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L'intox Macron : les Français commencent à comprendre
Ces courriers des lecteurs au Courrier de l'Ouest du 23 juillet valent la lecture :
La cote de popularité du président français Emmanuel Macron est en forte baisse en juillet, avec 54% de satisfaits, soit dix points de moins qu’en juin, selon un sondage publié par l’hebdomadaire Le Journal du Dimanche. En juillet 2012, la cote de popularité de François Hollande s'établissait à 56%... Faire moins bien que Hollande, c'est un record. Et cela a refroidi
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La Lignée des Mérovingiens : La 13ème Lignée - (1/6)
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L’égalité : un leurre et un vice
Chronique de Paysan Savoyard
(n° 186 – juillet 2017)
Dans l’esprit de chacun désormais, la France commence avec la République. L’histoire du pays antérieure à la prise de la Bastille est considérée comme une longue période obscure, faite de violence et de guerres, d’inégalités scandaleuses, de famines et d’épidémies, d’oppression absolutiste et d’inquisition, d’oppression religieuse et de superstition. Le 18e siècle est venu heureusement diffuser la Lumière et préparer la révolution salvatrice, l’avènement de la république et de ses valeurs, l’accomplissement de la modernité.
Il nous semble pourtant que la république et ses « valeurs », l’égalité, la liberté, la démocratie, la laïcité, l’universalisme, méritent d’être examinées et critiquées. C’est l’exercice auquel nous nous livrerons dans une série de chroniques. Compte tenu du format de ces dernières, le sujet sera traité de façon cursive : nous espérons cependant savoir nous garder d’une superficialité abusive.
L’égalité est au cœur des valeurs de la république et suscite une adhésion générale. Elle ne mérite pas cet honneur selon nous. En dépit de sa position éminente dans l’imaginaire contemporain, l’égalité nous apparaît en effet comme un leurre, une tromperie et finalement un vice.
L’égalité, l’une des principales « valeurs républicaines »
La révolution française veut remplacer la société traditionnelle et lui substituer la société moderne, assise sur les « valeurs républicaines ». L’égalité est, avec la liberté, la principale de ces valeurs, l’un des concepts centraux mis en avant par la révolution. La proclamation de l’égalité a plusieurs fondements.
Proclamer l’égalité pour rompre avec la société traditionnelle
Les révolutionnaires entendent faire table-rase et rompre en tout point avec la société traditionnelle. Or La société traditionnelle n’était pas égalitaire mais au contraire organisée selon le principe hiérarchique, lequel constituait même l’une de ses caractéristiques principales. Vouloir rompre avec la société traditionnelle impliquait dès lors de proclamer un principe inverse : l’égalité.
La société traditionnelle repose tout d’abord sur le principe de hiérarchie au sein de la cellule de base qu’est la famille, sur laquelle s’exerce l’autorité du père, chef de famille. L’Eglise, l’un des deux piliers de la société d’Ancien régime, est elle-même strictement hiérarchisée. De même encore l’ordre de la noblesse, selon les principes de la société féodale, est structuré de façon hiérarchique grâce à un système pyramidal de suzerainetés et de vassalités. Surtout la société est organisée en « ordres », les deux premiers occupant une place prééminente sur le troisième. Cette inégalité des statuts est de plus héréditaire puisque l’on naît dans l’ordre auquel appartenaient ses aïeux. Au sommet de la société l’autorité du Roi a un caractère sacré.
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Lectures d'été 2017
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Clandestins: A Tarbes les riverains élèvent un mur pour bloquer un hôtel destiné aux immigrés
#HautesPyrenees: « Des voisins d’un hôtel de Séméac ont construit dans la nuit et ce matin un#mur pour barrer… » la route aux#migrants. FacebookLaurent Teixeira, responsable du Collectif Séméac qui regroupe les opposants au projet de transformation de l’hôtel, n’est pas contre l’accueil, a-t-il expliqué, «Mais il faut prendre également en compte les citoyens». Hugo Lacoue, buraliste à Séméac et membre du collectif proteste contre l’installation de ce futur centre d’accueil «dans une zone pavillonnaire». Partout les mêmes récriminations devant le fait accompli. A Séméac les opposants dénoncent «l’opacité» du projet, monté «sans aucune concertation» avec la population locale, et dans «la précipitation», puisque «Rien n’est prévu pour la vie au quotidien des migrants et des habitants de la commune et les structures municipales, comme les cantines et écoles, sont sous-dimensionnées», explique Laurent Texeira.
