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  • La grande misère du populisme de gauche

    Incarnation actuelle du populisme de gauche, Jean-Luc Mélenchon s’était choisi Marine Le Pen pour principale adversaire et prétendait faire barrage au Front national. Sa défaite est sans appel.

    Le Front national recrute aujourd'hui - bien que ce recrutement ait commencé avant l'accession de Marine Le Pen à la présidence du parti lepéniste - dans des milieux populaires que la gauche regardait depuis longtemps comme sa chasse gardée. En conséquence, la sémantique politique du parti lepéniste s'est infléchie vers des thèmes qui appartenaient jusqu'à présent à la gauche - comme, par exemple la défense d'« acquis sociaux » tels que la retraite à 60 ans - et son programme économique ménage une pins grande part à l'action de l'État qu'à l'époque où Jean-Marie Le Pen présidait le parti (il s'agit toutefois de se donner par ce biais les moyens d'une politique, et non d'un dogme idéologique comme chez les marxistes du Parti de Gauche).

    En toute logique, on retrouve aussi des éléments lexicaux communs dans le discours du Front national et celui du « populisme de gauche », dont Jean-Luc Mélenchon reste la figure la plus emblématique. Qu'il soit de « droite » ou de « gauche », le populisme se caractérise en effet par la volonté de rendre au peuple la souveraineté qui lui a été confisquée par une oligarchie politique, médiatique, financière... Dans un entretien publié sur le site de L'Express le 16 septembre 2010, Mélenchon s'exclamait, par exemple : « Je n'ai plus du tout envie de me défendre de l'accusation de populisme. C'est le dégoût des élites - méritent-elles mieux ? Qu'ils s'en aillent tous ! J'en appelle à l'énergie du plus grand nombre contre la suffisance des privilégiés. Populiste, moi ? J'assume ! »

    On retrouve ici la fameuse distinction entre « pays réel » et « pays légal », accompagnée d'une forte revendication démocratique, notamment par le recours aux référendums. Mais tandis que le populisme « de droite » identifie le peuple à la nation, celui « de gauche » l'identifie à une classe sociale. Ainsi, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon s'en prennent tous deux au mondialisme, mais, tandis que la première insiste sur la défense de l'identité française menacée par l'immigration de masse, la protection des intérêts des Français menacés par la mondialisation de l'économie, l'émancipation du peuple français de la double tutelle de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne, Jean-Luc Mélenchon, renouant avec le discours anticapitaliste du courant trotskiste-lambertiste auquel il appartenait avant d'adhérer au PS en 1976, ne s'oppose en réalité à la mondialisation que dans la mesure où, dans sa forme actuelle, elle manifeste le triomphe du libéralisme abhorré. Les thèmes annexes qu'il développe cultivent les antiennes de la gauche : égalitarisme, lutte des classes, féminisme (lutte des sexes), défense des acquis sociaux (« Méluche » n'oublie pas que son électorat se recrute davantage dans la fonction publique que parmi les ouvriers, comme le montrait un sondage Ifop publié par L'Humanité le 10 février 2012), écologisme politique...

    « Notre chance, c'est le métissage »

    L'ex-président du Parti de Gauche (il a démissionné de sa direction en juillet 2014) a lui-même résumé sa doctrine dans l'article de L'Express cité précédemment : « Je me réclame d'un intérêt général, un mot au moins aussi disputé à gauche qu'à droite. (...) Pour moi, cette querelle est tranchée par l'écologie politique : un intérêt général humain est prouvé, celui de la conservation de son écosystème mis en cause par le capitalisme productiviste. J'enchaîne. S'il existe un intérêt général humain, il faut en débattre : c'est la fonction de la démocratie. Ensuite, il faut qu'il soit pensé en fonction de l'intérêt de tous : c'est la république. Ce n'est possible que si nous sommes à égalité : c'est le socialisme. Ecologie, république, socialisme. Pour y parvenir, la fin et le moyen se confondent, c'est ce que j'appelle la révolution citoyenne ! »

