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  • Alain Escada : "N’est-il pas étrange qu’aucun lieu de pouvoir ne soit visé par les terroristes ?"

    Tous les médias en parlent. L’analyse de l’ordinateur d’un terroriste de l’État islamique aurait permis d’apprendre que Civitas figurait sur la liste des cibles envisagées pour commettre un attentat. Nous avons posé quelques questions à Alain Escada, président de Civitas.
    Médias-Presse-Info : Comment avez-vous appris la nouvelle que Civitas avait figuré parmi une liste de cibles potentielles des terroristes de Bruxelles ?
    Alain Escada : J’ai pris connaissance de cette rumeur par l’entremise des médias. Dans un premier temps, il était question d’une « association catholique conservatrice basée à Argenteuil ». Ensuite, le nom de Civitas est apparu explicitement.
    Que vous en a dit la police ?
    Rien. À cette heure, seuls des journalistes m’ont appelé. Je n’ai pas eu le moindre contact avec un quelconque service de police.
    Cela vous inquiète-t-il ? Auriez-vous souhaité une protection policière ? Changez-vous votre emploi du temps ?
    Non, je ne suis pas inquiet. Si la police ne nous a pas contactés, c’est probablement qu’elle estime qu’il n’y a pas de danger. Comme prévu, j’irai le 17 avril prendre la parole au Congrès Nationaliste, puis je ferai une conférence à Nantes le 25 avril à l’invitation d’E&R. Mes saints anges gardiens valent bien quelques gardes du corps. Rassurez-vous, je dors bien. À Dieu seul de décider de mon heure dernière. Mais, pour être clair, je ne pense pas un seul instant être la cible prioritaire d’un mouvement terroriste.
    Du reste, je m’interroge. N’est-il pas étrange que rien qui symbolise le gouvernement ou les véritables lieux du pouvoir ne figure parmi la liste des cibles potentielles de terroristes djihadistes ?
    Quant au fait que Civitas retienne l’attention de terroristes djihadistes, j’ai plaisanté toute la journée avec les journalistes sur le fait que, jusqu’au Proche-Orient, Civitas serait donc considéré comme le dernier emblème de la Chrétienté.
    En vérité, pour l’instant je me méfie plus de Bercy qui, sur injonction de la franc-maçonnerie, a infligé à Civitas un redressement fiscal carabiné, que de quelconques terroristes.

  • Freek Haye Hamkens "Les Mystères de l'Externstein" (Auda Isarn, 2016)

    3732854755.jpgIncarner son identité européenne nécessite de découvrir, ou de redécouvrir, certains des haut-lieux de notre grande patrie, de nous imprégner des forces qui les entourent ou qui les habitent toujours. Parmi ceux-ci, l’Externstein, impressionnante formation rocheuse située dans la région de Detmold en Westphalie, demeure toujours un mystère pour nombre de passionnés d’histoire et de religiosité européenne (europaïenne serait-on même tenté de dire). Premier livre sur le sujet disponible en français, et ceci grâce au travail de l’excellente maison d’édition Auda Isarn, Les Mystères de l'Externstein de l’Allemand Freek Haye Hamkens nous propose une étude complète et pluridisciplinaire sur ce haut-lieu d’Europe.

    Le livre reprend les travaux de l’archéologue Wilhelm Teudt qui opéra à des fouilles sur le site des Externsteine dans les années 1934-1935. Ce dernier émit l'opinion que le lieu était bel et bien l'endroit où fut érigé l'Irminsul des Saxons avant que celui-ci ne soit détruit sur les ordres de Charlemagne. Cette thèse suscita de nombreuses réactions houleuses, notamment des milieux ecclésiastiques et, de nos jours, le lieu est également lié au national-socialisme de par l'intérêt que lui portait entre autres la SS Ahnenerbe d'Heinrich Himmler. Freek Haye Hamkens, ethnologue et folkloriste allemand, fut l'assistant de Wilhelm Teudt au moment des fouilles des années 1934-1935. Il sauva un nombre conséquent de notes et de plans établis par Teudt qu'il compila dans un rapport qui servit de base au présent ouvrage. Il faut signaler au passage que le livre comporte, en plus des nombreux plans et autres croquis, un cahier photo de seize pages, une bibliographie d'Alain de Benoist et une magnifique couverture signée Orick.

