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La Seine-Saint-Denis est un de ces départements où on se réclame ouvertement de l'Etat islamique
Guylain Chevrier, membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l'Intégration (2010-2013), docteur en histoire, déclare au Figarovox :
"[...] La Seine-Saint-Denis pourrait dégager comme des ondes positives pour ces fous de dieu, même si des lieux plus neutres peuvent satisfaire à leurs desseins. Ceci étant, on sait combien ce département concentre une population issue de l'immigration où le culte musulman est particulièrement présent. On a vu s'y mettre en place un communautarisme qui fonctionne comme un marqueur, avec une tendance à la désertion de la mixité sociale, où les valeurs de la République passent à l'arrière-plan d'un religieux qui tient la place. Du MacDo 100% halal au coiffeur strictement réservé aux femmes avec une salle spéciale pour les femmes voilées, à l'IUT de Saint-Denis dont le directeur a été amené à fermer une salle confiée à une association communautaire transformée en salle de prière, le décor est posé. [...]
La Seine-Saint-Denis, on le sait, est un de ces départements où on peut rencontrer des mosquées où le salafisme prolifère voire, où on se réclame ouvertement de l'Etat islamique. Un cadre qui peut être ressenti par des radicaux comme un milieu particulièrement favorable comme base d'organisation et de repli, de mise à l'abri, sans attirer l'attention. D'ailleurs, on apprend que le groupe a aussi pour une part, recruté en Seine-Saint-Denis. La jeune radicalisée morte lors de l'assaut, a sa famille à Aulnay-sous-Bois. [...]
Il faut être très vigilant au regard d'une délinquance des mineurs qui est marquée par le laxisme judiciaire, qui les laisse dans l'idée d'une toute-puissance qui peut les faire se rêver en caïds, prêt à porter de l'exclusion qui joue contre eux, et en fait potentiellement des futures recrues de la radicalisation. Ces jeunes délinquants déjà en conflit avec la République peuvent être une proie facile pour les endoctrineurs, qui utilisent l'argument selon lequel elle serait contre eux parce que contre leur religion et donc un ennemi légitime, transformant leur délinquance, difficulté sociale, en instrument de guerre religieuse. [...]
Les 150 mosquées radicales (chiffre du ministère de l'intérieur) qui en France appellent à la haine, se rejoignent dans des exhortations qui fondent la violence djihadiste. Ils jouissent d'une écoute, sans jamais avoir provoqué des dénonciations ciblées et publiques de la part des autres religieux musulmans, montrant qu'ils jouissent d'une impunité dans leur propre champ d'action religieux et dans des quartiers, et même bien au-delà. [...]
Mais où vont-ils chercher la légitimité à un tel discours et les djihadistes leur Modus vivendi? Tout simplement dans le Coran, où on trouve des appels à la violence en faveur du jihad (guerre sainte), tels que contre les idolâtres, «saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez» et de façon plus générale envers les apostats et les mécréants, «Ceux qui ne croient pas dans nos versets, nous les brûlerons bientôt dans le feu» (4.56) «n'appelez point à la paix alors que vous avez la supériorité» (47.35)3. L'islam y est décrit comme religion et Etat, en lien avec l'affirmation d'un nouveau pouvoir politique et religieux au VIIe siècle, que le texte sacré sert, afin qu'il domine sur la terre. Chose qui est donc à replacer dans un contexte historique qui n'a plus cours, ce qui est le sentiment d'une large partie des musulmans, mais qui ne se traduit pas par une remise en cause de ces références mais le fait de les cacher, le Conseil Français du Culte Musulman lui-même ne sachant répéter autre chose que «l'islam est une religion de paix», créant la suspicion.
A vouloir absolument nous dire que le djihadisme n'aurait rien à voir avec l'islam, cela ne permet pas de désamorcer, de déjouer ce risque, cette entrée vers le terrorisme. Tant qu'un travail de désacralisation de ces références ne sera pas fait et assumé, il y aura danger. [...]"
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Génération Rantanplan...
Lorsqu’une nation est aussi férocement et sauvagement agressée, on s’attendrait à sentir le sol et les murs de la maison commune trembler sous la violence du rugissement de colère et de rage de son peuple, terrifiant cri de la bête blessée relevant la tête dans un violent soubresaut d’orgueil et de courage pour mordre sans pitié la main qui l’a frappé.
Or, depuis vendredi dernier, l’atmosphère n’est saturée que d’un long miaulement femelle, un vaste gémissement tragique et pleurnichard, un immense sanglot fienteux expurgé par des millions de bouches tremblotantes et hagardes, postillonnant spasmodiquement leur incompréhension terrorisée.
