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  • Aucune "mosquée" n'aurait été vandalisée à Ajaccio

    Et pour cause : officiellement il ne s'agirait que de la salle d''une association culturelle et sportive.

    Michel Janva

  • La déchéance de nationalité sème le trouble au PS

    En plus de diviser la majorité, la mesure, inscrite dans le projet de révision de la Constitution présenté mercredi, provoque des départs au sein du parti. Un document a été envoyé aux parlementaires PS pour les convaincre du bien-fondé du dispositif, défendu à l’origine par le FN.

    Beaucoup se bouchent le nez, certains au point de quitter le parti. La décision de François Hollande d’étendre la déchéance de nationalité aux terroristes binationaux nés en France provoque des remous au sein de la majorité, et plus largement au sein du Parti socialiste. De nombreux ténors, à l’image de Martine Aubry ou d’Arnaud Montebourg, ont fait part de leur ferme opposition à cette mesure, défendue par le Front national et une partie de la droite. « Tout responsable de gauche et tout responsable républicain doit s’opposer à la déchéance de nationalité », a affirmé au Figaro Pascal Cherki, député PS frondeur. Bernard Roman, député proche de François Hollande, a résumé la situation dans L’Obs : « Près de 80% des députés socialistes sont contre, ainsi que tous les commissaires aux lois PS ». Pour rappel, le gouvernement a besoin du feu vert du Parlement puis un vote à la majorité des 3/5ème des députés et sénateurs pour faire adopter le projet de loi de réforme de la Constitution.

    Le groupe PS à l’Assemblée nationale a donc décidé d’envoyer par mail un argmentaire à l’ensemble des parlementaires socialistes, jeudi. Ce document de trois pages, que Le Lab s’est procuré, défend en six points la déchéance de nationalité, et est censé convaincre les élus réfractaires. Il est rappelé que la mesure existe déjà, qu’elle s’inscrit « dans un contexte très particulier », qu’elle comporte des « effets concrets », à savoir la possibilité de la mise en place d’un éloignement, et qu’elle est « bien comprise par l’opinion publique ». L’argumentaire, non signé, déplore que la déchéance de nationalité ne puisse s’appliquer plus largement à tous les Français. « Il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d’un crime terroriste de la nationalité française, qu’il soit bi-national ou non », est-il écrit. Dans le même temps, de nombreux élus locaux, à l’instar de Vincent Tison et Mohamed Moulay, conseillers municipaux de Joué-lès-Tours, ont demandé aux parlementaires de rejeter le texte lors de son examen, en février. [...]

    La suite dans Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-decheance-de-nationalite-seme

  • Pierre Sidos : Entretien accordé à la Revue Charles

    Publication rectifiée de l’entretien que Pierre Sidos a accordé à la Revue Charles, N°5, paru en printemps 2013.

    Comment en êtes-vous venu à l’engage­ment politique ?

    Le décès de mon frère aîné Jean a été un déclen­cheur. Quand il meurt le 16 juin 1940 en combat­tant les Allemands dans des conditions héroïques, le maire de La Rochelle, Léonce Vieljeux est venu dans notre maison familiale pour annoncer à ma mère la nouvelle. J’avais 13 ans et j’étais parvenu à me faufiler pour assister à la discussion. Le maire avait ajouté cette réflexion : « L’ouvrier allemand a gagné la guerre », sous-entendu : l’ouvrier français l’a perdue. C’est ce qui m’a donné envie de m’en­gager à mon tour. Je me rappelle que ma mère s’est évanouie. Personnellement, j’ai tout de suite compris que je ne reverrais plus mon frère. Je n’ai pas pleuré car à l’époque, il y avait une telle fami­liarité avec la mort qu’il y avait une part de fierté de savoir qu’il avait pu donner sa vie pour la France.

    Que représentait votre frère Jean pour vous ?

