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  • « Mon corps m'appartient », c'est une phrase qui ne veut rien dire

    Émile, tête de proue des Survivants, répond à Vice. Extraits :

    6a00d83451619c69e201b7c877b6ed970b-200wi.jpg"Les Survivants est un mouvement qui a d'abord existé entre 1998 et 2001, et qui a alors été monté par un groupe de jeunes. À l'époque, j'étais tout jeunot, mais j'étais déjà fasciné par cette espèce de tribu, assez créative. Je me suis intéressé au sujet car ça a toujours été assez mystérieusement important pour moi. Avec l'avènement du Web, j'ai voulu redorer le blason des Survivants.

    C'est un mouvement qui ne prend pas à partie les femmes, qui n'accuse pas les femmes et qui essaie d'aborder le sujet de l'avortement d'une manière plus globale et sociétale que simplement : « Est-ce que c'est bien ou mal ? » Les Survivants permettent aux jeunes qui souffrent d'une angoisse existentielle par rapport à leur naissance d'avoir un véritable vecteur d'expression.

    Dans votre manifeste, vous proposez des « alternatives à l'IVG ». Quelles sont vos solutions ? 

    Nous ne sommes pas des hommes politiques, mais si on regarde les statistiques de 2012 sur l'IVG, on peut voir que 40 % des femmes qui ont avorté ont moins de 24 ans – avec un pic entre 18 et 19 ans. 80 % de ces femmes sont sous contraceptifs. La seule solution politique pour le moment est un bastonnage médiatique sur la contraception – où on met d'ailleurs le mot « avortement » au milieu de préservatif et pilule – comme s'il s'agissait d'un contraceptif. Nous, on propose d'aider les jeunes à faire le lien entre sexualité et procréation. Est-ce que la sexualité a un but récréatif ou est-ce que c'est l'expression d'un don plus profond qui peut donner la vie ?

    Qu'est-ce que ça signifie ? 

    Quand on a un enfant sans se projeter dans une vie à deux, c'est un traumatisme et on ne voit pas d'alternative autre que l'avortement. Si l'on apprend aux jeunes que les rapports sexuels, c'est beau, que ça n'a pas une vocation forcément récréative et que ce n'est pas une expérience à vivre à tout prix. Mais que ça vient concrétiser une tendresse, le sentiment que l'on sera pardonné par l'autre et pris pour ce qu'on n'est pas seulement pour son corps. On réduirait le nombre d'avortements par dix.

    Manifestement, ta mère n'a pas avorté de toi. Te considères-tu de fait comme un « survivant » ? 

    Eh bien, je suis un survivant statistique. Je me pose juste des questions au sujet d'une société qui n'a pas su sauver mes jours.

    Comment tu le ressens ? 

    J'ai eu une intuition dès l'enfance. Il y a eu des faits marquants. Mon père, par exemple, a gardé une fille au pair durant plus d'un an à la maison pour qu'elle puisse garder son enfant. Il l'a payée sans qu'elle travaille. De fait, je me suis dit : « Si mon père est capable de dépenser son énergie pour un enfant qui n'est pas le sien... » Puis j'ai fait des rencontres au lycée, où plusieurs copines ont vécu un avortement et j'étais surpris du silence radio qu'il y avait autour de ça. Je trouvais ça fou qu'elles culpabilisent de ce qu'elles avaient fait et qu'on ne leur autorise même pas à en parler. C'est la société qui veut ça. Ces filles ont un abcès qui les ronge et on leur demande d'assumer. Ça m'a toujours préoccupé comme sujet. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la femme qu'elle doive souffrir à cause de sa maternité. [...]

    Votre mouvement se positionne donc clairement contre toute forme d'avortement. 

    Je dirais qu'être contre l'avortement, c'est comme être contre la guerre : ça existera toujours. En effet, on ne pense pas que ce soit une bonne solution qui rende la société heureuse. On n'a pas les moyens d'éradiquer l'IVG mais on peut se demander quelle est sa place légale – et morale. Est-ce qu'on considère que l'avortement est un mal nécessaire ou un moyen de contraception ? Est-ce qu'on considère que c'est un échec de solidarité sociale ? Je pense que l'avortement est quelque chose qui délite la société et qui fait souffrir. [...]

    La loi Veil a tout de même été adoptée avec une large majorité – ce n'est pas pour rien. 

