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Le bateau anti-immigration arrêté en Egypte
Le bateau affrété par les Identitaires européens afin de stopper en Méditerranée le trafic de migrants soutenu par les ONG humanitaristes est, d’après le quotidien britannique The Independent, arrêté au Canal de Suez en Égypte depuis dimanche. Les autorités égyptiennes estiment qu’il manque des documents pour traverser le canal.
Surnommé le C-Star, ce navire a pu être appareillé dans le cadre de la campagne identitaire Defend Europe grâce à une collecte de fond organisée sur le web.
Le but des identitaires européens à l’origine du projet est d’arriver en Sicile dans le port de Catane où sont basés de nombreux navires des ONG qui s’emploient à organiser le débarquement en Italie de milliers de migrants par jour. L’objectif à plus long terme est d’aider les gardes-côtes libyennes à repousser les bateaux de migrants afin de les empêcher de traverser la Méditerranée. Et de faire cesser les manœuvres des ONG qui, sous couvert de charité humanitariste, favorisent le transfert de migrants en Europe.
Francesca de Villasmundo
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Marine Le Pen devrait arrêter sa pantomime de refondation du Parti !
Marc Rousset
La preuve vient d’être faite que non seulement Marine Le Pen a atteint son niveau d’incompétence, mais qu’en plus elle s’accroche au pouvoir avec Florian Philippot. MLP, suite à son échec, devrait pourtant en tirer les conclusions, comme le lui recommande son père et se retirer afin d’assurer un véritable renouveau du Front National.
Tout doit changer pour que rien ne change au FN, pour que les deux seuls responsables de l’échec du FN, à savoir MLP et Philippot ne soient pas sanctionnés. Leur gigantesque opération de mystification et de renouvellement du FN, avec les réunions entre copains à huis clos et les questionnaires aux adhérents pour détourner l’attention sur leur propre responsabilité de l’échec, ne trompent personne. On sent très bien que la petite équipe de courtisans du séminaire de refondation ne veut surtout pas s’entre-déchirer et tuer la poule aux œufs d’or, par crainte de perdre ses avantages matériels et honorifiques.
La preuve vient de nous être donnée avec la pantalonnade de la dernière décision du séminaire des principaux responsables. A se tordre de rire : « Le cap de la sortie de l’euro est maintenu, mais à l’issue d’un éventuel quinquennat frontiste ». C’est à la fois du grand art et du délire comme programme politique pour des patriotes de conviction capables de trancher dans le vif. MLP qui se moquait des « magouilles », de la langue de bois de l’UMPS fait maintenant encore mieux au FNPS !
De toute façon, les militants du FN n’ont pas de soucis à se faire quant à cette décision : tant que MLP et Philippot resteront à la tête du FN, il n’y aura jamais un quinquennat frontiste. MLP n’a aucune chance ! Les Français n’en veulent pas, encore moins que Sarkozy ! La Vérité, c’est que MLP ne veut pas reconnaître ses insuffisances et Philippot son erreur de stratégie, qu’il n’a pas sa place au FN, qu’il n’aurait jamais dû être membre du FN !
Le pot aux roses et le summum du délire, c’est lorsque Philippot, pour nous rassurer, fait savoir aux médias « qu’il n’y a pas de règlements de comptes au FN, que l’ambiance était très positive et très constructive ». Tout va très bien, Madame la Marquise, passez votre chemin braves gens, il n’y a rien à voir. On ne sait même plus devant de tels propos s’il faut en rire ou en pleurer …
Les adhérents n’ont plus en fait qu’une solution : voter non pour le renouvellement du mandat de MLP à la tête du FN et si, suite à ses manœuvres internes avec Philippot, elle réussit à garder malgré tout une faible majorité, il ne restera plus alors qu’une seule issue pour les adhérents et les militants : quitter en masse le FN afin de le vider de sa substance, aller voir ailleurs ce qui se passe sous d’autres cieux.
Un nouveau parti pour succéder au FN devrait être créé afin de prendre la relève du FN. Pierre de Villiers devrait fonder ce nouveau parti et vite ! Le FN s’effondrera alors de lui-même à une vitesse accélérée comme un château de cartes et MLP avec…
Que le FN change de nom ou pas ne changera rien à l’affaire qui est déjà dans le sac ! Le FN, avec MLP et Philippot, aucun avenir ! Il est d’ores et déjà possible d’affirmer que le FN aura connu, avec ces deux chefs, le sort du MSI italien, MLP ayant joué avec son gourou, Philippot le rôle de Gianfranco Fini !
