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  • Désintox: Poutine abandonne-t-il la Syrie ? (Jean-Michel Vernochet)

    Jean-Michel Vernochet reprend cette semaine sa chronique « Désintox » pour Médias-Presse-Info TV. Le 15 mars 2016 marque l’anniversaire du début de la guerre en Syrie, et c’est le moment qu’a choisi Vladimir Poutine pour annoncer son retrait de Syrie. Qu’en est-il vraiment ? Info ou intox ?

     

    http://www.medias-presse.info/desintox-poutine-abandonne-t-il-la-syrie-jean-michel-vernochet/51202

  • Il faut faire disparaitre la franc-maçonnerie qui a toujours été l’ennemie mortelle de la Foi chrétienne, de l’ordre chrétien, de la civilisation chrétienne toute entière.

    marie-antoinette-et-le-complot-maconnique.jpgLouis Dasté est l’auteur de plusieurs ouvrages dénonçant l’action des sociétés secrètes.

    Lors de l’avènement de Louis XVI et de Marie-Antoinette, le peuple de France idolâtrait ses jeunes souverains. La Reine surtout avait touché son cœur.

    Vingt ans après, ce n’est plus d’amour mais de haine que la France est enivrée. Ce livre démontre que les auteurs de ce renversement se trouvent dans les forces occultes.

    Au commencement du XVIIIème siècle, la France était encore attachée avec ferveur à ses traditions religieuses et politiques. A la fin du même siècle, elle rompt – ou plutôt une influence cachée la fait rompre – avec toutes ses traditions à la fois. Quelle est cette influence ? Toujours celle de la Maçonnerie. Or, dès 1791, un admirable prêtre, l’abbé Le Franc, osa l’écrire. Un an plus tard, le 2 septembre 1792, à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, il paya de son sang le courage d’avoir dénoncé la Maçonnerie comme la mère de la Révolution, alors déjà toute souillée de crimes.

    La franc-maçonnerie était, dès le commencement, l’ennemie mortelle de la Foi chrétienne, de l’ordre chrétien, de la civilisation chrétienne toute entière.

    A partir du milieu du XVIIIème siècle, dans la plupart des villes françaises s’ouvrirent des Sociétés dites de Lecture. Ainsi que les sociétés actuelles de Libre-Pensée, elles étaient conduites par des francs-maçons. Ces Sociétés de Lecture, comme leur nom l’indique, avaient pour but de faire lire aux Français qu’on y enrôlait toute une gamme de livres et brochures imprégnés de venin maçonnique et savamment gradués, depuis le respect hypocrite des traditions françaises jusqu’à la haine la plus atroce contre ces mêmes traditions. Ces Sociétés de Lecture, conjointement avec les Loges, changèrent des catholiques tièdes en incroyants et des incroyants en fanatiques antichrétiens.

    Marie-Antoinette, fille des Césars catholiques d’Autriche et femme du Roi Très-Chrétien de France, devint une cible des mensonges et calomnies propagées par les sociétés secrètes.

    Le 17 août 1790, la Reine Marie-Antoinette écrivait à son frère le Roi Léopold II : « Prenez bien garde à toute association de Francs-Maçons !… C’est par cette voie que tous les monstres d’ici comptent d’arriver dans tous les pays au même but…« 

    Marie-Antoinette et le complot maçonnique, Louis Dasté, éditions Omnia Veritas, 335 pages, 23 euros . A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/

  • Concrètement, qui paye pour les migrants ?

    L’affaire des migrants est exemplaire parce qu’elle touche aussi bien à la politique, à l’économie, qu’à la morale.

    Peu de gens ont la possibilité matérielle, sans même parler des connaissances, d’ingurgiter puis digérer l’incroyable masse d’informations que nous déversent les médias et Internet chaque jour. En théorie, cela ne devrait pas poser de problème puisque des personnes sont payées pour faire ce travail. Sauf que l’immense majorité de ces professionnels le font malhonnêtement, par conviction politique ou par soumission au politiquement correct. L’affaire des migrants est exemplaire parce qu’elle touche aussi bien à la politique, à l’économie qu’à la morale.