« Mais pourquoi nous ? Pourquoi nous ? » répète inlassablement le bobo libéral-libertaire recroquevillé en position fœtale sur la moquette 100% fibres naturelles de son loft rénové du 11e arrondissement. « Pourquoi moi et mes frères, pourquoi mes semblables, ces gens bien éduqués, tolérants, ouverts, antiracistes jusqu’à l’extrême limite du trognon, écolos-sympas et gay-friendly ? ». Entre deux crèmes de jour et un tri sélectif, il s’interroge profondément. Et il a raison. En effet, pourquoi frapper la génération bisounours, celle qui aime tout le monde sauf, bien sûr, les sales fachos et, bien entendu, ses ignobles ancêtres obscurantistes et esclavagistes ? Pourquoi eux, qui ne cessent de répéter que l’Islam est une religion de paix et de fraternité qui a toute sa place en Europe, eux qui étaient prêts à toutes les acceptations et les reptations pour ne pas froisser la susceptibilité de nos hôtes mahométans, glorieux rédempteurs de toutes les vilénies et de toutes les tares d’un Occident criminel ? Pourquoi eux qui ne demandaient pas mieux que de faire de nouvelles pipes aux Muzz et autres minorités de tous poils ? A l’horreur, s’ajoute donc l’injustice. Inimaginable. Insupportable. Si au moins ils avaient liquidé Marine, Zemmour ou Houellebecq, il y aurait une logique, une cohérence. Mais là ? C’est le camp du bien qu’on attaque, ce sont ceux qui avaient tous les brevets de citoyenneté mondiale et d’amour sans frontières qu'on assassine. Scandale dans le scandale, abomination dans l’abomination ! Comment peut-on haïr à ce point des gentils ? Face à cette interrogation déstabilisante, empressons-nous d’ajouter des fleurs dans nos cheveux et allons vite nous trémousser à Bastille sur du John Lennon, transe cathartique et expiatoire pour somnambules trop soudainement éveillés et désirant retourner au plus vite dans les limbes cotonneuses du sommeil médiatico-bien pensant. La narcolepsie, ultime remède au réel. Ressortons aussi les vieux drapeaux « Peace and love » mités, les arcs-en-ciel délavés, et dégueulons d’un amour si général, si global, si diffus, si incantatoire, qu’il devient sans consistance ni objet. On n’aime plus quelqu’un ou quelque chose, on aime tour court. Même ce qui nous tue. J’aime tout parce que je ne suis plus rien. Suicide collectif et festif par overdose d’amour universel. -
Premier Forum de la dissidence de Polémia – Conclusion de Michel Geoffroy (Première partie)
C’est un grand honneur pour moi de conclure, au nom de la Fondation Polémia, ce Premier Forum de la dissidence, compte tenu de la qualité des intervenants qui ont animé tout au long de cet après-midi les tables rondes et les débats.
Mais c’est surtout un grand honneur d’être qualifié de dissident de nos jours en France ou en Europe.
Car, nous l’avons vu cet après-midi, la dissidence est d’abord une avant-garde : avant-garde intellectuelle, avant-garde politique, avant-garde économique, avant-garde morale et culturelle, avant-garde numérique.
La dissidence mérite aussi notre respect car, à la différence des prétendus « polémistes » qui se donnent la réplique convenue dans les médias de propagande, les dissidents, eux, prennent des risques.
Certes pas, ou pas encore, les mêmes risques que les dissidents soviétiques qui, hier, risquaient la balle dans la nuque, le goulag, l’hôpital psychiatrique ou l’expulsion. Mais les dissidents européens courent déjà le risque de la diabolisation et des insultes médiatiques, de l’interdit professionnel, de la censure éditoriale, de la mise à pied (1) et de la répression judiciaire.
Edward Snowden et Julian Assange craignent, en outre, pour leur liberté voire pour leur vie, puisque les pays européens, dont les prétendues « valeurs » consisteraient, paraît-il, à accueillir tous les réfugiés du monde, ont curieusement refusé de donner asile à ceux qui dénonçaient les agissements des Etats-Unis et de ses alliés.
Les dissidents prennent d’autant plus de risques qu’ils ne sont ni des hooligans ni des marginaux : ils se recrutent en effet dans toutes les couches de la population et c’est bien ce qui inquiète le Système.