Lire sur le MSI :
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Marc Rousset est l’auteur de ” Adieu l’argent roi , Place aux héros européens ! Critique de la civilisation de l’argent. Apologie de l’héroïsme”, éd. Godefroy de Bouillon, Sept. 2016, 490 pages, 37 €
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Coup de gueule contre les députés LREM (APL) CDG#4
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En rouge et noir : un roman sur la location d'utérus
Aude Mirkovic vient de publier un roman qui traite de la GPA :
"Carole Pastorel, jeune avocate, souhaite porter plainte contre des sociétés américaines qui démarchent en France les clients potentiels en vue de réaliser des gestations pour autrui aux Etats-Unis. Elle sollicite l’aide de Jane Fontenay, maitre de conférences en droit privé, rencontrée à un colloque.
Les deux deviennent rapidement amies et affrontent ensemble l’enquête sur les activités des sociétés américaines, les méandres de la procédure et la réticence du parquet à poursuivre des faits pourtant avérés.
Elles découvrent encore l’hostilité de leurs mondes professionnels et une notoriété soudaine qui les propulse sur le devant de la scène où elles doivent affronter les débats d’idées dans des contextes souvent hostiles.
Elles puisent dans leur amitié et la certitude d’agir pour un enjeu qui les dépasse l’humour et la détermination nécessaires pour aller jusqu’au bout."
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« Il faut fermer 450 mosquées radicales en France »
Kaoutar Seghrouchni Idrissi. Dans votre livre Mosquées Radicales (éditions Dominique Morin, 2017), vous recensez les principales mosquées radicales sur le territoire français. Vous relevez, derrière le qualificatif de « radicalité », plusieurs tendances des mosquées dont certaines sont connues (fréristes, salafistes, saoudiennes) tandis que d’autres le sont moins (malikites, turques). A quoi ressemblent ces différentes mouvances ?
Joachim Véliocas 1. Les Turcs sont nationalistes et communautaristes et le public qui fréquente leurs mosquées est homogène. C’est leur différence majeure avec les autres. Les Frères musulmans, les tablighis et les salafistes sont transnationaux. Les salafistes puisent leur idéologie dans des universités islamiques saoudiennes comme Médine et Riad, mais les fidèles sont de toutes les nationalités. D’ailleurs, on a vu des mosquées marocaines basculer dans l’escarcelle des salafistes, résultat de l’entrisme pratiqué par ces derniers. Les tablighis, eux aussi très inclusifs, sont en progression et contrôlent 147 mosquées. Contre 120 pour les salafistes et 200 pour les Frères musulmans de l’UOIF. A titre de comparaison, la Mosquée de Paris contrôle, elle, 700 mosquées.
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La question scolaire en France. Partie 1 : L'hypocrisie et les blocages de l'Education nationale.
Lors des émeutes de l'automne 2005, j'avais proposé au proviseur du lycée Hoche de Versailles d'échanger pour les mois suivants quelques heures de mon service avec des collègues de mon ancien collège des Mureaux, en zone défavorisée, pour soulager un peu ceux-ci et leur montrer un autre visage de l'enseignement tandis que j'espérais que mon expérience passée de « professeur de ZEP » (neuf ans au collège Jean-Vilar des Mureaux) servirait à dénouer temporairement quelques soucis. C'était aussi un moyen d'affirmer une solidarité active, tant avec les professeurs et les administrations des établissements considérés comme « difficiles » qu'avec des élèves souvent persuadés que la France les a rejetés parce qu'ils étaient nés là ou au loin, et qui se sentent, pas totalement à tort, marginalisés par l’Éducation nationale, plus injuste encore qu'inégalitaire...