Certes le collectif fait bien attention de parler politiquement correct, mais les actes valent plus que des paroles!
Ce sont 62 établissements de premier prix qui ainsi sont supprimés de l’offre d’hébergement à travers toute la France. Mais le groupe AccorHotels à qui ils appartiennent fait une bonne opération puisqu’il se les fait racheter par la SNI (filiale de la Caisse des Dépôts), qui a trouvé les fonds, peut-être dans la part supprimée des APL aux familles françaises, pour loger les étrangers qui franchissent nos frontières sans y être autorisés. Cet hôtel Formule 1 d’une capacité d’accueil de 85 personnes selon la Préfecture, situé aux portes de Tarbes, fait partie des structures d’hébergement et d’accueil, gérées par Adoma (ex-Sonacotra de si mauvaise réputation). La remise des clefs doit avoir officiellement lieu le 25 juillet.
Alors que les Allocations familiales ont été réduites par Hollande, Emmanuel Macron, son digne successeur, réduit les APL (Aides au logement) de 5 euros par mois. Avec la forte augmentation de la CSG au dépend des retraités, ce sont les familles françaises déjà impactées par la crise et le chômage, qui règlent l’addition, pour permettre leur Grand remplacement au profit de l’Oligarchie apatride qui elle n’est pas mise à contribution, et va profiter d’une main d’œuvre bon marché pour s’enrichir toujours plus. Mais il ne fallait pas élire un banquier…
Emilie Defresne emiliedefresne@medias-presse.info
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Un été dangereux pour Macron - Journal du lundi 24 juillet
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Ne pas baisser la garde, militairement parlant
Les premières mesures budgétaires de l'ère Macron, survenant au cœur d'un été que l'on espère plus paisible que celui, meurtrier, de l'an dernier, soulèvent évidemment nombre de critiques, et chacun, ou presque, y trouve à redire, de plus ou moins bonne foi selon les cas.
Pourtant, personne ne nie que la situation financière de notre pays est délicate et qu'une meilleure maîtrise des dépenses s'avère nécessaire pour pouvoir retrouver une certaine crédibilité sur le plan européen, et, plus important, les moyens d'une véritable souveraineté économique, qui n'est pas l'isolement mais la capacité à « être et agir » librement pour l’État politique face aux féodalités de l'Argent, qu'elles prennent les formes de puissances financières légales, de fonds vautours ou de multinationales industrielles ou commerciales.
Si nombre de mesures annoncées, pour désagréables qu'elles puissent être à court terme, ne me choquent pas outre mesure (comme le gel du point d'indice pour les fonctionnaires, dont je suis, et le rétablissement du jour de carence), d'autres me paraissent inappropriées et, même, dangereuses. Ainsi la diminution (provisoire ?) du budget de la Défense, celle-là même qui a provoquée la colère, puis la démission du général de Villiers, n'est pas une bonne nouvelle au regard des périls internationaux actuels et du rôle de l'armée française dans la protection du continent européen, rôle et place qui faisaient dire au président de la Commission européenne pour une fois bien inspiré que « l'armée européenne c'est l'armée française », reconnaissant ainsi que, plutôt que de vouloir une hypothétique Défense européenne unifiée, mieux valait reconnaître et renforcer ce qui existait déjà, nationalement, et que c'est bien la France, et elle seule, qui incarnait le mieux cette Défense... Au moment où le monde vit un réarmement général, il ne faut pas baisser la garde, même si la solution n'est pas que militaire mais d'abord politique. En disant cela, je ne suis pas militariste mais prudent, tout simplement : si la confiance entre amis est honorable, elle n'enlève rien à la nécessité de se préserver de ceux qui ne le sont pas, ou qui en sont de « faux »... Et, en diplomatie, l'on sait aussi que, selon la formule du général de Gaulle, « les alliances sont saisonnières » : mieux vaut, donc, se garder soi-même, sans méconnaître les possibles coopérations et, bien sûr, les communautés de combat que les événements obligent parfois.
