Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 27

  • Législatives : LR ne présentera pas de candidats contre Nicolas Dupont-Aignan ni Véronique Besse

    Les Républicains ont validé une majorité des investitures aux élections législatives, bien qu’un accord avec les centristes, ne soit pas encore signé. Minute fait le point :

    "[...] Sens Commun conserve les quatre circonscriptions que lui avait attribuées Nicolas Sarkozy mais n’en obtient pas une de plus : Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime (Yvetot), An ne Lorne (fille de Patrick Louis, secrétaire général du MPF) dans la 2e circonscription du Rhône (Lyon), Sébastien Pilard dans la 2e circonscription de Loire-Atlantique (Nantes) et Hayette Hamidi dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis). C’est une vraie déception alors que le soutien de Sens Commun à François Fillon a été sincère et productif.

    Concernant le PCD, Jean-Frédéric Poisson est reconduit à Rambouillet (Yvelines) et il a obtenu l’investiture de Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Concernant les non-inscrits divers droite, LR a « réservé » les circonscriptions de Nicolas Dupont-Aignan (DLF, Essonne), Véronique Besse (MPF, Vendée) et Gilles Bourdouleix (ex-CNIP, Maine-et-Loire), ce qui signifie qu’aucun candidat ne devrait leur être opposé.

    Jacques Bompard (Ligue du Sud), lui, se voit opposé un candidat, Jean-François Perilhou, maire de Vaison-la-Romaine, tout comme Jean Lassalle (ex- MoDem) dans les Pyrénées-Atlantiques, qui affrontera le conseiller régional Marc Oxibar.

    Certaines figures de la Droite populaire ne se représentent pas ou sont touchées par le cumul des mandats, comme Franck Gilard dans l’Eure ou Patrick Labaune (Président du conseil général de la Drôme). Mais Thierry Mariani (Français de l’étranger), Nicolas Dhuicq (Aube), Valérie Boyer (Marseille), Jean-Paul Garraud (Gironde), Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) repartent au combat. Tout comme leur ami Elie Aboud à Béziers où il affrontera le candidat adoubé par Robert Ménard.

    Parmi les battus de 2012 appartenant à cette sensibilité très à droite, citons encore Bernard Carayon (Tarn) et Brigitte Barèges (Tarn-et-Garonne), qui pourraient retrouver leur siège en juin. [...]"

    Par ailleurs, François Fillon a tranché : entre Dati et NKM, il choisit la seconde et lui donne sa 2e circonscription parisienne, un véritable fauteuil pour la candidate qui ne voulait pas de la 11e circo qui lui avait été attribuée, trop difficilement gagnable. Elle est ainsi quasiment assurée d'être réélue députée.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Bilderberg Fillon explique comment il veut enfumer les Français en 2017 façon Blitzkrieg

  • Sortie très prochainement d’un livre d’Alban d’Arguin dénonçant le scandale d’état des éoliennes !

    1225097535.8.jpg

  • Samedi dernier : c'était la journée de la fierté parisienne et la marche en honneur à Sainte Geneviève

    Samedi 14 janvier, l’association Paris Fierté invitait une nouvelle fois les Parisiens à venir célébrer la culture et l’histoire de leur ville.

    A 15 h, le public était accueilli sur une péniche pour se retrouver dans un bistrot guinguette à la parisienne. La péniche a vite été pleine à craqué, et la bonne humeur était de rigueur !

    fiertc3a9-parisienne-2017-7.jpg

    A l’issue de la journée, mille Parisiens se sont rendus aux flambeaux en l’honneur de Sainte-Geneviève. Les musiques populaires ont succédé aux slogans à la gloire de Paris, dans un spectacle son et lumière qui a ravi les passants.

    Le formidable succès de cette journée prouve, une fois de plus, que les parisiens ne sont pas prêts d’abandonner leur ville : demain comme aujourd’hui, ils défendront Paris !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Fini le FN? Pas vraiment!

    FNNiDroiteNiGauche-768x1024.jpgPar 351 voix contre 282 à son concurrent  direct, le candidat social-démocrate Gianni Pittella, c’est  le « champion » des 217 députés du Parti populaire européen (PPE), l’Italien  Antonio Tajani, ex  porte-parole de Silvio Berlusconi et membre de Forza italia, qui a été élu hier en remplacement de Martin Schulz à la présidence du Parlement européen. Et ce grâce au soutien du groupe libéral-européiste ADLE présidé par Guy Verhofstadt  mais aussi à l’appui implicite des eurosceptiques britanniques, polonais et tchèques du groupe (ECR)… Mardi toujours, le Premier ministre britannique Theresa May a annoncé un Brexit assez radical dans ses effets (« Le Royaume-Uni ne peut pas continuer à faire partie du marché unique »), son refus de la tutelle de Cour européenne de justice,  son voue d’une limitation drastique de l’immigration en provenance d’Europe, tout en formulant le souhait que puisse être négocié des accords de libre-échange avec l’Union européenne.

    Le site des Echos commente aujourd’hui le huitième baromètre de la ­confiance politique réalisé par OpinionWay pour le Cevipof (Sciences po) qui note que si  «l’appartenance à l’Union européenne est encore vue comme une bonne chose par 42 % des Français (1 point gagné en un an), quand 24 % la voient comme une mauvaise chose il y a un mouvement (…)  de Français réclamant plus de liberté pour les entreprises, tout en affichant un scepticisme de plus en plus grand face à la globalisation et à l’ouverture, qu’elle soit sociale ou ­culturelle , analyse Pascal Perrineau, responsable du programme  Vie politique  de Sciences po.» L’ « adhésion plus franche à l’économie de marché »  de nos compatriotes est  modérée  par  une « réticence ancienne des Français vis-à-vis de la mondialisation (qui) va croissante. Ainsi 43 % des Français appellent à plus de protection face au monde d’aujourd’hui (13 points de gagné depuis 2009), quand l’appel à davantage s’ouvrir ne recueille plus que 24 % d’opinions favorables (33 % il y a sept ans).»

    « C’est surtout sur le plan ­culturel ou sociétal que l’ouverture au monde suscite le plus de crispations. On peut le voir à travers l‘affirmation qu’il y a trop d’immigrés en France , désormais reprise par 64 % des Français quand ils n’étaient que 49 % à le dire en 2009 (…), 62 % des Français jugent que l’islam représente une menace pour la République (56 % il y a deux ans) et ils sont même 43 % à affirmer que les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment français. »

    Pareillement, ce même baromètre du Cevipof, constate Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences po,  confirme que « le lien entre les citoyens et leurs représentants (est)  très profondément altéré, voire rompu. (…). Pour 89 % des sondés, les responsables politiques  ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens comme nous ; pour 75 %, ils sont  plutôt corrompus ; 40 % des personnes interrogées éprouvent de la méfiance  en pensant à la politique et 28 % du dégoût ; seules 11 % d’entre elles ont confiance  dans les partis et près des trois quarts (70 %) estiment que  la démocratie ne fonctionne pas bien en France  (…).  Les Français sont attachés à la démocratie représentative, mais ne sont satisfaits ni de son fonctionnement ni de son efficacité, relève le politologue. Ce sont des citoyens critiques.  Ce qui conduit même 17 % et 49 % d’entre eux à souhaiter respectivement que  l’armée dirige le pays ou que celui-ci ait à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections ».

    Et l’article des Echos d’en tirer la conclusion que face à cette classe politicienne démonétisée,  « de ce point de vue », deux candidats immigrationnistes, respectivement euromondialiste et altermondialiste comme  «Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui se présentent à l’élection présidentielle en dehors des partis et de la primaire organisée par le PS , à la tête de deux mouvements citoyens, La France insoumise et En Marche, ont bien saisi l’air du temps »!

    Bruno Bernard  ancien conseiller politique à l’ambassade de Grande-Bretagne, directeur-adjoint du cabinet du maire (LR) Delphine Bürkli du IXème arrondissement de Paris,  soulignait  en avril dernier sur le site  atlantico  que M. Macron « espère » «  la mise en place d’un grand mouvement central, pivot de la politique française, avec du centre-droit et du centre-gauche. Tous ceux qui ont essayé n’y sont pas parvenus, de Jean Lecanuet à Jacques Delors, en passant par François Bayrou. Les Français aiment bien savoir à qui ils ont affaire : un homme de gauche ou un homme de droite, même s’il est possible, par la suite, de tendre des mains. Par conséquent, je ne pense pas que la tentative d’Emmanuel Macron soit vouée à une quelconque réussite sous son angle de tentative personnelle. De même, je ne vois pas En Marche! devenir un parti politique ; ou alors, ce sera un supplétif qui rentrera dans la nébuleuse du centre, comme il en existe déjà quelques-uns. La seule chose qui pourrait être bénéfique à Emmanuel Macron serait la recomposition complète du paysage politique français.»

