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  • Les révélations d’un ancien Grand Maître de la franc-maçonnerie

    « Ils sont nombreux à quitter la franc-maçonnerie, mais rares sont ceux qui osent le dire. C’est le cas de Serge Abad-Gallardo, architecte français âgé d’une soixantaine d’années. Il a passé 24 ans au sein d’une des obédiences les plus importantes de France, celle du Droit Humain (une émanation du Grand Orient de France). Son livre J’ai frappé à la porte du Temple (Éd. Pierre Téqui, commandable ici), sous-titré « Parcours d’un franc-maçon en crise spirituelle » est le témoignage passionnant des années que l’auteur a passé dans la franc-maçonnerie. Après sa conversion au christianisme (il était déjà baptisé, mais s’était éloigné de l’Église), il a compris que la religion catholique et l’idéologie maçonnique étaient incompatibles et a décidé d’en sortir. Le processus de son retour à la foi a été long et semé d’embuches.

    Pour quelle raison êtes-vous entré dans la franc-maçonnerie?
    Serge Abad-Gallardo : J’avais l’âge et la situation sociale idéales pour être franc-maçon : à 33 ans, j’étais haut-fonctionnaire municipal, en tant que directeur de l’urbanisme. À cette époque, je m’étais éloigné de l’Église et ma foi était bien tiède. Un ami que je ne savais pas franc-maçon m’a proposé d’y entrer. J’étais curieux de découvrir les prétendus secrets de cette organisation.

    Quand avez-vous commencé à prendre conscience de ses aspects dérangeants ?
    S.A.-G. :
    Au début, certaines paroles du rituel maçonnique (rite écossais ancien et accepté) m’ont fait reconnaître des liens entre la franc-maçonnerie et l’Église. À titre d’exemple, dans le rituel d’initiation on retrouve des phrases comme : « Cherchez et vous trouverez » ou « Frappez, et l’on vous ouvrira » qui sont extraites des Évangiles. Mais, petit à petit, je me suis rendu compte que le sens que l’on donnait à ces versets n’avait plus rien à voir avec l’esprit du Nouveau Testament. J’ai entendu aussi des expressions très anticléricales. Cela ne m’a pas plu, mais je me suis adapté car j’étais éloigné de la foi, et surtout de l’Église. En outre, dans la franc-maçonnerie on parlait beaucoup de fraternité, mais j’ai pris conscience que derrière cette apparence de fraternité, les petits arrangements et les luttes pour le pouvoir étaient bien réels. Enfin, quand je suis revenu à la foi, j’ai compris que le catholicisme et la franc-maçonnerie étaient incompatibles.

    Comment s’est déroulé ce processus de conversion ?
    S.A.-G. : Il a duré près de neuf ans ! Je crois que Dieu m’a laissé si longtemps dans l’erreur de la franc-maçonnerie (24 ans, jusqu’à devenir Vénérable Maître et accéder aux plus hauts grades) afin qu’aujourd’hui aucun maçon ne puisse me dire – comme certains ont tenté de le faire, en toute mauvaise foi – que je n’ai rien compris. Je suis passé par divers stades. Tout d’abord, comme je l’explique dans mon livre, j’ai pris conscience de la présence du Christ à mes côtés. Cela a débuté en 2002, quand j’ai rencontré un prêtre franciscain près d’Aix-en-Provence. Ses paroles m’ont paru maçonniques et m’ont plu parce que je pensais qu’il existait des liens entre la franc-maçonnerie et le catholicisme, mais j’ai compris au fur et à mesure que le sens de ses paroles était fondamentalement différent.

    Par exemple ?
    S.A.-G. : Lorsque la franc-maçonnerie parle de « Lumière », elle parle d’une « Connaissance »*, d’un savoir ésotérique, hermétique et occulte. Alors que ce Franciscain me parlait de la « Lumière » comme étant l’Amour de Dieu pour nous. Encore un exemple, quand la franc-maçonnerie reprend à son compte : « Cherchez et vous trouverez » (Matt. 7 – 7 NDLR), il s’agit d’aller chercher et de trouver au fond de soi-même. C’est la parole hermétique maçonnique « V.I.T.R.I.O.L. » (Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem : Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée). Les paroles de l’Évangile ne signifient rien de tout cela en réalité : elles nous révèlent que Dieu nous cherche avant même que nous ne pensions à Le chercher. C’est Dieu qui donne l’Amour à l’homme, non le contraire. L’amour de l’homme est une image de l’Amour de Dieu. Dieu nous a faits à son image. Tout ceci n’a rien à voir avec la magie, l’occultisme ou des formules symboliques ! Je suis sorti de cette rencontre avec le Franciscain complètement bouleversé, et j’ai senti la présence du Christ à mes côtés. Je ne pouvais imaginer qu’Il m’aimait de cet Amour immense que je ressentais à présent dans tout mon être. Il n’y a pas de mots pour le décrire.