    Mais pour l'internationaliste Mélenchon, la citoyenneté ne s'envisage pas de la même manière que pour Marine Le Pen. En avril 2012, avant la présidentielle, le tribun gauchiste s'exclamait, lors d'un meeting au Prado, à Marseille : « Notre chance, c'est le métissage ». À ses yeux, l'immigration reste une chance pour la France, comme il l’affirmait sur France Info le 13 novembre 2014 : « Si les immigrés rentraient chez eux, notre système social s'effondrerait »... Ce discours coupé des réalités auxquelles le vrai peuple se trouve quotidiennement confronté n'a pas convaincu les masses laborieuses dont Mélenchon prétendait disputer le vote à Marine le Pen, puisque le Front national est devenu le premier parti de France, tandis que l'extrême gauche populiste reste cantonnée à la marge du champ politique français. Alors que les Français se sentent - à commencer par les moins fortunés - dépossédés de leur identité et de leur héritage commun par les effets résultant de l’immigration de masse, le patriotisme leur parle davantage que l'idéologie internationaliste de l'extrême gauche « populiste ».

    Hervé Bizien monde&vie 13 janvier 2016

  • Didier Le Fur : « Un sentiment national se construit à l’époque de François Ier »

    Voilà 500 ans que François Ier a accédé au trône, et avec lui la dernière lignée des Valois. Mais son fils Henri II et ses trois petits-fils François II, Charles IX et Henri III n’auront pas sa légende dorée : la mémoire collective en a fait les pires rois de l’histoire. Didier Le Fur, l’un des meilleurs spécialistes de la période, a publié en avril une imposante biographie, François Ier (Perrin, 1024 p., 29,50 euros), fruit de six années de recherche. L’historien revient pour PHILITT sur le destin de ces cinq rois et montre comment, au gré des époques et des récupérations politiques, leur image a évolué et jeté un voile sur la réalité de leur règne à une période cruciale dans la construction de la France.

    PHILITT : Dans l’histoire nationale, François Ier figure au panthéon des plus grands rois avec Charlemagne, Henri IV et Louis XIV. Cela a-t-il toujours été le cas ?

     

    Didier Le Fur : Sa perception a évolué selon les périodes. Ses descendants Valois le considéraient comme un grand roi car c’était le chef de famille, à l’image d’Henri IV pour la dynastie de Bourbon. Mais avec l’avènement de ce dernier, en 1589, les Bourbons ont voulu noircir ce passé pour donner du prestige à leur lignée. François Ier est alors vu, jusqu’à la Restauration et en passant par Voltaire et Michelet, comme un roi faible car manipulé par les femmes – bien que ce soit faux – : sa mère Louise de Savoie, Diane de Poitiers, la duchesse d’Étampes… Son intolérance religieuse et ses augmentations d’impôts sont aussi soulignées.

    Cette image disparaît à partir de la Restauration car le régime va chercher à réinventer une monarchie idéale d’avant l’absolutisme. François Ier a alors incarné la figure d’une France brillante, guerrière et chevaleresque. Bien que cette image se soit ternie à partir de la monarchie de Juillet, la dimension civilisatrice se maintient avec l’appui d’hommes de lettres comme Sainte-Beuve. Il a alors été servi par l’invention de la notion de Renaissance : on en a fait le premier roi de cette période, donc son flambeau. À partir de la conquête d’Algérie, en 1830, François Ier est utilisé pour promouvoir la conquête coloniale, tout comme saint Louis et Charles Martel.

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  • La Lettre d’Allemagne – N°3

    Inlassablement, Mutti parcourait l’Allemagne, son bâton de pèlerin à la main, disant et répétant, à tous et en tout lieu, les deux mantras qui fondent sa politique, « Wir schaffen das » et « No limit ». Depuis l’été, elle en a fait, des kilomètres, elle en a tenu, des meetings politiques. Déjà, plusieurs fois, elle a dû remettre à leur place quelques députés ou fonctionnaires territoriaux de la CDU, qui montraient quelques crocs insuffisamment acérés contre sa politique.

    Plus difficile : elle a dû à plusieurs reprises faire entrer dans sa boîte son meilleur ennemi, Horst Seehofer. A chaque fois, l’opération était plus difficile, comme si le ressort se raidissait. Mais jusqu’à cette affreuse nuit de la Saint-Sylvestre, tout paraissait maîtrisable, contrôlable.