Si l'idée d'un tel échange a tout de suite plu aux autorités du lycée et à quelques enseignants des deux établissements éloignés d'une poignée de kilomètres, le rectorat et l'inspection académique m'ont tout de suite fait savoir, oralement et assez sèchement, qu'une telle initiative était impossible, non seulement à mettre en place, mais aussi à proposer ! Les textes étaient clairs, les consignes étaient strictes : il m'a été ainsi répondu que si je voulais donner des heures de cours aux Mureaux, il fallait demander ma mutation là-bas, ce qui n'était pas mon intention puisque je ne souhaitais y donner que quelques heures (j'avais proposé six heures, soit un tiers de mon service), et que c'était la même perspective pour les quelques collègues du lycée qui avaient accepté de me suivre dans ce projet malheureusement administrativement et légalement impossible. Ainsi m'apparaissaient encore plus nettement l'un des nombreux blocages de l’Éducation nationale et la froide logique d'un système à la fois jacobin et kafkaïen, apparemment incapable de cette nécessaire souplesse qui, pourtant, pourrait résoudre moult problèmes sans défaire l'ensemble. J'en ai conçu une amertume et une colère encore plus fortes que d'ordinaire, et l'hypocrisie d'un système qui ne cesse de parler de justice sociale, d'égalité des chances ou de bien-être scolaire pour éviter d'avoir à les pratiquer, m'a poussé à reprendre, pour ce qui était de cette École-là, deux formules, l'une d'origine familiale, l'autre d'origine plus politique : « L’Éducation nationale, c'est « grands principes, petite vertu » » et « Delenda Schola » (« Il faut détruire l’École », si l'on en suit le sens général, en tant qu'institution centralisée, une proposition du royaliste Pierre Debray, jadis étalée en couverture du mensuel monarchiste Je Suis Français...). Bien sûr, ces formules un peu abruptes nécessitent explication et nuance, mais elles méritent tout autant attention et réflexion et, au-delà, fortes propositions !
Contrairement aux belles pages de l'éducation civique et morale qui emplissent les manuels de cette matière plus justificatrice du « Système » en place que de la réflexion libre et argumentée, l’École ne garantit, malheureusement, aucune des promesses qu'elle continue de vanter année après année, échec après échec. Cela serait sans doute pire si elle n'existait pas, mais certains de mes collègues en sont de moins en moins sûrs, preuve d'une perte de confiance indéniable et, peut-être, d'un fatalisme qui ne cesse de s'étendre ces dernières décennies, au détriment de l'esprit d'initiative et de justice réelle.
Ainsi, l'égalité des chances (qui ne doit en aucun cas être confondue avec l'égalitarisme qui en est, en réalité, la négation) est devenue un leurre : selon que vous serez scolarisé dans un collège de banlieue défavorisée ou dans un établissement de centre-ville plus huppé, les conditions d'étude ne seront évidemment pas les mêmes et les motivations des enseignants, comme leur travail, ne seront pas semblables. Cela a d'ailleurs toujours été le cas, au moins contextuellement parlant, mais il y avait jadis l'idée que les moyens mis en œuvre par les autorités scolaires pour les écoles dites publiques permettaient un certain rééquilibrage et une forme d'équité scolaires, et aucune zone éducative ne semblait « abandonnée », ne serait-ce aussi que parce que la motivation des « hussards noirs de la République » était de type missionnaire comme celle des religieux qui tenaient les écoles privées avant que la République ne leur fasse une guerre qui, en certains lieux, n'est pas totalement achevée... Aujourd'hui, les enseignants nommés dans les établissements de ZEP ne pensent, à quelques exceptions près, qu'à en partir, malgré des dispositions financières parfois avantageuses. Souvent, ce ne sont pas les élèves en eux-mêmes qui découragent les collègues, mais c'est bien plutôt l'impression d'impuissance devant une situation de plus en plus compliquée qui motive le départ des professeurs vers d'autres zones moins conflictuelles : l'usure des bonnes volontés est une triste réalité qui ne trouve pas de réponse ni de réconfort dans les politiques des rectorats et du ministère central...
(à suivre)
Jean-Philippe Chauvin
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Qui osera prendre un petit noir avec un membre du Front national ?
Il y a belle lurette qu’hommes et femmes politiques se parlent et négocient par d’autres canaux que ceux des tweets.
À la téloche, il y a toujours une « Pause-café » (Véronique Jannot), comme en politique (Florian Philippot). Ainsi, ce dernier aurait proposé de se faire un petit noir à deux et entre quatre yeux avec Alexis Corbière (France insoumise) ; voire même Laurent Wauquiez (Les Républicains). Ce devrait être pour une prochaine tournée au zinc, sachant que les deux invités en question ont un peu décliné l’invitation. Voilà qui bouscule le Landerneau journalistique depuis ce dimanche dernier.
Pour le reste… une vaste blague ! Il y a belle lurette qu’hommes et femmes politiques se parlent et négocient par d’autres canaux que ceux des tweets. Assez logiquement, Alexis Corbière ne peut faire moins que de prétendre que « les Insoumis préfèrent le café chaud au café facho », tout en ne donnant pas suite à l’affaire… Au même titre qu’un Laurent Wauquiez, n’ayant pas encore répondu sur les réseaux sociaux à cette proposition n’ayant rien de malhonnête, doit être à la recherche d’une de ces blagounettes susceptibles de privilégier sa virginité républicaine : « Pas d’ascenseur pour les fachos », comme l’aurait soufflé Miles Davis en sa trompette ?
