Critiquée par le gouvernement allemand pour « négligence » dans la lutte contre « la propagation des discours de haine », qui ont suivi l’afflux de 1,1 million de clandestins en Allemagne depuis l’été, Facebook s’est engagé à agir.
Facebook a donc lancé lundi une opération intitulée « Initiative pour le courage civil en ligne », à Berlin. Doux euphémisme pour qualifier la répression du « politiquement correct. »
Facebook veut non seulement modérer les propos, mais aussi mobiliser la société civile. La société promet un million d’euros, pour soutenir les ONG luttant « contre le racisme et la xénophobie ». Facebook a annoncé avoir fait appel aux services d’une filiale de l’éditeur allemand Bertelsmann pour surveiller et effacer les messages « racistes » publiés sur sa plate-forme en Allemagne.
« Big Brother » nous regarde vraiment.
- Page 21
-
Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, islamisme, lobby 0 commentaire
-
« Brexit » : les banques mettent le paquet pour que l’Angleterre reste dans l’UE
La City ne voit pas du tout le Brexit d’un bon oeil. De plus en plus nerveux à mesure que la perspective du référendum britannique sur la sortie de l’Europe se rapproche, le secteur bancaire a sorti le chéquier pour militer à sa façon.
Selon Bloomberg Business, la banque d’affaires Goldman Sachs, l’une des plus riches de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres à Britain Stronger in Europe, un lobby qui fait campagne contre le Brexit.
Le montant précis de la donation n’a pas été divulgué puisqu’il ne s’agit pas d’un parti politique. Mais pour Goldman Sachs, qui compte 6000 employés sur 34.000 en Grande-Bretagne, l’enjeu est de taille. Tout comme pour ses concurrentes JP Morgan et Bank of America Merril Lynch,qui doivent à leur tour signer un chèque dans les prochains jours.
Ce n’est pas la première fois que le secteur bancaire montre des signes de fébrilité. Début 2015, la Deutsche Bank a été l’une des premières à dégainer, estimant devoir rapatrier à Francfort une partie de ses 9000 employés anglais en cas de Brexit.
Le référendum pourrait avoir lieu dès le mois de juin
Promis par David Cameron avant fin 2017, le référendum sur l’appartenance à l’Union européenne pourrait se tenir dès le mois de juin de cette année, croit savoir The Guardian. Le premier ministre britannique, opposée à la sortie de l’UE, estimerait que l’enlisement de la crise des réfugiés joue contre lui.
-
BISTRO LIBERTÉS AVEC OSKAR FREYSINGER
-
Comment Nicolas Sarkozy congédierait-il des convictions qu'il n'a jamais eues ?
L'analyse de Patrice de Plunkett :
"Après le livre d'Alain Juppé, qui n'a jamais caché son approbation du « mariage pour tous », voici le livre de Nicolas Sarkozy qui ne l'a jamais désapprouvé... mais laissa croire le contraire. Le Figaro nous apprend que si l'ex-président de la République est élu en 2017, il ne touchera pas à la loi Taubira.
Ce n'est pas une surprise... En 2011 M. Sarkozy était vaguement favorable à l'idée d'un mariage gay. En 2013 il s'est gardé de prendre position. En 2016 il continue dans la même ligne.
La seule chose surprenante ce matin, c'est la surprise indignée de La Manif pour tous : « Nicolas Sarkozy a congédié ses convictions ! » Comment congédierait-il des convictions qu'il n'a jamais eues ?
De son indifférence dans ce domaine, il avait donné une confirmation flagrante le 15 novembre 2014. Souvenez-vous de cette « soirée des dupes » qui fut un grand moment de télévision : candidat à la présidence de l'UMP, M. Sarkozy est en train de plancher devant une salle (survoltée) de membres deSens commun. La salle veut que M. Sarkozy s'engage à abolir la loi Taubira. Il esquive. La salle s'enflamme : « a-brogation ! a-brogation ! ». M. Sarkozy s'énerve, et finit par lancer : « Quand on dit qu'on va réécrire la loi de fond en comble, si vous préférez qu'on dise qu'on va l'abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire exactement la même chose et ça aboutit au même résultat : mais enfin si ça vous fait plaisir, ça coûte pas très cher. » C'est un enfumage, quasiment avoué ! Ceux des membres de Sens commun qui ont gardé la tête froide tentent de l'expliquer aux autres ; mais peine perdue : les autres sont persuadés d'avoir arraché « l'engagement » dont ils rêvaient ; rêve qui fut le moteur de leur entrée dans l'UMP. Les chefs de file de l'association les encouragent dans cette erreur...
-
La Manif Pour Tous est stupéfaite par l'absence de convictions stables chez Nicolas Sarkozy
Communiqué de la Manif pour Tous :
"Nicolas Sarkozy a visiblement congédié ses convictions. La lecture des bonnes feuilles de La France pour la vie, livre censé marquer le lancement de sa campagne pour la primaire de la droite et du centre, ont de quoi surprendre, en particulier sur les questions de société. Loin d’afficher ses convictions, l’ancien Président de la République se réfugie derrière le politiquement correct et semble n’avoir pour ambition que d’éviter de faire la moindre vague. Stratégie pour le moins curieuse et en décalage profond avec les enseignements qui ont pu être tirés scrutin après scrutin depuis l’élection de François Hollande. Le quinquennat actuel a en effet été profondément marqué par l’émergence d’un vaste mouvement social qui traverse l’ensemble de la société et se manifeste dans tous les territoires.