    Mais ce n’était pas encore la conversion complète…
    S.A.-G. : J’ai recommencé à prier, sans pour autant retourner à la messe. Un jour de 2005, à une bien mauvaise époque de ma vie, je me trouvais dans une chapelle quand le Christ m’a répondu. Une expérience incroyable, j’en suis quasiment tombé de mon banc ! Mais je résistais encore sans comprendre exactement ce que le Christ attendait de moi.

    Que s’est-il passé ensuite ?
    S.A.-G. : En 2012, j’ai expérimenté ce que l’on peut appeler « le Mal absolu ». J’ai vu jusqu’où va la noirceur de l’âme humaine. Par la sorcellerie et la magie**, j’ai constaté la présence du diable et son œuvre maléfique dans une vie. Cela peut paraître incroyable et je n’ai pas d’autre choix que de raconter les choses telles qu’elles se sont passées. Le monde s’est refermé sur moi. En quelques mois, j’ai perdu mon emploi, un bon salaire, la maison où nous habitions, mon voilier de 12 mètres, ma voiture de sport, mes amis… Je me sentais totalement perdu et ne trouvais plus de repères dans la franc-maçonnerie. Personne ne vous y explique pourquoi le mal existe dans le monde par exemple. Ni comment le combattre. L’idée m’est venue de faire une retraite quelques jours à l’abbaye de Lagrasse. Là bas, devant le Christ en croix, je me suis mis à pleurer et me suis rendu compte que ce Christ pleurait avec moi. Cet Amour fut comme une lumière. J’ai passé une semaine avec les moines, et mon cœur s’est ouvert totalement à l’Amour du Christ.

    Et c’est à ce moment que vous êtes sorti définitivement de la franc-maçonnerie…
    S.A.-G. : Tout ce que j’y vivais m’a paru faux, ou du moins tiède. Je ne pouvais plus y rester après avoir compris que la franc-maçonnerie esttotalement incompatible avec la foi catholique.

    A-t-elle réellement le pouvoir que lui prête sa légende ?
    S.A.-G. : Oui, ce pouvoir, elle l’a ! En France, depuis 2012, une majorité de ministres du gouvernement sont maçons. Les grands maîtres du Grand Orient, du Droit Humain ou de la Grande Loge veulent changer la société. Des lois comme l’avortement, l’euthanasie ou le mariage homosexuel correspondent aux idées maçonniques d’émancipation de l’individu qui n’en réfère plus qu’à lui même, sans autre limite morale que celle qu’il se fixe. Un grand maître de la Grande Loge de France, Pierre Simon, a avoué que toutes ces lois étaient pensées et mûries en loges avant même d’être débattues par les députés.

    Et elle conspire ?
    S.A.-G. : La franc-maçonnerie croit en sa propre « utopie ». Autrement dit, tout ce qui est possible à un être humain, peut et doit lui être permis. La morale découle du pacte social et pas de la loi naturelle voulue par Dieu. Sans enfer ni paradis, sans jugement dernier ni rédemption, il n’y a pas d’autre mode de vie possible que l’hédonisme : le plaisir et le bonheur en cette vie sont l’unique but à poursuivre. Le Salut éternel n’existe pas, il faut jouir de la vie présente. La franc-maçonnerie conspire, dès lors, contre toute façon de penser qui ne serait pas la sienne et ne suivrait pas cet objectif.***

    Notes :

    * La « Connaissance » que poursuivent les francs-maçons est symbolisée par le « G » souvent inscrit sur les sigles maçonniques : dans une étoile à cinq branches ou bien dans un compas et une équerre, les outils du maître-maçon, de l’architecte. Ce « G » désigne la « Gnose » (du grecgnôsis, connaissance), un savoir caché, réservé aux seuls initiés. Les premiers chrétiens, et parmi eux saint Irénée, ont sévèrement mis en garde contre une lecture gnostique de l’évangile, considérée comme une grave hérésie.

    ** La Franc-Maçonnerie est un ordre initiatique ésotérique. Les connaissances qu’elle dit détenir sont réservées à ses membres (du grecéso, au-dedans). Par nature elles ne doivent pas être à mises la portée de tous, ce que la maçonnerie appelle « les petits mystères et les grands mystères ». Ces mystères se perdent parfois aux frontières du spiritisme et des messes noires comme le rappelait en 2011 le père Georges Morand (†2014), ancien exorciste du diocèse de Paris au micro de France Culture.

    *** v. la première lettre de saint Paul aux Corinthiens (ch. 15) :

    S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité.
    Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu (…)
    Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés (…)
    Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.

    Adapté de l’espagnol par Élisabeth de Lavigne avec Aleteia France

    http://www.contre-info.com/les-revelations-dun-ancien-grand-maitre-de-la-franc-maconnerie#more-41640

  • Que peut-on attendre du Rendez-Vous de Béziers organisé par Robert Ménard ?