    On peut préserver les mœurs et ne pas légaliser l'avortement. Moi, je n'ai pas envie que les femmes soient charcutées. À partir du moment où il y a une loi, tu rends ça moral. Si l'on démissionne par rapport à ce consensus moral, on arrête toute forme de projet de civilisation. La sagesse politique, c'est de se dire qu'on a des principes moraux. L'idée que l'on veut véhiculer c'est que certes nos corps nous appartiennent, mais on s'appartient les uns aux autres.

    Quid des filles qui se font violer ? 

    Le viol c'est un mythe, car les conceptions d'enfants sous viol sont rarissimes. Essayons d'avoir une discussion dépassionnée à ce propos, ce sont des cas trop extrêmes.

    Et une fille qui ne veut pas d'enfants, elle n'a pas le droit à disposer de son corps ? 

    « Mon corps m'appartient », c'est une phrase qui ne veut rien dire. Qu'est-ce que ça signifie ? On a tous un nombril qui nous indique que pendant 9 mois, notre corps ne nous a pas appartenu. Cette idée d'indépendance est fausse. Quand tu « disposes » de son corps, tu le considères comme un bien matériel. Dans ce cas, ça m'autorise à acheter le corps d'une femme. Alors que non, c'est intimement lié à sa personne. Le corps appartient aussi à la solidité. C'est la question que les Survivants se posent c'est : Doit-on construire une société de droits individuels où quelqu'un qui veut abîmer son corps a le droit de le faire parce qu'on fige ce comportement dans une espèce de droit sacralisé ? [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La manif comme si vous y étiez :

    Pierre Cassen, Président de Riposte laïque 

    Karim Ouchikh, Président du SIEL

    Maître Frédéric Pichon, avocat, responsable du SIEL 

    Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale 

    René Marchand, Ecrivain

    Carl Lang, Président du Parti de la France

    Conclusion de Pierre Cassen

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Anne-Claude Venot : Laurence Rossignol peut nous diffamer, on ne lâchera rien… pour les enfants !

    Le ministre des Familles, Laurence Rossignol, a confirmé ce lundi la prochaine abrogation d’une circulaire punissant les gynécologues orientant leurs patientes vers l’étranger pour y subir une PMA (procréation médicalement assistée). Ladite circulaire punit, depuis 2013, les gynécologues de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. Réaction d’Anne-Claude Venot, fondatrice du collectif Les Adoptés pour l’Enfance et présidente de l’Agence européenne des adoptés.

    http://www.bvoltaire.fr/anneclaudevenot/laurence-rossignol-peut-nous-diffamer-on-ne-lachera-rien-pour-les-enfants,269232

  • Eric Zemmour : « Il paraît qu’on doit dire merci à Rocard… »

    Après le concert de louanges qui a salué la disparition de Michel Rocard, Eric Zemmour a rappelé son bilan, intellectuel et politique, ce matin sur RTL, ponctuant son énumération de : « Et il paraît qu’on doit lui dire merci »…

    Le bilan de Michel Rocard à Matignon, de 1988 à 1991 ? « Avec le RMI, Rocard introduit l’assistanat dans les principes de la protection sociale française et le finance par la dette ; et il paraît qu’on doit lui dire merci… Il invente la CSG, payée par l’ensemble des salariés, pour compenser le chômage de masse et l’évasion fiscale des riches et des grands groupes ; et il paraît qu’on doit lui dire merci… Il a le premier copié les mœurs politiques américaines, en osant divorcer et en le médiatisant ; et il paraît qu’on doit lui dire merci… C’est lors de son passage à Matignon que les communicants ont pris le pouvoir dans l’Etat ; et il paraît qu’on doit lui dire merci… »

    « La gauche aime les perdants magnifiques, ironise Eric Zemmour. Elle aime Poulidor et déteste Anquetil. Elle se méfie des hommes providentiels et révère les pasteurs suédois. Elle entretient avec le pouvoir des rapports hypocrites que les puritains ont avec le sexe. Elle célèbre Michel Rocard comme elle adule Pierre Mendès France. »

    L’éditorialiste explique le malentendu rocardien :

    « Rocard a été battu politiquement par Mitterrand, mais il l’a vaincu idéologiquement. Mitterrand a conservé l’Elysée, mais a mis en œuvre le programme de Rocard. Ce fut la même histoire à droite, où Chirac n’a eu la peau de Giscard que pour mieux se soumettre aux idées de l’ancien président. […] Rocard ne cessera de pester contre ce capitalisme qui avait cessé d’être civilisé, sans jamais reconnaître qu’il avait été l’idiot utile de cet ensauvagement. »

