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Gauchisation : le FN s'écarte du SIEL
"Lors de sa séance du 29 février, le bureau politique du Front national a décidé que la double appartenance entre le FN et le Siel, parti associé au Rassemblement Bleu Marine, était désormais proscrite. [...] Si Karim Ouchikh, président du Siel (qui n’a pas souhaité commenter cette décision), n’est pas concerné, puisqu’il n’a jamais adhéré au FN, il en va différemment pour beaucoup d’adhérents de son parti, à commencer par l’un de ses vice-présidents, Frédéric Pichon, qui, selon le site internet du Front national, est toujours membre du comité central du FN. Ce sont plusieurs dizaines de membres du Siel qui sont concernés. En contraignant ses adhérents à choisir et en ne doutant pas qu’ils opteront pour le Front national, le FN espère affaiblir le président du Siel dont les critiques sur les conclusions du séminaire frontiste de début février n’ont pas du tout été bien perçues. [...]
Samedi dernier, la fédération FN du Pas-de-Calais dirigée par Laurent Brice, premier adjoint au maire FN d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, accueillait pour conférencier Bertrand Dutheil de la Rochère, qui n’est pas membre du Front national mais président de Patrie et Citoyenneté, une microscopique formation de « patriotes de gauche » membre du RBM. Mieux encore : le tweet par lequel Dutheil se félicitait de son « excellente et passionnante discussion avec les militants frontistes du Pas-de-Calais sur islam et laïcité » a été aimé et rediffusé par Philippot. Deux poids deux mesures ?"
Karim Ouchikh, dont les critiques n’ont pourtant jamais dépassé les limites du débat politique, souhaite que la stratégie de Marine Le Pen s’ouvre aux aspirations de l’électorat de droite, notamment sur les plans sociétal et économique. Analyse confirmée par l'élection de dimanche dernier, qui a vu cet électorat, dans les Yvelines, placer le candidat se réclamant de La Manif pour tous devant celui du Front national ! Vincent Collo, pour le FN, a recueilli 9,38 % des voix, et Benjamin La Combe (Yvelines pour tous), 9,56 %.
Karim Ouchikh a aussi été informé que son intervention prévue, en avril, devant les adhérents FN de Marseille sur le thème de l’identité était annulée. Raison invoquée : seuls les cadres du FN sont désormais autorisés à s’exprimer devant les membres du parti. Or c’est faux comme le montre la dernière information de Minute citée ci-dessus.
http://lesalonbeige.blogs.com/.services/blog/6a00d83451619c69e200d8341c012953ef/search?filter.q=
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Comment Hollywood manipule l'opinion publique!
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Les néoconservateurs contre Trump
Patrick Joseph « Pat » Buchanan, journaliste et homme politique américain, commentateur politique sur la chaîne MSNBC.
♦ Les néoconservateurs se battent pour garder leur hégémonie dans le parti républicain. Les courtes victoires des primaires en Louisianne et au Kentucky, les plus gros Etats consultés ce samedi, ont rapproché Donald Trump de sa nomination.
Les primaires du Michigan, Mississippi et de l’Idaho du 8 mars, et en Floride, Ohio, Illinois, Missouri et Caroline du Nord le 15 mars, seront décisives. Si Marco Rubio ne gagne pas dans l’Etat dont il est originaire, la Floride, il est cuit, de même que le gouverneur John Kasich s’il ne gagne pas l’Ohio.
Ted Cruz semble déjà être le dernier restant entre Trump et la nomination républicaine, qui était allée, lors des sept dernières élections, à George H. W. Bush, Bob Dole, George W. Bush, John McCain et Mitt Romney.
Tous les cinq, nommés depuis 1988, semblent consternés par les triomphes de Trump et juste un peu moins par son rival, Ted Cruz.
On ne se souvient pas dans le passé d’un leadership autant déconnecté. Les républicains de base sont révoltés, non seulement contre les échecs des anciens mais aussi contre les politiques menées par leurs dirigeants actuels.
Certains parmi l’élite du GOP (1), qui ont patiemment attendu durant l’ère Obama pour reprendre le contrôle de la politique étrangère des Etats-Unis, sont maintenant désespérés par le succès de Trump.
Cent seize membres républicains issus du milieu de la sécurité nationale, plusieurs d’entre eux vétérans des administrations Bush, ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils menacent, au cas où Trump serait élu, de déserter les rangs, et certains – de soutenir Hillary Clinton !
« Hillary est de loin le moindre mal », selon Eliot Cohen, du Département d’Etat de Bush II. D’après Michael Crowley, de Politico, c’est Cohen qui a permis de regrouper les néoconservateurs pour signer le manifeste « Dump – Trump » (2).