    Aujourd’hui, elle ne peut que constater la vanité de ses efforts. Elle refuse toujours – est-ce de l’entêtement, de l’aveuglement idéologique, la crainte de montrer à nouveau une face déplaisante de l’Allemagne, ou la conviction sincère que le flot ne pourra de toute façon être endigué ? – de prononcer les mots que même ses vassaux les plus fidèles et les plus loyaux attendent d’elle désormais, guettent en vain sur ses lèvres. Une chose est sûre : la classe politique allemande est en plein désarroi. Les déclarations inopportunes, les propositions irréalistes fusent, on s’entredéchire au sein des partis, on vocifère contre la droite populiste, on s’en prend au « mauvais » migrant, on fustige le « mâle », prédateur sexuel universel. Mais rien n’y fait : du terrain montent toujours plus clairs, chaque jour plus difficile à ignorer, les signaux d’un peuple qui balance entre incompréhension apeurée et colère inquiète. Les « Bürgerwehr » fleurissent, les marchands d’armes sont dévalisés, les autorités enregistrent une hausse spectaculaire des demandes d’autorisation de détention d’armes. Pas un média qui soit en mesure de distinguer entre le vrai réfugié et le migrant : confusion des mots, confusion des esprits. Les yeux du « deutscher Michel », en bas de l’échelle, commencent à se dessiller : ce qu’il voit ne le réjouit pas. La chancelière a ouvert les frontières : certains pensent – et pas des moindres – qu’elle a violé la loi. Le flot s’est engouffré, qui aurait dû se briser sur la digue des frontières extérieures de l’Union. Il ne tarira pas. Ni Frau Merkel, ni aucun dirigeant européen, n’a de solution à court terme pour le juguler ou le détourner. La Turquie, rempart de l’Europe : qui peut croire à cette fable ? La chancelière est allée à Ankara comme l’empereur à Canossa. Aujourd’hui, le Grand Turc est à Berlin, vient réclamer son tribut. Ni solution, ni volonté : désarroi. La dispersion ou répartition des migrants sur tout le territoire de l’Union ? Cette idée est déjà morte, plantée dans le mur de la réalité : des dizaines de milliers qui devaient quitter la Grèce et l’Italie, seule une poignée a pris la route du Nord. A Athènes et à Rome, on tremble en regardant vers Vienne, qui vient d’annoncer son intention de limiter l’accueil des migrants. Les Autrichiens vont-ils donner le signal, redouté et attendu ? La Macédoine, déjà, a réagi, fermant brièvement sa frontière. La Slovénie balance encore. Le château de cartes est prêt à s’effondrer.

    Sur les radios allemandes, on évoquait ce matin le plan « A » de Berlin, consistant à limiter les flux tout en accélérant les expulsions et en diluant les admis. Des pans entiers de ce plan dépendent de la capacité politique de l’Union : nous savons ce qu’il en est. Le plan « B », évoqué avec angoisse par les journalistes et commentateurs, n’est rien de plus terrifiant que le retour des frontières nationales…

    Le piège dans lequel l’Allemagne est engagée, et l’Europe avec elle, est en train de se refermer.

    François Stecher 22/01/2016

    Sondage INSA – Evolution des intentions de vote depuis août 2015

    Tendances de votes

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    Revue de presse

    • Violences dans la nuit de la Saint-Sylvestre

    FAZ – 18.01.16 – Masculinité en crise
    Mais pourquoi ils ne leur cassent pas tout simplement la gueule ?
    Deux femmes russes écrivains prennent la parole à propos des incidents de Cologne. Selon elles, en Russie, les choses se seraient passées différemment. La faute en revient aux hommes européens.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/maskulinitaet-in-der-krise-ja-warum-pruegeln-sie-sich-denn-nicht-14016271.html

    Die Welt – 17.01.16 – Migrants
    La fin de la culture du non-dit vis-à-vis des Nord-Africains criminels
    Jusqu’à la Saint-Sylvestre, en Rhénanie du Nord-Westphalie, il était souvent difficile à la classe politique et à la police de s’exprimer de manière offensive sur les crimes commis par des immigrés. On ne voulait en aucun cas apporter de l’eau au moulin de l’extrême droite. Il semble que cela soit en train de changer.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151089556/Kriminelle-Nordafrikaner-ein-lang-gehuetetes-Staatsgeheimnis.html