Il y a tout juste 14 mois, lors de la campagne pour la présidence du parti, Nicolas Sarkozy avait souligné la portée de la loi Taubira en dénonçant ses conséquences majeures en matière de filiation. Il y a tout juste 14 mois, faisant alors son retour en politique, Nicolas Sarkozy avait dénoncé le droit à l’enfant et donc l’adoption par les couples de même sexe mais aussi la PMA « sans père » et la GPA, c’est à dire la pratique indigne des mères porteuses. C’est en appuyant sa réflexion sur la nécessité de mettre un terme à ce « droit à l’enfant » qu’il en était arrivé à la conclusion que la révision de la loi Taubira s’imposait tout naturellement.
La Manif Pour Tous exprime sa stupeur devant une telle instabilité dans l’expression des convictions de Nicolas Sarkozy. Le message des dernières élections était pourtant très clair. La plupart des candidats têtes de liste régionales du centre et de la droite, ou des droites, ont accepté l’invitation de La Manif Pour Tous en participant à des meetings dans les capitales régionales. Ils ont pu constater à quel point les Français sont attachés à la famille. Les résultats du scrutin ont d’ailleurs été limpides : les candidats des Républicains et du centre qui ont été largement élus sont également ceux qui ont exprimé le plus clairement leur attachement à la famille, au mariage et à la filiation père-mère-enfant.Le mouvement social né lors des débats parlementaires sur la loi autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe a déjà déjoué tous les pronostics et témoigne chaque jour de sa vitalité, de sa durabilité et de sa détermination. Il est regrettable que Nicolas Sarkozy n’en soit pas conscient. Sans doute le message des citoyens au soir du deuxième tour des dernières élections régionales n’est-il pas parvenu jusqu’à la tribune présidentielle du Parc des Princes.
La Manif Pour Tous vient de demander un rendez-vous à Nicolas Sarkozy pour comprendre ses motivations, lui rappeler la nécessité de revenir sur la loi Taubira, lui rappeler aussi – ce qu’il fait mine d’ignorer – que l’abrogation ne suppose aucunement de « démarier » et, enfin, lui exposer les solutions juridiques.Toute campagne électorale a ses marqueurs : l’attachement à la famille et à l’intérêt supérieur de l’enfant en sera un, et d’autant plus incontournable que les Français attendent plus que jamais courage et cohérence du prochain Président."
-
Sophie Montel demande la baisse de 10% des indemnités des élus régionaux
-
Réflexions sur l’oeuvre de Hans Grimm (1875-1959)
Le nom et l’oeuvre de Hans Grimm sont quasiment oubliés aujourd’hui. On ne se rappelle plus, à l’occasion, que du titre de son roman à succès, “Volk ohne Raum” (= “Peuple sans espace”), un titre que l’on mésinterprète presque toujours en répétant à satiété l’allusion perfide qu’il correspondrait mot pour mot à une formule propagandiste des nationaux-socialistes; on évoque dès lors son oeuvre sur le ton moralisateur, en prenant “ses distances”. Les rares tentatives de réhabiliter l’oeuvre littéraire de Hans Grimm, de lui témoigner une reconnaissance méritée, ont échoué car Grimm, représetnant d’une bourgeoisie allemande cultivée et conservatrice, demeure “persona non grata”.
Grimm, en effet, est issu du milieu de la grande bourgeoisie cultivée (la “Bildungsbürgertum”), où, rappelle-t-il dans ses souvenirs de jeunesse, “on écoutait de la bonne musique et lisait de bons livres, en cultivant les belles et nobles formes”. Le père de sa mère avait été "Juror" dans plusieurs expositions universelles; son grand-père paternel avait été inspecteur général des écoles de Hesse et homme de confiance du Prince électeur.
Le père de notre écrivain, né en 1821, avait étudié le droit jurisprudentiel, était d’abord devenu professeur à Bâle puis secrétaire général de la “Südbahngesellschaft” (= la société des chemins de fer du sud), un consortium franco-autrichien, ce qui lui avait permis de mener une existence princière dans les environs de Vienne. Il se consacrait très intensément à ses penchants littéraires et à sa galerie d’art, exposant les peintures qu’il collectionnait. Quand il a quitté la “Südbahngesellschaft”, il a pris la direction du “Nassauischer Kunstverein” (= “L’association artistique de Nassau”) à Wiesbaden, tout en déployant d’intenses activités politiques: il devint ainsi le fondateur de la “Burschenschaft” (= Corporation étudiante) Frankonia à Marbourg et du “Deutscher Kolonialverein” (= L’association coloniale allemande), avec le concours de Lüderitz et du jeune Carl Peters. Parmi ses amis, on comptait Andreas Heusler (l’Ancien), Julius Ficker, le philologue classique Karl Simrock et Karl von Etzel, le constructeur du chemin de fer du Brenner.