    Cette question divise les Européens en deux camps : ceux qui font dans la générosité compassionnelle et ceux qui adoptent un comportement – disons, pour simplifier – xénophobe. Si l’on se borne à cette simple constatation, les premiers sont l’honneur du pays, les seconds la honte. Maintenant, contextualisons le problème.

    Même si on nous rabâche le contraire, les migrants vont coûter très cher à l’État puisque nous en sommes déjà à payer six milliards d’euros à la Turquie rien que pour que ce pays en ralentisse le flux. Or, l’État, qui n’a plus un sou, est déjà engagé dans une politique d’austérité sur le dos des contribuables et des usagers du service public. Je ne parle même pas des millions de concitoyens qui ne trouvent pas d’emploi. D’un autre coté, les milieux d’affaires, qui voient d’un bon œil l’arrivée massive d’une main-d’œuvre corvéable à merci, obtiennent des baisses d’impôts et bloquent toutes tentatives de régulation sur les flux financiers internationaux, libre accès aux paradis fiscaux oblige. Rappelons, au passage, que non seulement les grandes entreprises ne produisent pas, mais elles détruisent des emplois (Le Figaro, 27/11/2012) et qu’en plus, elles paient moins d’impôts que les PME (Le Monde, 14/12/2009). Rappelons aussi cette statistique incroyable révélée par Thomas Piketty : en 1996, les 100 premières fortunes de France représentaient 25 % du budget de l’État ; en 2014, 92 % !

    Or, qui trouve-t-on derrière les parangons de vertu pro-migrants ? L’extrême gauche qui, au contraire du contribuable lambda, vit des subventions distribuées à travers le mouvement associatif. Les intellectuels, les journalistes et personnalités du spectacle qui gravitent autour du pouvoir politique. Le patronat, MEDEF et affiliés et la bourgeoisie de droite des grandes villes, prête à toutes les compromissions pour ne pas être amalgamée avec les électeurs du Front national.

    Et qui trouve-t-on en face ? Tous ceux qui font les frais de la politique d’austérité du gouvernement, les laissés-pour-compte de la mondialisation, les salariés qui ne peuvent échapper à l’impôt et dont l’emploi est en permanence menacé, les défenseurs des traditions françaises, les adversaires d’une religion (l’islam) derrière laquelle s’abrite le terrorisme international.

    En résumé s’opposent ceux qui prétendent représenter le camp de la vertu et qui, curieusement, parviennent à se soustraire à l’impôt ou, au minimum, ne veulent plus mettre la main à la poche, à ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’accueillir de force ces migrants, à leurs frais et aussi – il faut bien le dire – à leurs risques et périls, et que par-dessus le marché on humilie en les traitant d’abominables racistes. Dites-moi si ce n’est pas se foutre de la gueule du peuple ?

    SourceBld Voltaire

    http://www.unitenationale.fr/2016/03/16/concretement-qui-paye-pour-les-migrants/#more-16617

  • Christian Vanneste : "2017 va se jouer sur ces thèmes de droite parce qu’ils sont vitaux"

    Christain Vanneste travaille aux côté de Charles Millon et de Charles Beigbederau réveil de la droite. Puisse leur travail intellectuel influencer la classe politique :

    "Je préside (...) le RPF (...) et La Droite Libre (...). Je participe également à un réseau appelé « l’Avant-Garde » aux côtés de Charles Millon et de Charles Beigbeder, et dont l’imprégnation chrétienne est forte. L’objectif est le même dans les trois cas : tenter de provoquer à l’occasion des élections présidentielle et législatives un double choc de rupture, avec le déclin moral, politique, économique et culturel de notre pays d’une part, et avec la caste, le microcosme, qui se vautre dans le pouvoir avec de plus en plus d’irresponsabilité et d’incompétence, d’autre part. Nous sommes en désaccord profond avec l’ensemble d’une politique qui conduit la France à l’abîme depuis de nombreuses années, aussi bien avec l’alignement atlantiste qui dévaste le monde arabe qu’avec une construction européenne qui n’est plus qu’une technocratie sans âme, aussi bien avec la décadence promue en progrès sociétal destiné à masquer le recul social et économique de notre pays qu’avec l’aveuglement sur les conséquences suicidaires d’une immigration incontrôlée.

