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Affrontements avec des centaines de migrants à la frontière de Vintimille
Des affrontements avec des centaines de migrants africains qui veulent passer en France ont eu lieu ce week-end à la frontière de Vintimille. Refoulés à coups de matraque, ils sont retournés dans l’église Sant’Antonio de Vintimille, où ils sont près de 800 à être hébergés avec le soutien d’« associatifs » italiens et français. En attendant de tenter à nouveau leur chance, de plus en plus nombreux…
Migrants à Vintimille: « Pour l’instant, nous… par nice-matin -
CHRONIQUE DE MINUIT DANS LE N°53 DE RÉFLÉCHIR & AGIR
L’excellente et impertinente revue Réfléchir & Agir a fait paraître cette semaine son 53ème numéro, dans les pages duquel vous pourrez retrouver une recension de Minuit, le dernier livre de Vincent Vauclin.
La voici :
Vincent Vauclin est un pédagogue. Un remarquable pédagogue. En ces temps de disette intellectuelle voulue et préparée, il offre aux jeunes lecteurs des écrits roboratifs, concis et ô combien pertinents. Son nouvel essai porte un titre surprenant. Se plaçant sous le patronage de Jean de Brem, de Jünger, d’Evola, de Barrès, de Venner et Carl Schmitt, Vauclin soutient face à l’homme-masse, « produit de la société libérale-libertaire »,l’homme différencié. Parce que « le monde moderne relève d’une dynamique de la dispersion et de la liquéfaction, l’auteur veut « surfer l’Âge de Fer ». Au déclin rapide de l’Europe, il répond par une révolution conservatrice capable de réunir « une myriade d’activistes, de mouvements et de communautés de combat qui constituent autant de forces de dissidence et de résistance levées face à l’hydre du progrès ». Outre la renaissance impérieuse de nos peuples enracinés, la révolution continentale engendreral’Imperium Europeaum, cette consécration de grand espace enfin démodernisé. Minuit, l’heure du Sacre est un opuscule qu’il importe de méditer parce qu’il porte une radicalité aussi tranchante qu’un sabre.
George Feltin-Tracol
pour Réfléchir et Agir, n°53 (Été 2016)
https://la-dissidence.org/2016/07/03/chronique-de-minuit-dans-le-n53-de-reflechir-agir/
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DANIEL CONVERSANO REÇOIT LA DISSIDENCE FRANÇAISE
Daniel Conversano reçoit les représentants de la Dissidence Française pour son émission « Vive l’Europe » ! Vincent Vauclin et Jean-Michel, respectivement fondateur et numéro 2 de la DF, purent ainsi présenter notre Mouvement au cours d’une causerie de deux heures dans une ambiance conviviale permettant de développer les grandes lignes de la Dissidence Française et plusieurs de ses thématiques.
Voici la vidéo de cet entretien :
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Les partis politiques français face au Brexit : qui sont les gagnants et les perdants ?
Christophe Bouillaud, professeur agrégé de science politique à l’Institut d’Études politiques de Grenoble depuis 1999, agrégé de sciences sociales (1988), ancien élève de l’Ecole normale supérieure.
♦ FIGAROVOX/ENTRETIEN – Une semaine après le Brexit, Christophe Bouillaud analyse les conséquences politiques en France de cet événement retentissant.
Selon lui, –et ce n’est qu’une opinion parmi d’autres– la gauche et la droite en sortent divisés tandis que le FN en profite.
FigaroVox. – Quels sont d’ores et déjà les gagnants et les perdants du Brexit parmi les partis politiques français ?
Tous les partis du centre, à droite ou à gauche, sont les grands perdants du Brexit dans la mesure où ils vont devoir se positionner beaucoup plus nettement sur le sort de l’Europe. Or, républicains comme socialistes détestent prendre réellement parti sur l’Europe. Ils savent très bien que c’est un sujet qui fâche autant leurs militants et leurs cadres que leurs électeurs. Avec en leur sein des sensibilités très différentes, ils ont appris depuis des lustres à ne pas trop discuter de ce sujet pour ne pas en faire un point de clivage qui les diviserait. Inversement, les gagnants du Brexit sont les partis qui ne sont pas trop divisés sur la question européenne, avec en tête le Front national, mais aussi les partisans de Jean-Luc Mélenchon. Même s’il y a encore des divisions sur l’Europe au Front national – pensons à l’euro –, il existe une cohérence d’ensemble qui les avantage.