Hans Grimm nait le 22 mars 1875. Il étudie à Lausanne et à Berlin les sciences littéraires mais se retrouve assez rapidement à l’Institut Colonial de Hambourg et, de là, se rend en 1895 à Londres, pour parfaire une formation commerciale. En 1897, il s’installe en Afrique du Sud. A Port Elizabeth, il travaille d’abord, pendant quelques temps, comme employé auprès du comptoir d’une entreprise allemande, mais, bien vite, il devient négociant indépendant, ce qui lui permettra de vivre d’intéressantes aventures dans la Province du Cap et dans le Sud-Ouest africain allemand. En 1911, il revient en Allemagne, pour étudier les sciences politiques et mettre en chantier, pour un éditeur, son journal de voyage et ses “Nouvelles sud-africaines”.
Pendant la première guerre mondiale, il sert d’abord comme artilleur sur le front occidental, ensuite comme expert colonial auprès du département “étranger” du commandement suprême de l’armée de terre. Il y travaillera avec Waldemar Bonsels, Friedrich Gundolf, Arthur Moeller van den Bruck et Börries von Münchhausen. En 1918, Grimm s’achète une très belle propriété, située dans un ancien cloître bénédictin, dans la magnifique région de Lippoldsberg, dans la vallée de la Weser. C’est là qu’il résidera jusqu’à sa mort en 1959, interrompant ce séjour par de très nombreux voyages.
La critique littéraire a toujours précisé que les récits, que Grimm a écrits sur ses expériences africaines, constituaient le meilleur de toute son oeuvre. Et, de fait, ils le sont: leur qualité est incontestable, même s’ils sont oubliés aujourd’hui. Même Tucholsky trouva un jour quelques paroles louangeuses pour les vanter: sous le pseudonyme d’Ignaz Wrobel, en 1928 dans la revue “Weltbühne”, il écrit qu’ils nous procurent “une douce rêverie, celle que cet homme, si expérimenté et si grand voyageur, porte remarquablement sur son visage”.
Quelles qualités littéraires rendent-elles les récits de Grimm si originaux, si précieux, si agréables à lire? D’abord les descriptions si vivantes et si réalistes de peuples et d’environnements de types très différents: nous y rencontrons des fermiers et des colons blancs; des marchands, des négociants et leurs employés; des noirs travailleurs agricoles ou ouvriers sur les routes; des chasseurs, des policiers allemands et des soldats britanniques casernés dans des forts isolés; des Cafres, des Héréros et des Hottentots. Les affrontements entre Boers et Britanniques forment souvent l’arrière-plan de ces scénarios à strates multiples. Grimm se révèle virtuose dans l’art de camper des caractères humains, avec leurs désirs puissants ou secrets, leurs nostalgies et leurs aspirations, leurs humeurs et leurs ambitions, leurs ressentiments et leurs besoins.
Grimm décrit également, avec une réelle puissance d’expression, des paysages africains impressionnants ou pittoresques, avec leurs brousses sauvages où l’on se perd, leurs savanes, leurs steppes abandonnées de Dieu et leurs déserts silencieux, leur faune exotique qui pousse des milliers de cris et de rugissements. Le lecteur part ainsi en randonnées ou en expéditions d’explorateurs et est pris dans l’atmosphère unique du continent noir.
L’écriture de Grimm est épique, dense, elle puise dans des expériences vécues mais, malgré tout, elle recèle une mélancolie, une tristesse inexprimée parce que les destinées qu’il décrit finissent pas échouer, parce que les grands espoirs restent sans lendemain. Destinées et accomplissements des désirs ne se rejoignent pas. Grimm jette un regard tout empreint de sériosité sur les événements de ce monde africain et sait qu’il y a, derrière ce théâtre, une unité qui englobe tout ce qui existe. Tout cela nous est expliqué par un style léger, qui rappelle surtout celui des chroniqueurs. Les formes, par lesquelles Grimm s’exprime et écrit, sont simples mais dépourvues des rudesses et des épaisseurs des naturalistes et des modernistes; en cela, Grimm exprime un conservatisme pratique qui s’accroche aux réalités de la vie quotidienne, mélange d’un sens aigu et clair du réel et de fantastique.
La grande popularité des récits de Grimm s’explique aisément: ils paraissent à une époque qui était fascinée par les mondes exotiques, qui s’engouait pour les pays lointains, peu visités par les Européens, comme l’Inde, le Mexique ou les Iles d’extrême-Orient ou du Pacifique. Beaucoup de poètes et d’écrivains allemands carressaient le projet un peu fou de commencer une nouvelle vie idéale sous les tropiques. Emile Strauss partit quelques temps au Brésil. Max Dauthendey périt tragiquement à Java. Hermann Hesse n’a jamais cessé de s’enthousiasmer pour l’Inde. Et Bernhard Förster, le beau-frère de Nietzsche, installa une colonie “lebensreformisch” au Paraguay (ndt: le mouvement “lebensreformisch”, “réformateur de la vie”, mouvement à facettes multiples, entendait, en gros, renouer avec une existence naturelle, débarrassée de tout le ballast de la modernité urbaine et de l’industrialisme).
Dans ses romans également, Grimm prouve son talent exceptionnel d’observateur, par ses descriptions d’une grande exactitude et d’un réalisme parfait; cependant, la masse considérable de matériaux, que traite Grimm, le force, malgré lui, à échapper aux règles de l’art de la composition littéraire et aux formes requises. Son oeuvre romanesque s’inscrit trop dans une tradition littéraire spécifiquement allemande, celle du “Bildungsroman” ou de l’ “Entwicklungsroman” (= le roman qui narre une formation intellectuelle, spirituelle ou pratique, qui recense l’évolution d’une personnalité dans son environnement et face à lui). Les figures principales de ces romans sont donc conçues selon le leitmotiv d’une personnalité qui se construit et, par suite, fait appel au lecteur, pour qu’il acquière lui-même une même rigueur, une même volonté d’action, assorties d’un courage, d’un enthousiasme et d’une auto-discipline qui forment et consolident la personnalité.