    Eric Zemmour rappelle aussi que « Michel Rocard fut le parrain de Terra Nova, ce club de réflexion socialiste qui prône les réformes libérales, le multiculturalisme etdéfend l’alliance des bobos et des enfants de l’immigration pour compenser la rupture entre la gauche et la classe ouvrière ». « Délocalisation, accroissement des inégalités, immigration de masse, ajoute-t-il : le divorce entre le peuple et la gauche est le fruit des victoires idéologiques du rocardisme. Mais c’est le secret le mieux gardé de la gauche. »

    Eric Zemmour conclut par cette anecdote :

    « Lorsque le jeune Michel refusa de passer le concours de Polytechnique, lui préférant Sciences Po avant d’entrer à l’ENA, son père, immense scientifique, lui coupa les vivres. “Tu vas apprendre à baratiner“, tança le paternel furibond. »

    Commentaire de Zemmour : « Et si le père de Michel Rocard avait eu raison ? »…

    http://fr.novopress.info/

     
  • Naissance du CLAP

    De Francis Bergeron dans Présent :

    "Vous l’ignorez peut-être, mais votre quotidien Présent est historiquement la propriété d’une association de collaborateurs et amis du journal, réunis sous le nom de Présent-Militant.Cette association était présidée par notre ami Raphaël Dubrule, décédé en mars dernier. J’ai accepté de reprendre cette présidence.

    Et la première décision du bureau de l’association, qui s’est réuni pour la première fois sans Raphaël Dubrule, a été le changement du nom de l’association. Nous parlerons désormais du CLAP, ouClub des Lecteurs et Amis de Présent.

    Tous ceux qui se sentent en forte sympathie pour Présent et pour son équipe sont invités à lire désormais avec attention la rubrique : « Nouvelles du CLAP ». Dans cette rubrique, nous vous tiendrons régulièrement informés de la situation de votre journal ; nous évoquerons les questions et débats que nous font remonter les lecteurs ; nous vous inviterons aux conférences animées par des journalistes de Présent ; nous vous proposerons des rencontres avec la rédaction, à l’occasion de stands dans des manifestations où Présent est invité ; nous vous solliciterons pour des voyages animés par des rédacteurs du journal, comme celui prévu en Espagne du 18 au 22 octobre 2016 ; nous vous obtiendrons (je l’espère) des offres promotionnelles sur certains produits ou services… [...]"

    Michel Janva

  • L'UMP à l'origine de l'aménagement du rattrapage du bac pour les musulmans ?

    Les membres et élus des Républicains qui protestent contre le gouvernement à propos de l'aménagement du rattrapage du bac pour les musulmans souhaitant fêter l'Aïd devraient se faire discrets. En effet, la réponse du ministère de l'Eduation nationale est cinglante et montre bien l'hypocrisie de cette droite molle :

    "Le service de presse de la ministre de l’Éducation nationale affirme que la Maison des examens a fait cette annonce à la suite de nombreuses demandes dont elle faisait l’objet. Le service de presse explique toutefois que cette dispense s’appliquera à tous les lycéens qui le souhaitent, en vertu d’une circulaire du 18 mai 2004... prise par un certain François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale."

    Cette circulaire précise en effet :

    "Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au Bulletin officiel."