     FAZ – 18.01.16 – Critique TV : Anne Will
    « Cela peut se reproduire à tout moment »
    Au cours de l’émission d’Anne Will, on parle des agressions sexuelles sur les femmes à Cologne, de la politique des réfugiés et d’Angela Merkel. On y tourne beaucoup autour du pot. Pourtant, à un certain moment une phrase tombe, pleine de vérité, comme nous en entendons rarement dans un talkshow.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-anne-will-das-kann-jederzeit-wieder-passieren-14019912.html

    Huffington Post – 18.01.16
    Le Bundeskriminalamt (BKA) est d’avis que les agressions sexuelles de Cologne étaient organisées
    « Les jeunes hommes devaient être en communication les uns avec les autres », déclare le président du BKA, dans une interview au Bild am Sonntag. L’enquête pour savoir qui a organisé ce rassemblement et comment est toujours en cours.

    http://www.huffingtonpost.de/2016/01/17/bka-geht-davon-aus-dass-d_n_9005392.html?icid=maing-grid7%7Cgermany%7Cdl1%7Csec3_lnk5%26pLid%3D421281

    • Crise des réfugiés

    Die Welt – 17.01.16 – Une humanitaire aidant les réfugiés s’exprime
    « Extrêmement exigeants, peu fiables et importuns »
    Elle avait commencé son travail dans un centre d’accueil initial avec beaucoup d’idéalisme. Cependant, ce qu’elle a vécu avec les réfugiés lui a retiré toutes ses illusions. Une employée humanitaire s’exprime sur son quotidien.

    http://www.welt.de/regionales/hamburg/article151097419/Extrem-fordernd-unzuverlaessig-und-aufdringlich.html

    Die Welt – 17.01.16 – Immigrés
    C’est la dernière chance de Merkel dans la crise des réfugiés
    Après Cologne, la chancelière est elle-même convaincue que le nombre des réfugiés doit chuter rapidement. Pourtant, il est à peine encore temps pour une solution au sein de l’Union européenne. Officieusement, l’Allemagne est déjà sous la menace d’un scénario d’horreur.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151097242/Das-ist-Merkels-letzte-Chance-in-der-Fluechtlingskrise.html
    FAZ – 18.01.16 – « Sinon, pas d’aide au développement »
    Gabriel : Les pays d’origine doivent accepter de reprendre les demandeurs d’asile refoulés
    L’Algérie et le Maroc doivent reprendre leurs citoyens dont la demande d’asile a été refusée, exige le ministre de l’Economie Gabriel. Selon lui, c’est une condition pour continuer à bénéficier de l’aide au développement allemande.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/sonst-keine-entwicklungshilfe-gabriel-herkunftslaender-muessen-asylbewerber-zuruecknehmen-14020036.html

    FAZ – 18.01.16 – La politique des réfugiés de Merkel
    Une violation du droit ou bien rien que de très normal ?
    Les juristes s’affrontent sur la conformité à la constitution de la politique des réfugiés d’Angela Merkel. La tentative pour établir la clarté nécessaire est malheureusement rendue difficile par le politique, à force d’obscurité et d’imprécision.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/ist-angela-merkels-fluechtlingspolitik-verfassungsgemaess-14019329.html

    FAZ – 17.01.16 – Crise des réfugiés
    Pour Merkel, le compte à rebours a commencé
    La patience vis-à-vis de la situation en Allemagne décline. Cela met la chancelière dans le pétrin. Le problème de Merkel est le suivant : ses succès ne sont plus d’aucun effet dans l’opinion publique. Et les options qui s’offrent à elle s’envolent. Un commentaire.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-merkel-laeuft-die-zeit-davon-14017998.html

    Spiegel Online – 18.01.16 – Crise des réfugiés
    L’Autriche veut renforcer le contrôle aux frontières
    L’UE se dispute depuis des mois pour adopter une attitude commune dans la crise des réfugiés. Aujourd’hui, l’Autriche prépare son cavalier seul. Le ministre des Affaires étrangères Kurz a annoncé un décret pour la sécurisation des frontières.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/fluechtlinge-oesterreich-will-grenzkontrollen-verschaerfen-a-1072557.html