Car il y a de plus en plus de dissidents aujourd’hui :
-des dissidents civilisationnels, qui refusent l’islamisation et le Grand Remplacement migratoire des Européens ;
-des dissidents intellectuels, qui contestent les fondements de l’idéologie dominante libérale/libertaire/cosmopolite qui a été imposée aux pays occidentaux et notamment européens, depuis la chute de l’URSS ;
-des dissidents culturels, ceux qui refusent l’art déraciné marchand et ses profanations ;
-des dissidents scientifiques, qui contestent, par exemple, le discours officiel sur la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique ou les lubies des écolos ;
-des dissidents politiques, qui agissent sur le terrain, comme Robert Ménard, ou comme ces maires qui refusent d’accueillir des immigrants illégaux, ou comme ceux qui ne se reconnaissent plus dans les partis institutionnels ; et même au sein des partis établis, il y a des traces de dissidence, comme Nadine Morano vient de le montrer ;
-des dissidents militaires, qui, comme le général Soubelet, dénonçaient le laxisme judiciaire ou, comme le général Tauzin, dénoncent le désarmement français ;
-des dissidents médiatiques, tel Eric Zemmour et tous ceux qui cherchent à se réinformer par eux-mêmes ou qui dénoncent la novlangue officielle ;
-des dissidents éducatifs, ceux qui s’en tiennent aux méthodes éprouvées, qui refusent le sacrifice des humanités, qui refusent l’éducation laxiste de leurs enfants ou qui refusent la destruction de la famille ;
-des dissidents économiques, ceux qui contestent la doxa libérale et favorisent une économie de la proximité ou coopérative, ceux aussi qui choisissent de quitter la France surfiscalisée pour s’installer à l’étranger ;
-et vous tous qui êtes présents aujourd’hui 21 novembre.
Pourquoi y a-t-il de plus en plus de dissidents de nos jours ? Pour trois raisons principales :
1/ D’abord la dissidence s’affirme parce que la parole politicienne est aujourd’hui totalement déconsidérée en Europe
Elle est déconsidérée car la classe politicienne est coupée des réalités.
Elle est déconsidérée car l’alternance ne signifie plus rien dès lors que tous les gouvernements conduisent la même politique puisque les Etats européens ont perdu leur souveraineté au profit des marchés financiers, des entreprises mondiales, des pétromonarchies, de la bureaucratie bruxelloise et des Etats-Unis.
La parole politique n’est plus légitime car les gouvernements ne gouvernent plus et ne se préoccupent plus de la chose publique, de la res publica : ils se bornent à communiquer tout en cédant aux intérêts particuliers et aux lobbys de toute sorte.
La politique est déconsidérée car l’Union européenne a détruit, en s’attaquant à l’identité et à la souveraineté des Européens, les fondements de toute démocratie.
La dissidence s’affirme car la politique est devenue un spectacle.
2/ La dissidence s’affirme ensuite parce que le Système précipite de plus en plus les Européens dans le chaos
L’Europe se trouve en effet confrontée à la convergence catastrophique de plusieurs fractures :
-une fracture démocratique marquée par une coupure croissante entre l’oligarchie européenne et les attentes de la population ;
-une fracture économique et sociale, entre les gagnants de la mondialisation économique (« la mondialisation heureuse » de MM. Strauss-Kahn et Minc) et ses perdants, les plus nombreux désormais, en particulier la classe moyenne européenne qui a été sacrifiée au nom du dogme de l’ouverture des frontières économiques et de la dérégulation ;
-une fracture civilisationnelle et religieuse, entre les Européens natifs, qui se sentent de plus en plus étrangers dans leur propre pays, et les immigrants principalement musulmans qui se considèrent chez nous comme chez eux, avec les encouragements ostensibles des gouvernements européens ;
-une fracture géopolitique entre une Europe vieillissante, vassalisée et, pour tout dire, décadente et le reste du monde qui, lui, connaît au contraire dynamisme économique, vitalité démographique et identitaire, puissance militaire retrouvée et indépendance stratégique ;
-une fracture civilisationnelle, enfin, qui s’exprime dans la guerre que nous fait l’islamisme.
Car 2015 est l’année de la radicalisation de la violence islamiste partout dans le monde : en Afrique, au Moyen-Orient et désormais sur le sol de l’Europe. Comme l’ont démontré les attentats islamistes répétés en France –qui ont débuté en fait à la Noël 2014 – et celle de la progression du califat islamiste (l’EI) de l’autre côté de la Méditerranée, notamment en Libye et en Syrie. Mais aussi l’attentat contre l’avion russe à Charm-el-Cheik (2) et les terribles attentats à Paris du 13 novembre dernier.
Un islamisme que les gouvernements européens, prisonniers de leur idéologie laxiste et immigrationniste se révèlent incapables de contrer efficacement, en admettant qu’ils en aient la volonté.
Nous sommes ainsi entrés dans une période apocalyptique de notre histoire, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire une période de révélation, au plus grand nombre, de ce qui était jusqu’alors caché par le Système, ses pompes et ses œuvres.
Comme dans le conte d’Andersen, de plus en plus de gens savent que « le roi est nu » et ils osent le dire car ils sont de plus en plus nombreux à en souffrir.