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Idéalement dés 2017

    Ce n’est pas  une surprise totale, le libéral-souverainiste Nigel Farage, cofondateur  il y a 23 ans, dans la foulée du traité de Maastricht, du Parti pour l’Indépendance du Royaume Uni (UKIP),  a  annoncé hier qu’il prenait de nouveau du recul avec la vie politique.  Il avait  déjà démissionné  par deux fois, en 2009 puis en 2015,  de la présidence du parti avant de  s’impliquer très activement  en  faveur du Brexit. « Pendant la campagne du référendum, j’ai déclaré que je voulais récupérer mon pays. Maintenant, je dis que je veux récupérer ma vie (…). Je vais continuer à soutenir le parti, à soutenir son nouveau leader, je vais observer de très près le processus de négociation à Bruxelles et intervenir de temps en temps au Parlement européen » a t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Londres.  Qualifié par David Cameron en 2006, de rassemblement de  « barjos, de cinglés et de racistes », l’UKIP de M. Farage  refusa toute alliance formelle avec le FN au Parlement européen.  Celui-ci expliquait lors des élections européennes de 2014 pour motiver son refus  que le mouvement de Marine Le Pen  était une formation  « de gauche dure » (« hard left ») qui aurait de  « l’antisémitisme » dans son « ADN ». Plus pondéré dans son langage, moins extrémiste dans ses accusations infondées, Nigel Farage  avait ensuite affirmé qu’il « ne(voulait pas être) impoli envers Marine Le Pen, ce n’est pas nécessaire, mais (qu’il ne pensait pas ) que son parti  (le FN, NDLR) fasse partie de (sa) famille politique ».  Reste que UKIP, et c’est finalement peut être l’essentiel, a joué un rôle déterminant dans la victoire du Brexit qui a été aussi très largement, et cela M. Farage l’a très vite compris lors de cette campagne, une révolte  des catégories populaires  contre l’immigration-invasion. Reste à savoir  maintenant  si un  Royaume-Uni pleinement souverain aura à sa  tête un exécutif désireux si ce n’est d’inverser, du moins de stopper les flux migratoires, sans même préjuger de l’attitude des « élites « et autres oligarques mondialistes qui peuvent avoir  la tentation de s’asseoir sur le résultat du vote des Britanniques.  

    Britanniques qui constatent comme tout à chacun que les Européens en particulier, et le monde en général, vont vivre longtemps sous la menace du terrorisme, quels que soient les reculs sur le terrain, en Irak, en Syrie, des milices djihadistes de l’Etat islamique (EI). Vendredi, un café  fréquenté par des étrangers situé dans la capitale du Bangladesh, Dacca, a été la cible d’une attaque terroriste de l’EI qui a causé la mort de 20 personnes. Ces derniers mois dans ce même pays des dizaines d’hindous, de chrétiens, d’athées, d’homosexuels ont été assassinés par des « fous d’allah ». La veille l’EI avait revendiqué en Egypte le nouvel assassinat d’un un prêtre copte, le père Raphaël Moussa, tué par balles   dans la localité d’al-Arich (nord de la péninsule du Sinaï).

    Dimanche, réplique de l’EI après la perte de Fallouja  la semaine précédente, l’explosion d’un camion piégé  dans une rue commerçante de Bagdad, très animée en cette période de fin du ramadan, à fait au moins 213 morts, le pire attentat qu’a connu l’Irak ces dernières années. Le nonce apostolique pour la Jordanie et l’Irak, Mgr Alberto Ortega , interrogé sur cet attentat  au micro de Radio Vatican,  a une nouvelle fois  appelé à maintenir le dialogue entre les communautés et dénoncé l’instrumentalisation de la religion mahométane par les terroristes.

    Au cœur même de l‘Europe, la création voulue par les Etats-Unis et ses vassaux de l‘UE, imposée par l’intervention de l‘Otan,  d’un Kosovo  arraché à la Serbie,  officiellement indépendant depuis 2008, et totalement islamisé  par la fuite des Serbes orthodoxes et l’immigration albanaise,  est aussi très problématique. Là aussi, comme en Irak, comme dans les banlieues plurielles des villes européennes, les prosélytes du djihadisme sont à l’oeuvre.

    Sur le site réinformation.tv, Patrick Neuville écrivait le 30 juin que le gouvernement du Kosovo, qui défend officiellement un islam modéré, « estime que plus de 300 de ses ressortissants ont voyagé vers le Moyen-Orient pour faire le djihad, faisant de ce pays de moins de deux millions d’habitants (…) le plus gros contributeur, proportionnellement, en combattants islamistes pour l’Etat islamique. La ville de Kacanik a une réputation de « capitale djihadiste des Balkans (…) L’organisation Rinia Islame (jeunesse islamiste, en albanais) association de charité, se charge du recrutement à Kacanik. Rinia Islame n’est qu’une structure parmi des dizaines d’autres financées par l’Arabie saoudite et autres Etats du Golfe persique (…). Les groupes caritatifs , financés par l’Arabie saoudite prospèrent dans les communautés pauvres et rurales délaissées par le gouvernement. Les jeunes hommes y sont des proies faciles pour l’endoctrinement (…). Florim Neziraj, qui dirige l’antenne locale de la communauté islamique, accuse le gouvernement d’avoir trop longtemps négligé le problème :  Les radicaux ont pu agir librement pendant trop longtemps.  Selon lui, il est peut-être trop tard pour empêcher l’expansion de la radicalisation (…). »

    Maurice G. Dantec qui nous a quittés la semaine dernière, victime de ses addictions,  « écrivain Cyberpunk » exilé au Canada, célébré en son temps par Libération, mais  devenu catholique et  réactionnaire (un homme qui aime de Maistre, Bloy, Dostoïevski,  Joyce,  Lovecraft, Céline et Ellroy ne peut pas être foncièrement mauvais!) avait bien analysé la genèse du problème.

    Évoquant  alors les horreurs de la guerre lors de l’implosion de la Yougoslavie et l’intervention  de l’Otan,  Dantec conspuait  « cette époque nouvelle qui a décidé d’exterminer les souverainetés historiques au profit d’un morcelage ethnique pacifié, démocratique, poursuivant paradoxalement la politique des génocidaires communistes, avec d’autres moyens, mais des visées assez semblables : extraire les peuples de leurs matrices historiques, les reconfigurer selon des quotas raciaux et linguistiques, les soumettre aux lois de la communauté internationale , leur allouer la liberté d’obéir ou d’être punis. 1984 va très vite ressembler à un épisode de la Petite Maison dans la Prairie.”

    Il partageait  les craintes  de ceux qui pensent que nous serons obligés de vivre dans l’avenir  sous la menace constante du terrorisme:  « est-ce qu’il y aura d’autres attentats? Encore une fois, je ne suis pas devin, mais c’est évident qu’il y en aura d’autres. Pourquoi en France? Parce que, comme on dit sur le ton de la blague: la France et l’Algérie se sont séparées en 1962, mais c’est la France qui a eu la garde des enfants. Je n’exclus pas non plus cette idée: la France est la fille aînée de l’Église. Ébranler un symbole si fort, qui a longtemps été une réalité vivante, ça paye, stratégiquement (le terrorisme, à la fin, n’est peut-être que l’art de briser les images et de renverser les symboles). Donc, cette communauté arabo-musulmane qui n’est pas entièrement (Dieu soit loué!) pieds et poings liés aux États islamiques ou au califat sunnite est aussi, malheureusement, un vivier potentiel à l’intérieur des frontières françaises ou même canadiennes. C’est-à-dire que même si l’État Islamique est vaincu un jour militairement, politico-militairement – par la seule, la dernière puissance mondiale, la Russie –, je crois que ces réseaux demeureront actifs sur le sol français et sur le sol canadien. »

    « Le fanatique ne prend jamais de vacances. Et ce qui est plus grave, c’est qu’il a toujours une descendance. Le monde tel qu’il se dessine en ce début du XXIe siècle est un monde très dangereux, sans doute plus dangereux que le fut le XXe. » Puissent les peuples affirme Bruno Gollnisch, à commencer par le peuple français et ceux de notre continent, se doter des dirigeants capables de répondre et d’anticiper les périls mortels auxquels ils sont confrontés. Puisse la France, comme elle l’a souvent fait tout au long de sa longue histoire, être un exemple et montrer la route à suivre. Idéalement dés 2017. 

    http://gollnisch.com/2016/07/05/idealement-des-2017/

  • Les Républicains face à leurs contradictions…

    Nicolas Sarkozy connaît par cœur son histoire politique des quarante dernières années.

    « Qui tient les hauts tient les bas », un vieil adage militaire que Nicolas Sarkozy ne connaît peut-être pas mais dont il applique à merveille la version politique : qui tient les bas-fonds du parti tient les hauts ! Si, en 2014, il a accepté de « faire don de sa personne » en redevenant chef de parti, alors qu’il a exercé la plus haute fonction de l’État, ce n’était certainement pas pour aller distribuer les tracts d’Alain Juppé, coller des affiches pour Bruno Le Maire, encore moins pour faire du porte-à-porte pour NKM…

    Qui tient le parti a forcément un coup d’avance face à ceux qui peuvent avoir la faveur de l’opinion du moment. Nicolas Sarkozy connaît par cœur son histoire politique des quarante dernières années : Rocard, coupé net dans son élan en 1980 face à Mitterrand verrouillant le PS, Balladur, élu d’avance par acclamation des médias en 1994 face à Chirac, patron du RPR. Vinrent 1981 et 1995…

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