Un point me paraît essentiel par ailleurs : lorsqu’ils proposent des réformes pour l’Europe, tous les hommes politiques français des partis de gouvernement le font de manière extrêmement isolée de positions politiques exprimées à l’échelle de l’Union européenne. Montebourg parle de son côté sans lien avec un quelconque parti (le PSE?) ou une quelconque organisation paneuropéenne, Juppé ou Fillon sans lien avec un possible projet de leur parti européen, le PPE, la liste est longue. Aucun représentant lié à un grand parti national ne parle au nom d’un parti politique européen. Il faut aller du côté des Verts pour avoir un discours vraiment cohérent à cette échelle, mais que pèsent-ils actuellement en France et en Europe? Or si vous voulez faire concrètement une réforme de l’Europe, il faudra bien avoir des partenaires pour la soutenir. Ce qui est absolument fou quand on souhaite réformer l’Europe, c’est de se placer seul face au reste du monde, c’est ce que font pourtant tous les dirigeants des partis de centre-droit ou de centre-gauche. Ceci montre également qu’il n’y a plus en réalité, s’il y a en a jamais eu, de parti politique européen ayant une influence réelle au niveau national, malgré les vitrines historiques que sont le PPE, le PSE ou l’ALDE.
Pensez-vous que, parmi les partis dits «populistes», il y ait aujourd’hui un semblant de coopération et de dialogue?
Oui et c’est paradoxal! Du côté des grands partis pro-européens – PPE, PSE, ALDE – l’accord des nations ne se fait plus, et les divisions sont béantes. En revanche, les nationalistes qui avaient beaucoup de mal à se coordonner ont de plus en plus tendance à se rencontrer, à s’organiser et à se congratuler. On l’a vu à la réunion de l’Europe des Nations et des Libertés organisée le 28 janvier à Milan, organisée par huit partis sous la houlette du Front national. Rien d’aussi fort politiquement de l’autre côté, car les partis sont trop divisés eux-mêmes. Le PPE et le PSE sont vraiment des auberges espagnoles qui tirent à hue et à dia. Prenez le PSE, vous pourrez y rencontrer le ministre des Finances néerlandais, Jeoren Djisselbloem, qui est un néolibéral et un austéritaire de fer, et Arnaud Montebourg, partisan en 2012 de la démondialisation, toujours membre du PS français à ma connaissance. Ne parlons pas de la situation slovaque, où le parti lié au PSE y est allié à l’extrême droite pour gouverner – situation qu’il est bon que l’électeur français ignore! Si le PSE est bien devenu un parti fantôme, il en va de même avec le PPE où cohabitent le premier ministre hongrois Viktor Orban et des fédéralistes comme le député français Alain Lamassoure. Il y a tout un monde entre eux… Il y a certes des partis plus unitaires comme les Verts, mais ils sont tout petits, et il y a des écologistes plus à gauche qui ne sont pas chez eux…
L’électorat ouvrier et plus généralement les classes populaires, traditionnellement travaillistes, ont le plus voté pour le Brexit et se tournent davantage vers l’UKIP de Nigel Farage. Cela change-t-il la donne pour les primaires du Parti socialiste, où les frondeurs et les «démondialistes» sont volontiers eurosceptiques sans être europhobes, à l’image de Jeremy Corbyn?
Cela dépendra des conditions dans lesquelles seront organisées ces primaires. Si elles le sont essentiellement par les soutiens de François Hollande pour sauver le chef de l’Etat, ça ne changera rien. En revanche, si ces primaires correspondent à un départ préalable de François Hollande de la scène politique française, la gauche française essaiera de se regrouper pour ne pas être éliminée dès le premier tour. L’électorat de cette primaire libérée de l’hypothèse Hollande serait beaucoup plus large, et l’on pourrait imaginer que les frondeurs ou les soutiens d’Arnaud Montebourg lancent le thème: «On vous l’avait bien dit». L’ancien ministre du Redressement productif pourra dire: «J’avais porté une candidature en 2012 sur le thème de la démondialisation, la suite m’a largement donné raison». Ceci pourrait être un argument extrêmement fort pour lui ou pour d’autres candidats de l’aile gauche du Parti socialiste. Mais attention, ce n’est qu’une hypothèse, car encore faudrait-il qu’il s’agisse, si je puis dire, de «primaires post-Hollande», ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La possibilité que le président de la République se représente va éloigner une bonne part des sympathisants de gauche, que Jean-Luc Mélenchon pourrait alors regrouper. Il n’est pas question en effet pour toute une partie de la gauche militante de re-légitimer en quoi que ce soit le «traître Hollande».