    Patrick Buisson expliquait ces derniers mois que la montée du FN  dans les urnes  ne tenait pas à sa dédiabolisation mais à une radicalisation des électeurs français, principalement  autour des thématiques identitaires.  M. Bernard qui était aussi invité en fin de semaine dernière à s’exprimer  dans Le Figaro sur la campagne de Marine Le Pen s’inquiétait (?)  pour sa part  d’une dédiabolisation initiée  par la direction du FN et qui selon lui « remet en cause le socle électoral traditionnel du FN ». Elle pourrait rendre crédible assure-t-il, l’hypothèse (validée par un seul petit sondage) d’une qualification de M. Macron en lieu et place de Marine au second tour de la présidentielle face à François Fillon.

    «Le Front National sans le souffre »(sic) écrit-il  -le FN sans (sent) le soufre? NDLR-,  « est-il encore le Front National? » s’interroge gravement  Bruno Bernard.  «A l’heure où les peuples occidentaux semblent avoir soif de radicalité, le FN normal n’est-il pas à contre-courant? (…).  Le vin est coupé et pourtant elle continue à ajouter de l’eau : si (Marine)  élue, elle promet, non pas de dénoncer purement et simplement les accords de Schengen mais de les renégocier (…). Désormais il y a une feuille de papier à cigarette entre le programme de Marine et celui du candidat des Républicains qui lui aussi propose de réformer Schengen et la Commission Européenne. Le FN survivra-t-il à cette normalisation de trop? (…) L’avenir dira si le parti de Marine le Pen parvient à maintenir sa capacité d’attraction sans sa capacité de subversion.»

    FN jugé pourtant toujours aussi subversif, radical  dans ses propos et dans ses propositions par ses adversaires constate Bruno Gollnisch,  à commencer par MM.  Fillon,  Valls,  Mélenchon ou Macron.  Et dernièrement encore par le réalisateur subventionné du film anti FN  Chez nousLucas Belvaux, qui affirme même que le FN est «un parti totalitaire » dont le  «style»  consiste à  «identifier l’ennemi et le diaboliser pour l’anéantir» (sic).

    Alors totalitaire ou trop aseptisé le FN? Ce qui est certain c’est que Bruno Bernard se trompe lourdement, comme bien d’autres  politologues  et  observateurs avant lui, quand il affirme que «ce processus de respectabilisation (du FN est)  inspiré de celui mené par Gianfranco Fini en Italie » et qui  consisterait  en  «un bazardage en règle du fond de commerce paternel qui a permis au Front National de vivre confortablement grâce à une rente électorale comprise entre 15 et 20%? Les dirigeants actuels du parti ne sont-ils pas trop présomptueux en croyant pouvoir s’affranchir, d’un coup, du patronyme Le Pen, du nom du parti et de la flamme tricolore?».

     Alors que M.  Bernard se rassure (?), les dirigeants du  FN ne se satisfont  pas d’une quelconque rente électorale mais se battent pour accéder aux plus hautes responsabilités, certainement pas pour faire de la figuration.  Frontistes qui  ne veulent assurément pas  suivre le chemin de M. Fini. Bruno Gollnisch le rappelait encore dans un entretien  accordé au Figaro en août 2015, «Fini est l’exemple d’une impasse. Dauphin de Giorgio Almirante, il en a renié l’héritage. Malgré ces contorsions déshonorantes, il n’a jamais été président du Conseil. Aujourd’hui, son parti, naguère de 120 députés, ne pèse plus rien. Fini, c’est fini. Et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, siège à Strasbourg avec les députés français UMP-Républicains !».

    Nous l’avions aussi écrit sur ce blogue «la stratégie Fini, qui a commencé  par un changement de nom et du sigle du MSI,  a été un échec retentissant.  Fini est devenu atlantiste, s’est rallié au Nouvel ordre mondial, aux oukases de  Bruxelles,  a demandé pardon pour des crimes qu’il n’a pas commis, accepté  l’immigration-invasion, prôné la régularisation des clandestins,  s’est prononcé pour le droit de vote des immigrés et vanté, comme il l’a déclaré en mars 2009, les vertus de  la société multiethnique et multi-religieuse! Toutes choses  qui ne figureront jamais dans le projet présidentiel de Marine!

    https://gollnisch.com/2017/01/18/fini-fn-vraiment/

  • Airbnb : 20 000 logements perdus selon la mairie de Paris

    Paris Vox – Mauvais temps pour le site de location entre particuliers  « Airbnb » attaqué et critiqué de toutes parts, notamment les hôteliers et la mairie de la Capitale qui dénonce une perte de près de 20 000 logements.