L’oligarchie et ses chiens de garde médiatiques ne cessent de diaboliser les Européens qui entrent en dissidence ou qui se tournent, comme disent les médias de propagande, vers les « solutions extrêmes » et les mouvements dits « populistes ». Mais ces mouvements ne sont pas populistes : ils deviennent seulementpopulaires parce qu’ils sont les seuls à répondre aux inquiétudes et au désespoir de nos concitoyens qui se trouvent confrontés à des conditions de vie de plus en plus difficiles, de plus en plus extrêmes – parce que nos concitoyens voient les usines et les commerces fermer, les mosquées fleurir et les libertés se réduire.
La dissidence s’affirme parce qu’elle est la seule à exprimer le cri de douleur des Européens face à cette convergence des catastrophes. Parce que les dissidents ont justement choisi de sortir du carcan du politiquement correct et des vérités révélées.
A la différence de l’ex-Union soviétique, les dissidents européens rencontrent donc un large écho dans l’opinion, comme en témoignent par exemple les succès éditoriaux des ouvrages dissidents partout en Europe, de Thilo Sarrazin à Eric Zemmour. C’est ce qui différencie les intellos médiatiques – genre BHL – des intellectuels dissidents : les premiers sont coupés du peuple, les seconds sont en résonance avec lui.
C’est pourquoi le Système a peur des dissidents.
3/ La dissidence s’affirme enfin parce que le Système ne tolère plus aucune contestation de la part des autochtones et qu’il se radicalise
La prétendue société de l’information vantée par l’oligarchie a débouché sur l’interdiction de tout débatdémocratique sur les questions de société.
Car nous ne vivons plus en démocratie mais en post-démocratie, c’est-à-dire sous un régime de nature oligarchique qui repose sur la désinformation, la sidération publicitaire, l’individualisme manipulé, l’idéologie du marché et des droits de l’homme.
Pour cette raison débattre des vérités officielles devient un acte de dissidence. Et pour cette raison seule la dissidence permet encore le débat.
L’oligarchie sent bien que la situation lui échappe et que les autochtones sont en train de se rebiffer.
« A droite et à gauche, la bien-pensance n’est plus le discours dominant », s’inquiète Le Monde du 27 septembre 2015 : « Les antimodernes ont cannibalisé l’espace public », déplore un historien dans la même édition. Un autre article souligne que « les penseurs vedettes – comprenez les dissidents – prennent dans les médias la place d’élus déconsidérés »… Et Libération de déplorer le retour des « réacs » et l’hebdomadairel’Express de titrer en semaine 45 « Les démons de la droite », avec des photos d’E. Zemmour, Ph. de Villiers et P. Buisson, qui se trouvent ainsi une nouvelle fois diabolisés, etc.
Et c’est bien parce qu’elle sent que la situation lui échappe que l’oligarchie se radicalise dans la répression politique et dans la fuite en avant dans la déconstruction de notre société (on dit modernisation en novlangue) et dans le Grand Remplacement des peuples européens destinés à casser les résistances civilisationnelles à l’instauration de la marchandisation du monde.
Et dans l’espoir, digne du père Ubu, de rendre son pouvoir irréversible, en changeant le peuple.
2015 constitue sur ce plan un tournant indéniable dans la radicalisation du Système.
3.1) Radicalisation de la propagande d’Etat d’abord avec deux opérations majeures de désinformation : l’opération « Je suis Charlie » en France, suite aux attentats islamistes de janvier 2015, et l’opération Aylan Kurdi en Europe, en septembre dernier.
Ces opérations ont à chaque fois servi à sidérer l’opinion dans le but de :
-transformer la menace islamiste en attaque contre l’idéologie dominante, afin d’essayer de placer sur le même plan le terrorisme et la dissidence populiste ;
-transformer l’attaque d’immigrants contre les frontières de l’Europe en opération d’accueil de réfugiés ou en sauvetage de naufragés. La novlangue a été massivement mobilisée pour promouvoir le concept compassionnel de « migrants » et de « réfugiés » ;
-culpabiliser une nouvelle fois les Européens pour leur imposer des vagues d’immigrants supplémentaires.
Et il est malheureusement à prévoir que les attentats de novembre dernier donneront lieu à de nouvelles manipulations, comme celle consistant, par exemple, à nous faire croire que les terroristes ne seraient que des « Français » ou des « Belges » (3).
3.2) 2015 c’est ensuite la radicalisation de la surveillance, de la censure et de la répression d’Etat, partout en Europe
Car les attentats servent partout de prétextes à l’adoption de nouvelles législations répressives qui visent principalement à limiter des libertés essentielles, à augmenter les pouvoirs de la police administrative et judiciaire et à organiser l’espionnage de toutes les communications et la censure d’Internet, c’est-à-dire le seul espace de liberté d’expression et de dissidence numérique en Europe.
Toutes mesures censées lutter contre le terrorisme, susceptibles d’être utilisées à d’autres fins comme l’ont démontré les lanceurs d’alerte, tel Edward Snowden.
Aux Etats-Unis, les attentats du 11 septembre 2001 ont ainsi débouché sur le Patriot Act. Mais en réalité l’espionnage des communications sous contrôle judiciaire, censé se limiter aux seuls cas de présomption de terrorisme, a très vite débordé de son cadre législatif pour englober la population américaine tout entière, puis le monde entier.
Et les gouvernements européens se sont faits les complices de l’espionnage de leur propre population.
Les attentats de novembre dernier à Paris ont déjà débouché sur l’état d’urgence, dont la prolongation est prévue pour plusieurs mois. On envisage aussi la création d’un « régime civil d’état de crise » aux contours mal définis. Et, bien sûr, aussi la possibilité de bloquer les sites Internet appelant au terrorisme ou à la « haine ».
Pour le pouvoir la tentation est grande de mettre aussi ces moyens au service de la répression contre la dissidence politique et intellectuelle, répression qui ne cesse de se renforcer au fil du temps : censure des comptes Twitter et harcèlement judiciaire contre le mouvement PEGIDA en Allemagne, censure des comptes Facebook en France (4), sanctions contre les journalistes et historiens dissidents en France, décision de retirer les aides au pluralisme de la presse pour les journaux de la droite dissidente en France, censure des vidéos identitaires sur YouTube et des images des attentats islamistes en France et poursuites judiciaires à répétition intentées contre les responsables et élus populistes partout en Europe.
Car en Europe Occidentale, on lutte plus sûrement contre les dissidents politiques que contre les djihadistes.
Le terrorisme n’est pas l’ennemi du Système, en effet : au contraire, il concourt à diffuser la peur dans l’opinion européenne et à la rendre réceptive à la mise en place de mesures de plus en plus liberticides censées garantir la sécurité (5). Et au plan international, le terrorisme contribue à diffuser le chaos, conformément à la stratégie de la superclasse occidentale.
Enfin, la surveillance de la population remplit de nos jours une fonction essentielle pour le Système :prendre le contrôle de la population. La surveillance permet en effet, mieux que les sondages, d’analyser et de prévoir le comportement de la population et donc d’anticiper les mesures destinées à contrer ses réactions. C’est aussi pourquoi le pouvoir veut avancer à marche forcée vers la dématérialisation et la numérisation : car tout ce qui sera dématérialisé sera tracé et donc surveillé.
Le fait qu’on nous dise à chaque fois que cette surveillance se fait sous contrôle d’un juge doit d’ailleurs nous inquiéter au lieu de nous rassurer : car aujourd’hui ce n’est pas l’Etat de droit qui triomphe, mais le gouvernement des juges : c’est-à-dire le gouvernement de l’oligarchie judicaire qui prétend juger « au nom du peuple », mais qui en réalité n’est que la gardienne scrupuleuse du respect des commandements de l’idéologie dominante et qui met, pour ce faire, en tutelle les législateurs et les peuples européens (6).
3.3) 2015 c’est aussi la radicalisation du caractère carcéral de l’Union européenne, comme l’a montré la crise grecque
La crise de la dette grecque illustre que les principes de fonctionnement de la zone euro – c’est-à-dire la zone où les peuples européens ont perdu leur souveraineté monétaire au profit des banques et des institutions financières –n’étaient plus renégociables, même par un gouvernement démocratiquement élu, même par un pays en pleine crise économique et sociale.
Comme l’a dit sans fard J.Cl. Juncker, président de la Commission européenne le 29 janvier 2015, « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Ce qui revient à dire que nous vivons désormais sous un régime de souveraineté limitée en Europe, comme hier les « pays frères » au temps du Pacte de Varsovie, car les traités sont devenus un carcan. Propos qui rejoignent, d’ailleurs, ceux de Cécilia Malmström, le commissaire européen chargé du commerce qui négocie en secret le futur Traité transatlantique, qui a déclaré : « Je ne reçois pas mon mandat des peuples européens » (5).
Pour l’oligarchie bruxelloise, les peuples européens n’ont qu’un droit, en effet : celui d’acquiescer à leur propre servitude.
On n’est pas forcé d’avoir de la sympathie pour le parti d’extrême gauche Syriza. Mais le sort réservé à la Grèce qui fut la patrie de la démocratie européenne et qui se trouve aujourd’hui soumise à une austérité brutale et à un gouvernement économique d’occupation exercé par la Commission européenne, la BCE et le FMI pour qu’elle rembourse les banques, doit servir d’avertissement pour tous les Européens.
3.4) 2015 c’est enfin la radicalisation du Grand Remplacement migratoire en Europe
Il faut tous les ressorts de la propagande d’Etat pour désigner « accueil » ce qui est en réalité uneintrusion, souvent violente, en outre, comme le montrent les images qui circulent sur les réseaux sociaux mais qui sont censurées comme par hasard dans les médias de propagande. Ou pour nous ressortir l’antienne patronale selon laquelle ces « migrants » seraient une nouvelle « chance » pour l’économie ou l’emploi.
Ce que les médias de propagande nomment « la crise des migrants de 2015 » correspond en réalité à la réalisation du scénario décrit par Jean Raspail dans son livre prophétique Le Camp des Saints, même si les immigrants d’aujourd’hui ne viennent pas du Bengale comme l’envisageait l’écrivain.
800 000 immigrants clandestins sont ainsi arrivés en Europe en 2015, selon l’agence Frontex (encore que le terme clandestin soit mal approprié puisque les intéressés ne se cachent nullement !), auxquels viendraient s’ajouter 3 millions de nouveaux migrants « clandestins » d’ici 2017 si l’on en croit la Commission européenne qui paraît s’en réjouir au surplus.
Toutes les ruses de la désinformation ne peuvent cacher que 2015 marque une nouvelle étape du chaos migratoire sur le sol de l’Europe : hier à Lampedusa et à Calais, aujourd’hui en Grèce, en Macédoine, en Hongrie, en Serbie, en Slovénie, en Bavière et aux frontières de l’Autriche.
Ce chaos n’est cependant ni fortuit ni inéluctable : car il correspond au projet mondialiste et trilatéral de destruction de l’homogénéité des nations européennes, projet auquel contribuent tous les gouvernements européens vassalisés. Il correspond aussi aux souhaits constants du patronat de faire venir une main-d’œuvre servile bon marché.
Les gouvernements européens font ainsi la guerre à leur propre peuple en organisant sciemment le Grand Remplacement (6), Grand Remplacement dont les trois piliers sont :
-l’immigration de peuplement ;
-l’avortement de masse ;
-et bientôt l’euthanasie des vieux Européens.
2015 marque sur ce plan une nouvelle étape dans ce véritable coup d’Etat migratoire que conduisent les gouvernements, avec la décision, inspirée par Mme Merkel, de répartir d’une façon autoritaire ces immigrants entre les Etats, sans consultation des citoyens que l’on somme ainsi de cohabiter avec ces intrus.
Ce que se gardent, bien sûr, de faire, évidemment, pour eux-mêmes les oligarques européens, qui vivent tous dans des zones protégées.
Décision allemande immédiatement relayée par les gouvernements européens et notamment en France où les préfets forcent la main aux élus pour organiser l’hébergement des immigrants ; où l’on réquisitionne des locaux et des logements – voire un château comme en Auvergne (7) ou symboliquement une maison de retraite comme à Triel-sur-Seine – et où le gouvernement annonce de nouvelles mesures coercitives pour obliger les Français à cohabiter de force avec les personnes d’origine immigrée, que ce soit à l’école ou dans l’habitat. On notera aussi que les immigrants sont localisés dans des résidences qui jusqu’à présent étaient épargnées par l’immigration, ce qui traduit bien la notion de « politique de peuplement » évoquée par le premier ministre Manuel Valls. Sans parler de l’intention déclarée du gouvernement français d’une augmentation des naturalisations.
Michel Geoffroy, 21/11/2015
Notes :
- Comme Philippe Verdier récemment écarté de France 2 au motif qu’il a publié un ouvrage contestant les thèses officielles relatives au réchauffement climatique, Le Monde du 15 octobre 2015.
- 230 morts quand même, ce que semblent oublier nos médias de propagande.
- Voire des « Belges d’origine française » !
- 295 blocages de Facebook en France depuis janvier 2015, selon Le Figaro du 12/11/2015.
- Cf. le titre du Figaro du 18/11/2015 : « Les Français prêts à restreindre leurs libertés pour plus de sécurité » …
- Si le Traité transatlantique venait à être conclu, seraient mis en place des dispositifs d’arbitrage qui permettraient à des entreprises transnationales – et bien sûr américaines – de contester les législations qui leur déplaisent et obtenir des compensations financières – payées par les contribuables européens – pour cela. Outre que ce traité marquerait une nouvelle étape de l’asservissement européen aux Etats-Unis, il déconstruirait encore plus la souveraineté des Etats et assurerait la suprématie définitive des juges arbitres autoproclamés sur les législateurs élus.