Un autre signataire, Robert Kagan, se lamente dans le Washington Post « Le seul choix sera de voter pour Hillary Clinton ».
Sont-ils sérieux ?
La victoire pour Clinton signifierait la refonte de la Cour suprême, éliminant toute chance d’un changement de la jurisprudence Roe contre Wade, ou d’avoir un autre juge comme Antonin Scalia avant 2021.
Que craignent donc ces renégats et ces girouettes ?
Trump qualifie de gaffe historique la guerre en Irak qu’ils ont portée aux nues. Trump déclare que, tout en soutenant Israël, il serait dans les négociations de paix un honnête intermédiaire « neutre » entre Israël et les Palestiniens, comme Jimmy Carter à Camp David.
Trump indique qu’il « s’entendrait très bien » avec Vladimir Poutine, comme Richard Nixon s’entendait avec Leonid Brejnev et Mao Tsé-Toung.
Trump ne lancerait pas de nouvelles croisades pour la démocratie. Il ne s’opposerait pas à ce que la Russie bombarde ISIS. Il construirait ce mur sur la frontière. Il transférerait davantage des frais de défense payés par les contribuables américains aux alliés riches pour leur propre défense.
La majorité des Américains ne sont-ils pas majoritairement d’accord là-dessus ?
Pourtant l’ultimatum des néoconservateurs qui se retireraient en cas de nomination de Trump témoigne de manière éloquente de leur loyauté.
Avec tous les anciens présidents et anciens nominés répudiant Trump, et les élites de la politique étrangère perdant la tête, la hiérarchie du GOP est en train de dire : nous allons nous débarrasser de Trump, tout comme la foule des Rockfeller–Romney s’est débarrassée de Barry Goldwater.
Ceci est un pur chantage politique.
Mais cela soulève à nouveau la question : est-ce que l’establishment peut arrêter Trump ?
Réponse : C’est possible et nous le saurons à minuit, le 15 mars. Si Trump perd la Floride et l’Ohio, le principe des primaires veut qu’il ait vraisemblablement un peu moins des 1.237 délégués nécessaires pour une nomination au premier tour.
Comment les forces anti-Trump pourraient-elles le battre dans l’Ohio, la Floride et l’Illinois ? Avec les mêmes tactiques utilisées pour réduire les marges de succès de Trump en Virginie, en Louisiane et dans le Kentucky, bien en dessous de ce que les sondages avaient prévu.
Dans toutes les primaires à venir, Trump est sous le feu incessant d’attaques sous forme de publicité à la radio, télévision, sur le câble et dans les réseaux sociaux, payées par le super PAC (3), avec des tonnes d’argent alimentées par les oligarques.
Mais Trump, qui finance lui-même sa campagne, n’a presque rien dépensé en publicité pour répondre à ces attaques, se promouvoir ou faire campagne. Il s’est presque exclusivement appuyé sur les médias indépendants.
Cependant quel que soit le nombre de médias indépendants, ils ne peuvent être de taille contre les torrents d’attaques qui s’abattent sur lui chaque heure, chaque jour dans chaque Etat des primaires.
Nos principaux « PAC » sont soutenus par la famille Rickett, des milliardaires du Nebraska qui ont dépensé des millions dans la charge contre Trump. Le American Future Fund jette 1,75 million de dollars en Floride cette semaine, le Club pour la Croissance, 1,5 million.
Le milliardaire et gestionnaire de fonds Paul Singer soutient les solutions conservatrices du PAC et a dépensé des millions en publicités contre Trump et prévoit de dépenser plus de 7 millions de dollars entre le 1er et le 15 mars, avec 4 millions rien que pour la Floride. L’action du super PAC est sans précédent.
Le résultat qu’atteindra Trump dans le Michigan et le Mississippi, mesuré à l’aune de ce qu’il était prévu dans les sondages de la semaine dernière, révélera le degré de succès de la sauvagerie du super PAC dans la modélisation des esprits et des cœurs.
Est-ce que des millionnaires et des milliardaires, qui soutiennent l’ouverture des frontières, l’immigration de masse, la globalisation et la disparition des Etats-nations dans des entités collectives transnationales, avec leurs millions dépensés en publicité, peuvent écraser les mouvements patriotes qui se sont lancés cette année à l’étonnement de l’Amérique et du monde ?
Est-ce que la fière expression américaine du XVIIIe siècle « Oui Monsieur, ici le peuple gouverne ! » peut laisser la place à la loi des oligarques ?