    Que peut-on attendre de la grande réunion de la « droite hors les murs » organisée fin mai à Béziers par Robert Ménard ? Le site Atlantico a posé la question à Bruno Larebière, journaliste et conseiller en communication, qui prépare un ouvrage sur les droites françaises. Extraits.

    Atlantico : A un peu moins d’un an de la présidentielle, Robert Ménard organise fin mai à Béziers un grand colloque de la droite “hors les murs”, cette droite qui se veut moins “centriste” que Les Républicains sur les questions de société, mais qui prône un libéralisme économique, contrairement au Front national. Que peut-on attendre de cette réunion ? Quelles figures devraient être présentes ?

    Bruno Larebière : « La spécificité de cette “droite hors les murs“, ainsi appelée parce qu’elle ne reconnaît dans aucun parti, ne se limite pas à quelques singularités sur les questions de société, ni même à des positions économiques différentes du “national étatisme“ du Front national. Si cette droite est “hors les murs“, c’est justement parce qu’aucun parti ne porte ce qu’elle estime être le cœur du combat, à savoir la défense de notre civilisation, qui est, selon elle, menacée de l’extérieur par les vagues migratoires et, de l’intérieur, par l’adoption de textes comme celui du “mariage pour tous“ qui va bien au-delà de la réforme sociétale ainsi que l’avait expliqué Christiane Taubira elle-même en revendiquant une “réforme de civilisation“.

    « Le Rendez-Vous de Béziers, comme l’a baptisé Robert Ménard, est surtitré : “Pour ne pas attendre 2022 !“ Cette phrase exclamative se veut une invite à l’électorat de droite, qui ne se reconnaît dans aucun des candidats annoncés pour la présidentielle de 2017, à agir sur les présidentiables pour ne pas être contraints de faire l’impasse sur 2017 en se projetant déjà sur une éventuellement recomposition post-présidentielle qui dégagerait un candidat pour 2022.

    « Robert Ménard a très bien compris que la tentation du vote blanc est grande dans cet électorat de droite qui partage les constats formulés par Eric Zemmour dans son dernier livre, Le Suicide français, et le dégoût comme l’espérance de Philippe de Villiers dans Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, mais se désole de ne pas voir d’incarnation politique pour le représenter.

    « Robert Ménard croit, ou se force à croire, qu’il est encore possible d’influencer lesdits candidats et c’est tout le sens de ces journées, qui doivent déboucher sur la présentation de “50 mesures patriotes pour ne pas se tromper de droite“, également appelées “programme minimum de salut public“. Ces mesures seront issues de travaux organisés sous forme de tables rondes et elles seront présentées aux candidats déclarés, pour approbation, totale ou partielle, ou rejet…

    […]

    « On peut déjà être certain que les débats et les productions seront de qualitéet on peut aussi attendre de ces journées un succès populaire tant l’attente est grande, dans tous les réseaux de cette droite “hors les murs“, à l’égard de cette initiative et, au-delà, à l’égard d’une tentative de structuration, même informelle, de tous les courants qui seront représentés.

    « Cela ne veut pas dire pour autant que les travaux de Béziers vont trouver leur traduction électorale. La politique étant affaire de rapport de forces, l’attention qui sera portée par les candidats aux “50 mesures patriotes“ qui leur seront soumises dépendra, elle, de la présence ou non de “poids lourds“ de la politique, c’est-à-dire de personnalités de la droite française pouvant influer sur une part non négligeable de l’électorat. Or là, c’est l’inconnue.

    « Pour l’heure, seuls Marion Maréchal–Le Pen et Louis Aliot, deux figures du Front national donc, ont confirmé leur présence. Il est évident que la présence de Philippe de Villiers ou de Nicolas Dupont-Aignan, voire celle d’Eric Zemmour qui est un prescripteur important, donnerait à ce Rendez-Vous un poids politique tel qu’il ne pourrait être ignoré par les prétendants à la présidence de la République […] »

    http://fr.novopress.info/

  • Le pouvoir part à la dérive

    L’Élysée et Matignon multiplient les plans pour acheter la paix dans leur camp. En vain. La gauche ne cesse de décrocher.

    La distribution des lots s’accélère avec de l’argent que le gouvernement n’a pas. Quelle importance ? L’annonce, c’est maintenant, la facture, c’est pour plus tard. Le plus bel exemple en a été fourni lundi à Matignon. Après avoir passé en revue le système devenu absurde des revenus des minima sociaux, le premier ministre déclarait qu’il fallait simplifier tous ces dispositifs (ce qui est justifié) mais il ajoutait qu’il en profiterait pour généraliser un revenu minimal unique étendu « aux jeunes précaires » à partir de 18 ans au lieu de 25 (quelle incitation à l’apprentissage et à chercher du travail !), sans même avoir chiffré la mesure… Il précisait alors que la mise en oeuvre rapide de cette décision prendrait tout de même de dix-huit mois à deux ans. C’est-à-dire après les élections de 2017… Voilà ce que M. Hollande veut dire quand il prétend vouloir « réformer jusqu’au terme de son mandat ».