Bref, tout cela n’est que du cake. Jean-Luc Mélenchon guigne autant les voix de Marine Le Pen (Front national de gauche et du Nord) qu’un Laurent Wauquiez mettrait bien son dévolu sur les suffrages d’une Marion Maréchal-Le Pen (Front national de droite et du Sud).
En revanche, est-ce que Florian Philippot et Nicolas Bay prendront bientôt un café ensemble ? Rien n’est moins sûr… Dans la vieille maison lepéniste, le premier n’est que nouveau venu, fragile. Dans cette même entreprise familiale, le second n’est jamais qu’ancien traître, mégrétiste repêché avant noyade. Le talent de Marine Le Pen consiste, actuellement, à solder les comptes d’une campagne présidentielle dont le relatif échec lui est malgré tout imputable et imputé, tout en n’obérant pas l’avenir du parti dont elle est présidente – qui d’autre qu’elle, de fait ? –, tout en cherchant à maintenir les équilibres internes.
Pour Philippot, la souveraineté de la France. Pour Bay son identité. Le premier concept est plus aisé à définir : souveraineté monétaire et frontalière. Le second, cheval de bataille de certains « historiques » du Front national, demeure plus délicat à définir. Qu’est-ce qu’être Français, en d’autres termes ? Il ne suffit pas de savoir « qui » on ne veut pas devenir pour définir « qui » l’on est. La religion ? La couleur de peau ? Le goût de la République ? Ou celui de ces quarante rois ayant fait la France ? Clovis ou, plus avant, Vercingétorix ?
Et c’est probablement là que se dessinent les clivages à venir, fussent-ils internes à ce FN dont on ne sait ou pas s’il changera de raison sociale. Non sans raison, Nicolas Bay affirme : « La notion de souveraineté, utilisée seule ou comme un absolu, peut apparaître abstraite et désincarnée… » En revanche, celle « d’identité constitue la réponse face à la logique globale qui s’exprime tant à travers l’immigration massive, la menace islamiste et la folie matérialiste »…
Et du sien, Florian Philippot s’inquiète quant à un discours lepéniste tenu pour « raciste », tout en s’alarmant de la dialectique d’un mouvement devenu incapable de parler « aux Français issus de l’immigration ». Le débat ne remonte pas à hier et, en 2007, Jean-Marie Le Pen ne dédaignait déjà en rien le « beuro-lepénisme » ; sachant que le Patriarche n’en finit plus de se vanter d’avoir été le premier à faire élire des Français qui, vu les élégances de l’époque, ne l’étaient que de loin.
Une dernière petite chose pour conclure. Que le Front national cherche des alliances avec tel ou tel parti de droite ou de gauche, personne ne veut s’allier avec lui, pour des raisons plus ou moins justifiées. À croire que la seule union qui vaille pour l’un des plus vieux partis de France consiste plus à aller chercher du côté des électeurs plutôt que de ces élus prétendant les représenter.
http://www.bvoltaire.fr/osera-prendre-petit-noir-membre-front-national/
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Hervé Ryssen. La théorie du complot pour les nuls. Antisémitisme et conspirationnisme
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SORTIE À LA FIN DE LA SEMAINE DU N°46 (ÉTÉ 2017) DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE
Au sommaire :
ÉDITORIAL Roland Hélie
LE MOMENT MACRON Patrick Parment
MERCI MACRON Pierre Vial
LES CAPRICES DE MACRON Jean-Claude Rolinat
LA CHRONIQUE Philippe Randa
DU CHANGEMENT AU FN ? Marc Rousset
QUI PAYERA LA CASSE ? Pieter Kerstens
DE L’INCOMPÉTENCE DE LA FONCTION PUBLIQUE Bernard Plouvier
ASSEZ DE REPENTANCE Nicolas Gauthier
IL Y A 60 ANS : L’INDÉPENDANCE AFRICAINE Pieter Kerstens
LE CLIMAT, LES MOUCHES ET LES ABEILLES Aristide Leucate
LE BASTION SOCIAL Arnaud Menu
LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
HOMMAGE À ROLAND GAUCHER Jean-François Touzé
PIERRE LAVAL LE MAUDIT Bernard Plouvier
LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol
LES BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne
LES ENFANTS DE MAASTRICHT Un entretien avec Charles-Henri d’Elloy
LES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE La chronique de Charles-Henri d’Elloy
LES BOUQUINS DE SYNTHÈSE NATIONALE
LA VIE DE L’ASSOCIATION SYNTHÈSE NATIONALE
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