La droite, partagée entre europhiles et souverainistes, privilégie largement les premiers depuis Maastricht. Le Brexit pourrait-il rompre cet équilibre? Y a-t-il un nouveau créneau qui s’ouvre pour Henri Guaino à l’intérieur des primaires LR ou pour Nicolas Dupont-Aignan en dehors?
A droite, nous avons déjà vu les premières escarmouches. Chaque candidat se bat pour apparaître comme celui des candidats de la droite qui prendra le mieux en compte les conséquences du Brexit. François Fillon, Alain Juppé, Bruno Lemaire, bien sûr Nicolas Sarkozy, et même Jean-François Coppé ont pris position pour un grand chambardement en Europe. En revanche, toutes ces propositions de chambardement sont strictement franco-françaises et ne s’appuient aucunement dans la perspective d’un front commun réunissant une large partie de la droite européenne. En réalité, tous adoptent une posture gaullienne: «La France, la France, la France va proposer et les choses vont changer». Malheureusement, on est soit dans une Europe à 27, soit dans une Europe à 18 – c’est la zone euro – soit dans une petite Europe à 6. Dans tous les cas de figure, c’est une Europe dans laquelle l’Allemagne compte énormément. Tout chambardement dans les institutions européennes nécessitera que Berlin soit un partenaire de premier plan. Et pas seulement l’Allemagne, mais aussi l’Italie et d’autres puissances plus modestes. Cette posture souverainiste de la droite – François Fillon semble s’être rappelé récemment qu’il avait été le compagnon de route de Philippe Séguin – n’a aucun impact à l’échelle européenne pour permettre de crédibiliser les propositions d’un président de la République de droite élu en 2017. Le même problème se pose avec Nicolas Dupont-Aignan. Même s’il a quelques alliés, son projet pour une future Europe des nations n’a pas vraiment de dimension européenne. Quant à Henri Guaino, c’est en un sens le plus cohérent! Sa position gaulliste d’une France qui fait cavalier seul est assumée. Néanmoins, cette position ne saurait fonctionner. La France ne peut plus imposer sa volonté aux autres Etats membres de l’Union européenne.
Pour le Front national, peut-on parler de consécration ou a contrario d’un dangereux pari si l’on en juge par les possibles retombées du Brexit sur l’économie britannique?
Le Front national est de facto le grand gagnant du Brexit, car il est cohérent face aux événements qui se déroulent au Royaume-Uni. Alors même qu’il n’est pas obligé d’être en alliance avec d’autres mouvements dans la mesure où le Front national adopte une ligne nationaliste, il parvient à obtenir des soutiens d’autres partis européens. Une sorte d’Internationale des nationalistes est en train de se former. Il bénéficie aussi énormément des choix des autres partis français qui, faute de crédibilité de leur propre discours sur l’Europe, sont obligés de se rapprocher de la ligne frontiste. La droite tend ainsi à valider le discours eurosceptique. Le FN gagne surtout en crédibilité, car l’histoire semble se dérouler comme il l’avait prévu. Jusque dans les moindres détails. Regardez par exemple le vote britannique des classes populaires en faveur du Brexit : celui-ci valide le clivage frontiste du peuple contre les élites.
C’est vrai que ses adversaires vont attribuer tous les malheurs du Royaume-Uni à ce choix populaire et que le FN n’aura d’autre choix que d’assumer jusqu’au bout ce soutien au Brexit, quoi qu’il advienne. En même temps, c’est une arme à double tranchant pour la gauche et la droite, car aujourd’hui, on ne sait rien de l’issue finale du Brexit, notamment en matière économique. Loin des catastrophes annoncées, on peut parfaitement imaginer que la situation britannique s’améliore. Ce serait alors un succès considérable pour le Front national. On parle à chaud de baisse de la livre sterling, de la bourse de Londres, etc. mais ce sont des réactions épidermiques et instantanées. En réalité, les économies bougent de façon beaucoup plus lente que ça. Ce qui compte au Front national, c’est de continuer à tenir un discours qui soit validé petit à petit par l’histoire. C’est en tenant la plume du débat européen, en imposant aux autres partis de se positionner, que Marine Le Pen compte avancer. L’euroscepticisme frontiste, qui n’a pas toujours existé, et qui tend en plus à se transformer en europhobie ou indépendantisme à la façon UKIP, s’est révélé être un excellent investissement de long terme au point que le Front national dispose en la matière d’un quasi-monopole auprès des électeurs. Le souverainisme de droite reste extrêmement limité autour de Nicolas Dupont-Aignan, tandis qu’à gauche, le souverainisme de Jean-Luc Mélenchon est extrêmement jeune, consécutif à ses déboires post-2012. C’est une certitude aujourd’hui: tous les ennuis de l’Europe sont des atouts pour le Front national.