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  • Aidez les femmes enceintes en vous connectant sur IVG.net

    Les lecteurs de notre blog sont invités à se connecter régulièrement (si possible une fois par jour pendant au moins trois minutes) sur le site ivg.net en simulant  systématiquement une recherche Google sur le mot clé “ivg” afin de maintenir ce site N°1  sur ce moteur de recherche et avant celui du gouvernement.

    N'hésitez pas à le faire savoir autour de vous et à visionner à nouveau cette excellente vidéo.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Révolution française et le triomphe du libéralisme économique.

    Avant de participer à la réalisation prochaine par le SACR (Service Audiovisuel du Combat Royaliste, émanation du G.A.R.) d'une vidéo sur le royalisme social, je travaille sur le texte d'une conférence que je vais donner vendredi 22 avril devant les jeunes del'Action Française, en ce 10, rue Croix-des-Petits-Champs mythique qui vit se succéder tant de générations royalistes depuis le début des années 1950. Cette fois, comme de nombreuses fois précédentes, il s'agit de traiter des royalistes face à la question sociale depuis la Révolution française, et le sujet n'est pas mince s'il est généralement mal connu. Bien sûr, depuis quelques années, le Groupe d'Action Royaliste (dont je suis le vice-président) a publié bon nombre de textes, de brochures et de vidéos sur ce thème, mais c'est un travail de bénédictin qui attend celui qui voudra faire une synthèse complète des positions et des politiques monarchistes qui se veulent sociales, et il ne faudra pas oublier, aussi, les réticences ou l'indifférence de certains de ceux-ci devant des avancées sociales qui, parfois, semblaient « socialistes »... Effectivement, s'il y aura bien un Mouvement Socialiste Monarchistequi, entre 1944 et 1946, fera référence au « socialisme » de René de La Tour du Pin et vantera, furtivement, les expériences sociales des monarchies du Nord de l'Europe, il ne connaîtra qu'un succès éphémère et tout relatif, et sera largement incompris du public qu'il était censé attirer...

    Et pourtant ! Si la question sociale ne naît pas avec la Révolution, loin s'en faut, ce sont des royalistes qui vont, dès la fin du XVIIIe siècle, dénoncer les conditions nouvelles faites au monde des artisans et ouvriers par le libéralisme triomphantà travers le décret d'Allarde et la loi Le Chapelier. Car la date de naissance « légale » de la condition de « prolétaire » en France est bien cette année 1791avec ses deux textes aujourd'hui « oubliés » des manuels scolaires et qui, tout le XIXe siècle, permettront l'oppression en toute légalité et au nom de « la liberté du travail » (qui n'est pas vraiment la liberté des travailleurs...) des populations ouvrières de notre pays.

    Étrangement, le philosophe maoïste Alain Badiou paraît (mais paraît seulement...) rejoindre les monarchistes sociaux dans leur critique d'un libéralisme triomphant à la fin du XVIIIe siècle, de ce « franklinisme » qui sacralise l'Argent à travers la fameuse formule « le temps c'est de l'argent » écrite et expliquée par celui qui a été reçu comme un véritable héros (héraut, plutôt, et d'abord des idées libérales) à Versailles par les élites du moment et particulièrement par la grande bourgeoisie. Ainsi, dans son dernier essai intitulé « Notre mal vient de plus loin », Badiou écrit, en cette année 2016, ce qu'un Maurras du début du XXe siècle n'aurait pas désavoué : « Depuis trente ans, ce à quoi l'on assiste, c'est au triomphe du capitalisme mondialisé.

    « Ce triomphe, c'est d'abord, de façon particulièrement visible, le retour d'une sorte d'énergie primitive du capitalisme, ce qu'on a appelé d'un nom contestable le néolibéralisme, et qui est en fait la réapparition et l'efficacité retrouvée de l'idéologie constitutive du capitalisme depuis toujours, à savoir le libéralisme. Il n'est pas sûr que « néo » soit justifié. Je ne crois pas que ce qui se passe soit si « néo » que ça, quand on y regarde de près. En tout cas, le triomphe du capitalisme mondialisé, c'est une espèce d'énergie retrouvée, la capacité revenue et incontestée d'afficher, de façon maintenant publique et sans la moindre pudeur, si je puis dire, les caractéristiques générales de ce type très particulier d'organisation de la production, des échanges, et finalement des sociétés tout entières, et aussi sa prétention à être le seul chemin raisonnable pour le destin historique de l'humanité. Tout cela, qui a été inventé et formulé vers la fin du XVIIIe siècle en Angleterre et qui a dominé ensuite sans partage pendant des décennies, a été retrouvé avec une sorte de joie féroce par nos maîtres d'aujourd'hui. »

    Maurras évoquait « le triomphe des idées anglaises et genevoises » pour qualifier la Révolution française et, comme Badiou, il ne faisait guère de distinction entre libéralisme économique et libéralisme politique, l'un permettant l'autre et réciproquement... J'aurai, quant à moi, tendance à déplacer un peu le curseur de l'autre côté de l'Atlantique, comme je le fais à travers ma critique de la philosophie « profitariste » de Benjamin Franklin.

    Disons-le tout net : la France aurait pu éviter de tomber dans le travers d'un capitalisme que Maurras dénoncera comme « sans frein » quand il aurait pu être maîtrisé et, pourquoi pas, bénéfique s'il avait intégré les fortes notions de « mesure » et de partage en son sein, ce qui ne fût pas le cas, malheureusement. 

    Oui, il y aurait pu y avoir « une autre industrialisation », mais la Révolution a tout gâché et la République plus encore une fois débarrassée de la Monarchie et de ses structures fédératives et corporatives (ces deux dernières étant mises à mal et pratiquement à bas dès l'été 1789). Je m'explique : avant le grand tumulte de 1789, la France est la première puissance d'Europe (voire du monde ?) et elle maîtrise désormais les mers, au moins en partie, depuis ses victoires navales du début des années 1780 face à l'Angleterre, thalassocratie marchande en plein doute depuis sa défaite américaine. Elle est la première puissance industrielle et la première diplomatie mondiale, mais, alors que le pays est riche et apparaît tel aux yeux des étrangers, pays comme individus, l’État, lui, est pauvre et en butte aux pressions de plus en plus fortes des élites frondeuses, aristocratie parlementaire et bourgeoisie économique (même si le pluriel pourrait bien être employé pour cette dernière, plus protéiforme qu'on le croit généralement). Si l'on s'en tient aux aspirations de la noblesse libérale et financière et à celles de la bourgeoisie économique, elles sont simples : prendre le Pouvoir politique, au nom du Pouvoir économique, en arguant que ceux qui font prospérer les capitaux sont les plus aptes à l'exercice de l’État, ravalé (dans leur logique) à un simple rôle de gestionnaire et non plus d'arbitre ou de décideur politique. En somme, indexer le Pouvoir politique sur la seule Économique, au risque d'en oublier l'importance d'une politique sociale d'équilibre... Ce qui arriva dès que la Révolution prit les rênes du gouvernement au détriment de l'autorité royale elle-même, et qui provoqua l'explosion de la pauvreté en France dès le début des années 1790 et l'effondrement de l'économie française, bientôt aggravé par la guerre et la fin de la Marine française. 

    Ainsi, le XIXe siècle que, quelques années avant la Révolution, l'on annonçait « français », sera en définitive « anglais » et c'est le modèle capitaliste « sans frein » qui triompha, la France s'y étant « ralliée », en sa haute (et pas seulement) bourgeoisie et par les textes législatifs de 1791 (aggravés par Napoléon et son fameux « livret ouvrier » si défavorable aux travailleurs), puis par un « mimétisme nécessaire » pour ne pas être décrochée dans la compétition économique mondiale de l'après-Révolution...

    J'en suis persuadé : si 1789 n'avait pas eu lieu tel qu'il a eu lieu, trahissant l'esprit même des états généraux et des cahiers de doléances voulus par le roi Louis XVI, et laissant l’Économique s'emparer du Politique, « 1791 » n'aurait pas été cette défaite du monde du travail et la France n'aurait pas perdu le combat civilisationnel face au « Time is money » anglo-saxon... 

    Est-il définitivement trop tard ? Un disciple de La Tour du Pin, ce penseur majeur du royalisme social et corporatiste, était persuadé du contraire et, crânement, il déclarait que « la politique de la France ne se fait pas à la Corbeille (la Bourse) » tout en rappelant aussi le « Politique d'abord » (comme moyen et non comme fin) par la formule, simple mais efficace : « l'intendance suivra ! »... Mais c'était toujours la République et l'effort d'un moment n'a pas suffi et ne suffit pas si les institutions elles-mêmes ne l'enracinent pas dans la longue durée, celle qui permet de traverser les siècles et d'aider les générations qui se succèdent. La République n'est pas la Monarchie, tout simplement, même s'il lui arrive de l'imiter, dans un hommage involontaire du vice à la vertu...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1309:la-revolution-francaise-et-le-triomphe-du-liberalisme-economique&catid=50:2016&Itemid=61

  • La République ne goûte pas le référendum (article paru dans L’Action Française n°2930 du 21 avril 2016)

    Pour ou contre le Brexit ? En France, les responsables politiques n’ont pas manqué de prendre parti.

    Dès l’annonce du référendum britannique, les parlementaires français se révèlent divisés. Et l’étiquette politique n’y change rien. Nicolas Sarkozy ou Laurent Wauquiez plaident pour le Brexit, tout comme… Michel Rocard ! Soupçonnant le Royaume-Uni d’être « largement à l’origine […] de la paralysie du système de décision européen » (Le Monde, 25 mai 2015), l’ancien Premier ministre de François Mitterrand ne verrait pas d’inconvénient au départ d’une nation considérée comme un frein à l’épanouissement de l’Union.

    Un drame selon Manuel Valls

    Le gouvernement actuel, en revanche, n’est pas de cet avis. La sortie de l’UE serait-il « un drame » et « une dislocation irréversible » (L’Obs, 22 février 2016) ? C’est en tout cas ce qu’estime Manuel Valls, s’inscrivant dans la ligne d’une majorité plutôt amère à l’idée d’un Brexit susceptible d’essaimer en France… Car dénoncer l’Union européenne comme responsable des échecs d’un pays serait une « pratique politique féconde », et l’exemple anglais ne ferait que proposer un modèle susceptible d’être suivi par des voisins mécontents, souligne Xavier Timbeau (Revue parlementaire, n°40, mars 2016). En somme, le constat est éloquent : selon le directeur général de l’Observatoire français des conjonctures économiques, c’est le carrefour ouvert au Front national, qui ne cesse de dénoncer l’emprise de l’Union sur la souveraineté des pays européens. À la sortie d’un sommet européen, Bernard Monot, eurodéputé FN, a d’ailleurs émis clairement le souhait d’opérer un « Franxit […] collé au modèle du Brexit » selon « les mêmes critères que le Royaume-Uni » (Le Figaro, 23 février 2016).

    Aude de Fromon

    La suite en achetant le dernier numéro de l’Action française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Republique-ne-goute-pas-le

  • l’Economie du Diable

    L’Europe submergée, c’était prévu !

    De temps en temps, j’aime bien fouiller dans ma bibliothèque où règne bien sûr le plus grand désordre. Lors de l’un de ces moments de redécouverte, je suis tombé sur un livre d’Alfred Sauvy, publié en 1987, et qui avait pour titre « L’Europe submergée, Sud Nord dans trente ans ».

    Dans ce livre, Sauvy s’intéressait à l’inévitable déferlement du Sud vers le Nord, en utilisant les statistiques démographiques disponibles à l’époque.

    En s’appuyant sur une analyse assez simple des différences de taux de fécondité entre le Nord et le Sud de la Méditerranée, il arrivait à la conclusion que vers 2017, il risquait d’y avoir quelques problèmes d’immigration dans le vieux continent. Plutôt bien vu…

    Mais ce n’était pas la première fois. En 1959, il avait publié un autre livre où il expliquait que compte tenu du baby boom, on risquait d’avoir une révolution dans les universités vers 1968 en raison de la surpopulation étudiante. Et il conseillait de préparer l’arrivée de ces centaines de milliers d’étudiants… Comme rien ne fut fait, nous eûmes les événements de mai 68 « à la surprise générale ».

    Dans son livre « L’Europe submergée », dès 1987, il s’essayait à analyser ce qu’il fallait faire puisque l’on allait avoir des mouvements de population massifs et que l’on avait trente ans pour agir et se préparer. Et bien entendu, rien de ce qu’il préconisait ne fut fait, le court terme et les expédients l’emportant comme souvent hélas sur les analyses raisonnées, en tout cas dans les milieux politiques.

    Mais retrouver ce livre m’a ramené bien des années en arrière, car Sauvy fut certainement l’un de ceux qui m’ont les plus marqué au début de mes années de formation. (Je suis toujours en formation, je tiens à le préciser ici, mais plutôt à la fin de cette dernière). J’ai tout aimé chez lui.

    Il était catalan, fils de vigneron, grand blessé de guerre, polytechnicien ayant intégré après la première guerre mondiale où il avait servi avec honneur, joueur de rugby (il est rentré sur un terrain de rugby comme joueur pour la dernière fois à 72 ans), skieur, se disant de gauche et ne s’appuyant que sur une analyse impitoyable de la réalité, fondateur de l’INSEE et de l’INED (Institut national d’études démographiques), de la revue Population, auteur de dizaines d’ouvrages et de centaines d’articles.

    On raconte (en fait c’est lui qui le racontait) que Léon Blum l’avait contacté pour faire partie de son cabinet en 1936. Hésitant, il avait répondu au dirigeant socialiste : « Je ne sais pas si je vais accepter tant à l’évidence vous ne connaissez rien à l’économie ». Et il avait dit à Léon Blum : « Votre expérience socialiste durera deux ans. C’est en général ce que durent les expériences socialistes ».

    On songe à l’expérience de 1981 à 1983 et on sourit.

    A cela, Blum avait répondu superbement : « Mais enfin Sauvy, si j’y connaissais quelque chose, je ne serais pas socialiste !» On ne saurait mieux dire, et toute l’histoire de France confirme ce qui n’était pas à l’évidence un jeu de mots mais une vérité profonde et qui ne s’est jamais démentie depuis. Comme le disait l’un de mes amis, homme politique : « On ne peut être à la fois socialiste, compétent et honnête. Il faut choisir deux des qualités sur trois ». C’est ce que semblait croire Léon Blum. En tout cas, les évènements depuis 1981 confirment cette plaisanterie, qui n’est après tout qu’une évidence factuelle.

    Fin 1936, Sauvy est au cabinet de Paul Reynaud, en charge d’écrire les décrets pour relancer l’économie française, plombée à mort par l’expérience socialiste.

    Et il suit, à la stupéfaction générale, une politique que l’on appellera quarante-cinq ans après une politique « de l’offre », totalement à rebours du consensus de l’époque, et tout le monde lui tombe dessus. Et bien entendu l’économie repart à toute allure, la croissance s’interrompant hélas avec l’arrivée de la guerre.

    C’est lui qui inventa l’expression « le tiers monde », vouée à un succès planétaire, mais qu’il reniera à la fin de sa vie, tant les situations entre les différents pays avaient évolué.

    C’est chez lui que j’ai vu mentionner pour la première fois la hausse du CO2 dans l’atmosphère, qui pouvait selon lui amener à terme à de graves problèmes

    Tout ce qui était vivant l’intéressait.

    En 1976, il publie son livre qui m’a sans doute le plus influencé, « L’économie du Diable », où il s’essaie à traiter des causes de la stagflation, c’est-à-dire la présence simultanée de l’inflation et du chômage. Dans ce livre, il explique fort clairement les raisons qui président à l’irruption de ce phénomène et il cite nommément le salaire minimum (qui empêche les plus faibles de travailler puisqu’ils ne sont pas rentables), la limitation du temps de travail, l’interdiction faite aux retraités de travailler, l’existence de professions monopolistiques et protégées, le blocage des prix dans des professions concurrentielles et bien d’autres encore.

    Tous les facteurs qu’il cite sont de nature à empêcher le développement d’une offre susceptible de rencontrer une demande solvable. Les contraintes mises à la production empêchent en effet toute embauche, ce qui fait que l’offre insuffisante amène fort naturellement à des hausses de prix et à la faiblesse de la monnaie.

    Eh bien, le lecteur peut vérifier tout cela en lisant ce livre qui n’a pas pris une ride : le programme commun de la gauche est signé en 1978 entre les communistes, les socialistes et les radicaux de gauche, et toutes les mesures préconisées étaient celles dont Sauvy avait dit dans son livre qu’elles amenaient toujours à des désastres. Et les socialistes, n’apprenant jamais de leurs erreurs, remettront le couvert avec les 35 heures sous Jospin et la hausse sur la fiscalité du capital sous Hollande.

    Et bien entendu, à chaque fois que ce programme fut appliqué, nous eûmes un désastre. La seule différence entre 1936, 1981 et 1995 fut qu’au lieu d’avoir la Wehrmacht à Paris, nous avons eu la Bundesbank d’abord en attendant l’euro.

    C’était aussi un homme plein d’humour.

    Visitant un chantier avec le Président Mitterrand qui, en voyant un grand nombre de pelleteuses lui confiait « Ah Sauvy, si tous ces hommes avaient des pelles à la place d’avoir des machines, vous imaginez le nombre d’emplois créés ?» Il avait répondu « En effet, monsieur le Président. Mais imaginez s’ils avaient des petites cuillères ? ».

    Mais ce qui m’avait séduit chez Sauvy, c’était le slogan qu’il répétait à qui voulait l’entendre : « Le rôle de l’économiste c’est d’éclairer pour guider ».Et il ne pouvait s’empêcher de constater avec une certaine tristesse que dans toute sa carrière « d’éclaireur, » il n’y avait eu que deux hommes politiques qui s’étaient donné du mal pour comprendre ce qu’il disait, Paul Reynaud et Mendes-France. Et du coup, il les admirait beaucoup certes pour leur intelligence mais bien plus pour leur capacité à essayer de s’informer dans un domaine qu’ils maîtrisaient mal. Il en concevait un certain dédain pour la chose politique, tout en sachant que son rôle envers et contre tout était de continuer à éduquer pour éclairer.