    2017 va se jouer sur ces thèmes qui sont de droite parce qu’ils sont vitaux. La vie de la France, la vie des générations futures, leur capacité à affronter un monde de plus en plus difficile dépendra d’une réaction vive par rapport aux lois mortifères des années passées. Les communautés naturelles, la famille, la nation doivent être pleinement restaurées, avec les moyens nécessaires pour leur conservation et leur épanouissement. Cela exige des lois mettant fin à la dénaturation de la famille et à la dilution de la nationalité. Cela demande aussi une fiscalité qui redonne à la famille son autonomie et sa liberté, par exemple dans le choix de l’école, et à la nation son indépendance et son dynamisme. Le recentrage de l’Etat sur ses missions régaliennes, la diminution du millefeuille administratif et des charges sont les meilleurs leviers de la lutte contre le chômage. Le travail est le vecteur de la dignité des personnes et de l’autonomie des familles.

    Le principal danger qui menace le pays et l’a déjà profondément ravagé est la déconstruction. Petit-à-petit, on dessine la France, son histoire, ses institutions avec une gomme pour la diluer avec ses habitants qui ne seront plus nécessairement ses citoyens dans un monde apparemment nivelé et sans frontières, mais qui sera en fait dominé par le matérialisme, l’individualisme, le relativisme des valeurs. Cette évolution, comme l’avait bien vu Tocqueville, est un leurre, car elle aboutira au contraire à l’écrasante domination des détenteurs du pouvoir sur la foule des individus réduits à leur hédonisme. La France ne serait plus qu’un territoire, un hexagone où l’on parlerait de plus en plus souvent anglais. Elle obéirait à une technocratie européenne elle-même soumise aux orientations et aux modes de puissants groupes de pression économiques. La relativité des valeurs conduirait à une insécurité favorisée par le laxisme d’une justice trop pauvre en moyens. Il serait demandé de s’y accoutumer comme au revers de ce que serait devenue la liberté. Renverser un tel processus s’appelle une révolution, et disons-le, non sans humour une révolution culturelle. Je crois qu’un nombre croissant de Français en ressentent l’impérieuse nécessité. Il faudrait donc créer un choc dans l’opinion par l’instauration du Référendum d’Initiative Populaire, à la suisse, et proposer immédiatement après la victoire électorale de la droite une série de réformes de salut public. Cela éviterait l’enlisement dans le jeu parlementaire et les manœuvres délétères comme la stupide « ouverture à gauche » de Sarkozy en 2007.

    Le réveil de l’identité est une nécessité structurelle (...) Les Français appartiennent à une vieille nation helléno-chrétienne. Ils doivent en tirer une légitime fierté qui leur permet de dialoguer avec les autres sans dominer ni être dominés. C’est le principe de l’échange, qui est au cœur de la nature humaine."

    Philippe Carhon

  • JULIUS EVOLA : « LA RACE, UNE IDÉE RÉVOLUTIONNAIRE »

    Du point de vue proprement politique, d’abord, ce serait une erreur de considérer le racialisme comme élément hétérogène, rattaché pour des raisons contingentes à l’idéologie fasciste. La doctrine en question, correctement comprise, peut au contraire représenter un renforcement et un autre instrument du Fascisme, en tant que créateur d’une nouvelle civilisation antiuniversaliste, antirationaliste, anti-individualiste. Elle peut ainsi représenter une nouvelle étape, liée par un rapport d’étroite cohérence aux précédentes, de la Révolution.

    En effet, sous son aspect politique le plus général et le plus communément connu, le racisme s’entend à déterminer le type humain prédominant dans une communauté nationale donnée, à le préserver de toute altération, de toute contamination, à l’intensifier, à y faire correspondre un sentiment déterminé, un orgueil déterminé, qui développera, tonifiera, rendra plus concret et « organique » le sentiment national – plus général. Il s’agit ainsi, en premier lieu, d’une continuation de tout ce que le fascisme a cherché à réaliser depuis son avènement en matière de politique et d’hygiène sociales, et d’autre part, d’école de virilité et de force pour le peuple italien, et surtout pour les nouvelles générations. La conquête de l’empire africain a eu pour conséquence naturelle l’instauration d’un nouvel ensemble de mesures protectrices et prophylactiques, procédant d’exigences analogues ; par ailleurs, il convenait évidemment que, au contact d’autres peuples, l’Italien saisisse pleinement les différences, sa dignité et sa force.