“Der Ölsucher von Duala” est un roman de 1918, que Grimm écrit à la demande de Solf, Ministre des Colonies du Reich. Il y décrit les souffrances endurées par les civils allemands dans les colonies perdues. Le roman protocole littéralement les événements survenus dans ces colonies car Grimm a travaillé exclusivement sur des documents réels. Son intention était de tendre un miroir aux Alliés, qui accusaient les Allemands d’atrocités, et de leur montrer les effets de leur propre fanatisme. “Volk ohne Raum” de 1926 est un ouvrage qui se veut programme: il constitue une vision romantique d’avenir, celle d’une vie idéale dans les immensités de l’Afrique.
Grimm, dans un premier temps, a salué l’avènement du national-socialisme, en le considérant comme une grande insurrection révolutionnaire et comme un mouvement populaire impulsif, comparable à la Réforme protestante en Allemagne. Les potentialités destructives et la radicalité perverse du mouvement lui ont échappé au début. Pourtant, bien vite après la prise du pouvoir, il s’est trouvé lui-même confronté aux effets du système totalitaire. Les manipulations électorales et les nombreux dérapages l’ont choqué. Il n’a jamais cessé de se plaindre auprès des hautes instances du parti et du gouvernement, notamment auprès du Ministre de l’Intérieur Wilhelm Frick, contre les brutalités perpétrées contre les travailleurs socialistes et un dentiste d’origine israélite dans sa région. Ses origines bourgeoises lui conféraient un sens des normes et de la responsabilité éthique; il croyait pouvoir contrer les dérapages et les déviances du national-socialisme, justement parce qu’il avait salué son avènement. Il imaginait que, par sa grande notoriété, personne ne pouvait ignorer ses admonestations ni le battre froid.
Grimm s’est surtout engagé pour défendre un écrivain juif patriote, historien de l’art et érudit, Paul Landau, qui avait été son supérieur hiérarchique en tant que chef de section du département “presse” auprès du “service étranger” de l’OHL (Haut Commandement de l’Armée de Terre) pendant la première guerre mondiale. Indubitablement, Grimm a été mu par des sentiments de camaraderie: il a aidé un homme menacé dans son existence.
Un homme comme Grimm, qui prenait des initiatives morales aussi tranchées et sur le ton du défi, devait forcément s’attendre à éprouver des difficultés, surtout s’il proclamait de plus en plus haut et de plus en fort qu’il n’appartenait pas au parti. Cette attitude finit par provoquer une rupture avec Goebbels, Ministre de la Propagande, qui détenait désormais en ses mains toutes les arcanes de la vie culturelle allemande et considérait que ses directives devaient être suivies à la lettre, comme si elles étaient des décisions qui engageaient la patrie entière.
Grimm, sommé contre son gré d’avoir une entrevue avec Goebbels à Berlin, finit par reconnaître que l’intelligence du démagogue, entièrement fixée sur l’exercice du pouvoir, ne cultivait plus aucun respect pour les principes d’humanité: lui, Grimm, dans un tel contexte, n’avait plus la possibilité d’obtenir quoi que ce soit. La tentative méprisable de l’intimider n’eut aucun effet sur lui, elle ne l’a pas impressionné; impavide, il a même déclaré à son interlocuteur, médusé et perplexe, qu’il n’était pas prêt à faire les petits exercices de soumission et d’obéissance qu’on attendait de lui. La fierté bourgeoise de Grimm, le poids de sa personnalité, l’empêchaient de renoncer à son indépendance d’esprit et à sa liberté de jugement.
A partir de cette entrevue orageuse, Grimm devint l’objet d’une surveillance méfiante et les rencontres entre écrivains qu’il organisait chez lui à Lippoldsberg pour d’autres auteurs et pour ses admirateurs, furent observées par des agents soupçonneux. Ce fut pire encore, après le cinquantième anniversaire de Hitler; à cette occasion, avec d’autres figures de proue du monde des lettres, on lui demanda de rédiger une contribution hagiographique; il refusa, car une telle démarche, dit-il, relève de la “pure flagornerie”. Grimm était insensible à la corruption.
Cette indépendance d’esprit et ce refus d’obéissance au pouvoir en place, il les a conservés après la seconde guerre mondiale, à l’époque de la “rééducation” voulue par les Américains, une époque où l’on ne comptait plus les “retournements de veste”; Grimm se heurtait alors aux fonctionnaires mesquins de la “nouvelle culture”. Avec l’entêtement qui le caractérisait, en basculant parfois dans la “psycho-rigidité”, quand le nombre des ennemis croissait, Grimm a combattu l’amnésie et la conspiration du silence qui recouvraient les souffrances endurées par les Allemands; il a lutté aussi contre le fait “que des garnisons étrangères exercent désormais un pouvoir sur nos idéaux de vie, sur nos âmes mêmes, et qu’elles ont créé cette situation parce qu’elles sont un jour arrivées chez nous les armes à la main” (comme l’écrivit à cette époque-là un Friedrich Sieburg). Grimm a tenu à répondre aux accusations que le monde portait contre l’Allemagne et aux tirades haineuses d’un Thomas Mann (qui avait diffamé Carl Schmitt en le traitant “d’exploiteur de la défaite”). Pour contrer ces “légendes noires”, Grimm rédigea quantité de contre-pamphlets et plaidoyers en défense.