    Lire la suite

  • Une révolution de l’intérieur… pour faire avancer notre idéal ?

    Dans une société où le leitmotiv est l’avoir plutôt que l’être, pourquoi ne pas tourner un peu le regard en nous ? Certains diront certainement : « Regarder en soi ? Mais c’est inutile… On ne fait pas avancer notre idéal de cette façon !». Et pourtant, quoi de plus utile ? Car il ne s’agit pas ici de privilégier le regard intérieur sur l’action extérieure, mais d’allier les deux afin d’être plus fort…

    De nombreuses personnes dénoncent ceux qui empruntent la voie de la transformation intérieure avant de vouloir transformer le monde. Selon celles-ci, ce chemin déboucherait inévitablement sur une impasse, et seules seraient valables les actions concrètes pour arriver à la révolution réelle.

    Il est certain que ceux qui spéculent intérieurement à longueur de journée, sans envisager derrière des actes, ne participent en rien à la révolution. Pour autant, ceux qui agissent en permanence, sans jamais se remettre en question, ne font pas plus avancer la cause. Dans ce dernier cas, on ne parle même plus d’action mais plutôt d’agitation. Au lieu de privilégier l’un ou l’autre, le mieux ne serait-il pas de les allier ?

    La réflexion sur soi aujourd’hui conditionne l’action de demain. L’action de demain sera meilleure, si en amont nous avons pris le temps de nous questionner intérieurement. De cette façon, action sur le monde et réflexion sur soi ne doivent pas être opposées mais complémentaires. Alors oui, pour transformer le monde, il faut savoir se transformer soi-même. Oui, il est inévitable de s’interroger : la direction que je prends est-elle la meilleure ?

    C’est d’autant moins évident de répondre à cette question aujourd’hui, car tout est fait pour que chacun soit détourné des questions intérieures. La multiplicité des hobbies proposés détourne en permanence les gens d’eux-mêmes. L’introspection est troquée contre les sensations. Le but est de vivre à fond, d’être dans l’action constamment, mais sans jamais se poser la question du sens et des répercussions de nos agissements. Voulez-vous vraiment être entraîné par la spirale du système ? Évitons d’être des marcheurs écrasés sous le poids de leur sac. Arrêtons-nous quelques minutes et posons le au bord du chemin, le temps de regarder au fond et de l’alléger, pour aller plus rapidement vers notre but !

    L’Ego, un poison contre l’avancée de notre idéal !

    Aujourd’hui, nous sommes face à une barricade bien plus difficile à franchir que celle des CRS : c’est l’Ego, c’est à dire la représentation que l’on a de soi-même. Il y deux sorte d’égo : le sain et le malsain. L’égoïsme sain est nécessaire au bon développement de chacun et revient à être fier de ce que l’on fait. L’égoïsme mal sain consiste à y ajouter une dose de prétention et de vanité. Autrement dit, l’égoïsme nuisible et quelque part invisible, conduit chacun d’entre nous à croire qu’il est supérieur aux autres. Au contraire, levons le voile et tournons le regard en nous pour adopter une nouvelle attitude plus propice à l’avancée de notre idéal. Regardons ce qui nous relie plutôt que de nous focaliser sur ce qui nous différencie. Comprenons qu’en étant occupé à nous faire la guerre, nous ne sommes plus préoccupés à combattre ce système. Comme le disait Karl Fischer, dirigeant des Wandervögel : « Toutes les chapelles, les dissidences et les dissensions d’ordre personnel doivent fondre devant la tâche à accomplir. ». Pour en arriver là, la seule voie est la prise de conscience personnelle. Il est donc nécessaire de regarder en soi et d’effectuer un changement.

    Ainsi, avant de transformer le monde, il faut savoir se transformer. Et oui, nous n’avons jamais fini de nous changer intérieurement, afin de rechercher ce qui est bon pour l’avancée de la révolution. Une révolution qui ne viendra jamais si chacun de nous est obnubilé par son nombril. Ayons « plus peur de nos propres erreurs que des plans de nos ennemis »disait Périclès. Si nous n’y prenons garde l’erreur principale sera de ne pas voir que l’ennemi principal est aussi en nous-mêmes. Nous sommes toujours à la croisée de deux chemins, lequel voulez-vous prendre ?

    Alaric Levant

    http://rebellion-sre.fr/revolution-de-linterieur-faire-avancer-ideal/

  • Primaire de la gauche : les dix propositions les plus folles

    Primaire-gauche-Minute-Couv-251x350.jpgLes « sept nains » que sont, selon l’hebdomadaire Minute, les sept candidats aux « primaires citoyennes » – la primaire de la gauche – sont tous d’accord sur un point : il faut accorder le droit de vote aux étrangers non européens pour les élections locales. Ceux-ci pourront d’ailleurs voter à cette primaire, ainsi que Novopress l’avait relaté. Mais que proposent d’autre les candidats socialistes, radicaux et écologistes ? Dans son édition de cette semaine, Minute a dressé la liste de quelques-unes de leurs propositions. Florilège.

    La brigade de lutte contre les discriminations. C’est une idée de Benoît Hamon. Il s’agit pour ces policiers d’un nouveau genre de contrôler « les pratiques des structures publiques et privées en matière de discrimination ». Alors dénonçons-nous tout de suite : à « Minute », il n’y a aucun journaliste de gauche, ni issu de la « diversité » extra-européenne. L’amende serait élevée ?

    Les autoroutes de l’immigration. En proposant un corridor humanitaire pour « accueillir directement les réfugiés depuis les pays voisins de la Syrie », Vincent Peillon veut lui, tout simplement, faciliter l’immigration. Une sorte d’autoroute, donc, mais sans péage…

    Retour à la démocratie grecque. L’élection, c’est dépassé. Arnaud Montebourg veut 100 « citoyens tirés au sort au Sénat » et créer la VIe République ! Au moins lui reconnaîtra-t-on qu’il défend cette idée – dans le vide, certes… – depuis 2001.

    « Faire de la condition animale une des grandes causes du quinquennat ». C’est la proposition choc de François de Rugy, qui serait envisageable s’il n’avait abandonné l’idée qui nous intéresse un peu plus : faire des Français la première grande cause du quinquennat…

    Une fac pour les imams. Manuel Valls souhaite en effet « permettre aux futurs imams d’avoir dans les universités un accès gratuit à un enseignement sur le droit des cultes, les institutions nationales et locales de la France, la laïcité ». Faire l’islamisation de la France sur le budget national, voilà une idée qu’elle est bonne !

    La diversité jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Manuel Valls veut officiellement « respecter la diversité dans les nominations de l’État ». En d’autres termes, la discrimination positive plutôt que le mérite ! C’est le même qui voulait « des white, des blancos » sur le marché d’Evry.

    « L’inscription de la laïcité au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco »Membre du Parti radical, Sylvia Pinel n’a peur de rien en matière de laïcité. Elle veut d’ailleurs également créer « une Maison de la Laïcité dans chaque région », ainsi qu’une « réglementation de la présence des fonctionnaires en service dans les cérémonies religieuses ». A quand le retour des fiches ? Mieux encore, Pinel souhaite la « fin de la reconnaissance mutuelle des diplômes entre la France et le Vatican ». Ça doit être son côté vintage…

    Le retour des Chantiers de Jeunesse ! Pour lutter contre la radicalisation, Sylvia Pinel plaide pour la création « des Chantiers républicains destinés aux jeunes de 15 à 18 ans ». Tous les jeunes sont-ils concernés ? On ne sait pas. Quoiqu’il en soit, « pendant trois ans, à raison d’un mois par an, ces jeunes devront défendre un projet cohérent avec les valeurs de la République et qu’ils auront choisis ». Les recruteurs de Daech en tremblent d’avance.

    « Un vaste plan de jumelages inter-établissements scolaires ». C’est la proposition très sérieuse de François de Rugy pour « lutter contre les stéréotypes et les Frances qui s’ignorent » ! Chaque collège ou lycée devra se jumeler avec « autre établissement, situé dans une autre région, et dans un contexte socio-économique différent. […] Les échanges entre les élèves permettront de confronter chacun à la diversité sociologique de la France, et de lutter contre les préjugés et les communautarismes de toutes sortes ». On peut appeler ça le choc des cultures !

    Une seule séance de questions au gouvernement par semaine. Sylvia Pinel propose cela en guise de réforme institutionnelle. On appelle cela avoir le sens des priorités.

    http://fr.novopress.info/