    Sous un second aspect, interne, celui-là, le racialisme se présente comme une autre « puissance » du nationalisme, car le sentiment « racial » – même lorsque cette expression équivaut plus à un mythe qu’à une idée bien précise – est évidemment quelque chose de plus que le sentiment national. Comme mythe politique, la « race » est la nation vivante, qui n’est pas plus enfermée dans d’abstraites limites juridiques et territoriales qu’elle ne se réduit à une simple identité de civilisation, de langue, d’histoire. Le sentiment « racial » est plus profond que tout cela ; de tout cela, il est à la racine ; il est inséparable d’un sentiment de continuité, il éveille des résonances profondes dans l’être humain. C’est cette vérité-là qui se reflète même dans la sagesse populaire, dans des expressions comme « la voix du sang », « la race ne ment pas », « il a de la race », « vengeance », « la faute du sang ».

    Ainsi, la nouvelle doctrine ranime un sentiment dont les racines plongent dans des formes de communauté au fond pré-nationale, dans la communauté propre à la ligné, à la gens, à la fratrie, à la famille patriarcale ou même patricienne, où il correspondait effectivement et positivement à une unité vraiment commune de sang. Dans sa conception moderne, la nation se présente déjà comme une unité de type différent, définie par d’autres éléments, en plus de la simple consanguinité, tant directe qu’indirecte. Ces considérations suffisent à faire apparaître clairement que, pour pouvoir légitimement passer du sentiment national à la conscience raciale, si l’on ne veut pas se limiter au « mythe », c’est-à-dire à une idée dont la validité réside moins dans sa vérité et dans son fondement objectif que dans son pouvoir suggestif, il faut en venir à une conception de la race assez différente de celle, élémentaire, qui est définie par le sang et, en général, par l’élément purement biologique, car il faut tenir compte, en elle, d’une série d’autres facteurs.

    Ce point sera amplement traité par la suite. Pour l’instant, sur la base de ce que l’on a indiqué, nous dirons que l’idée raciale, en tant qu’idée politique, présente les mêmes dangers qu’un nationalisme de type démagogique, exclusif et particulariste.

    Les avantages se rapportent à la complète opposition à tout mythe égalitaire et évolutionniste, à la réfutation de l’idéologie démo-maçonnique et de la philosophie des lumières, relatives à l’identité et à l’égale dignité de tout ce qui a forme humaine. Selon la doctrine raciale, l’humanité, le genre humain est une fiction abstraite – ou la phase finale, conservable seulement comme limite, mais jamais entièrement réalisable, d’un processus d’involution, de désagrégation, d’écroulement. En règle générale, la nature humaine est au contraire différenciée, différenciation qui se reflète justement, entre autres, dans la diversité des sangs et des races. Cette différence représente l’élément principal. Elle est non seulement la condition naturelle des êtres, mais encore une valeur éthique, c’est-à-dire quelque chose de bien en soi et qu’il faut défendre et protéger.

    Le racialisme, à cet égard, se présente comme une volonté – que l’on pourrait bien appeler classique – de « forme », de « limite » et d’individuation. Il exhorte à ne pas considérer comme essentiel tout ce qui, représentant le général, l’informe, l’hybride, équivaut en réalité à un « moins », à un résidu de matière non encore formée. Comme on l’a indiqué, tout ce qui est commun ne vient au premier plan, n’apparaît comme « valeur » et en quantité d' »immortels principes », que dans les périodes de régression et de décomposition ethnico-culturelle, où, justement, la « forme » retourne à l’informe. L' »universalisme » – compris, selon l’emploi abusif, mais malheureusement devenu courant, du terme, comme internationalisme et cosmopolitisme – il ne faut pas le considérer, à cet égard, comme une idée parmi d’autres, mais comme l’écho et presque l’indice barométrique d’un climat de chaos ethnique et de dénaturation des types. Il n’y a que dans un tel climat qu’il est « vrai » : en tant qu’image de la réalité.

    Que le racialisme, à cet égard, renforce le nationalisme dans ses aspects positifs, c’est bien évident. L’un et l’autre représentent une réaction salutaire, aussi bien contre le mythe démocratique que contre le mythe collectiviste, celui de la masse prolétarienne sans patrie et sans visage ; ils représentent une victoire de la quantité, du « cosmos » sur le chaos, et, comme on vient de le dire, de la forme sur l’informe. Sous tous ses autres aspects positifs, que nous déterminerons, le racisme reflète toujours ces significations-là, et, selon ces significations, c’est une doctrine et un « mythe » qu’il faut faut juger, du point de vue traditionnel, « en ordre ». Du point de vue politique, d’autre part, le réveil du sentiment national et racial est une des conditions préliminaires indispensables à la réorganisation cohérente de toutes ces forces qui, à travers la crise du monde moderne, étaient sur le point de se disperser et de sombrer dans le bourbier d’une indifférenciation mecanico-collectiviste et internationaliste. Cette tâche est une question de vie ou de mort pour l’avenir de la civilisation européenne tout entière.

    Julius Evola

    Synthèse de doctrine de la race, 1941

    Première partie : La race comme idée révolutionnaire

    1. Le racialisme comme antiuniversalisme Édition de L’homme Libre, p. 19-22.

    Source : Front de la Contre-Subversion

    https://la-dissidence.org/2014/12/05/julius-evola-le-racialisme-comme-antiuniversalisme/

  • Le cardinal, les repères et les frontières

    Le 1er mars dernier sur ce blogue, nous évoquions les sixOscars remportés par le film Spotlight narrant une enquête journalistique, menée au début des années 2000, sur des prêtres catholiques de Boston dont les actes pédophiles avaient été (en partie) couverts par leur hiérarchie. Occasion de rappeler que ce type de crime particulièrement odieux reste extrêmement marginal au sein de l’Eglise, comparativement aux cas d’abus sexuels sur mineurs relevés notamment chez les éducateurs, entraîneurs sportifs et autres personnels du monde éducatif. 0,074% des 405 000 prêtres catholiques dans le monde, ont été accusés (et non pas condamnés) de pédophilie entre 2001 et 2009, selon l’étude diffusée il y a six ans dans le journal italien l’Avvenire. Si Benoît XVI donna l’obligation aux évêques de signaler à la justice locale les cas d’actes de pédophilie, c’est bien d’avoir failli sur ce point dont est accusé aujourd’hui le cardinal Barbarin, une des figures de la capitale de Gaules.

    Le Figaro l’a noté, « déjà fragilisé par l’affaire Bernard Preynat, prêtre mis en examen début janvier pour des agressions sexuelles entre 1986 et 1991, l’archevêque de Lyon est confronté à une nouvelle plainte déposée en février par un haut responsable du ministère de l’Intérieur. Il est aussi visé par une enquête préliminaire pour non-dénonciation d’atteintes sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans. De son côté, le Vatican a estimé qu’il était «opportun d’attendre le résultat» de l’enquête. »

    « Jamais, jamais, jamais, je n’ai couvert le moindre acte de pédophilie  », a scandé le cardinal Barbarin, lors d’une conférence de presse mardi alors que quelques heures auparavant, Manuel Valls était intervenu, quand même très étrangement, en sommant l’archevêque de Lyon de « prendre ses responsabilités ». Il est évident à nos yeux que ce prélat doit pouvoir bénéficier, comme tout à chacun, de la présomption d’innocence.

