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  • Présidentielle / éoliennes : Alban d'Arguin compare les programmes et s'adresse aux électeurs...

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    Il y a aujourd’hui en France plus de 1000 associations existantes opposées à des projets d’implantation éoliens.

    Celles-ci représentent entre 500 000 et 1 500 000 personnes proches participant au combat contre l’aberration de l’énergie intermittente du vent présentée de façon mensongère comme « propre et gratuite ».

    Je m’adresse aux responsables de ces associations, à leurs proches, à tous ceux qui les soutiennent, à tous ceux qui partagent ce combat contre l’éolien, une illustration parmi d’autres de la décadence française :

    Le 7 mai prochain, vous aurez à choisir le camp de la France et celui de l’étranger. Ne jugez qu’aux actes et aux faits, pas aux analyses de médias aux ordres du mondialisme.

    EMMANUEL MACRON :

    . A fait allégeance à Merkel avant le premier tour, à Berlin, elle qui supervise le dépouillement de la France souveraine et encourage l’implantation des consortiums éoliens allemands dans notre pays pour mieux contrôler notre énergie.

    . S’est allié à François de Rugy, l’opportuniste des écologistes, qui déclara le 18 janvier 2017 : « Nous visons une électricité issue à 100% d’énergie renouvelable en 2050 ». Ceci signifie la construction d’environ 50 000 éoliennes en France c’est-à-dire la défiguration du pays, la souffrance insupportable des riverains, le ralentissement économique de toutes les régions et la dépréciation immobilière considérable qui en résultera, un coût prohibitif de l’électricité produite et payée par chaque français, enfin, au plus grand bonheur des investisseurs étrangers qui se cachent derrière ce scandale d’Etat.

    . Voue enfin à l’Europe une dévotion sans borne comme au mondialisme dont il souhaite être pour la France le grand-prêtre.

    MARINE LE PEN :

    Le 23 mars 2017, la candidate a déclaré : (…) je considère les éoliennes -terrestres et offshores- comme "une vraie pollution visuelle" et m'inquiète des éventuels effets que cette source d'énergie propre peut avoir sur la santé des riverains. "Certaines entreprises ont été très heureuses de nous les vendre. Je crois que nous découvrirons dans le futur les conséquences de cela sur la santé des habitants qui vivent autour" a-t-elle précisé.

    La candidate porte une vision stratégique intelligente du « mix énergétique » nécessaire à la France.

    Elle renoue avec la tradition nationale de troisième voie et d’opposition à l’Europe des marchands, dont la meilleure illustration, en l’occurrence, est celle de la Commission Européenne, non élue, qui impose aux Etats membres dont notre pays, au nom de la lutte contre les rejets de gaz à effets de serre, l’obligation de produire au moins 20% de notre énergie électrique en 2020 à partir des énergies renouvelables c’est-à-dire principalement des éoliennes. Avec pour conséquence un accroissement considérable de la pollution par rejets de CO² venus des centrales thermiques obligatoires pour compenser à tout instant l’absence d’énergie produite quand le vent ne souffle pas (environ 75% du temps) !

    C’est bien d’une France libre qu’il est question ! Réfléchissons-y tous avant qu’il ne soit trop tard.

    Alban d’Arguin auteur de : "Eoliennes, Un scandale d’Etat" – Synthèse Editions cliquez ici. 180 pages. 20€ (+3€ de port).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Eric Zemmour : « L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes »

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    « On entre dans le XXIe siècle en retournant en marche arrière, au XIXe siècle, estime Eric Zemmour. L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes qui nous ramène en 1848, quand il y avait les riches et les pauvres, comme il y a aujourd’hui les vainqueurs et les vaincus de la mondialisation, les bourgeois et les prolétaires, comme il y a les métropoles et le reste de la France, ceux dont les enfants font des études dans les universités américaines et ceux qui rêvent de l’université d’Amiens. »

    « Le vote Macron, poursuit-il, c’est l’orléanisme de nos livres de sciences politique, le bourgeois louis-philippard sans la bedaine. Un centrisme libéral qui ne prononce aucun de ces deux mots. La France de Macron, c’est l’optimisme dit-on. Oui, l’optimisme qui chante “Tout va bien très bien, madame la marquise“ et acclame Daladier au retour de Munich. L’optimisme qui prétend que le chancelier Hitler n’est pas si méchant, qu’il va s’assagir si on est gentil avec lui, qu’il a beaucoup souffert. »

    L’éditorialiste enchaîne sur cette observation :