    Spiegel Online – 18.01.16 – La tête de la CDU s’en prend aux critiques de Merkel« Fermez-la ! »
    Règlement de compte à la direction de la CDU : les leaders des chrétiens-démocrates ont violemment attaqué, à huis clos, les critiques internes de la politique des réfugiés d’Angela Merkel. Certains ont même parlé d’un « petit tribunal ».

    http://www.spiegel.de/politik/deutschland/fluechtlinge-cdu-spitze-nimmt-sich-angela-merkels-kritiker-vor-a-1072589.html

    FAZ – 19.01.16 – Controverse sur la politique d’asile
    Dobrindt met en garde contre un pacte contre l’Allemagne
    La pression sur la chancelière est grande. Aujourd’hui, c’est même au sein du gouvernement que le soutien s’amenuise : le ministre des Transports Dobrindt demande un changement de cours très rapide de la politique d’asile. L’Autriche voit dans la fixation de limites supérieures la solution à la crise. L’UE veut que les « Hotspots » soient opérationnels dans quatre semaines.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/dobrindt-fordert-von-merkel-kurswechsel-in-asylpolitik-14021904.html

    Die Welt – 21.01.16 – Sondages sur les réfugiés
    Neuf électeurs de l’Union sur dix rejettent le cap choisi par Merkel pour la politique d’asile
    Ils sont moins d’un cinquième à croire encore au « Wir schaffen das » de Merkel. Parmi les électeurs de l’Union, le rejet est encore plus massif. Le nombre de ceux qui ont peur qu’il y ait trop de réfugiés a doublé.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151292400/Neun-von-zehn-Unions-Waehlern-lehnen-Merkels-Asylkurs-ab.html

    Die Welt – 21.01.16 – Crise des réfugiés
    Dans les Balkans, on aime la politique allemande des frontières ouvertes
    Si l’Autriche et l’Allemagne changent leur politique des réfugiés, cela se répercute sur les Etats des Balkans. La Macédoine a réagi immédiatement, la Slovénie débat encore. Est-ce qu’à la fin toutes les frontières seront fermées ?

    http://www.welt.de/politik/ausland/article151289244/Auf-dem-Balkan-lieben-sie-Deutschlands-offene-Grenze.html

    Politique intérieure, liberté d’expression, AfD, PEGIDA, sondages, etc.

     FAZ – 17.01.16 – Sécurité intérieure
    Maas invite à un sommet des ministres de la Justice contre la violence d’extrême droite
    Le ministre fédéral de la Justice, Heiko Maas, écrit que l’Allemagne connaît « une vague de violence xénophobe et d’extrême droite » qui menace la sécurité intérieure – et il invite ses collègues des Länder à un sommet.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/innere-sicherheit-maas-laedt-zum-justizgipfel-gegen-rechte-gewalt-14017963.html

    FAZ – 16.01.16 – Incitation à la haine sur le net
    « Prenez une licence de détention d’arme et armez-vous »
    Contre les demandeurs d’asile et « ceux d’en haut » : après la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, le ton se radicalise sur les réseaux sociaux – avant tout chez PEGIDA. Les appels à interdire le mouvement se renforcent, mais est-ce seulement possible ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/hetze-im-netz-macht-den-waffenschein-und-bewaffnet-euch-14009745.html

    FAZ – 18.01.16 – Parti de gauche (Die Linke) Sahra Wagenknecht est-elle encore de gauche ?
    Sahra Wagenknecht, leader de la gauche, veut expulser les réfugiés coupables d’infraction, refuse l’euro et loue Ludwig Erhard. Cela excite ami et ennemi.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/linkspartei-ist-sahra-wagenknecht-noch-links-14018254.html

    Spiegel Online – 18.01.16 – Déclaration controversée sur un compte rendu de la WDR
    « Un tissu d’inepties »
    « Nous sommes incités à rendre compte de manière plutôt positive de l’action du gouvernement » : avec cette déclaration faite au cours d’un talkshow, une employée de la WDR [Westdeutscher Rundfunk] a provoqué une irritation certaine. L’émetteur a démenti avec véhémence, la journaliste elle-même a depuis déclaré « regretter amèrement » ses propos.