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Action Française - Conférence de François Bel-Ker sur l'immigration
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Les anonymous démasquent un compte youtube islamiste qui explique comment réaliser toutes sortes de détonateurs via un telephone…
MPI relaye ce mail reçu des Anonymous :
Bonsoir,
Nous avons suite aux événements de vendredi 13 novembre à Paris, lancé une cyber-resistance contre l’État islamique.
Nous avons donc chercher, fouiner absolument tous le net à la recherche d’informations, de comptes, de liens en rapport avec Daesh. Afin d’envisager une cyber-attaque comme certains médias et réseaux sociaux l’ont révélés il y a quelques jours.Un de nos membres est tombé sur la chaîne YouTube d’un groupe islamique « BRIGAD MUSLIM CYBER » présentant des vidéos dont certaines vu 100 000 fois. Ces vidéos montrent comment réaliser tous sortes de détonateurs via un telephone, une sonnette….
Mais que font les autorités ? Que font les personnes censées sécuriser ces grands sites ?Nous sommes Anonymous,
Nous sommes legions,
Nous n’oublions pas,
Nous ne pardonnons pas,
Redoutez-nous.Que fait le gouvernement français ? Les cyber policiers sont-ils trop occupés à traquer les messages « racistes » et « antisémites » sur facebook pour oublier malencontreusement ce type de comptes et de vidéos ?
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La Turquie abat un avion russe. Danger d’escalade !
La Turquie a abattu ce matin un avion russe, qui aurait violé son espace aérien, ce que dément Moscou. Il semble que le Su-24 russe ait été en fait abattu dans la zone tampon de 8 km côté syrien de la frontière mis en place unilatéralement par la Turquie. Ce qui n’empêche pas les risques d’escalade.
La Turquie a abattu mardi matin un avion militaire russe qui aurait violé son espace aérien près de sa frontière avec la Syrie, a annoncé la présidence turque. « Un avion russe Su-24 a été abattu conformément aux règles d’engagement après avoir violé l’espace aérien turc malgré les avertissements », ont indiqué ces sources.
Tandis que la tension monte entre les deux pays, plusieurs chaînes d’information turques diffusent des images de la chute de l’appareil russe en feu qui s’est écrasé à la frontière dans les montagnes syriennes, en face de la province de Hatay.Moscou a confirmé de son côté qu’un Su-24 appartenant à l’armée russe avait été abattu, mais dans l’espace aérien syrien. « Aujourd’hui, sur le territoire syrien, à cause de tirs présumés venus du sol, un avion Su-24 appartenant aux forces aériennes russes déployées en Syrie s’est écrasé », a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué, ajoutant qu’il « se trouvait exclusivement dans l’espace aérien syrien ». Le sort des pilotes est incertain, l’aviation russe a dépêché des équipes de secours en hélicoptère, mais certaines sources affirment que l’un est mort et l’autre capturé. Une vidéo qui a commencé à circuler sur Internet semble en effet montrer un pilote d’avion au sol, entouré de combattants arabophones, mais il est impossible d’affirmer qu’il est vivant ou mort.
Depuis le début de l’intervention militaire russe aux côtés du président Bachar El-Assad fin septembre, les incidents à la frontière se multiplient entre Ankara et Moscou. Le 3 octobre, une escalade avait été évitée de justesse : des chasseurs turcs avaient intercepté un avion militaire russe engagé en Syrie qui aurait violé leur espace aérien, en le forçant à faire demi-tour. Moscou s’était alors justifié en évoquant de « mauvaises conditions météo ». Le 16 octobre, l’armée turque a également abattu un drone de fabrication russe qui aurait pénétré dans le ciel turc.
Ce qui est certain, c’est que la Turquie a unilatéralement déplacé la frontière turco-syrienne de 8 km au sud :
La Turquie La Turquie maintient une zone tampon de 8 km à l’intérieur de la Syrie depuis juin 2012, depuis qu’un missile syrien de défense aérienne a abattu un avion de chasse turc qui s’était égaré dans l’espace aérien syrien. En vertu des nouvelles règles d’engagement mises en vigueur depuis lors, « l’armée de l’air turque considérera toute cible qui se trouve à moins de 8 km de la frontière turque comme un ennemi et agira en conséquence ».
Les différentes « violations » de l’espace aérien turc susmentionnées s’étaient déroulées dans cette zone tampon et les excuses de Moscou n’étaient que des signes d’apaisement envers Ankara.Il semble à ce stade que l’avion russe abattu par l’armée de l’air turque l’ait été dans cette zone tampon et non au-dessus du ciel turc. Ce grave incident pourrait être une réponse du régime turc à une série de bombardements russes qui, d’après Ankara, ont visé des villages de la minorité turcophone de Syrie. Vendredi, l’ambassadeur russe avait même été convoqué par les autorités turques. Une mise en garde, avait prévenu Ankara, contre les « sérieuses conséquences » de cette opération.