    Minute le rapportait, invitée le 9 mars de  « C à vous » sur France 5, la journaliste Caroline Pigozzi,spécialiste du Vatican, affirmait que le cardinal Barbarin « est quelqu’un d’une grande honnêteté, d’une grande moralité. C’est un peu facile que tout le monde le jette aux chiens. Je rappelle que ce n’est pas son histoire, que ça s’est passé 25 ans avant sa nomination. C’est comme si, aujourd’hui, on reprochait à un homme politique d’être responsable de ce qu’a fait son prédécesseur 25 ans avant. »

    Il est pareillement évident que cette affaire médiatique est accueillie avec gourmandise et une joie mauvaise par les nombreux contempteurs de l’Eglise catholique. Certains vont même jusqu’à y voir plus précisément une cabale contre le cardinal Barbarin, à l’instar Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction du journal chrétien (de gauche) La Vie. Dans son éditorial consacré à  « l’affaire », M. Denis affirme qu’il est « possible que certains veuillent faire taire une voix qui porte sur bien des sujets de société, des Roms à l’euthanasie ».

    Pourtant, le cardinal Barbarin, ne gênait pas tant qu’il diffusait ses convictions humanistes ou prônait le dialogue avec l’islam et le judaïsme. Son livre écrit avec le rabbin Gilles Bernheim, (« Le rabbin et le cardinal« ) autre opposant, aux arguments très charpentés, au mariage pour tous, lui avait valu  notamment des recensions élogieuses.

    Philippe Barbarin partageait avec ce rabbin une hostilité de bon ton au FN. M. Bernheim avait réaffirmé dans Actualité juive en mars 2015 que « le Front National représente un mouvement qui (…) a toujours été intrinsèquement antisémite. Et quand bien même madame Le Pen serait uneamie des juifs, ce qu’elle dit sur d’autres minorités de manière outrageante est incompatible avec les valeurs du judaïsme. Et c’est au nom des valeurs du judaïsme que nous avons le devoir de ne pas appeler à voter pour elle ». M. Bernheim est certes plus discret depuis qu’il a été accusé de multiples plagiats et d’usurpation de diplôme… « Malheur à l’homme par qui le scandale arrive » (Mathieu 18:7).

    Dans un entretien dans l’Obs paru en Noël 2011, l’archevêque de Lyon était interrogé sur livre commis par le député UMP Etienne Pinte et le prêtre Jacques Turck intitulé « Extrême droite : pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire ». Dans celui-ci M. Pinte affirmait que « le FN c’est le rejet de la différence, de l’étranger, le rejet de l’Europe, de la mondialisation, le repli, la préférence nationale. L’Eglise, par ses écrits, sa doctrine sociale, son universalité, c’est l’accueil, le partage, l’ouverture. »

    Le cardinal Barbarin avait dit être d’accord avec cette charge contre l’opposition nationale: « Oui, c’est très clair. Dans la Bible, il y a partout l’étranger. M. Le Pen disait :  Je préfère ma fille à ma nièce, ma nièce à ma cousine, ma cousine à ma voisine, ou quelque chose comme ça. C’est la logique de l’exclusion : éloignez de moi ceux qui m’intéressent moins ou pas du tout ! La Bible, elle, est inclusive. Elle dit toujours :  Quand tu fais ceci ou cela, prends ta femme, tes enfants… et l’étranger qui vit avec toi. « 

    Une analyse tronquée, d’une assez grande indigence, qui n’était pas digne d’un intellectuel du  niveau de Philippe Barbarin, titulaire d’une maîtrise de philosophie à la Sorbonne et de théologie à l’Institut catholique de Paris.

    Mais l’alignement sur la doxa officielle du Système doit être total sous peine d’attaques venimeuses. Et n’en déplaise à Jean-Pierre Denis, ce n’est pas le progressisme du cardinal Barbarin qui serait éventuellement la cause de ses malheurs, des attaques d’un Manuel Valls, mais bien au contraire ses positions en faveur de l’accueil de la vie, de la famille, contre le mariage de personnes du même sexe. Autant de convictions conformes tout simplement aux enseignements traditionnels, de toujours,  de l’Eglise catholique.

    En septembre 2012, Philippe Barbarin, avait été ainsi cloué au pilori médiatique lorsqu’il avait déclaré au cours d’une émission diffusée par la radio RCF et la chaîne TLM que le mariage homo serait « une rupture de société » aux « conséquences innombrables. » « Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera. Il y aura des demandes incroyables, qui commencent à se faire jour (…) le polyamour ou les unions à plusieurs deviennent un sujet d’actualité. »

    Relevons d’ailleurs que Marion Maréchal-Le Pen est attaquée ces dernières heures avec la même virulence pour avoir dénoncé en Italie, où elle répondait à une invitation de la Ligue du Nord, « cette Europe qui s’en prend à nos familles et à nos enfants en promouvant tous les délires et les fantasmes LGBT, du mariage homosexuel aux mères porteuses, en passant par la théorie du genre ».

    Marion a rappelé qu’il fallait défendre la famille « traditionnelle et naturelle », « conserver le mariage comme cadre juridique et comme protection de la famille et de la filiation », « ne pas en faire une reconnaissance sociale de l’amour, qui ouvrirait la voie à de nombreuses dérives. Car évidemment, d’autres minorités chercheront à faire reconnaître leur forme d’amour, je pense notamment à la polygamie qui nous paraît être un sujet essentiel ».

    Que l’on partage ou non cette dernière crainte, il est clair que cette volonté de briser le modèle familial traditionnel participe d’une offensive plus générale, dont nos compatriotes doivent être conscients,  contre notre modèle civilisationnel. Elle va de pair, note Bruno Gollnisch, avec la volonté, émanant souvent des même cénacles, euromondialistes, cosmopolites, progressistes, de faire disparaître tous les repères, les frontières, les identités sexuelles, physiques, culturelles, les enracinements…

    http://gollnisch.com/2016/03/17/cardinal-reperes-frontieres/

  • Kosciusko-Moriset chez les islamistes de l’UAM93 pour leur promettre mosquées et école d’imâm “profitant du concordat”.

    Communiqué du 12 mars 2016
    Le Président de l’UAM-93
    H. FARSADOU

    “Le mardi 1er mars 2016, l’UAM-93 a reçu Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, députée et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris.

    Une semaine avant l’officialisation de son entrée dans les primaires, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet a souhaité rencontrer des responsables de la communauté musulmane pour partager ses idées et sa vision pour un meilleur vivre-ensemble avec comme mot d’ordre “la stigmatisation des musulmans ça suffit !”.

    Dans un échange franc et extrêmement enrichissant, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet a pu présenter  plusieurs  propositions qu’elle souhaite défendre à l’occasion des primaires : (i) une taxe halal pour assurer le financement du culte musulman et son indépendance, (ii) formation des imams de France dans l’Alsace en profitant du cadre du concordat (iii) une valorisation de l’enseignement de la langue arabe, (iv) la lutter contre la stigmatisation des musulmans de France, etc. 

    Au sein de l’UAM-93 nous avons apprécié la qualité de cet échange et le volontarisme de la désormais candidate aux primaires de la droite et sa bonne maitrise des problématiques liées à l’islam et aux musulmans de France.

    Pour rappel, l’UAM-93 a déjà reçu deux autres candidats à la primaire à droite, il s’agit des deux anciens premier ministre Mr François Fillon, le jeudi 9 octobre 2014 et Mr Alain Juppé, le mardi 3 mars 2015.

    En quoi l’UAM93, regroupant une trentaine de mosquées de Seine-Saint-Denis, est-elle une fédération islamiste ? Voici au moins trois raisons issues de ses  prises de position :

     

    1 : la supériorité des lois divines sur les lois républicaines :

    A lire sur  le site internet de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis

    Lettre ouverte aux pseudos Musulmans qui renforcent les non musulmans dans leur croisade contre ceux qui se révèlent être plus musulmans qu’eux (sic) par Daniel Youssef Leclercq.  L’auteur affirme clairement que si une loi est votée afin d’interdire la burqa, elle ne sera pas considérée comme légitime car en contravention avec la Charia (Loi de Dieu) :

    “Ultime provocation, on exige des Musulmans d’opter sans réserves pour les lois (humaines) de la République et de renoncer aux Lois de Dieu, sous peine de sanctions. Mais, liberté de penser oblige, rien n’oblige à adhérer à une quelconque loi quand bien même elle serait votée par une majorité d’inconscients (…) En conclusion, les grands muftis de la République laïque pourront toujours aboyer cela n’empêchera pas la caravane islamique de continuer son chemin jusqu’à sa destination finale.”