    http://www.spiegel.de/kultur/tv/koeln-wdr-mitarbeiterin-bereut-pro-regierung-aeusserung-a-1072581.html

    FAZ – 19.01.16 – Critique TV : « Dur mais juste »
    Journalisme critique ou bien « Lügenpresse »
    [presse du mensonge] ?
    Le journalisme contribue-t-il encore à la formation d’une opinion politique ? Ou bien est-ce que les médias publics veulent seulement former une opinion unique dans la crise des réfugiés ? Les déclarations d’une journaliste de la WDR l’indiquent. On ne peut faire ce reproche à Frank Plasberg.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-hart-aber-fair-dient-der-journalismus-der-politischen-meinungsbildung-14021972.html

    FAZ – 19.01.16 – Festerling, l’activiste de PEGIDA
    On ne peut être plus radicale qu’elle
    Avec ses attaques permanentes contre les demandeurs d’asile, contre la « Lügenpresse » et contre « les traîtres à la nation », l’oratrice de PEGIDA,Tatjana Festerling, perd toute mesure. Il n’y a pas à cela que des raisons idéologiques. Pourquoi ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/pegida-aktivistin-festerling-radikaler-geht-s-nicht-14021313.html

    mopo.de – 21.01.16 – Sondage-choc à Hambourg
    Le SPD s’effondre, l’AfD double son pronostic
    C’est un vrai coup de tonnerre : s’il y avait des élections communales à Hambourg dimanche prochain, l’AfD en serait le grand bénéficiaire. C’est ce que montre un sondage représentatif de Trend Research.

    http://www.mopo.de/hamburg/politik/umfrage-schock-in-hamburg-spd-schmiert-ab–afd-verdoppelt-sich-23421952

    FAZ – 21.01.16 – L’AfD avant les élections aux Landtage-
    Le parti des fanatisés
    Le parti eurosceptique de Lucke, avec son fondement libéral, est devenu l’AfD de droite populiste de Petry. La nuit de terreur de Cologne revêt une importance particulière pour le possible succès durable de l’AfD. Un commentaire

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/afd-vor-landtagswahlen-frauke-petrys-partei-der-fanatisierten-14025328.html

    FAZ – 19.01.16 – Télévision et campagne électorale
    La ministre-présidente se tait et sourit
    L’AfD ne pouvait rêver mieux : le gouvernement de Malu Dreyers [Bade-Würtemberg], lui aussi, veut boycotter un débat télévisé entre les candidats si la SWR invite un candidat de la droite populiste. Que doit faire l’émetteur ?

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/wieso-zwei-landesregierungen-im-fernsehen-nicht-gegen-die-afd-antreten-wollen-und-den-swr-unter-druck-setzen-14021042.html

    • Politique extérieure, défense, étranger proche, divers

    FAZ – 18.01.16 – Les réflexions de von der Leyens
    La Bundeswehr en Libye ?
    On ne peut pas augmenter à volonté le nombre des engagements de la Bundeswehr. Mais si l’on veut endiguer à la source les flots de réfugiés, il faut à tout le moins les envisager – en Libye aussi.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/von-der-leyens-ueberlegungen-bundeswehr-nach-libyen-14021134.html

    Die Welt – 21.01.16 – Danemark
    Obligation de consommer de la viande de porc contre l’islamisation
    « Guerre de la fricadelle » au Danemark : il y a peu de pays où l’on mange autant de cochon. A cause de l’immigration de musulmans, avec leurs règles alimentaires, certains Danois considèrent que leur culture culinaire est menacée. Et ils réagissent.

    http://www.welt.de/vermischtes/article151276448/Mit-Schweinefleisch-Pflicht-gegen-die-Islamisierung.html

  • Le n°7 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à la Croix celtique