    Les mystères de l'Externstein est sans aucun doute un livre vraiment complet sur le sujet. S'y mêlent archéologie, histoire de l'art et histoire, au sens large du terme, de ce haut-lieu du paganisme saxon et européen, en rapport avec le droit de propriété mais aussi avec les contes, les légendes et les chansons populaires. Ce thème est d'ailleurs prégnant et Freek Haye Hamkens revient longuement sur les spéculations concernant l'hypothèse qui ferait des externsteine un sanctuaire païen. Le ton est certes très académique mais les informations dispensées, grâce à une énorme somme de travail, raviront à coup sûr celles et ceux qui s'intéressent de prêt ou de loin aux externsteine.

    Donatien/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Coca-Cola aurait dépensé 7 millions pour tromper les Français, en arrosant des associations et organismes

    Selon l’ONG Foodwatch, qui parle de « stratégie de désinformation », l’entreprise  Coca‑Cola aurait déboursé pas moins de 6,7 millions d’euros (hors taxes) sous forme de subventions et d’aides à des projets ou des organismes afin de promouvoir auprès des Français ses produits prétendument allégés tels que le Coca‑Cola « light » et le Coca « zéro ».

    Quelles sont les personnes ciblées par Coca‑Cola, bénéficiaires de ce système de corruption par la subvention ? Il s’agirait, selon l’ONG, de médecins, de nutritionnistes et d’associations. Ceux‑ci auraient déclaré sans vergogne que ces boissons édulcorées étaient plutôt bénéfiques pour la santé. Or, ces boissons où le sucre est remplacé totalement ou partie par des édulcorants contribueraient très fortement à l’augmentation des taux d’obésité, de surpoids et de diabète dans la population française, comme le prouvait un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments.

    L’impact de ces révélations est‑il si important ? Les personnes bien informées ne seront pas surprises de voir confirmés les méfaits d’une boisson aussi artificielle et remplie d’additifs chimiques. En revanche, savoir que l’entreprise consacre des sommes si importantes à des opérations de communication mensongères amène à se poser de sérieuses questions sur la capacité de nuisance d’entreprises supranationales, dont le seul centre d’intérêt est le profit désordonné.

    Or « de Paris à Lyon, de Lille à Chambéry en passant par Poitiers ou Givors, écrit Foodwatch, des médecins, scientifiques et des organismes – parfois sous tutelle publique – ont été généreusement financés par Coca-Cola France depuis 2010. Des sommes conséquentes souvent employées par les destinataires à plaider la cause des édulcorants au sein de congrès ou dans des publications scientifiques. »

    Par exemple :
    Fédération française des diabétiques : 268.552 € au moins
    Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719.200 €
    Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1.118.926 €
    Association française des diététiciens nutritionnistes : 117.764 €
    CreaBio : 653.798 €
    International Prevention Research Institute, IPRI : 690.000 €
    Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85.000 €

    La liste des « aides » versées par Coca-Cola est disponible ici.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Revue militant Avril 2016 - La France est un sol, un sang et un destin

  • La curieuse Charte de déontologie de l’Agence France Presse

    L’Agence France Presse s’est dotée d’une Charte des bonnes pratiques éditoriales et déontologiques « dont certains passages sont pour le moins étonnants », écrit l’hebdomadaire Minute, qui s’est arrêté sur la notion de « médias respectés ». Extrait :

    « Le problème de l’AFP, c’est [sa] prétention à être meilleure que les autres et même, à être supérieure aux autres. Le passage le plus révélateur de cette arrogance porte sur l’éventualité qu’un journaliste de l’AFP soit interviewé par un de ses confrères. Lui qui est payé pour faire parler les témoins, peut-il s’exprimer ? Peut-il, par exemple, expliquer à d’autres son métier, si envié ?

