes. Comprendre l’islam, ce n’est pas le mépriser, car il n’est pas méprisable, c’est le connaître, afin d’éviter l’islamisation de l’Europe qui déboucherait sur un cataclysme et une décadence.
    L’auteur s’exprime d’un point de vue aristotélicien.
    L’auteur : Guillaume Faye, auteur de nombreux livres, est l’auteur du blog gfaye.com ou J’ai Tout Compris. Conférencier en UE, en Russie et en Amérique du Nord, il est considéré comme un théoricien dissident de la « Nouvelle Droite ».
    Sommaire 
    Introduction : une nouveauté archaïque radicale
    I La nature historique de l’islam : l’invention du totalitarisme
    II Le processus d’islamisation de la France et de l’Europe
    III Les collaborateurs de l’islamisation et les résistants
    IV L’idéologie islamique : fractures, contradictions et ruses
    V L’Europe comme champ de bataille, Dar al-Arb
    VI Penser l’islam pour le prévoir
    Conclusion : éviter la défaite

    Ouvrage disponible ici
    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuVAupyAVBBhVQhHi.shtml