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L'eurasisme face au libéralisme - Charles Horace - Bordeaux
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Sondage : les Français considèrent la classe politique comme non empathique, corrompue et qui ne tient pas ses promesses Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ |
Le baromètre de la confiance politique du Centre de recherche de Sciences Po (disponible ici ou ci-dessous) est une enquête sur la confiance des Français vis à vis de la politique (institutions, hommes politiques etc…). Pour 89 % des sondés, les responsables politiques « ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens comme nous » ; pour 75 %, ils sont « plutôt corrompus » ; 40 % des personnes interrogées éprouvent de la « méfiance » en pensant à la politique et 28 % du « dégoût » ; seules 11 % d’entre elles ont « confiance » dans les partis et près des trois quarts (70 %) estiment que « la démocratie ne fonctionne pas bien en France ».
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La Manif pour tous : retour de boomerang ?
Le plus grand mouvement de contestation vu en France depuis mai 68, aura, par une mauvaise stratégie, perdu le combat qui avait tant mobilisé.
Lors de la dernière Manif pour tous du 16 octobre, Ludovine de La Rochère avait déclaré :
« Je lance un appel solennel aux famille de France : mobilisez-vous, engagez-vous et votez lors des primaires des partis dont vous vous sentez proches. Votez lors des futures élections présidentielle et législative pour les candidats qui prendront en compte la famille. »
Un site d’information a également été lancé pour informer sur la position de chaque candidat à ces primaires et qui sera certainement utilisé pour la présidentielle. Il faut cependant constater qu’aucune grille de lecture récapitulative n’a été faite, et que l’utilisateur doit chercher les informations en lisant toutes les déclarations.
Pour la primaire de la droite, seul Jean-Frédéric Poisson avait des positions conformes aux positions des militants de la Manif pour tous, ce qui ne se voyait pas sur le site, certainement en raison du noyautage du mouvement par Sens commun. Ce manque de lisibilité a probablement permis le détournement des électeurs proches de la Manif pour tous par François Fillon.
Pour la primaire de la gauche, aucun candidat n’a de position compatible avec le combat.
Du côté du Front national, aucune primaire n’est prévue, puisque la candidate du parti, Marine Le Pen, a déjà été choisie. Marine Le Pen a, de toute façon, une position claire sur l’abrogation.
Pour l’élection présidentielle, seule Marine Le Pen souhaite l’abrogation (parmi les candidats médiatiques) ; bien qu’elle soit pour un « PACS amélioré », cette mesure va dans le bon sens. François Fillon, de son côté, ne fait qu’affirmer que cette loi est gravée dans le marbre : si, après une alternance, la loi n’est pas abrogée, alors les chances d’abrogation future seront fortement réduites. De la part d’Emmanuel Macron, de Jean-Luc Mélenchon ou du candidat socialiste, il n’y a rien à espérer, bien au contraire. Et parmi les petits candidats déclarés, il y a bien Robert de Prévoisin qui souhaite l’abrogation : oserai-je demander aux élus qui me lisent d’avoir le courage de lui apporter son parrainage ?
Pour les législatives, on pourra s’attendre à une nouvelle charte, qui sera signée par de nombreux candidats « Les Républicains », qui voteront pourtant toutes les lois LGBT. Faute d’avoir soutenu le seul candidat qui aurait pu défendre la famille lors de la primaire de la droite et du centre, ses électeurs sont privés d’un candidat à la présidentielle, et d’investitures de candidats pro-famille aux législatives. Certains passeront peut-être au vote Front national, en espérant que le candidat investi pour leur circonscription ne soit pas un proche de Florian Philippot.
Ainsi, le plus grand mouvement de contestation vu en France depuis mai 68 aura, par une mauvaise stratégie, perdu le combat qui avait tant mobilisé. En lançant le boomerang, les responsables de la Manif pour tous auraient dû se souvenir qu’un tel instrument peut leur revenir en pleine figure et leur faire très mal ! Serait-il possible d’espérer que, pour l’élection présidentielle, les responsables de la Manif pour tous lancent un appel clair à voter pour le ou les candidats qui veulent réellement l’abrogation, sans condition ?
http://www.bvoltaire.fr/benjaminleduc/manif-retour-de-boomerang,307361
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Immigration : ce sont les chiffres qui en parlent le mieux
Nicolas Dupont-Aignan l'a compris : dans sa tribune publiée par Valeurs Actuelles, il n'aborde par l'immigration sous l'angle moraliste, philosophique (voire théologique !), mais sur les faits :
"[...] En 2016 nous dit le ministère de l'Intérieur, l'immigration légale se traduit par l'entrée de 227 550 personnes sur notre sol, une hausse de 4,6% par rapport à l'année précédente. C'est presque autant que la population de Bordeaux en une seule année ! On apprend aussi que l'immigration déclarée au titre du travail représente 10% de l'effectif, environ 38% étant dus à l'immigration familiale (regroupement familial et mariage avec un conjoint étranger) soit plus de 88 000 personnes, tandis que les étudiants (dont une minorité quitte le pays à la fin de leurs études) pèsent 77 000 entrées. Enfin, les entrées pour motif humanitaire (qui se concrétisent par l'octroi du droit d'asile dans peu de cas) s'élèvent à plus de 32 000, soit 15% du total.
Mais au-delà de ce constat, Il faut rappeler que les demandes d’asile sont en forte progression : 85 244 demandes, en hausse de 6,4 %. Or, ils ne sont que 26 351 à avoir obtenu le droit de séjourner en France (taux en hausse de 35 % !). Ce qui implique donc qu’environ 59 000 auraient dû être reconduits à la frontière. Mais seules un peu plus de 10 000 reconduites sont effectuées chaque année : ce sont donc probablement 47 000 personnes qui sont restées clandestinement sur le territoire.
A ces entrées légales s'ajoutent évidemment l'immigration illégale, impossible à quantifier par nature, ainsi que celles des ressortissants clandestins ou irréguliers de l'Union européenne, en provenance pour une large part de l'est du continent. Enfin, s'ajoute donc le solde de tous les ressortissants étrangers (déboutés du droit d'asile et autres), grossissant année après année, censés quitter le territoire national mais ne s'exécutant pas et n'ayant pas grand chose à craindre d'autorités publiques qui ne pratiquent, au plus, que quelques milliers de reconduites à la frontière par an (moins de 13 000 en 2016 !).
Or, rapportés à la démographie nationale, ces chiffres correspondent clairement à une dynamique de remplacement : pour mémoire, la plupart des entrants ont entre 20 et 30 ans, et si l’on comptabilise seulement les 227 550 entrées officielles et les 47 000 « réfugiés » restés clandestinement, on arrive à 274 550 personnes en 2016. A comparer aux 750 000 personnes par génération annuelle que nous avons sur les 20-30 ans ! Nos entrées annuelles légales et semi-clandestines représentent ainsi l’équivalent de 36 % d’une génération annuelle."
Ce qui permet à Nicolas Dupont-Aignan de valider l'idée (qui n'est plus une thèse) du grand remplacement.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Le forum de Davos contre le « populisme »
Mardi, s’est ouvert à Davos, en Suisse, le traditionnel forum économique du même nom, rassemblant chaque année tout ce que notre monde compte de milliardaires et autres mondialistes pour débattre des grands problèmes de notre planète. Avec pour invité d’honneur cette année, le dictateur maoïste chinois Xi Jinping, grand persécuteur – entre autres – de chrétiens. Et pour préoccupation majeure, la lutte contre… le « populisme » !
Certes, parmi la vingtaine de risques relevés par quelque 750 experts internationaux du monde de l’entreprise et des universités dans leur rapport Global Risks 2017, publié en prélude au Forum économique mondial, arrivent en tête « les inégalités économiques, les divisions sociales et le réchauffement climatique ». Mais derrière le thème du forum de cette année, « Leadership réceptif et responsable », les organisateurs ne cachaient pas que leur intention était de définir une stratégie pour les multinationales visant à contrer la montée du populisme dans le monde.
Ainsi, le rapport Global Risks 2017 n’hésite-t-il pas à pointer du doigt le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie,en soulignant que les campagnes électorales de ces trois pays « ont mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations »…
Un souci majeur pour les milliardaires de Davos, qui soulignent « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et dénoncent des dérives médiatiques contre lesquelles il faudra trouver une réponse. Ainsi, souligne Global Risks 2017, « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme ».
Une « mondialisation plus inclusive », évoquée dans son message d’ouverture du Forum par le dictateur rouge chinois qui, il est vrai, peut s’enorgueillir d’avoir une certaine expérience dès lors qu’il s’agit de museler les peuples.
Franck Deletraz
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 20 janvier 2017
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LOUIS XI (1423-1483) #2 | AU CŒUR DE L’HISTOIRE | EUROPE 1
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Journal du Jeudi 19 Janvier 2017 - Immigration / Clandestins : les expulsions en baisse
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Hongrie : « Suite à la victoire de Trump », le gouvernement va interdire les organisations pro-immigration financées par George Soros
BREIZATAO – ETREBROADEL (11/01/2017) Avec l’arrivée imminente de Donald Trump à la Maison Blanche, le gouvernement hongrois a décidé d’anticiper les bouleversements politiques à venir en lançant une procédure d’interdiction des organisations subversives financées par l’un des principaux soutiens de Hillary Clinton : le milliardaire George Soros.
Alliance Trump – Orban
Soros, originaire de Hongrie et vivant aux USA, est connu pour financer de très nombreuses organisations subversives dont le but affiché est la destruction des nations et la création d’une gouvernance globale sous influence d’oligarques tel que Soros lui-même.
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Délit d'entrave à l'avortement : point culminant d’un comportement absolument totalitaire
La proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse revient à l'Assemblée nationale le 26 janvier.
Jean-Frédéric Poisson vient de déposer un amendement de suppression. Il explique :
"Cet amendement vise au respect de la liberté d’expression et à la suppression de la possibilité d’extension aux moyens de communication au public par voie électronique ou de communication au public en ligne du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse.
Ce gouvernement a fait de l’avortement un droit fondamental, a supprimé la notion de détresse comme condition pour y avoir recours, et enfin le délai de réflexion obligatoire avant de poser un acte aussi peu anodin. Il voudrait maintenant faire taire ceux qui tentent d’apporter une voix moins idéologue sur un sujet si difficile, ceux qui rappellent que l’avortement est toujours un drame, ceux qui voudraient aider les femmes à étudier toutes les autres possibilités qui s’offrent à elle.
Il s’agit du point culminant d’un comportement absolument totalitaire. Ce texte est grave parce que le sujet est grave, mais également parce qu’il est liberticide.
Il convient de rappeler que la liberté d’expression est reconnue dans le bloc de constitutionalité. A son article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen rappelle que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » Or, il existe une différence de nature entre le délit d’entrave tel qu’il est formulé dans la loi Neiertz de 1993 et cette proposition d’extension à l’information numérique. On ne peut pas considérer que les sites visés par cette proposition de loi exercent un acte violent contre les internautes qui les consultent tandis que la loi de 1993 s’opposait légitimement à la pratique d’acte violent contre les personnes ayant recours à l’avortement ou le pratiquant.
Les limites légitimes à la liberté d’expression ne peuvent être invoquées dans le cas des sites visés par cette loi dans la mesure où l’on n’y trouve pas d’appel à la haine ou de déclaration diffamatoires.
Les auteurs de cette proposition de loi considèrent que la démarche de ces sites ne relève pas de la liberté d’expression car ils présenteraient « des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur ». Or, il s’agit là d’un procès d’intention et d’un critère non opérationnel en terme juridique. Cette proposition de loi prétend donner aux pouvoirs publics la possibilité de déterminer ce qui doit être considéré comme vrai ou comme faux.
Par ailleurs, la fiabilité des informations sur l’avortement souhaitée par les auteurs de la proposition de loi ne peut être garantie sans la pluralité des sources d’information.
Pour toutes ces raisons, il convient de supprimer cet article unique."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html