    « A cette question apparemment anodine, la charte apporte une réponse qui vaut son pesant de politiquement correct. Les journalistes de l’AFP, est-il écrit, “ne doivent accepter les demandes d’interviews que de médias respectés“. Pardon ? Et c’est quoi un “média respecté“ ? Et “respecté“ par qui d’abord ? On a beau chercher, la notion de “média respecté“ n’existe nulle part. Et pour cause : elle a été créée pour l’occasion. A l’AFP, où l’on se pense comme un “média respecté“, on ne mélange pas les torchons et les serviettes.

    « Aussitôt après, la Charte explique que ce qu’il importe d’éviter, ce sont “les situations dans lesquelles [les journalistes de l’AFP] peuvent être interrogés par des polémistes ou dans lesquelles leurs propos peuvent être exploités aux fins de propagande“. On a compris. Le “média respecté“, c’est celui qui est jugé respectable aux yeux de l’establishment. Celui qui ne posera jamais de questions qui fâchent. Celui qui acceptera, sans sourciller, que la voix de l’AFP propage, à travers lui, ses vérités, les seules qui vaillent. Et pas celui dont les critiques éventuelles sont, par avance, qualifiées de “propagande“…

    « Autrement dit, Eric Zemmour peut toujours demander un entretien à un journaliste de l’AFP, il ne l’aura jamais. Il a beau être respecté par des millions de Français, il a beau travailler pour des médias a priori respectés, comme RTL ou Le Figaro, il n’est qu’un “polémiste“. Etrange “déontologie“ qui crée deux catégories de journalistes : ceux qui écrivent pour des médias “respectés“ et les autres – qui ne sont pas respectables ? »

  • 59% des Français favorables à la suppression du regroupement familial

    Lu ici :

    "Une large majorité de Français (59%) se dit favorable à la suppression du regroupement familial (…). 41% des personnes interrogées se déclarent pour le maintien du regroupement familial. Les plus hostiles à cette disposition figurent dans les rangs des sympathisants du Front national (92%) et des Républicains (73%). A contrario, 75% des sympathisants du Front de gauche et 64% des sympathisants du Parti socialiste sont pour.

    Le regroupement familial a été mis en œuvre le 29 avril 1976 sous le mandat de Valéry Giscard d'Estaing pour offrir la possibilité à un étranger arrivé en France de faire venir son époux(se) et ses enfants (…) "

    Konk-Immigrés

     

    Konk53Dessins de Konk

    Philippe Carhon

  • Ces Américains qui doutent du libéralisme

    Le traité transatlantique, cheval de Troie des USA pour soumettre l’Europe à sa loi commerciale ? Pourtant les Américains y semblent de plus en plus opposés. Finiraient-ils par réaliser que le traité sert plus les intérêts des transnationales que des pays, y compris les États-Unis ?

    3,2 millions de signatures à l'échelle européenne contre le traité de libre-échange transatlantique (Tafta ou TTIP) ne suscitent que l'indifférence à peine polie des instances bruxelloises chargées de sa négociation avec les États-Unis. L'espoir le plus concret pour les opposants à cet accord est maintenant à chercher... du côté des Américains eux-mêmes.

    À moins - hypothèse assez improbable - qu'Obama réussisse à boucler la négociation et la ratification du TPP avant son départ, le changement à la tête de l'exécutif américain risque en effet d'être fatal au traité honni, quel que soit le résultat de l'élection.

    Côté Républicain, le charismatique - populiste disent ses détracteurs - Donald Trump, s'est déclaré opposé aux traités de libre-échange conclus sous les précédentes administrations. Pour lui, l'Alena, qui ouvre les frontières commerciales entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, le Tisa (l'accord sur le commerce des services, qui est considéré comme la « tête de pont » du grand marché transatlantique de libre-échange), le TPP, pendant Pacifique du Tafta et ce dernier, donc, ne profitent pas aux Américains.

    Hillary aussi

    Le magnat de l'immobilier craint en effet que ces différents accords n'ouvrent trop les frontières américaines aux produits à bas coût - notamment asiatiques et mexicains - et ne détruisent des emplois dans son pays. En cause notamment, les emplois industriels, particulièrement sinistrés,puisque l'industrie manufacturière américaine a perdu près de 30 % de ses salariés depuis 1994.