Au début des années cinquante, Grimm s’est engagé dans le SRP (= “Sozialistische Reichspartei”), une formation politique bientôt interdite, en tant que porte-paroles de l’aile national-conservatrice. Grimm avait toujours refusé l’hitlérisme et ses violences mais n’avait jamais renoncé à l’idéal d’une communauté populaire socialiste et nationale. Il meurt le 27 septembre 1959.
Hans-Georg MEIER-STEIN.
(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°40/2009; trad. franç.: Robert Steuckers).
-
Les femmes blanches doivent-elles craindre les moeurs exotiques?
Les agressions sexuelles de Cologne et des autres villes ont eu le mérite de rappeler aux Européennes que bien peu de peuples laissent vivre et s’épanouir les femmes comme c’est le cas sur notre continent. Si j’emploie le mot « rappeler », c’est pour bien souligner que nous n’avons pas eu besoin du récent déferlement de « migrants » sur notre sol pour comprendre qu’un grand nombre d’extra-Européens étaient peu enclins à respecter les femmes et qu’ils constituaient pour elles une menace à prendre très au sérieux. J’ajoute que les femmes blanches ne sont pas les seules à en souffrir mais nous sommes ici en Europe et c’est leur sort à elles qui m’importe plus particulièrement (ce qui ne signifie pas que je minimise ce qui peut arriver aux autres).
L’actualité récente a permis aux langues de se délier sur le sujet et il ne se passe plus un jour sans que les journaux ne parlent d’agressions sexuelles de Blanches (qui, à Cologne, l'ont bien cherché nous dit l'imam local)... On ne va pas s’en plaindre mais c’est essayer de nous faire croire en la nouveauté d’icelles. Ce qui est archi-faux. Ces agressions ont toujours été fort nombreuses et existent depuis que l’Europe subit les conséquences de l’immigration sauvage. La situation est devenue encore pire avec l’arrivée des pseudo-migrants mais existait déjà avant.
Le système, pour garder la face et continuer à faire croire en la fable duvivrensemble, a toujours tout fait pour cacher aux Européens la nature de ce problème, l’un des principaux posés par la présence de dizaines de millions d’étrangers inassimilables car non-blancs. On l’a encore vu à Cologne -où police, médias et politiciens ont tenté d’étouffer l’affaire avant que celle-ci n’explose de par son ampleur- ou en Suède. Ce pauvre pays scandinave, havre de paix il y a quelques décennies, est aujourd’hui le second pays du monde pour le nombre de viols par habitant ! Juste derrière l’Afrique du Sud ! Rien que dans la première moitié de l’année 2013 (avant l’arrivée des « migrants » donc) plus de 1.000 femmes (dont 300 de moins de 15 ans…) ont été violées par des immigrés musulmans à Stockholm ! Les autorités elles-mêmes reconnaissaient que ce n’était que la partie visible de l’iceberg et que le nombre de viols était supérieur, en réalité, de 400 à 900% aux chiffres connus ! Parlons-en de Stockholm : c’est encore là qu’a eu lieu une vague d’agressions sexuelles dans un festival pour adolescents. Sont concernés une centaine d’hommes, « principalement des étrangers » et demandeurs d’asile mineurs. La police, qui n’en a condamné aucun, a reconnu avoir caché cette information au public, ce qui a permis au pouvoir suédois de feindre l’étonnement devant les médias alors que c’est lui qui a transformé son pays en Etat du tiers-monde et a certainement ordonné la dissimulation de cette information.
Ailleurs en Europe (occidentale du moins), c’est du pareil au même. Certes, tous les viols commis en Europe (ou en Amérique du Nord) ne sont pas le fait de non-blancs mais l’immense majorité si. Quant aux violences non sexuelles, je prendrais comme support cette carte (voir ci-dessous) des violences conjugales qui, étrangement, montre que celles-ci sont très élevées dans les départements particulièrement touchés par l’immigration. D’ailleurs, à ce qu’on sait, les excisions, les mariages forcés, lapidations et autres joyeusetés du genre ne sont pas vraiment courantes dans la culture européenne... Ni le «taharrush gamea» (harcèlement sexuel des femmes dans les foules, comme à Cologne) d’ailleurs qui est une « forme de violence inédite qui n'entre pas dans un registre connu dans les pays européens, mais qui est en revanche fréquent dans les pays arabes où la police locale, connaissant ce phénomène, intervient immédiatement à coup de lanières ou de matraques. »
Selon le même article, la vie n’est vraiment pas rose pour les femmes là-bas. On s’en doutait bien mais ça va mieux en le lisant :
« Selon un rapport des Nations unies réalisé en avril, 99,3 % des femmes et jeunes filles égyptiennes ont été victimes de harcèlement sexuel, un phénomène qualifié d'endémique. Une situation identique au Yémen et qui devient monnaie courante en Irak ou en Syrie où l'effondrement des structures d'Etat laisse libre cours à la violence à l'égard des femmes. »
Des hommes venus de ces pays ne sont-ils donc pas, à priori, extrêmement dangereux pour nos femmes ? Surtout quand on sait le sentiment de frustration sexuelle qui sévit chez eux et qu’ils ramènent -pour le plus grand bonheur de ces dames- quand ils s’installent chez nous. La menace envers les femmes blanches est totale ; pourquoi certains pays européens vont-ils donner des cours de « respect de la femme » à tous ces clandestins venus des pays arabes ou d’Afrique ?