    ” Les démocrites “ est un néologisme employé dans le texte qui trouve son explication en note de bas de page : “Démocrites (d’hypocrite) et non démocrates comme ils le clament à hauts cris“…la catégorie des hypocrites est vouée aux gémonies dans le Coran.

    Qui est  Daniel Youssef Leclerc ? Converti à l’islam en 1984 par le mouvement Tabligh, il créa l’association Intégrité. Leclerc, comme le philosophe communiste et négationniste Roger Garaudy, fut désigné membre permanent de la Ligue islamique mondiale (LIM) en 1999, instrument de l’Arabie Séoudite. Interrogé en 1992 par Jean-Paul Mari, un journaliste du Nouvel Observateur, Leclerc alors président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, intégrée au CFCM), avait déclaré que « Si demain on avait une majorité dans ce pays, pourquoi est-ce qu’on imposerait pas la Charia progressivement ? Ca vous dérange? Tant pis ! » [Aziz, Philippe. “Le paradoxe de Roubaix” éd. Plon, Ch IV au nom du Djihad, p 90-91]

    Déjà, à l’été 2012, l’UAM93 avait complaisamment relayé un communiqué de “145 musulmanes et musulmans de la Réunion ayant toutes et tous étudié la théologie musulmane” justifiant clairement le port de la burqa :

    “Le Niqâb (voile intégral) est bien un élément religieux et cultuel : ce n’est pas seulement un habit traditionnel ou culturel. Nous trouvons, de ce fait, très dommage que certaines personnes en décrètent le contraire au nom de l’islam.Nous tenons à exprimer notre vive inquiétude par rapport à cette nouvelle stigmatisation” source

    2: Un article intitulé “Le niqab supérieur à jamais au dévoilement du visage” le 12 octobre 2012 sur son site :

    La République a beau répéter et placarder partout que son idole avait le visage dévoilé (2), les vrais Musulmans n’en ont que faire. Leur foi implique, en effet, la croyance au fait que l’Omniscient, le Sage, Celui qui connaît intimement Ses créatures sait mieux ce qui est bon pour eux.(…)Le Coran nous enseigne que Dieu, dans son infinie miséricorde, a révélé une multitude de législations poursuivant les mêmes fins bien que divergentes sur les moyens à mettre en œuvre (3). Sa dernière législation, la voie (sharia) islamique, intervient à un stade d’avancement intellectuel de l’humanité tel qu’elle demeure valable selon toutes les époques et tous les contextes géographiques, sociétaux, etc. “Lire sur le site de l’UAM93

    3: Un éditorial à charge contre la police :

    Dans un article du 12 août 2013, l’éditorialiste de l’Union des associations musulmanes du 93, Daniel Youssof-Leclerc n’y va pas de main morte pour caricaturer la police républicaine, et incite les musulmans à ne pas se plier à la loi d’interdiction de la burqa :

    Extrait:

    “Monsieur Toutlemonde reproche surtout à ceux qui sont chargés de la sécurité publique[1] d’user de mensonges, de mystifications, d’intimidations, d’humiliation, d’arbitraire, d’abus de pouvoirs, de comportements racistes, de brimades, d’écoutes illégales, de traquenards, méthodes jadis réservées aux seuls malfrats… La frontière que les séparent est parfois tellement mince qu’on a désormais peine à les différencier. Mais, il paraît que pour prendre pleinement conscience du déficit de psychologie et d’humanité des agents chargés des contrôles, des verbalisations et des investigations, il suffit de se pencher sur leur cursus scolaire et sur les critères de recrutement de l’administration policière[2].(…)

    Il est loisible à ceux qui acceptent d’en assumer les conséquences financières ou judiciaires de refuser de se conformer aux lois (humaines) qu’ils estiment mauvaises, injustes, excessives, ou discriminatoires. Cependant, le fait de ne pas se soumettre de bon gré aux contrôles outranciers ou au faciès des « forces de l’ordre » est interprété illico comme une rébellion et un outrage envers l’Autorité Publique” Suite

    http://islamisation.fr/2016/03/15/kosciusko-moriset-chez-les-islamistes-de-luam93-pour-leur-promettre-mosquees-et-ecole-dimam-grace-au-concordat/#more-3491