    Il renoue en quelque sorte avec une certaine tradition isolationniste américaine, qui se retrouve d'ailleurs dans ses projets de politique étrangère, nettement moins interventionniste. Cela irrite les grands donateurs du parti Républicain, qui se recrutent traditionnellement dans les industriels du pétrole et l'armement et explique en partie l'acharnement médiatique dont il est victime, lui que sa fortune met - en partie - à l'abri des pressions des donateurs.

    Chez les Démocrates, l'opposition au TTIP existe aussi, de manière plus surprenante encore. Car ils sont, avec leurs soutiens financiers de Wall Street, les grands promoteurs habituels des traités de libre-échange. Bill Clinton a ainsi paraphé en 1994 l'Alena avec le Mexique et le Canada, tandis qu'Obama est le promoteur des trois grands pactes en cours de négociation ou ratification : TPP, Tisa, TTIP. Mais ses successeurs potentiels sont vent debout contre ces traités. Le socialiste autoproclamé Bernie Sanders parle de ces accords comme d'un « désastre pour les travailleurs américains » qui contribuent à un « nivellement par le bas » favorable aux grandes entreprises. La favorite des Démocrates, Hillary Clinton, a affirmé de son côté que les résultats des accords de libre-échange n'étaient pas toujours « à la hauteur ».

    Après avoir tergiversé, elle a fini par se prononcer en défaveur des traités Transpacifique et Transatlantique, qu'elle juge insuffisamment protecteurs pour l'économie américaine. La représentante des néo-conservateurs, qui, en tant que Secrétaire d'État d'Obama, a contribué à ces traités, les juges maintenant négatifs à l'aune de la protection des travailleurs américains. De fait, une étude indépendante juge que le seul traité transpacifique pourrait détruire 448 000 emplois américains sur les dix prochaines années.

    Si les candidats les plus populaires aux primaires américaines se déclarent contre ces traités, c'est un peu l'épée dans les reins. L'opposition populaire aux traités de libre-échange est très vive aux États-Unis. Et souvent pour les mêmes raisons : opacité des négociations, craintes pour l'emploi et la démocratie... Les mêmes lignes de fracture séparent partisans et opposants de ces accords. Les premiers se recrutent parmi les représentants des entreprises transnationales et de la finance. Les seconds dans les syndicats, les associations de citoyens, de consommateurs et de défense de la liberté d'expression. Ainsi, le principal syndicat du pays, l’AFL-CIO a parlé du traité comme d'un « cadeau aux entreprises, qui met en danger nos emplois plutôt que de créer davantage d'opportunités pour tous ». Et quand Wikileaks lève des fonds sur le Web pour financer une récompense de 100 000 dollars à qui révélerait le contenu du TPP, puis répète l'opération pour le Tafta, il n'a aucun mal à couvrir les sommes promises par les dons des internautes.

    Mais si une part croissante des Américains a compris que le Tafta et le TPP servaient essentiellement les intérêts des compagnies transnationales, aux dépens des leurs et ont pu faire passer le message aux candidats, ces traités ne sont pas morts pour autant.

    « On est habitué », assure M. Murphy, vice-président de la Chambre de commerce américaine, lobby patronal pro-Tafta. Évoquant le candidat Obama de 2008, alors très critique sur le libre-échange, il sourit : « Le nouvel occupant du Bureau ovale se rend souvent compte que le commerce est un outil nécessaire pour la prospérité américaine ». Enfin, de la prospérité des plus grosses sociétés américaines, ce qui n'est pas la même chose.

    Richard Dalleau monde&vie  6 avril 2016

  • L'Europe a besoin de la Pologne et la Pologne a besoin de l'Europe

    Le discours d’Andrzej Duda, président de la République de Pologne, le 15 avril dernier, à l’occasion du 1050ème anniversaire du baptême de Mieszko Ier, le premier souverain polonais est à lire en intégralité sur le blog d'Yves DaoudalCela a autrement plus d'allure et de grandeur d'âme que la farce de François Hollande sur France 2. Extrait du discours  :