Quant aux femmes qui trouvent que l’exotisme est « sexy » et qui suivent stupidement l’idéologie droit-de-l’-hommiste, elles risquent fort de découvrir à leurs dépens qu’il n’en est rien et que cet étranger fantasmé est finalement bien loin du prince charmant imaginé au départ… L’un des derniers exemples en date s’est déroulé à Florence où une artiste américaine de 35 ans (voir photo) a été tuée par un Sénégalais, Cheikh Tidiane Diaw, avec qui elle venait de tromper son mari (italien). Notre Roméo d’ébène, dealer de surcroît, a étranglé la femme adultère avec un câble et l’a frappée si bien que « son crâne a été fracturé en deux endroits ». Il a été confondu par son ADN trouvé sur le corps de celle-ci. Le profil de la victime était du genre bourgeoise « hype », travaillant dans l’événementiel, l’art, tout ça, tout ça… Elle trouvait certainement que les différences nous enrichissent. Elle a voulu tester le prétendu pouvoir sexuel africain. Elle en est morte.
Je vais terminer ce papier sur une note qui pourrait paraître étrange mais ne l’est pas tant que ça même s’il y a une pincée de Cannibal Holocaust dans cette histoire. Une américaine (encore !) qui faisait de la randonnée en Papouasie-Nouvelle Guinée « a été plusieurs fois violée avant que trois de ses doigts ne soient sectionnés ». Son mari était pendant ce temps-là attaché à un arbre… Les coupables ? Deux hommes armés de couteaux. Pas des cas isolés, pensez… Dans cette charmante région, c’est monnaie fréquente : « La semaine précédente, un Australien de 62 ans avait été abattu à Mount Hagen (centre). Une femme qui l'accompagnait, originaire des Philippines, avait été violée par dix hommes armés. Et en avril 2013, une universitaire américaine de 32 ans avait été victime d'un viol collectif. »
Là encore, je me contente de citer le même article qui dégouline de préjugés haineux sur les sympathiques mâles de ce doux endroit : « Les violences faites aux femmes sont très répandues en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où 80% des hommes interrogés reconnaissaient avoir déjà agressé leur partenaire, dans une enquête publiée en 2013 par l'ONU. »
Je vous laisse désormais répondre à la question qui donne son titre au présent article. Surtout vous Mesdames.
Rüdiger / C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
-
Syrie: violents combats entre le régime et l'EI, une centaine de morts
De violents combats se déroulaient samedi dans le nord et l'est de la Syrie où les forces du régime, soutenues par les frappes russes, affrontent le groupe Etat islamique (EI) qui a tué au moins 75 combattants progouvernementaux.
Ces soldats syriens et combattants de milices prorégime ont trouvé la mort lors d'une attaque revendiquée par le groupe jihadiste sur plusieurs quartiers de Deir Ezzor (est) et ses environs.
Dans la province d'Alep (nord), au moins 16 combattants de l'EI ont été tués dans une attaque avortée contre une position du régime près de la ville d'Al-Bab, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La télévision d'Etat syrienne a également rapporté que les forces du régime avaient repoussé une offensive dans la région.
Selon l'OSDH qui dispose d'un large réseau d'informateurs en Syrie, des avions russes effectuaient des frappes dans la région entre l'aéroport militaire de Koueiris, contrôlé par le régime, et Al-Bab, dans le nord-est de la province.
Au cours des derniers jours, les forces prorégime ont progressé vers Al-Bab, un bastion de l'EI, en reprenant plusieurs villages aux alentours. Elles se trouvent désormais à moins de dix kilomètres de cette ville, une distance qu'elles n'avaient plus atteinte depuis 2012.
Située à 30 km au sud de la frontière turque, Al-Bab est tombée aux mains des rebelles en juillet 2012 puis de l'EI en novembre 2013.
Les combattants prorégime tentent notamment de couper l'accès des rebelles à Alep, la deuxième ville de Syrie, qui est divisée entre quartiers ouest contrôlés par le gouvernement et quartiers est sous contrôle rebelle.
"A travers cette opération, l'armée tente d'élargir sa zone de sécurité autour de la ville" d'Alep, et d'empêcher les rebelles de se réapprovisionner depuis les environs, a expliqué à l'AFP une source de sécurité.
Selon un commandant des forces progouvernementales, le régime se bat actuellement sur sept fronts différents dans la province d'Alep.
Le régime espère aussi affaiblir l'EI qui contrôle une partie de la province, voisine de celle de Raqa, dont le chef-lieu est la capitale de facto du groupe jihadiste.
"Les forces du régime ont un plan précis pour couper le territoire que contrôle l'EI dans la province d'Alep de celui qu'il contrôle à Raqa", a souligné Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.