    La croix celtique guide nos pas...
    Erreur

    Symbole ancestral de notre civilisation européenne, la croix celtique est l’emblème sous lequel, à travers notre continent, se retrouvent ceux qui refusent la disparition programmée de notre identité.
    Fidèles à leur vocation de traiter tout ce qui a rapport à notre combat, les Cahiers d’Histoire du nationalisme, édités par Synthèse nationale, ont décidé de consacrer leur septième livraison à ce symbole d’espérance pour lequel de nombreux patriotes sont morts.
    Ce Cahier a été réalisé sous la direction de Thierry Bouzard. Il sort à l’occasion de la 9e Journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale.
    Cahier d’Histoire du nationalisme n°7, réalisé sous la direction de Thierry Bouzard, 160 pages, 20 €

    Bulletin de commande
    Le commander en ligne cliquez ici
    http://lescahiersdhistoiredunationalisme.hautetfort.com/archive/2015/10/14/le-n-7-des-cahiers-d-histoire-du-nationalisme-consacre-a-la-5699931.html
  • Juppé dans la course à la présidentielle : quand Ali perce sous Alain

    Source : Boulevard Voltaire
    Alain Juppé est, décidément, prêt à tout pour être élu.

    Alain Juppé est, décidément, prêt à tout pour être élu. Coqueluche des médias « mainstream », il cultive tranquillement son image de futur père de la nation, en endossant le costume rapiécé pour l’occasion d’un De Gaulle ultra-light effectuant son retour au pouvoir à soixante-dix ans passés. Assurément, il n’a déjà aucun mal à se démarquer d’un Sarkozy frénétiquement compulsif et agité, comme du synthétique et apathique Guimauve le Conquérant, actuellement à l’Élysée.

    Mais Alain Juppé, ci-devant Premier ministre de Chirac, anciennement frappé d’inéligibilité pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêts dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris – infamie civique qui le força à un lointain exil québécois —, est aussi maire de Bordeaux, une ville bien connue de l’auteur de ces lignes (qui y a vu le jour) dont l’évidente transfiguration – lui valant d’être, aujourd’hui, classée au patrimoine de l’UNESCO – a contribué, hélas, à sa « boboïsation ».
    Ce faisant, la cité girondine apparaît comme un laboratoire donnant une vague idée de sa vision mondialisée et multiculturelle – c’est-à-dire multi-conflictuelle – qu’il projette sur la France. Après avoir renié publiquement, devant le grand confesseur Pujadas, le programme musclé du RPR sur l’immigration – auquel, pourtant, il ne manqua pas d’apporter activement sa pierre dans les années 1990 —, faisant passer le néo-FN philippotiste pour une succursale du PS, « le meilleur d’entre nous » se « normalise » désormais en épousant les codes et les principes de l’oligarchie.

    Ainsi, cet invité, blanchi sous le harnais, du groupe transatlantique libéral-immigrationniste de Bilderberg s’est-il prononcé en faveur d’un « accommodement raisonnable » avec l’islam en France, faisant ainsi référence à un concept d’origine québécoise visant à « “permettre à certains citoyens de garder leur culture par un assouplissement des normes réglementaires”, selon le très à gauche sociologue bordelais François Dubet » (Infos Bordeaux, 1er juin 2015).

    La réalité est que ce très proche de Tareq Oubrou, recteur de la Grande mosquée de Bordeaux auquel il décerna, en 2014, les insignes de la Légion d’honneur et, accessoirement, fondateur de l’AMG (Association des musulmans de la Gironde), membre de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), elle-même émanation de la confrérie des Frères musulmans – dont il fut l’exégète complaisant et passionné du fondateur, Hassan el-Banna 1 –, ne s’est jamais caché de courir, babouches aux pieds, après la communauté musulmane.

    Le 31 janvier prochain, notre dhimmi « Républicain » se rendra en Algérie pour un voyage de trois jours au cours duquel il se murmure qu’il rencontrera le président FLN Bouteflika. Mais, surtout, Ali Juppé veut aller convaincre les quelque 20.000 « Français » inscrits au consulat de France à Alger, en vue de la primaire de la « droite » et du centre.
    Question : les Français d’outre-mer ou expatriés aux États-Unis, en Chine ou en Russie auront-ils droit à autant d’égard ?