La Turquie a également annoncé qu’elle saisissait l’OTAN, dont elle est membre, et l’ONU sur instruction du premier ministre, Ahmet Davutoglu. De son côté, la Russie a qualifié la destruction d’un chasseur-bombardier de l’armée russe en Syrie d’« incident très sérieux » et considère qu’avoir abattu le Su-24 est une forme de soutien au terrorisme.
est-ce que l’OTAN (lire, les USA) ont trouvé là l’incident qu’ils recherchaient pour tenter de chasser la Russie de Syrie ? Dans le meilleur des cas, nous avons affaire à un grave incident diplomatique. Dans le pire… les prochaines heures nous en diront probablement plus.Charles Dewotine
http://fr.novopress.info/195377/turquie-abat-avion-russe-danger-descalade/
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Action Française - L'individu et l'état: une autre voie
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Succès mérité pour le premier forum de la Dissidence
Environ 650 personnes se sont massées pour assister au premier Forum de la Dissidence organisé par Polémia et sont reparties galvanisées, car elles ont bien compris le message : les dissidents d’aujourd’hui sont l’avant-garde des victoires de demain.
Des journalistes de la réinfosphère, comme Gabrielle Cluzel ou Charlotte d’Ornellas. Des écrivains, comme Renaud Camus. Des hommes politiques comme Robert Ménard. Des figures de la manif pour tous comme Béatrice Bourges. Des militants de la génération 2013, comme Claire Chardon, de Génération Identitaire comme Damien Rieu ou étant passé par le FN comme Julien Rochedy. C’est un plateau de choix que Jean-Yves Le Gallou et la Fondation Polémia ont offert aux participants du premier Forum de la Dissidence qui s’est tenu samedi dernier à Paris.
Trois thèmes ont été abordés : la dissidence sur les valeurs et la rupture avec l’esprit de 1968 autour de Béatrice Bourges, la dissidence sur l’identité et le refus du grand remplacement avec Renaud Camus, l’art de la dissidence pratiqué par Robert Ménard.Les dissidents sont maintenant partout, leurs idées, fustigées et combattues par le système ont pour elles la force de la vérité. Si les approches défendues par les participants sont différentes (après tout, nous ne prônons pas la pensée unique !), nous nous retrouvons sur l’essentiel :
• La nécessité de combattre un système d’autant plus dangereux qu’il est à bout de souffle.
• L’importance de placer l’homme, dans sa dimension spirituelle, historique, culturelle, au cœur de notre action.
• La réaffirmation de l’importance de l’enracinement et de l’affirmation des valeurs françaises et européennes.
• Le constat que tout combat implique des sacrifices, grands ou petits et que tout dissident sincère doit être prêt à les accomplir. L’un de ces sacrifices étant de mettre un mouchoir sur nos divergences et querelles intestines pour nous concentrer sur l’ennemi commun.Signalons le compte-rendu détaillé et fidèle de la réunion par nos confrères deRiposte Laïque et invitons nos lecteurs à profiter de la percutant introduction au forum par Jean-Yves Le Gallou et de l’excellent discours de Michel Geoffroy, de la Fondation Polémia, qui est venu clore cette journée (en deux parties, ici et là).
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Estrosi, ou la politique roulis-roulas
Christian Estrosi s’est dit, dimanche, « choqué par l’attitude de madame Le Pen qui veut faire des musulmans les boucs émissaires de ce que nous subissons aujourd’hui ». En cause, les propos de Marion Maréchal-Le Pen dans le quotidien Présent : « Il faut que [les musulmans] acceptent d’[exercer leur foi] sur une terre qui est culturellement chrétienne. Ça implique aujourd’hui qu’ils ne peuvent pas avoir exactement le même rang que la religion catholique. Ne serait-ce que parce que nous avons des traditions populaires qui ont des connotations spirituelles qui peuvent s’exercer dans le cadre public, ce qui aujourd’hui ne peut pas être le cas de l’islam. »
Si Christian Estrosi était entouré de bons communicants, ceux-ci lui auraient dit : « Ne va pas par là, Christian, terrain glissant ! »
Car il en est ainsi des devoirs de philo, des créneaux en ville, des manœuvres militaires et des campagnes électorales : les changements de direction in extremiset dans l’affolement se terminent toujours dans le mur. Ne jamais céder à la panique. Panique de se sentir dans une impasse. Panique, en l’occurrence, après les résultats d’un sondage IPSOS donnant le FN vainqueur en PACA, avec 3 points de plus que lors d’un sondage similaire effectué avant les attentats.