Christophe Bouillaud Propos recueillis par Alexis Feertchak, 30/06/2016
Source : Figaro Vox – voix politique
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Le rassemblement organisé par Riposte laïque au Trocadéro : un acte de résistance à l'islamisation de Paris...
Jeanne Bourbillon Riposte laïque cliquez ici
Le rassemblement organisé par Riposte laïque place du Trocadéro s’est tenu sans incident, malgré quelques tentatives de jeunes crétins de type « Nuit Debout », rapidement canalisées par le service de sécurité.
Pierre Cassen, qui était l’animateur fit profiter le public ravi, de l’enregistrement de la chanson Anne Hidalgo sur l’air de la petite Marie. Il lut, pour démonter l’alibi d’Anne Hidalgo prétendant que la laïcité était compatible avec la commémoration du ramadan dans une mairie, un texte cinglant de Manuel Gomez paru il y a un an sur Boulevard Voltaire. Pierre termina sa première intervention en interpellant le million de militants laïques de gauche qui étaient dans la rue le 16 janvier 1994. Il affirma qu’ils devraient avoir honte de rester passifs devant un tel viol de la laïcité.
Ensuite les deux principaux dirigeants du SIEL, Karim Ouchik et Frédéric Pichon intervinrent de manière très complémentaire pour dénoncer les compromissions de la mairie de Paris et de l’ensemble de la gauche devant l’islam. Ils appelèrent à un retour de l’amour de notre pays et à la mobilisation de nos compatriotes.
Roland Hélie, Président de Synthèse nationale, se félicita de l’esprit unitaire qui réunissait des patriotes venus d’horizons différentes. Il rendit hommage au livre d’Emmanuel Albach, « Le Grand rembarquement », et encouragea l’ensemble des manifestants à se retrouver pour les dix ans de Synthèse nationale qui auront lieu le 2 octobre prochain.
René Marchand se tailla un franc succès en décrivant ce que serait le prochain procès d’Hidalgo et il lui promit que ce ne serait pas devant la 17e chambre mais devant un tribunal traitant de la trahison devant l’ennemi en temps de guerre. (Vidéo à venir)
Car Lang, Président du Parti de la France démonta brillamment tous les vieux discours de la gauche sur le vivre ensemble, l’intégration et l’islam de France. Il appela les Français à résister à la guerre qui nous est menée sur notre propre territoire et les encouragea à s’organiser politiquement pour sauver la France.
Entre chaque intervention Pierre lut différents messages de soutien qui lui étaient parvenus : Serge Ferderbusch, Président du Parti des libertés, Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia, Robert Ménard, Maire de Béziers.
Dans sa conclusion notre fondateur expliqua les raisons de l’engagement patriote de tous ceux qui avaient fait le choix de se déplacer ce soir (certains de très loin) et de tous ceux qui toute l’année impulsent les résistances patriotiques. Il cita de nombreux exemples d’engagement au service de son pays, et par ses paroles sur son amour indéfectible de la France, de son histoire, de sa civilisation, il émut énormément le public. En annonçant que plusieurs centaines, voire peut-être un millier, d’autocollants représentant Hidalgo léchant des babouches, avaient été placardés tout autour de la mairie de Paris, il déclencha un tonnerre d’applaudissements.
Grace aux nouvelles technologies (Periscope) 954 personnes ont regardé en direct ce rassemblement qui est à l’honneur de ceux qui l’ont organisé, ceux qui sont intervenus et ceux qui étaient présents.
Les vidéos de ces différentes interventions seront bientôt visibles sur ce site.