    1 : Je n’hésite pas à m’inspirer de tous les courants islamiques anciens ou modernes : salafisme, soufisme […], Frères musulmans. […] Hassan el -Banna, à ce titre, reste pour moi l’un des personnages qui m’ont le plus marqué » (Loi d’Allah, loi des hommes. Entretiens avec Leïla Babès, Albin Michel, 2002).

    Aristide Leucate

    http://fr.novopress.info/197341/juppe-course-presidentielle-ali-perce-alain/#more-197341

  • PROPAGANDE - "Nous sommes tous manipulés" selon un ancien officier de la DGSE

  • « Agressions de Cologne » ou le politiquement correct devenu fou

    Le silence médiatique et politique qui a d’abord succédé aux violences de Cologne le soir du 31 décembre, n’a pas fini de faire polémique. Et si l’une des causes était la dérive du politiquement correct ?

    Tartuffe n’était pas à Cologne la nuit du 31 décembre, mais, pendant quelques jours, policiers, journalistes, politiques ont tiré de leur poche son célèbre mouchoir pour se voiler la face. Comme si une consigne dictée par l’inconscient : « Couvrez ces viols que je ne saurais voir » avait eu raison quelques jours de la réalité. Rappelons rapidement les faits. Le soir du 31 décembre, à Cologne entre la gare et la cathédrale, la foule des fêtards découvre un phénomène crapuleux qui, dans les pays arabes, porte le nom de taharrush gamea, sorte de « harcèlement sexuel collectif ». Des centaines de femmes prises au cœur d’une terrifiante mêlée subissent attouchements, violences, viols. Le premier janvier au matin pourtant, nul, sinon les victimes, ne peut imaginer cette agression de masse. Sur l’air de « Tout va très bien, Mme la Merkel » la police de Cologne établit le bilan positif de la soirée. Silence radio chez les politiques et les journalistes. Les réseaux sociaux vibrionnent mais nul ne sait quel crédit leur apporter.

    Les plaintes cependant affluent et, en quelques jours, prennent des proportions impressionnantes (plus de 750 à ce jour dont 40 % pour agression à caractère sexuelle). « L’insécurité culturelle » (Laurent Bouvet) éclate au grand jour et emporte tout avec elle : la télévision publique fait son mea culpa, la chancelière est l’objet d’attaques venant de toute part, Henriette Reker, maire de Cologne, ajoute l’absurde au tragique en recommandant aux femmes de sa ville de se tenir à un bras tendu des réfugiés. Cette irruption du réel ébranle les plus grandes certitudes. Les réseaux sociaux charrient le désarroi des manichéens qui avaient tracé à jamais la ligne qui sépare le Bien du Mal. On se raccroche désespérément à la branche de l’analogie historique : « Entre avril et septembre 1945, deux millions d’Allemandes violées par des soldats. La faute à l’islam ? » tweete l’élue communiste Clémentine Autain. Ou à celle des causes sociales : « Les jeunes migrants ont connu chômage et misère culturelle » explique Thierry Pech, le patron de Terra Nova à l’émission « Esprit public ». [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Agressions-de-Cologne-ou-le

  • La Manif pour tous a encore frappé

    Les opposants au mariage homosexuel se font une place dans le paysage électoral et témoignent d'une vraie capacité de représailles à l'égard de ceux qui ont trahi leur camp.
    Le bruit qui a entouré les dernières élections régionales, ayant surtout porté sur le Front national, a occulté un fait qui touche d’abord « les Républicains » mais qui a une portée plus large : l’échec de Dominique Reynié, que ce parti avait désigné comme tête de liste dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et qui, avec 18,8 % au premier tour, a réalisé le plus mauvais score des Républicains en France.
    Professeur à Sciences Po Paris et président de la Fondation pour l’innovation politique, Reynié avait consacré la première année de son mandat à la tête de cette fondation de droite (2005) à organiser un colloque en faveur du mariage des homosexuels, ce qui avait facilité son introduction sur les plateaux de télévision. Puis il avait pris parti pour la GPA, proposant seulement de l’encadrer. Il s’était aussi manifesté comme un fervent partisan de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

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  • 17 septembre 2016 : marche pour la vie à Berne en Suisse

    Samedi 17 septembre 2016, 14h30, Berne, Place fédérale.

    Michel Janva