    Mais la vraie raison pour lequel je l’admire est plus profonde : un peu comme Schumpeter, il disait que celui qui commence une analyse doit partir des données disponibles et non pas des préjugés qu’il pouvait avoir au départ de l’analyse. Par là, il voulait dire qu’une analyse scientifique doit partir d’abord de la réalité c’est-à-dire des chiffres.
    Ces chiffres, il faut comprendre ce qu’ils recouvrent et comment ils ont été calculés. C’est lui qui disait : « Si vous torturez suffisamment les chiffres, ils finiront toujours par avouer ».
    Ensuite, il faut trouver une explication aux relations qui peuvent exister entre ces séries de chiffres, en se méfiant toujours de ne pas tomber dans des explications hasardeuses. En termes simples, il faut se souvenir que corrélation ne veut pas dire causation. Par exemple, dans toutes les statistiques de santé mondiale on découvre que les fumeurs de cigares vivent plus longtemps que les autres. Et bien sûr cela ne veut pas dire que fumer le cigare est bon pour la santé, mais que les fumeurs de cigares ont tendance à être beaucoup plus riches que la moyenne et sont donc beaucoup mieux soignés.
    Enfin, et c’est là qu’apparaît l’esprit scientifique, si l’étude que l’on a commencée montre à la fin quelque chose auquel on ne s’attendait pas du tout et qui heurte vos croyances profondes, eh bien on doit la publier même si les conclusions vous fâchent avec tous vos amis Toutes ses études à lui montraient que le responsable de la croissance était la flexibilité dans l’appareil de production, et donc il préconisait en tant qu’homme de gauche une politique qui favorisait l’entrepreneur et donc l’emploi, et par conséquent une politique fort nuisible au capitalisme de connivence ou aux « syndicats représentatifs » qui ne sont qu’un rouage du capitalisme de connivence. C’est ce qu’a redécouvert à grands frais une commission présidée par un grand « farceur tranquille » nommé Attali trente cinq ans au moins après, et bien entendu, aucune de ses propositions n’a été suivie de la moindre réalisation.
    Et c’est là où je voulais en venir.
    Depuis 1987, le nombre d’économistes a littéralement explosé dans le monde entier, et aussi curieux que cela paraisse, jamais l’esprit scientifique n’a été aussi peu présent dans les décisions économiques.
    Jamais nous n’avons eu autant d’économistes à la tête des banques centrales, jamais les banques centrales n’ont eu autant de pouvoir, et jamais la pensée magique et non scientifique n’a eu une telle place dans nos sociétés.
    Mais il n’y a pas que la pensée magique qui fasse des dégâts : il y a aussi les fraudes. D’après un papier fort sérieux que j’ai lu, pour plus de la moitié des thèses présentées en économie dans les grandes universités américaines, les résultats ne sont pas vérifiables par de tierces parties. Ce qui veut dire que ces braves gens fraudent en utilisant un langage mathématique extrêmement compliqué pour ne pas être dévoilés.
    On imagine mal Rueff, Sauvy, Fourastié ou Raymond Aron se laissant aller à de telles bassesses.
    Le mélange de compétence et de modestie qui caractérisait cet homme n’existe pour ainsi dire plus. Aujourd’hui, nous avons autant d’exemples que nous le souhaitons d’arrogance mélangée à de l’incompétence et à pas mal de malhonnêteté intellectuelle. Je refuse de donner ici l’identité de ceux à qui je pense, la place étant insuffisante, mais je suis sûr que les lecteurs ont quelques noms d’Oints du Seigneur en tête et s’ils en cherchent d’autres, ils peuvent toujours aller voir la liste des économistes qui ont recommandé de voter pour François Hollande et qui sont curieusement silencieux depuis quelques temps. On se demande pourquoi ?
    Bref, aux lecteurs qui ne connaitraient pas Sauvy et voudraient savoir ce qu’était un économiste, un vrai, je propose de relire quelques uns de ses livres.
    Mes préférences iraient à « La machine et le chômage » et à « l’Economie du Diable ».
    Bonne lecture.
    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/143202603146/leconomie-du-diable#.VxoxyJOLRXs

  • Nuit Debout : viols et agressions sexuelles en pleine place publique

    Nuit Debout est ce mouvement de gauchistes bien élevés qui génère violences et saccages. Une inimitié de la bien-pensance le menace depuis qu’Alain Finkielkraut s’en est fait exclure, une telle exclusion ne pouvant être considérée par les ligues de vertu que comme de l’antisémitisme

    On apprend maintenant, en plus de tout cela, que des viols et agressions sexuelles ont eu lieu en pleine place publique dans le cadre de ces rassemblements. Rien de nouveau dans les mouvements gauchistes…

    Madame Taubira a-t-elle changé d’avis, elle qui affirmait il y a quelques semaines :

    «Je regarde avec une très grande tendresse ce mouvement. Je ne sais pas vers quoi il va déboucher mais, quel que soit son aboutissement, c’est une expérience collective, c’est une expérience citoyenne»

    En terme d’expérience collective, le succès semble être au rendez-vous ! Avec tendresse, naturellement !

    http://www.medias-presse.info/nuit-debout-viols-et-agressions-sexuelles-en-pleine-place-publique/53313