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Du Brexit au Brexin
Exit subito ! L'insistance avec laquelle les fondateurs de la CEE poussent les Anglais a déclarer maintenant le divorce sans consentement mutuel est presque risible. Pourquoi avoir soutenu l'amarrage du Royaume uni au continent pour le presser de libérer la bitte après la surprise du résultat ? Nos politiciens de rencontre surfent au gré des courants, palpent l'émotion de l'opinion, y succombent eux-mêmes et gèrent leur vestiaire en conséquence. Le comble du chic est de demander de quitter l'Europe aux représentants du Royaume uni sur les champs de bataille de la Somme aux commémorations du centenaire. On a les peigne-culs qu'on élit !
La démocratie a ceci d'imparable qu'elle ne fonctionne raisonnablement qu'encadrée étroitement. C'est un outil dangereux à ne pas mettre entre toutes les mains. Les consultations populaires directes sur circonscription unique déroutent toujours la classe politique, qui s'active ensuite à dénoncer "l'idiotie" des réponses. Jeudi dernier, une seule question, apparemment simple dans sa formulation, a fracturé le vieux royaume en cinq morceaux, autant qu'il y a de nations fédérées en lui, et a suscité une vocation de principauté pour sa capitale historique. Ceci pour la politique. Pour l'économie c'est moins clair, après le coup de déprime en rachat des positions à découvert, les marchés se reprennent et réinitialisent leurs compteurs comme si quelque gnome de la City avait trouvé la clef qui tourne dans la boîte à musique de la démocratie britannique. Le "marché" ne s'y trompe pas qui est reparti à la hausse, la spéculation ayant anticipé le naufrage à venir du Brexit et des brexiteurs. Comment ? C'est très facile, on est loin d'un embarquement précipité des Rosbifs pour le grand océan. M. Juncker devra s'y faire.
L'article 50 ne prévoit pas de couperet mais l'ouverture de négociations pour le détricotage des relations anglo-européennes. Le référendum était réputé consultatif contrairement au référendum écossais de 2014 qui était de pleine application. C'est aux Communes qu'il revient maintenant de décréter le retrait du Royaume Uni de l'Union européenne et de donner mandat au nouveau premier ministre de déclarer l'article 50 du Traité de Lisbonne aux autorités de Bruxelles. Selon la mafia parlementaire, ce nouveau premier ministre doit être un brexiteur, dur ou mou, pour respecter la vox populi, dei et tout le diable son train. Sauf que :
Le parlement anglais est très divisé sur la question ; la moitié des Tories et les deux tiers du Labour sont remainistes sans compter les libéraux du centre complètement eurobéats ; la décision, si elle est obtenue naturellement (le parlement est souverain), promet de heurter de front les tenants du grand large. Bien que le régime anglais soit réputé sous le nom de démocratie parlementaire de Westminster, il paraît osé de soutenir que les députés vont faire bloc pour s'opposer au peuple ayant exprimé son choix directement. Alors ? Avant de capturer le nouveau Cromwell, on dissout la Chambre et on sort les poubelles. C'est ça le truc.
Dans la campagne électorale qui suivra la dissolution, les candidats à la députation vont afficher très clairement leur position sur l'Europe institutionnelle, ce sera d'ailleurs le sujet prioritaire dans tous les débats, au pub et aux courses. Le peuple appelé aux urnes enverra aux Communes les représentants qui lui conviennent, circonscription par circonscription, bourg pourri par bourg pourri. La composition du nouveau parlement indiquera très précisément l'état de l'Opinion au jour du vote et ce résultat sera considéré comme celui d'un second référendum.La nouvelle Chambre déclarera-t-elle l'article 50 au Conseil européen ? Rien n'est moins sûr. Tout dépend du délai offert au public pour organiser ces élections, plus il sera long moins ils seront nombreux à vouloir partir car ils s'apercevront que les inconvénients de la rupture l'emportent sur une légitime fierté, un peu gratuite à la fin : le régime spécial euro-britannique négocié depuis le début par les premiers ministres anglais, et confirmé par le pacte du 19 février 2016 arraché par David Cameron au Conseil, suffit amplement à l'indépendance de la perfide Albion vis à vis du vieux continent, et si l'immigration sème à ce point la terreur dans les boroughs, on peut signaler que le problème de l'inintégration des aliens relève d'abord des intrants du Commonwealth avant de se poser sur les Européens de l'Est et sur ces p... de continental coloured catholics que nous sommes. La haine du Polonais ressemble beaucoup à la haine de l'Irlandais de jadis. Celui-ci catholique et européen affirmé remplacera-t-il à nouveau les ressortissants d'Europe de l'Est dans la détestation publique ? Peut-être bien, sauf à se retourner contre les Pakistanais, Indiens, Jamaïcains et autres niggers et rastacouères qui hantent les métros et les tabloïds.
Que la sagesse des nations britanniques me fasse mentir et qu'ils partent donc ! Ce sera beaucoup plus clair ensuite pour nous continentaux parce que nous gagnerons en autonomie par rapport aux Etats Unis et parce que nous pourrons aussi mieux résister à l'élargissement de l'Union ; mais le gros business ne semble pas d'accord sur le largage, comme Easy Jet qui menace déjà de transférer ses sièges sociaux en Irlande ou sur le Continent, ou la HongKong & Shanghaï Bank qui voudrait s'installer à Paris. Dans un an, on se rappellera peut-être ce tsunami politique du Brexit comme une gigantesque farce avec Farage en clown blanc et Johnson en auguste, l'apprenti-sorcier restant David Cameron, l'aristo un peu con qui joua son empire pour un cheval. -
Nigel Farage démissionne de la tête du parti Ukip
Nigel Farage a annoncé publiquement qu’il renonçait à diriger Ukip, le parti qu’il a co-fondé, lors d’une conférence de presse ce lundi à Londres.
Après le vote du pays pour quitter l’Union européenne, il estime avoir accompli sa mission :
"Je voulais récupérer mon pays, maintenant je veux récupérer ma vie privée, et ça commence maintenant.
Nigel Farage, qui ne compte pas pour autant cesser totalement ses activités politiques, a également déclaré :
Je vais continuer à soutenir le parti, à soutenir son nouveau leader, je vais observer de très près le processus de négociation à Bruxelles et intervenir de temps en temps au Parlement européen.
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Civitas en politique : le débat sera "plus animé et plus libéré"
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LR : un projet a minima, fruit d’un consensus sans direction
Edouard du Parc, Conseiller Municipal Délégué de Bordeaux, Délégué LR de la 2ème circonscription de Gironde, Conseiller national LR, analyse le Conseil national LR qui a donné lieu au projet mentionné ici. Extrait :
"[...] Ce texte a été soumis aux voix des conseillers nationaux pour approbation, et seulement 14 ont voté contre. Ce travail a eu le mérite de mobiliser et de canaliser les forces autour de la construction d’un projet qui rassemble.[...]
Toutefois, les observateurs à cette journée, auront pu constater une divergence notable entre ce projet, fruit d’un consensus d’appareil, et les interventions à la tribune puis l’auditoire nettement plus débridé.
Lorsque l’on analyse le texte, on s’aperçoit que, d’un côté, certaines formules et certains mots sont utilisés pour définir des priorités absolues, alors qu’elles bénéficient d’un traitement minimaliste !
Ainsi en est-il de la famille, par exemple. On est heureux de lire qu’elle est « une institution clé et un repère dans cette période charnière que nous traversons » et que « les Républicains souhaitent défendre une politique familiale ambitieuse, juste et volontariste ». Cependant, ce sujet n’est traitées qu’en 12èmeposition sur 18, et donne lieu à des dispositions peu ambitieuses : le rétablissement du quotient familial, et de l’universalité des allocations familiales, supprimés par les socialistes. Et le développement de l’emploi familial, pour favoriser l’engagement professionnel des femmes et la refonte des modes d’accueil et de gardes des enfants.
D’un autre côté, les « valeurs, celles qui constituent notre ADN », ne sont pas définies…, et les maux sont peu évoqués : la désagrégation du territoire, de la langue et du peuple français. Plus largement, la perte de compétitivité économique, et du rayonnement de la présence et de la culture française dans le monde. De même, il n’est pas indiqué avec quels moyens les réformes proposées seront financées.
Si les mesures techniques sont bien évoquées dans le projet, elles ne semblent pas en adéquation avec la gravité de la situation d’aujourd’hui. Peut-être, justement, parce qu’elle est insuffisamment analysée, décrite !
Alors que, la quasi-totalité des intervenants, très applaudis, ont traité, sans langue de bois, de ces sujets.
En conséquence, ce projet donne l’impression d’être un minima, d’être le fruit d’un consensus sans direction. Celui d’un appareil qui souhaite se protéger, garder son fonctionnement et ses références, alors que la réalité et que les hommes et les femmes d’aujourd’hui appellent à un véritable changement, à la fois, anthropologique et humain. [...]"
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