    "Le baptême de Mieszko Ier est l'événement le plus important de toute l'histoire de l'Etat polonais et de la nation polonaise. Je ne dis pas : ce fut, je dis : c’est, car la décision prise par notre premier souverain historique a prédéterminé tout l'avenir de notre pays. Notre héritage chrétien continue de façonner les destinées de la Pologne et de chacun d'entre nous, nous le peuple polonais, jusqu'à ce jour. C’est ce que le Saint-Père Jean-Paul II avait en tête quand il a observé : « Sans le Christ, on ne peut pas comprendre l'histoire de la Pologne. »

    La tradition veut que le baptême du chef des Polanes eut lieu le samedi saint 14 avril 966. Et c’est alors, à ce moment-là, que la Pologne est née. Elle a émergé des eaux baptismales pour une nouvelle vie chrétienne (…)

    En se faisant baptiser, nos ancêtres ont défini le noyau autour duquel la magnifique nation polonaise se formerait. Et aux moments les plus sombres, quand nos ennemis essayaient de détruire l'Église pour que s’effondrent les bases de notre identité polonaise, le peuple polonais défiait cet objectif et se massait dans les temples, poursuivant dans son sens de la communauté, et témoignant ainsi de la sagesse éternelle de la décision prise jadis par nos ancêtres.

    C’est pourquoi l’année 966 est le point de repère le plus important de notre histoire. Par notre cérémonie solennelle de ce jour, nous célébrons le 1050e anniversaire de la naissance de notre nation et notre patrie. C’est un honneur insigne et une grande joie que nous soyons tous réunis ici à Poznań, le siège du premier évêché sur le sol polonais ; avec les plus hautes autorités de la République, l'épiscopat et le clergé de l'Église catholique et les autres communautés chrétienne (…)

    Nous, le peuple polonais, avons lutté pendant 27 ans, d'abord sous un régime imposé par les forces d'occupation allemandes, puis par les communistes après la guerre. Le premier et le second ont travaillé de la même façon à affaiblir et à briser le lien entre notre nation et l'Église.Ils comprenaient que de cette façon, ils ébranleraient les fondements mêmes de notre communauté, qu'une nation privée de son ancrage spirituel serait facilement remodelée en masses asservies. À cette fin, les nazis ont mis en œuvre une terreur sanglante. Les communistes au pouvoir après la guerre ont cherché à ce que le peuple polonais se détourne du christianisme. Ils ont promu une idéologie athée, ont persécuté les prêtres et les fidèles. Ils sont même allés aussi loin que d'emprisonner le Primat de Pologne. Et en ces jours, le cardinal Stefan Wyszynski eut l’inspiration de protéger l'identité polonaise et chrétienne de la nation contre l'endoctrinement et la répression en organisant une grande retraite nationale (…) On peut affirmer avec certitude que, grâce à l'initiative du Primat du Millénaire, l'ensemble de la nation polonaise a renforcé ses liens avec son héritage chrétien (…)

    Voilà pourquoi rejoindre le domaine de la civilisation chrétienne, dans son rite latin, représentait une véritable avancée pour nous. Les trois piliers de cette civilisation sont également devenus les piliers de l'identité et de la culture polonaises.

    Le premier des trois piliers fut et reste la philosophie grecque, ou l'amour de la sagesse (...) Le deuxième pilier fut et reste la pensée juridique romaine et le concept de gouvernement. L'idée de la primauté du droit. L'idée d'une république, à savoir un Etat qui est un bien commun des citoyens qui le régissent (...) Le troisième pilier fut et reste le noyau de la pensée chrétienne : l'Ancien et le Nouveau Testament, le Décalogue et l'Evangile (...)

    A la veille de l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne, le Pape Jean-Paul II a souligné que c’était une excellente occasion pour notre nation d'enrichir spirituellement l'Occident, le même Occident qui jadis nous avait apporté la foi chrétienne. L'Europe a besoin la Pologne, et la Pologne a besoin de l'Europe, a déclaré le Saint-Père. Voilà pourquoi, pour rendre hommage à nos prédécesseurs prévoyants d'il y a 1050 ans, je voudrais dire catégoriquement aujourd'hui que, conformément aux instructions de notre grand compatriote, la Pologne est et restera fidèle à son héritage chrétien. Car c’est dans cet héritage que nous avons une base solide et éprouvée pour l'avenir.

    Philippe Carhon

  • Gauche et monde réel

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