Patrick J. Buchanan, 8/03/2016
Source : « The Oligarchs’ Super-PAC Anti-Trump Savagery » : « La sauvagerie du Super-PAC anti-Trump des oligarques ».
Patrick J. Buchanan – Official Website
Traduction de l’américain : Vanessa de Seny
Notes :
- GOP (Grand Old Party) : Parti Républicain.
- Jeu de mots sur Dump qui signifie « laisser tomber » ou « jeter ».
- PAC (Political Action Committee) : Comité d’action politique permettant de financer des campagnes d’action.
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Communication • Le Roi pourquoi pas ? La question demeure, l'image change ...
Les plus anciens attachés à la cause royale, parmi nos lecteurs, s'ils ont milité à l'Action française, ou se sont simplement intéressés à elle, vers la fin des années 1950, se souviendront du slogan ci-contre (image de droite) qui fit l'objet d'une affiche collée en grande quantité, dans toute la France, et spécialement dans le Midi, aux environs de ces années là. Il y en eut tant et tant sur les murs et les platanes de nos villes et régions que nul ne pouvait les ignorer. La recherche graphique était minimale, l'esthétique primitive. Mais tout le monde connaissait l'affiche avec son slogan à la forme interrogative; « le Roi, pourquoi pas ? » c'était une question qui revenait dans les conversations; et il fallut du temps pour que son souvenir s'efface. Remplacé, plus tard, dans des proportions au moins comparables par les affiches éponymes des rassemblements royalistes de Montmajour et des Baux de Provence, frappées de l'insigne des Camelots du Roi. Ainsi devenu célèbre hors de nos cercles ...
Les temps ont passé et d'autres actions, d'autres slogans se sont imposés au fil des circonstances politiques, tandis que s'installait le règne impératif d'Internet, puis des réseaux sociaux qui ouvraient à la communication politique ce caractère immédiat, rapide, indéfiniment renouvelable, massif et quasi gratuit dont nous usons et peut-être abusons aujourd'hui. Tel est aujourd'hui pour une bonne part le service de nos idées, tandis que - il faut le constater - murs et platanes où l'on puisse coller des affiches en quantité sont devenus rares.
Voici donc que les visuels tendent à supplanter les affiches d'antan, pour envahir les réseaux sur le net, et que de nombreux militants de toutes tendances - notamment dans la jeune génération d'Action française - s'emploient à en composer en tout aussi grand nombre, souvent avec talent, technicité, spécialisation.
En revanche, le fond demeure. [La fuente permanece - la source demeure - dit un très beau chant espagnol]. A preuve, le visuel en tête de cette note - réalisé par un militant d'Action française Provence - lequel reprend - et actualise graphiquement - le vieux slogan (presque) oublié ... Demanderait-t-il à revivre ?
Qu'en diront les plus anciens ? Qu'en pensent les plus jeunes ? On nous excusera de ces questions et considérations militantes que d'aucuns trouveront peut-être frivoles, mais qui nous paraissent pourtant avoir leur importance. LFAR •
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Passé Présent n°93 - Les purges staliniennes
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Syrie : le joueur d’échecs
En prenant ses distances, Moscou dissipe les soupçons et les accusations.
Objectifs atteints ? Il y a cinq mois, l’immixtion spectaculaire de la Russie dans le conflit syrien faisait penser à celle d’un médecin, ou d’un chirurgien, appelé trop tard au chevet d’un malade condamné. À bout de force, à bout de souffle, exsangue, le régime syrien, abandonné à son sort par les Occidentaux comme par ses voisins sunnites, chancelait sur des bases progressivement rétrécies. En dépit de l’engagement à leur côté des volontaires du Hezbollah et de leurs alliés iraniens, les forces gouvernementales cédaient peu à peu du terrain. Le pouvoir de Bachar el-Assad tendait à se circonscrire aux dernières grandes villes qu’il tenait tant bien que mal. Le réduit alaouite même, autour de Lattaquié et de Tartous, n’était plus sûr. La fin, inéluctable, semblait proche.
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Loi travail: des concessions, mais toujours des désaccords
En quête de compromis sur la loi travail, Manuel Valls a fait lundi des concessions au Medef et à la CFDT, mais s'est mis à dos les PME.
Qui a obtenu quoi ? Quels points d'achoppement subsistent, notamment avec les syndicats "contestataires" ?
QUESTION: Qu'ont obtenu les syndicats dits "réformistes" ?
REPONSE: Leur principale victoire: le retrait du plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement économique, remplacé par un "barème indicatif".