    Nous étions six enfants, cinq garçons et une fille. Mais dans cette fratrie, j’avais une sympathie toute particulière pour lui. C’était le plus sérieux, le plus discipliné (dit-il avec les larmes aux yeux). Lorsque nous étions enfants, nous nous amusions à reconstituer la marche sur Rome dans l’escalier de la maison familiale, c’était déjà très fascisant. Même si mon frère Jean est mort en combattant les Allemands, il partageait une ligne très natio­naliste. Quand j’ai eu l’âge nécessaire, j’ai donc eu moi aussi envie de m’engager politiquement. D’agir durant cette période troublée. C’est ce que j’ai fait au sein de la Jeunesse franciste de Marcel Bucard que j’ai rejointe en 1943. Dans ce mouvement qui s’apparentait à du scoutisme politique, j’ai participé à des activités sportives et à quelques congrès.

    Quelle était l’ambiance politique au sein de votre famille durant votre jeunesse ?

    L’ambiance familiale était très nationaliste et très marquée. Mon père était lié au député de Gironde, Philippe Henriot, qui deviendra par la suite secrétaire d’État de l’Information et de la Propa­gande du gouvernement de Vichy. J’étais également très proche des parents de ma mère, qui habitaient l’île de Ré. Il se trouve que mon grand-père Jean Rocchi, d’origine corse, était bonapartiste. L’un des premiers livres que j’ai lus, c’était chez lui et c’était Le Mémorial de Sainte-Hélène. Il parlait souvent du nationalisme et du Second Empire et, parmi ses amis, il y avait Pierre Taittinger, un député de Charente-Maritime qui a fondé par la suite les Jeu­nesses patriotes, une ligue d’extrême droite fran­çaise importante dans l’entre-deux-guerres.

    « MON PÈRE EST TOMBE SOUS DES BALLES FRANÇAISES EN CRIANT « VIVE LA FRANCE ! »

    Durant sa jeunesse, on a tendance à se placer dans le sillon politique de ses parents puis lorsque l’on grandit, beaucoup d’enfants finissent par en prendre le contre-pied. N’avez- vous jamais été tenté par une autre direction politique ?

    Non ce n’est pas le cas. Au contraire, je considère que j’ai toujours défendu les mêmes idées depuis ma tendre jeunesse. En quatre-vingts ans, je n’ai guère varié. Il faut bien comprendre qu’à l’époque tout le monde était engagé politiquement. L’Europe était frappée par ce que l’on appelait « la croisade des fascismes ». Et pour de jeunes esprits comme le mien, nous nous disions qu’ils gagnaient partout. Que ce soit Mussolini en Éthiopie, Franco en Espagne, Hitler ou bien encore la personnalité de Léon Degrelle. Nous étions fascinés par cette promesse d’un ordre nouveau.

    À la Libération, votre père François Sidos est fusillé.

    Son arrestation avait été accompagnée de l’em­prisonnement de toute ma famille. Ma mère a été mise dans un camp et moi j’ai été mis dans une prison avec mon frère Jacques et mon père. J’ai partagé ses derniers jours de mai 1945 à janvier 1946. Militaire de carrière, mon père était devenu haut fonctionnaire sous le régime de Vichy. En 1944, il avait été nommé comme l’un des six inspecteurs généraux du maintien de l’ordre auprès de Joseph Darnand, chef de la Milice. Il a été fusillé le 28 mars 1946 dans l’ère improprement nommée « épuration » où s’est accomplie l’élimination physique d’un grand nombre de fidèles du maréchal Pétain par leurs adversaires politiques. Il était âgé de 56 ans et il était père de six enfants. Il est tombé sous des balles françaises en criant « Vive la France ! ». J’ai l’impression qu’il ne réalisait pas qu’il allait mourir.

    Il me disait : « J’étais haut-fonctionnaire, je m’expli­querai devant le tribunal, je n’ai rien à me repro­cher ». Il n’a pas compris que c’était une période révolutionnaire et que dans ce genre de période, vous ne vous expliquez pas devant les tribunaux. Nous étions à trois dans une geôle, il faisait très froid, nous étions sous-alimentés. Ma famille entière a été jugée. J’ai été condamné à cinq ans au Struthof et mon frère Jacques, qui avait également appartenu au Parti franciste, à dix ans de prison. Je n’ai pas compris la raison pour laquelle j’avais hérité d’une peine inférieure à la sienne, c’était la loterie de l’époque. Après le verdict du tribunal, mon père est resté seul. Nous avons appris via une coupure de presse qu’il allait être fusillé. Comme dans la chanson « Le Temps des cerises », j’ai envie de dire que c’est « de ce temps-là, que je garde au cœur une plaie ouverte ». Dans une lettre qu’il nous a adressée avant de mourir, mon père nous exhorte à « réparer l’injustice » dont il a été victime.

    Quels souvenirs gardez-vous de cette période d’emprisonnement au Struthof ?

    J’avais 17 ans et après un court séjour à la prison d’Angoulême, j’ai été transféré au camp de concen­tration du Struthof, en Alsace, seul camp sur le territoire aujourd’hui français. Je n’ai été libéré que trois ans plus tard. Il y avait à l’époque une usine à côté du camp qui était intacte. On pouvait se former au travail du bois. Personnellement, je suivais des cours car il y avait parmi nous des professeurs qui étaient des prisonniers politiques. Il y avait notamment l’ancien recteur de l’Université de Lyon. On avait constitué une bibliothèque et j’en ai profité pour lire énormément de livres. J’ai fait mon université au Struthof en quelque sorte.

    C’est à cette époque que vous dessinez cette croix celtique qui deviendra l’emblème de tous les mouvements d’extrême droite français d’après-guerre et de beaucoup de mouvements néofascistes européens par la suite.

    Durant la guerre, j’avais observé que la croix celtique avait été utilisée par ce qu’on appelait les Équipes nationales. C’étaient des groupes de jeunes volontaires qui participaient à la protec­tion et au secours des populations victimes de la guerre, notamment des bombardements aériens. Durant mon temps de réclusion, j’avais travaillé à la recherche d’un emblème. J’avais remarqué que la plupart des mouvements nationalistes en France possédaient des emblèmes qui n’étaient pas reproductibles comme l’aigle, la fleur de lys, le sanglier. Il n’y avait pas d’emblèmes simples, or les idées poli­tiques se traduisent souvent par une image. Sur l’un de mes cahiers de notes, j’avais donc dessiné une croix celtique, c’est-à-dire un cercle entourant une croix. Elle symbolise le soleil en marche et la vie universelle. Je ne pensais pas qu’elle serait utilisée soixante ans plus tard à Moscou ou bien encore aux États-Unis.

    À votre libération, vous décidez de lancer Jeune Nation. En 1951, il s’agit de l’un des premiers mouvements d’extrême droite d’après- guerre. Comment est née l’idée ?

    Après avoir été libéré en 1949, je me rendais régu­lièrement dans un appartement huppé du Ve arrondissement, rue du Cirque, qui appartenait à Jeanne Pageot, femme d’un riche industriel spécialisé dans le sucre. Tous les samedis, elle tenait un salon qui s’intitulait « Le Souvenir napoléonien ». On y trouvait des bonapartistes et des nationa­listes, jeunes et plus âgés. Jeanne Pageot m’avait encouragé à lancer un mouvement en me disant qu’il fallait « regrouper cette jeunesse ». Elle m’avait proposé de me prêter son salon et elle m’avait éga­lement dit : « Si vous faites une plaquette pour lancer votre mouvement, je vous l’imprimerai ». Comme on baignait dans un milieu bonapartisant, on souhai­tait intituler notre mouvement La Jeune Garde. Le problème c’est que c’était le nom d’un chant de la jeunesse communiste. Par glissement, on a donc décidé d’appeler notre mouvement La Jeune Nation. L’article a ensuite été supprimé et par utili­sation courante c’est devenu Jeune Nation. Nous souhaitions suivre l’exemple et l’action politique de Napoléon Bonaparte, notamment à l’époque du consulat. Après l’avoir présenté au sein du salon du Souvenir napoléonien, nous avons donc officiellement déclaré sa création à la Préfecture de police de Paris, le 28 mars 1950. Nous avions l’impression que l’empire colonial français était en danger et nous souhaitions le protéger. Nous étions organisés comme une phalange prête à prendre le pouvoir le moment venu.