    « L’histoire n’est pas tragique pensent les électeurs de Macron. La guerre de civilisations n’aura pas lieu. Tout le monde veut acheter des Nike et regarder Hanouna à la télévision. Les partisans de Macron scandent “Brigitte ! Brigitte !“ comme ils ont scandé naguère “Nabilla ! Nabilla !“. »

    Et d’enchaîner :

    « “Le capitalisme forge sa propre humanité“ écrivait naguère le cinéaste italien Pasolini. Le capitalisme mondialisé a forgé l’électorat de Macron comme il a forgé l’électorat de Justin Trudeau au Canada ou celui de Matteo Renzi en Italie. L’homme qui affirme que la culture française n’existe pas va s’asseoir dans la fauteuil de Charles de Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterrand. »

    Mais pourquoi parle-t-il déjà au futur, et pas au conditionnel ?

    Parce que « Marine Le Pen est son adversaire idéal, qui permet de préparer la grande coalition à l’allemande dont Bayrou, Juppé et Valls ont rêvée, qui lui permet de voir ceux qui à droite l’appelaient Emmanuel Hollande se coucher devant lui et se réclamer du patriotisme contre le nationalisme dans un retournement dialectique habile. »

    Eric Zemmour pense en effet que « Marine Le Pen s’est efforcée d’être tout, à la fois Marchais et Mitterrand, à la fois celle qui menace et celle qui rassure, mais elle a troqué une dédiabolisation sur la racisme contre une diabolisation par la monnaie. Marine Le Pen se convertit à l’économisme alors même que les électeurs, les siens mais aussi ceux de Fillon, et même une partie de ceux de Mélenchon, veulent qu’elle leur parle d’identité de la France ».

    Et de conclure ainsi :

    « Elle fera du combat avec Macron un référendum sur l’Europe alors même que c’est là que Macron l’attend. Comme un piège qu’elle se tend à elle-même… »

  • Bien sûr qu’il faut faire barrage… à Macron !

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    6a00d83451619c69e201bb099432dc970d-800wi.jpgLes résultats du premier tour sont une mauvaise nouvelle. Qu’il se trouve, après le calamiteux quinquennat de François Hollande, près de 3 millions d’électeurs de gauche de plus qu’en 2012 – et plus de 7,5 millions se sont portés sur l’un des trois candidats communistes, dont aucun, à ma connaissance, n’a pris ses distances avec le « socialisme réel » et ses plus de 100 millions de morts ! – en dit long sur la crise morale et spirituelle que traverse notre malheureuse patrie.

    Depuis hier soir, toutes les « élites » auto-proclamées nous invitent, que dis-je ? nous somment, de « faire barrage ».

    Pour une fois, j’en suis bien d’accord : il faut faire barrage. Non pas à une fantasmatique menace fasciste. Pour ceux qui y croiraient encore, il suffit de relire ce que disait Lionel Jospin sur France Culture, le 29 septembre 2007 : « L’antifascisme n’était que du théâtre. »

    Non, il faut faire barrage à ce qui menace vraiment la dignité humaine, à savoir l’élection de M. Macron.

    Cet homme, qui a réussi le tour de force de se faire passer pour « neuf », après avoir été aux manettes sur tous les dossiers économiques du quinquennat Hollande, avec le succès que l’on sait – des dizaines de milliards d’impôt en plus, plus d’un million de chômeurs de plus, une dette aggravée de plusieurs autres dizaines de milliards… –, est principalement l’incarnation de la gauche la plus libertaire.

    C’est donc principalement au nom de ma conception de la dignité humaine que je m’oppose radicalement à son élection. Ce sinistre individu – soutenu par des personnalités aussi recommandables que le soixante-huitard Daniel Cohn-Bendit, le communiste Robert Hue, ou l’oligarque LGBT Pierre Bergé, vieil « ami » du Salon beige – refuse de condamner la prétendue « gestation pour autrui » (GPA), qui n’est rien d’autre qu’une pratique esclavagiste. Son principal mentor Bergé annonce d’ailleurs triomphalement que les « réacs » (c’est-à-dire, dans son jargon, nous, les militants de la Manif pour tous) ont déjà perdu et que la GPA sera autorisée. Pour satisfaire les désirs de riches bobos occidentaux, on va donc faire « travailler » à la chaîne pour une bouchée de pain des jeunes femmes dans les pays pauvres, leur arracher leur enfant dès la naissance, voire les forcer à l’assassiner elles-mêmes s’il n’est pas conforme au « cahier des charges ». C’est cela, l’« humanisme » de ces braves gens !

    Bien sûr, nous demandons quelques éclaircissements à Marine Le Pen sur ces sujets anthropologiques majeurs : nous aimerions, en particulier, qu’elle soit plus claire sur la liberté éducative des parents ou sur le fait que la laïcité de l’Etat n’implique pas de renoncer à nos racines chrétiennes.

    Cependant, nous n’oublions pas qu’elle fut la seule des « grands » candidats à proposer l’abrogation de la loi Taubira et à ne pas considérer, à la manière de Mme Touraine ou Mme Rossignol, que la Sécu ou l’hôpital peuvent bien crever pourvu que nous pratiquions toujours plus d’avortements, alpha et oméga de la politique de « santé publique des socialistes !

    Quel que soit le principe non négociable envisagé, Marine Le Pen sera meilleure qu’Emmanuel Macron !

    J’entends d’ici les objections : certes, mais il y a son programme économique.

    Eh bien, parlons-en du programme économique. D’abord, je note que M. Macron ne s’est pas exactement précipité pour nous détailler le sien – et cela ne me semble pas exactement rassurant. Il est possible que le programme économique de Marine Le Pen soit aventureux. Mais il y a pire que l’aventure : il y a la certitude de la banqueroute. Or, M. Macron était responsable de la politique économique de François Hollande. Que faut-il de plus pour le disqualifier totalement en matière économique ? Son élection ne peut signifier qu’une chose : plus de chômage, plus de dette et plus d’impôt – agrémenté, au passage, par plus d’immigration (qui, dans l’imaginaire de M. Attali et des autres « conseillers » – ou plutôt marionnettistes – du sieur Macron, rapporte de l’argent, paiera nos retraites, et sans doute aussi nous fera entrer dans le paradis terrestre).

    Défenseur inlassable des libertés économiques, il m’est souvent arrivé de critiquer le programme économique du FN, trop étatiste à mon goût. Mais, évidemment, il l’est moins que le socialisme « canal historique », représenté dans cette élection par Emmanuel Macron ! Le principal conseiller économique de ce dernier propose de faire payer un impôt sur les loyers que ne versent pas les propriétaires – comme si, par nature, tous nos biens appartenaient à l’Etat ! Que ces projets staliniens puissent être présentés comme relevant des libertés économiques passe l’entendement…

    Et puis, bien sûr, il y a la question de l’identité française. M. Macron, donc, considère que la France doit se repentir jusqu’à la septième génération du prétendu « crime contre l’humanité » qu’aurait constituée la colonisation. Outre que c’est une insulte pour les victimes des véritables crimes contre l’humanité, cela nous annonce une politique de la repentance encore aggravée. Il prétend qu’il n’y a pas de culture française. Il prétend qu’il faut davantage d’immigration – comme si nous n’avions pas assez à faire pour intégrer les millions de Français de fraîche date.

    Les médias dominants ne se sont pas précipité pour le dire, mais Mohamed Saou, référent d’En Marche dans le Val d’Oise, défendu par M. Macron en personne, a été critiqué pour ses sympathies à l’égard de l’islam radical. Autrement dit, comme toujours avec la gauche, la lutte contre le « fondamentalisme » va persécuter encore davantage les catholiques de conviction, ceux qui défendent l’enfant à naître ou la famille naturelle… mais laissera parfaitement en paix l’islam radical, M. Macron nous ayant d’ailleurs aimablement averti qu’il fallait simplement que nous habituions à vivre avec le terrorisme. Eh bien, non, nous ne nous y habituons pas !

    Bref, il est hors de question que je regarde l’élection de M. Macron les bras croisés. Il ne sera pas dit que tous les Français ont applaudi à l’avènement programmé d’un totalitarisme libertaire, incarné par un ectoplasme beau parleur, mais dont nous ne savons pas grand-chose – manipulé par les vieux chevaux de retour d’une oligarchie déracinée dont nous connaissons, hélas, trop bien les buts et la haine de la France et des Français.

    J’espère que de nombreux élus de droite, notamment ceux de la droite populaire, de Sens commun ou du PCD, s’opposeront clairement à cette manipulation. Il est malheureusement probable que M. Macron soit élu. Mais il est capital qu’il le soit avec la plus faible marge possible, pour que la droite de conviction soit la plus forte possible dans la prochaine assemblée et bloque les projets délirants de ces oligarques.

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

    Le Salon Beige

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mort des vieux clichés : la manif de SOS Racisme contre le FN fait un bide !

    Trente ans que ça dure, mais voilà, tout s’use, même la guerre contre le Front national.

    C’est le grand désespoir de Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, qui a eu bien du mal à rassembler ses troupes lundi soir, place de la République. Presque moins nombreux que les casseurs la veille au soir, les jeunes contre « le F-haine » ont bien tenté de ressortir les vieilles pancartes et les vieux slogans de papa mais, à l’évidence, ça ne prend plus…

    Quelques centaines de personnes tout au plus, bien loin des milliers jetées dans la rue en avril 2002, quand toute la classe politique, sociale, associative et surtout éducative vidait les lycées et collèges pour défiler contre le candidat arrivé second. Au nom de la démocratie, ça va de soi.

    Alors Dominique Sopo a bien essayé de battre le rappel, convoqué les copains des syndicats étudiants et lycéens (UNEF, FAGE, FIDL et UNL) et puis les syndicats tout court, CFDT en tête, mais rien à faire, le constat est là : ça ne prend pas… On notera, au passage, que la CFDT n’est pas rancunière, elle dont le siège a été vandalisé dimanche soir, une heure après son appel à voter Macron ! Et pas par les troupes du FN, non, par les « antifascistes » d’extrême gauche qui n’aiment pas Macron. Tant de bonne volonté pour en arriver là…

    C’est 20 Minutes qui a fait le reportage. Pas assez de monde pour les grands médias… Les pancartes sont causantes, comme on dit : « La jeunesse emmerde le FN », « Poutine, Trump, Le Pen ? Non au FN » ou « Non à la haine, non au FN ». C’est peu dire que ça manque d’originalité. D’abord, la jeunesse emmerde beaucoup moins le FN qu’elle ne vote pour lui, et puis les démonstrations de haine, ces temps-ci… Alors Trump et Poutine, oui, bon, c’est un peu basique, comme argument…

    Lundi soir, Élisabeth Quin avait invité dans son émission « 28 minutes » trois journalistes de la presse étrangère : une Belge, une Allemande et un Suisse. Leur point commun : avoir pendant des semaines sillonné la France… et constaté le sentiment d’abandon et la détresse de tous ces Français qui sont « hors la ville ». Le journaliste suisse, correspondant de La Tribune de Genève et d’un titre de Lausanne, a alors eu cette phrase :

    « Le problème de la France, ce n’est pas le Front national, c’est la focalisation de toute la classe politique autour du FN. »​‌”

    Ainsi monsieur Sopo, lorsqu’il sort cette ineptie : « La principale motivation du vote FN est la question de l’immigration, ce qui traduit la prégnance du racisme, de l’antisémitisme en France. » Ce n’est plus de la focalisation, c’est un arrêt sur image. Une image totalement dépassée et qui témoigne d’une totale méconnaissance ou incompréhension des phénomènes qui sont en train de faire exploser partout nos sociétés.

    Une fois n’est pas coutume – et j’ai failli en tomber de ma chaise –, Élisabeth Quin avait également invité Alain de Benoist, pour son livre paru en janvier : « Le Moment populiste – droite-gauche, c’est fini ! ». Il y fait ce constat : « Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche. » Et pose la seule question intéressante : « Le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? »

    Sopo et ses semblables sont encore dans le vieux cliché de la fracture « horizontale », celle qui balaie le paysage en alternance, de gauche à droite et de droite à gauche. Ce temps-là est révolu. La fracture, aujourd’hui, est verticale. Les vieux partis étant chassés du premier tour de l’élection présidentielle, cette fracture apparaît aujourd’hui dans toute sa clarté, incarnée jusqu’à la caricature par les deux candidats encore en lice. Il sera bien difficile de recoller les morceaux…

    http://www.bvoltaire.fr/mort-vieux-cliches-manif-de-sos-racisme-contre-fn-bide/

  • La poursuite de la Longue Marche

    Bernard Plouvier

    Que Marine Le Pen arrive, comme son père avant elle, au 2e tour d’une Présidentielle, voilà qui conforte toutes celles et tous ceux, depuis le début de l’ère globalo-mondialiste - inaugurée en 1976, pour le cas français, par la loi Giscard-Chirac de regroupement familial des immigrés -, qui souhaitent un retour de la France aux Français, au sein d’une Europe n’appartenant qu’aux Européens de souche.

    Deux enseignements principaux sont à retenir du scrutin du 23 avril 2017.