Autre concession importante: les petites entreprises (moins de 50 salariés) ne pourront finalement pas recourir au forfait-jours sans accord collectif. Ce dispositif dérogatoire aux 35 heures permet de rémunérer les salariés autonomes selon le nombre de jours travaillés dans l'année.
Désormais, en l'absence de représentation syndicale, les petites entreprises devront négocier des accords avec des salariés mandatés par un syndicat, comme le réclamaient la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC.
En l'absence d'accord, le droit actuel s'appliquera, alors que le gouvernement prévoyait d'instaurer un droit supplétif moins favorable que le droit actuel, pour inciter à négocier.
Enfin, les trois syndicats ont obtenu, avec la Fage (étudiants), des avancées dans le cadre du compte personnel d'activité (CPA). Les salariés non-diplômés pourront engranger jusqu'à 400 heures de formation, au lieu de 150. Le CPA intégrera, en outre, un compte "engagement citoyen", pour récompenser le bénévolat.
Quant aux jeunes sans emploi ni formation, ils pourront accéder sans restriction à la Garantie jeunes, un dispositif d'accompagnement renforcé vers l'emploi.
Q: Qu'a obtenu le Medef ?
R: Le Medef obtient deux concessions: la maintien de la réforme des licenciements économiques et le retrait des principes énoncés par Robert Badinter du préambule du code du travail.
La nouvelle version du projet précise toujours les critères des licenciement économiques, dont l'évaluation sera cantonnée, pour les multinationales, au seul territoire national. Toutefois, le juge pourra les requalifier en licenciements sans cause réelle et sérieuse si un groupe organise artificiellement ses déficits en France pour licencier.
Concernant le rapport Badinter, il ne constituera finalement "pas un préambule autonome dans le code du travail", mais sera un simple "guide" pour la réécriture du code.
"Si Badinter s'applique, on en a pour cinq à dix ans minimum où les entreprises ne prendront pas de risque en attendant que la jurisprudence se mette en place", estimait récemment un dirigeant patronal.
Q: Les petites entreprises sortent-elles perdantes ?
R: Dans le camp patronal, la CGPME et l'UPA, très implantées parmi les PME, sont les plus virulentes. La première a fustigé "une réforme à l'envers". Quant à Jean-Pierre Crouzet (UPA), il a exprimé sa déception: "Jusque-là, on avait eu quelques espoirs. Désormais, il n'y a plus rien".
Deux reculs touchent particulièrement les petits patrons: le retrait du plafonnement des indemnités prud'homales, qui devait "lever la peur de l'embauche", et l'obligation de passer par un accord collectif pour appliquer le forfait-jours.
L'obligation, pour les PME voulant recourir au forfait-jours, de négocier avec un salarié mandaté est honnie par la CGPME, qui y voit une ingérence syndicale.
Q: Pourquoi les syndicats dits "contestataires" poursuivent-ils leur mobilisation ?
R: Ces syndicats, CGT et FO en tête, avaient prévenu qu'ils ne désarmeraient pas sans retrait du texte.
Les "effets d'annonce" de Manuel Valls "ne changent pas la philosophie générale du projet", qui "continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité", a réagi l'intersyndicale composée de la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l'Unef (étudiants), l'UNL et la Fidl (lycéens).
Ils appellent toujours à une journée de grève et de manifestations le 31 mars et soutiennent, d'ici là, les journées d'actions des 17 et 24 mars organisées par les organisations de jeunesse.
Q: Peut-il encore y avoir des évolutions ?
R: Manuel Valls a calmé une partie de sa majorité, frondeurs exceptés. Mais les députés socialistes se réservent le droit d'amender le texte au cours du débat parlementaire, à partir de fin avril.
Pour le député Christophe Sirugue, pressenti pour être rapporteur du projet de loi, "il y aura à l'évidence des amendements", notamment "sur la question du licenciement économique".
Les frondeurs, eux, ont promis une "bataille parlementaire extrêmement ferme".Le Parisien :: lien
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Nicolas Dupont Aignan annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2017
Comme en 2012, où il a réalisé 1,79%, Nicolas Dupont Aignan sera candidat à l'élection présidentielle de 2017.Enarque âgé de 55 ans, il est passé par les cabinets ministériels de l'Education, détenu alors par François Bayrou (1993-94) et de l'Environnement (1994-95) et est député depuis 1997 et maire de Yerres (Essonne) depuis 1995. Il a fait cette annonce sur TF1 et son livre sort aujourd'hui (avec un titre douteux) :
"Je suis candidat parce que je suis certain que notre pays peut s’en sortir s’il change de politique, si on change de personnel politique. Depuis des années, une minorité gouverne contre la majorité silencieuse des Français (...) On est le seul pays au monde qui recycle indéfiniment des Premiers ministres, des ministres, qui ont lamentablement échoué. Je dis aux Français : Il y a une autre politique possible, il faut se faire respecter, c'est pour ça que je me présente"
Son parti dispose d'un lobby pro-famille, Debout les Familles, depuis octobre 2015 sans que l'on sache vraiment les actions menées concrètement (facebook,twitter) :"Debout les familles s'oppose à la gestation pour autrui, à la procréation médicalement assistée, l'adoption des couple de même sexe, à l'euthanasie. Dans le domaine scolaire l'association refuse l'enseignement de la théorie du genre et la mainmise de l’État sur l'éducation des enfants."