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  • Natacha Polony : Tirer les leçons de 2015… ou pas

    « Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau », qui doit pousser la France à « reprendre en main son destin », écrit Natacha Polony dans une chronique du Figaro, parue le jour de Noël. Sans-doute faudra-t-il aller plus loin qu'elle ne le fait dans la remise en cause des idées, des pratiques et des hommes qui nous ont conduits à la situation présente qu'elle dénonce avec le talent que l'on sait. Il n'empêche : les lignes bougent et, selon toute apparence, leur mouvement ne fait que commencer.  LFAR

    Bien sûr, il y a les familles rassemblées, les enfants ravis, les festins, même modestes. Une fin d'année comme les autres, avec ses images de père Noël et son ambiance de plus en plus écœurante de grande fête de la consommation. À peine a-t-on ressenti les tensions de plus en plus grandes autour de ces crèches que certains maires veulent absolument au cœur de leur mairie comme un nouvel argument électoral. Mais cette fin d'année 2015 a comme un goût étrange.

    L'an dernier, à la même période, les chaînes d'information continue ressassaient en boucle des commentaires vides sur trois fous armés de couteaux ou d'une voiture bélier qui avaient tenté de semer la panique au cri de « Allah Akbar ! ». Et l'on nous expliquait que, bien entendu, ces hommes étaient des cas isolés de déséquilibre psychiatrique. On brassait un discours officiel lénifiant à souhait, destiné à ne fâcher personne, et surtout pas les autoproclamés représentants de la générosité et de « l'ouverture à l'autre ». L'an dernier, la France poursuivait tranquillement son invisible transformation. Le résultat de trente ans de déni. Trente ans à décréter que la France n'avait pas à se perpétuer, que l'idée même d'une identité française était fasciste, que nous devrions expier jusqu'à la dissolution ces « heures les plus sombres…». Aux oubliettes, l'humanisme, les Lumières… La France n'était comptable que du pire, de ce racisme latent qui justifiait la frustration et la rancœur que l'on instillait au cœur de ses enfants nouveaux venus.

    Après les carnages, après l'horreur, l'année qui se referme nous a fait basculer dans un monde nouveau.Un monde dans lequel chacun de nous doit avoir au fond de lui cette infime inquiétude, ce sentiment diffus qu'il peut « arriver quelque chose » à ceux qu'il aime. Un monde dans lequel nous ne serons plus en paix.

    Oh, certes, elle va résister en nous, cette paix. Il y a si longtemps qu'elle s'est installée qu'elle va tenter de nous faire oublier novembre comme elle nous a fait oublier janvier. Mieux, on se paye le luxe d'un pas de deux sur les promesses solennelles lancées par le chef de l'État au lendemain du 13 novembre. Ces annonces censées rassurer les Français, leur montrer qu'enfin on allait agir, ces annonces sont donc contredites par rien de moins que le secrétaire général du Parti socialiste, et, mieux encore, la ministre de la Justice elle-même. « Pas une idée de gauche », la déchéance de nationalité, pourtant mise en place il y a soixante-dix-sept ans par Édouard Daladier en 1938. La pantalonnade d'une ministre de la Justice décrédibilisant un peu plus encore la politique de son propre gouvernement achève de démontrer que cette gauche-là a une conception bien étrange des valeurs autrefois portées par Jaurès ou Blum. Elle nous prouve surtout que les forces qui nous ont conduits au bord de l'abîme sont toujours à l'œuvre.