    D’abord, les rumeurs de trucage à la baisse des scores prévisibles de Marine Le Pen par les instituts de sondage s’avèrent infondées, du moins pour cette élection. On l’annonçait aux alentours de 24 à 25% des intentions de vote et arrivant en première position. Bien plus, des policiers de la DCRI (dans sa branche des ex-Renseignements Généraux) expliquaient une soi-disant sous-cotation systématique des intentions de vote pour le Front National par la restriction mentale de ses électeurs qui n’osaient avouer leur conviction.

    Tout cela est erroné. Les sondages surévaluaient un peu le score de Marine Le Pen, dépassée par le candidat de la finance et de l’économie globalo-mondialiste. La discrète surévaluation démontre que les Français affirment désormais leur conviction sans fausse pudeur. C’est un immense progrès, une victoire sur le pharisianisme induit par la propagande des media globalo-mondialistes, soit toutes les chaînes de télévision, la quasi-totalité des radios et des officines spécialisées dans l’envoi des spams politico-publicitaires. Félicitons-nous de cette situation nouvelle.

    Le deuxième enseignement, moins agréable celui-là, est que le succès de la cause nationale est très probablement remis à plus tard.

    Des esprits scientifiques (tel mon ami Philippe Delbauvre, in Eurolibertés) se livrent à de savants calculs pour déterminer la fraction de l’électorat de tel ou tel battu du 1er tour qui pourrait voter pour Marine Le Pen au second. C’est être à la fois logique, voire fort rationnel, et parfaitement irréaliste.

    La politique est le triomphe de l’irrationalité. Il faut s’attendre à un véritable déchaînement de haine anti-Le Pen, comparable à celui, hideux et grotesque, de l’An 2002. Tous les media vont se mobiliser pour le candidat de la Haute Finance et des multinationales de la production et de la distribution. L’on va réutiliser les plus grossiers mensonges et tendre à Marine Le Pen les pièges les plus subtils.

    Bien sûr, les immigrés vont peser de tout leur poids électoral, devenu énorme, en attendant l’heure où ils seront majoritaires et n’auront plus besoin d’un clown « souchien » pour diriger le pays dans le sens de leurs intérêts sociaux et religieux.

    Face à cette propagande du type : « Plus c’est gros, plus c’est con, plus ça passe », les minutieux calculs de probabilités s’effondrent, tant il est vrai que, dans une compétition électorale, un Socrate ou un Archimède eussent été battus à plate couture par n’importe quel démagogue de banlieue.

    Il est donc nécessaire de ne pas s’illusionner sur le résultat prochain, pas plus que l’on ne doit attendre quoi que ce soit des législatives à venir. Tant qu’elles ne se dérouleront pas selon l’unique principe démocratique, celui de la proportionnelle intégrale où chaque voix compte, les populistes se contenteront de rares députés, tandis que les dinosaures communistes auront droit à un groupe parlementaire. Ce sont les joies du scrutin d’arrondissement permettant toutes les magouilles (variante pour esprits bien formatés : les « désistements républicains »).

    Il est donc nécessaire de poursuivre, plus que jamais et inlassablement, la diffusion de l’idéal national, opposé à la globalo-mondialisation et à l’immigration d’origine extra-européenne. Il faut continuer de réclamer la ré-industrialisation de notre patrie et sa défense, aussi bien contre l’envahisseur extra-européen, singulièrement le mahométan, que contre le despote US, agissant sournoisement par le biais d’un OTAN devenu obsolète grâce à la fin de la grotesque et sanguinaire dictature marxiste en URSS.

    L’avenir est nôtre, car l’idée nationale représente le bon sens, celui de l’adéquation entre notre race européenne et notre continent.

    À l’évidence, la lutte contre les délocalisations industrielles hors d’Europe, la lutte contre les organismes financiers multinationaux sont les fondements qui permettront aux Européens de s’unir en une authentique Communauté des Nations, qui ne ressemblera en rien aux clowneries de Bruxelles & de Strasbourg où une majorité de soi-disant eurodéputés et de soi-disant commissaires européens ne font qu’appliquer les ordres des maîtres du jeu économique planétaire.

    La marche sera longue encore, avant que les intérêts de notre Nation triomphent des petites et grandes canailleries des maîtres de l’économie globale et de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle. Les élections prochaines ne sont importantes que par la mobilisation de l’électorat national, nullement par le résultat, qui ne peut qu’être une fois encore décevant.

    Mais le fait qu’entre un cinquième et un quart de l’électorat de France soit fidélisé au mouvement populiste est une promesse de victoire à terme, lorsque s’effondrera le système économique factice. Après le triomphe des financiers amoraux, ce sera celui de la Nation. Puisse-t-elle alors s’en montrer digne !