Dans la ville de Raqa, "au moins 16 personnes ont été tuées, dont des civils, et 30 ont été blessées dans huit raids qui ont visé des quartiers de la ville et ses alentours", a-t-il ajouté, sans préciser si les frappes ont été menées par l'aviation russe ou la coalition internationale menée par Washington.
- 'Lourdes pertes' -
En difficulté l'été dernier, les forces de Bachar al-Assad ont repris l'offensive depuis le début le 30 septembre de l'intervention de la Russie, fidèle allié de Damas, qui a depuis mené des milliers de frappes aériennes.
Certaines opérations ont rencontré un réel succès, à l'image de la prise de Salma, quartier général des rebelles islamistes et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, dans les montagnes de Lattaquié (nord-ouest).
Mais l'EI reste capable d'infliger des défaites au régime et a revendiqué dans un communiqué une "vaste attaque" menée samedi sur plusieurs fronts dans la ville de Deir Ezzor, affirmant avoir pris le contrôle de la banlieue Al-Baghaliyeh.
Selon l'OSDH, l'offensive déclenchée par un attentat suicide à la voiture piégée, a tué 75 soldats et combattants de milices progouvernementales.
L'ONG affirme que l'organisation jihadiste a avancé dans le nord de la capitale divisée de la province pétrolière du même nom et contrôle désormais environ 60% de l'agglomération.
L'agence officielle syrienne Sana a de son côté évoqué "un massacre" et des "dizaines de civils tués" à Al-Baghaliyeh, une banlieue de Deir Ezzor.
Le régime contrôle toujours des portions de la capitale provinciale ainsi qu'un aéroport militaire à proximité, malgré les attaques répétées de l'EI.
Depuis le début en mars 2011 de la guerre civile en Syrie, devenue de plus en plus complexe avec une multiplication des acteurs, 260.000 personnes sont mortes et des millions ont été poussées à la fuite.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé vendredi la levée des sièges des villes qu'il a qualifiés de "tactique barbare" et de "violation grave du droit international".
Après des mois d'attente désespérée, les habitants de Madaya, ville assiégée près de Damas, ont reçu cette semaine une aide internationale humanitaire d'urgence.afp via nouvel obs :: lien
http://www.voxnr.com/cc/dep_mondialisme/EuVFpEyEEAPVrzMgKF.shtml
-
Pour la vie de la France
Dans son livre à paraître lundi signant son retour marketing, «La France pour la vie» (sic), Nicolas Sarkozy, a-t-il d’ores et déjà révélé, n’entend pas s’il est réélu en 2017 renverser la table. Il s’y prononce, entre deux séances d’auto flagellation et de confession publique (l’américanisation des mœurs de nos «élites» est décidément ravageuse…), pour le maintien du droit du sol, la poursuite (encadrée, sic) du regroupement familial, le maintien du mariage homosexuel…Son alter égo social-libéral et atlanto-bruxellois, Manuel Valls, était lui hier au Forum Mondial de Davos où il discourait devant le gratin planétaire, voireplanétarien. «Voir le Royaume-Uni sortir de l’Union européenne serait un drame. Je le dis comme Français, on est deux pays alliés, et l’Histoire est passée par là» a-t-il affirmé. Brandissant comme faire valoir la guerre «contre le terrorisme global», le Premier ministre a prôné un effacement accru des souverainetés nationales. «Il nous faut plus d’Europe», a-t-il martelé, le type même de slogan qui fait consensus à Davos. Wolfgang Schaüble, ministre allemand des Finances, a lui aussi joué la carte de l’ouverture sans frontièriste: « Ce serait une honte si l’Europe devait devenir une forteresse, il faut trouver une solution » au problème du flux «trop important» des «migrants».
Wolfgang Schaüble a trouvé la solution miracle : «il faut investir des milliards dans les régions d’origine des réfugiés et dans les pays voisins», mettre en place «un plan Marshall, à l’instar des crédits qui ont été mis en place par les Etats-Unis (pour asseoir leur tutelle, leur domination, politique, économique, culturelle sur les pays d’Europe ayant échappé aux dictatures communistes, NDLR) au lendemain de la seconde guerre mondiale.»
Combien de milliards ? Pendant combien de temps ? Par quels procédés ? Versés exactement à qui ? Avec quels instruments de contrôle dans des régions livrées au chaos ? Et pris dans les poches à qui ? Autant de questions sans réponses bien sûr.
Ce qui est certain c’est que quand un Manuel Valls, un Wolfgang Schaüble, les invité de Davoscélèbrent l’Europe, il s’agit toujours de l’Europe marchande, même déclinante, une construction désincarnée et guidée par le droit de l’hommisme, jamais l’Europe enracinée, spirituelle, sa civilisation plurimillénaire…
Bref, leur volonté d’abaisser les nations pour aller vers «plus d’Europe» n’est jamais bon signe pour l’intégrité, l’identité et la prospérité des Européens. «Européens», « Français» qui sont pourtant fabriqués à la chaîne par les gouvernements successifs de notre République dévoyée.
Vendredi dernier, le site du ministère de l’Intérieur indiquait ainsi qu’ « en 2015, le flux annuel des acquisitions de la nationalité française par décret et par mariage » était « en hausse de 12,0 %, avec 86 608 nouveaux Français. Les acquisitions par décret augmentent 6,9 % et les acquisitions par mariage de 27,0 %.» «Il convient de noter » est-il précisé, «qu’à ces deux principaux modes d’acquisition de la nationalité française s’ajoutent les acquisitions par déclaration anticipée, par un autre type de déclaration et sans formalités, pour lesquelles les données sur l’année 2015 ne sont pas encore disponibles » (avant juillet 2016).