    Cette déchéance de nationalité serait inutile parce qu'elle ne concerne qu'un nombre infime de cas ? C'était le même argument pour expliquer que 2000 femmes portant le voile intégral, ça ne vaut pas une loi. Et quelques jeunes filles (même poussées par des associations pilotées de l'étranger) qui refusaient d'ôter leur foulard pour entrer au collège, on n'allait pas non plus en faire toute une histoire. Et quelques imams prêchant l'enfermement des femmes ou l'enfer pour les mécréants (sur un mode quiétiste, donc totalement inoffensif, comme persistent à le prétendre certains sociologues), mais voyons, c'est anecdotique ! Tout ce qui remettait en cause la laïcité et le pacte social en découlant, tout ce qui attaquait l'intégration et la possibilité pour des jeunes gens aux origines diverses de se sentir français, tout ce qui aurait pu atténuer les effets délétères d'une crise brutale et d'un chômage ravageur, tout cela a été cultivé avec la plus parfaite bonne conscience. Défendre la France contre des assaillants extérieurs qui instrumentalisent nos faiblesses, punir, même symboliquement, ceux qui renient notre pays et clament leur haine de nous, ce n'est « pas une idée de gauche ». Et si l'on daigne maintenant parler de « patrie », c'est en insistant bien : rien à voir avec celle qu'évoquaient les Cassandre qui ont eu le tort d'avoir raison trop tôt…

    Et cette année 2015 se referme sur des atermoiements qui nous laissent craindre que tout cela n'ait pas suffi. Elle nous enseigne pourtant qu'il est plus que temps de reprendre en main notre destin et de comprendre que dans un monde devenu violent nous devrons notre survie non pas seulement à la qualité de nos services de renseignements ou au déploiement de nos armées (même si leur préservation eût pu intervenir un peu plus tôt) mais à notre capacité à nous repenser comme une nation, une collectivité appuyant son avenir sur un passé et des valeurs transmis à tous, qui donneraient sens à l'idée de nationalité française, comme à l'idée de sa perte. 

    Natacha Polony

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Max – Les pratiques pédo-pornographiques s’immiscent dans notre société

    Max, le porte parole de l’association Wanted Pédo revient avec nous sur les affaires de pédocriminalité qui ont récemment secoué la France, du deuxième acte de l’Affaire d’Outreau à l’exposition pédopornographique de Marseille. Il nous dira comment ces pratiques tant illégales qu’immorales tentent de s’immiscer insidieusement dans la société et nous expliquera comment son association lutte sur le terrain.
    Un autre site qui dénonce ce genre de scandales est http://www.stop-pedos-trad.is
  • Dresde (Allemagne) lundi 21 décembre : PEGIDA a réalisé son plus grand rassemblement populaire depuis son lancement.

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    Gigantesque rassemblement à Dresde lundi dernier contre l'immigration en Allemagne. Le plus grand depuis le lancement du mouvement il y a un peu plus d'un an dans cette ville allemande.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’honneur perdu de la démocratie

    Les Français ont été bousculés, non pas pour consolider la gestion de leur territoire régional, mais pour sauver la mise d’un gouvernement minoritaire.
    La France vit depuis 15 ans une situation dramatique, dans l’impasse du chômage, la ruine des finances publiques, l’incapacité de réformer, la réaction tardive à une guerre terroriste implacable. Le gouvernement sonne le tocsin et – quelle surprise ! – il ne s’agit pas de rassembler nos forces mais de créer la fracture dans la nation pour s’opposer à une tendance majoritaire des citoyens.
    Ainsi, après la crise avortée de 2002, le deuxième rendez-vous avec le peuple vient d’être manqué. Les élections régionales des 6 et 13 décembre ont présenté une curieuse supercherie politicienne. La manipulation malhonnête des sectes partisanes qui capte le pouvoir du peuple depuis des décennies consiste seulement à se cramponner à l’apparence du pouvoir. La manœuvre habituelle des partis est allée jusqu’à l’abandon de poste électoral en rase campagne afin de préserver le système qui leur assure la survie.

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