Les 850 millions pris aux armées cette année peuvent avoir, si l'on n'y prend garde, des conséquences fâcheuses sur les terrains, sans doute trop nombreux aujourd'hui, sur lesquels la France est militairement engagée. Et je doute fortement que le rétablissement d'une forme de service militaire (quel qu'en soit le nom), égalitaire de plus, soit une bonne nouvelle pour une armée qui risque bien d'y perdre une partie de son temps et de son énergie, comme si elle n'avait pas assez à faire par ailleurs ! Déjà, l'opération Sentinelle qui a mobilisé et épuisé une partie des troupes pour des activités de surveillance sur un territoire, le nôtre, que nous pensions à l'abri de toute guerre et de tout éclat terroriste, s'est avérée très lourde et peu efficace au regard des moyens engagés, et il me semble que ce n'est pas le rôle de l'armée (hors gendarmerie) d'assurer la sécurité dans nos rues et devant nos lycées, sauf de façon très ponctuelle et limitée dans le temps.
Dans les années 30, le royaliste Maurras terminait nombre de ses articles consacrés aux questions européennes et internationales par un « Armons, armons, armons » qui n'a pas été écouté ni entendu, sinon trop tardivement en 1938... La catastrophe passée et l'Allemagne enfin vaincue, il sera facile pour ceux qui n'avaient rien voulu voir venir de dénoncer et condamner Maurras pour des fautes qu'il n'a pu commettre que parce que ses plus rudes avertissements, justifiés comme l'histoire l'a montré, n'avaient pas été pris en compte : c'est Cassandre alors emprisonnée, insultée, condamnée à l'infamie. Mais l'avertissement de Maurras reste toujours actuel, et il faut l'entendre désormais pour ne pas avoir à affronter, peut-être, un prochain « Mai 40 » dont l'histoire nous a appris les funestes conséquences pour le pays comme pour ses habitants, mais aussi pour l'équilibre du monde.
La liberté a un coût sans doute élevé, mais il sera toujours plus léger que celui de la servitude...
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Le FN réaffirme son attachement à la souveraineté nationale
A l'issue de son séminaire. L'abrogation de l'euro n'est plus un sujet prioritaire et la stratégie d'alliance est désormais officielle :
"Après un bilan détaillé, de nombreuses propositions ont été émises dans un état d’esprit constructif et suivies de décisions qui seront prochainement communiquées aux adhérents. Une grande consultation sera lancée en septembre, afin de leur soumettre un questionnaire complet, concernant tant le projet que la stratégie et l’organisation.
Les participants au séminaire ont unanimement réaffirmé leur attachement à la souveraineté de notre nation comme objectif fondamental de notre mouvement politique. Ils rappellent fermement leur opposition à l’Union européenne ainsi que leur volonté de voir émerger une Europe des nations et des coopérations.
Tenant compte du message envoyé par les Français lors des élections et, notamment, des inquiétudes exprimées par une partie d’entre eux sur la question de l’euro, ils proposeront aux adhérents de nouvelles modalités et un nouveau calendrier, afin de retrouver, de manière successive et sur la durée d’un quinquennat, nos différentes souverainetés, en commençant prioritairement par la souveraineté territoriale et donc la maîtrise de nos frontières migratoires et commerciales. Afin de se donner le temps nécessaire, le recouvrement de la souveraineté monétaire clôturera ce processus.
Ils ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de rassemblement et la nécessité d’approfondir les relations avec des partenaires potentiels."
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Les égarés (Jean-Michel Vernochet)