Mais au-delà des effets d'annonce et de son opposition à l'adoption par les homosexuels, Nicolas Dupont Aignan peut être qualifié de candidat ni pro-vie ni pro famille comme ce post de 2006 le soulignait. En effet, la position de Debout la France sur les unions contre-nature reste très timide, cherchant à charmer les pro-famille sans s'attirer les foudres du lobby LGBT comme le montrent les extraits coi-dessous :
"Le premier de ce principe est qu'il n'existe pas dans notre société française - je le crois profondément - un droit "à" l'enfant. Et c'est la raison pour laquelle notre mouvement s’oppose à l'adoption par un couple homosexuel (...) Le second de ces principes est malgré tout, le droit pour chaque individu de vivre sa vie comme il l’entend. Il apparait donc légitime de vouloir solenniser les liens forts qui unissent deux personnes. A Debout la République nous sommes donc en faveur d'une "alliance", conclue en Mairie et ouvrant à certains avantages supplémentaires par rapport au PACS (notamment fiscaux), comme la possibilité de toucher une réversion en cas de décès" [Extrait du projet DLF sur son site]
7. Infléchissement de la politique de santé publique afin que l'offre de soins spécifiques aux femmes (gynécologie, maternités, accès à l'IVG, fréquence des tests de dépistage et de contrôle,...) soit correctement assurée. [Projet garantir l'égalité homme-femme sur le site de DLF]
On pourra aussi relire cette interview de 2013 où Nicolas Dupont Aignan explique son absence à la manifestation du 13 janvier :
Et vous n’avez pas défilé le 13 janvier. Il y avait une raison pour ça ?
Oui, c’est que je ne voulais pas… comment vous dire, ma position est très simple. Je pense qu’il y a un immense gâchis. Je pense qu’avec un peu moins de démagogie des deux côtés, on pouvait trouver un projet qui permette à deux adultes de solenniser leur amour en mairie, c’est ce que j’appelle l’union civile; mais je suis hostile en revanche à l’adoption, à la PMA et à la GPA. Pourquoi ? Parce que je suis pour l’égalité des adultes mais je veux aussi l’égalité des enfants. Et j’estime que quand on n’a pas eu son père ou sa mère, on en a suffisamment souffert pour ne pas reproduire ça pour d’autres. Et qu’en tout cas, la loi ne le favorise pas.
Pour être très clair, est-ce qu’un couple ça peut être un homme et un homme ?
Mais bien sûr que ça peut être un homme et un homme ! Et d’ailleurs, ça l’est souvent ! Mais l’amour entre deux êtres adultes ne me gêne pas du tout. Et je comprends très bien qu’humainement il y ait la volonté d’égalité. Mais de là à transformer l’enfant en un objet – j’exagère un peu – qu’on commande, ça me révolte (…). Après, deux homosexuels peuvent l’élever, mais il est la filiation d’un père et d’une mère.
Et vous n’avez pas manifesté le 13 janvier, peut-être parce que les slogans qui pouvaient être scandés…
Parce que ça me gênait… Oui je ne voulais pas qu’on dérive du refus de la filiation au refus de l’homosexualité ; c’est clair.
Nicolas Dupont Aignan a déclaré en janvier 2016 qu'il souhaitait abroger la loi Taubira mais il s'agit de la loi relative à la prévention de la récidive et à l'individualisation des peines de 2014... Pour la loi Taubira dénaturant le mariage, Nicolas Dupont Aignan est seulement pour une réécriture :
"Pour ma part, mes convictions ne changent pas au gré des élections. J’ai toujours été favorable à une réécriture de la loi Taubira dans le sens d'une union civile en mairie pour les couples homosexuels avec droits égaux aux couples hétérosexuels sans adoption plénière, pour rétablir la seule filiation père- mère biologique et stopper la conception des enfants par GPA et PMA à l'étranger et demain en France."
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(14) Les Rois de France - Henri II