Pour ce qui est des chiffres de l’immigration dite « légale », la France a délivré, toujours selon les statistiques du ministère, 3 197 505 visas (dont 3 millions de visas de court séjour ou de transit, 824 384 visas pour la seule Chine), donc logiquement au profit de « touristes » n’ayant pas vocation à rester sur notre sol. à moins que ces derniers ne prennent pas de vol retour à la fin de leur séjour…
Ainsi seuls 29 596 immigrés clandestins, dits sans papiers par les médias (ils sont portant titulaires de ceux de leur pays d’origine!) ont quitté officiellement le territoire français en 2015, dont 15 485 par des «éloignements forcés» et 1 118 par des «retours aidés». Autant dire un pourcentage dérisoire par rapport aux 300 à 400 000 clandestins (hypothèse basse, « au doigt mouillé ») qui seraient présents en France métropolitaine selon les «autorités »…Estimation qui ne prend pas en compte la vague migratoire sans précédent qui s’est abattue sur l’Europe ces derniers mois.
Le Figaro évoquait d’ailleurs le 14 avril dernier «la question de la fraude documentaire, véritable sésame de l’immigration clandestine». Certes, «la France s’est illustrée comme l’un des pays de l’Union les plus actifs dans la détection des faux papiers en 2014. Mais la nouvelle n’est guère réjouissante. Nous en détectons davantage parce que les réseaux nous ont placés dans les pays cibles pour la contrefaçon de passeports, de visas et de permis de séjour, confie, inquiet, un commissaire de la PAF».
Le site du ministère de l’Intérieur indique encore que «le motif familial», en très légère baisse (-2,9%), est toujours le plus important au nombre des 212 365 premiers titres de séjour qui ont été délivrés aux étrangers majeurs, loin devant l’immigration étudiante (+2,3%) et l’immigration professionnelle (+9,4%), laquelle représente moins de 10% des titres délivrés.
Enfin l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a reçu l’année dernière 79 126 demandes d’asile (+ 22% par rapport à 2014). 19 447 demandeurs d’asile, principalementSoudanais, Syriens, Kosovars et Haïtiens, ont reçu une réponse positive de l’Ofpra et de laCour nationale du droit d’asile (CNDA), leur accordant un statut de protection (réfugié ou protection subsidiaire). Un chiffre en augmentation de 33% par rapport à 2014.
Sur le site libéral Atlantico, le 30 décembre dernier, Jérôme Fourquet, directeur du département «opinions» de l’Ifop, notait que les Français étaient toujours aussi opposés à l’augmentation des naturalisations. Ce dont les différents gouvernements qu’ils élisent se contrefichent à l’évidence ! En 2013, une enquête de l’Ifop indiquait que 63% des personnes interrogées estimaient que la hausse du nombre de naturalisations était «une mauvaise chose» pour la France (23% seulement «une bonne chose »). En octobre 2014, une enquête de ce même institut indiquait que que 82% des Français souhaitaient renforcer les critères d’obtention de la nationalité française.
«Un nombre grandissant de Français», affirme M. Fourquet, « pensent que notre pays n’a plus les moyens économiques et sociaux d’accueillir une immigration importante». A cela s’ajoute le fait que «nous avons une inquiétude identitaire qui est de plus en plus palpable dans l’opinion, principalement sur la question du rapport à l’islam et sur le fait que l’islam est de plus en plus visible et présent dans la société française : la question du voile, de la construction de mosquée, des quartiers qui tombent sous l’influence de fondamentalistes salafistes… Dans ce cadre-là, une bonne partie de la population française considère que le modèle tant vanté de l’intégration à la française a connu ces dernières années de sérieux ratés.»
«Les Français étaient l’un des peuples européens les plus réticents à l’accueil des migrants. Il y a certes eu des crispations début septembre au moment de la publication des photos du petit Aylan,mais on n’est jamais monté à plus de 50% de Français favorables à l’accueil de migrants. Plus on se situe à droite de l’échiquier politique, plus on aura une propension à être hostile à une hausse des naturalisations. En 2013, il y avait 88% des électeurs de droite qui étaient contre.»
Ce qu’affirme ici Jérôme Fourquet, au regard des données tangibles, des outils de mesure dont il dispose, apparaît difficilement contestable dans ces grandes lignes. D’autant que cette manière de voir des Français sur cette question est perçue de la même façon par les militants et cadres frontistes qui vont à la rencontre de nos compatriotes.
La duplicité de la «droite» n’en apparaît que plus criante constate Bruno Gollnisch, au moment ou les Républicains, du moins certains d’entre eux, accusent le gouvernement socialiste de laxisme sur cette question des naturalisations. Or, si l’on se fie aux chiffres officiels, et pour comparer leur bilan respectif sur un laps de temps équivalent, sous la présidence Sarkozy, de janvier 2009 à mai 2012, a peu près 348 000 naturalisations ont été comptabilisés, contre 268 000 entre l’élection de François Hollande et décembre 2015… Puissent les Français en tirer rapidement les conclusions qui s’imposent…pour la vie de la France.