Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 19

  • Florian Philippot quitte le FN

    Le désormais ex-vice-président du FN va sans doute se consacrer désormais à la culture du bonsaï :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Philippot OUT !

    ob_02e7bc_f7d991273c89d58968322f470d5c.jpg

    La réaction de Thomas Joly, Secrétaire général du PdF :

    Incapable d'assumer ses propres responsabilité dans l'échec des Présidentielles et des législatives, alors même que toutes les conditions politiques étaient réunies pour que le FN fasse un carton électoral, Marine Le Pen a poussé son lieutenant à démissionner du parti en lui retirant ses délégations liées à sa vice-présidence, sous le prétexte fallacieux de son association « Les Patriotes ».

    Le problème du FN n'est pas tant Florian Philippot que Marine Le Pen lesquels sont, stratégiquement et politiquement, exactement sur la même ligne de reniement, de normalisation, de souverainisme de gauche, de soumission à tous les lobbies de l'anti-France .

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Vive l'Europe : Pierre-Nicolas Nups, responsable Comités Jeanne en Meurthe-et-Moselle (juillet 2017)

  • La droite doit abroger la loi Taubira

    Lu dans Les 4 Vérités, suite à la déclaration de Marlène Schiappa annonçant l'extension de la fabrication artificielle d'enfants :
    Capture

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA DÉLINQUANCE DES MINEURS ÉTRANGERS ATTEINT LA COTE D’ALERTE EN BRETAGNE

    racaille-menottee.jpg

    Le directeur départemental de la Sécurité publique d’Ille-et-Vilaine pousse un cri d’alarme.

    « Mineurs délinquants, la cote d’alerte en Bretagne » : non, il ne s’agit pas d’un tsunami ou d’une tempête déferlant sur les côtes bretonnes mais d’un titre du Télégramme du 13 septembre. Comme d’habitude dans la grande presse, celui-ci ne rend pas compte d’un aspect essentiel de cette délinquance : le côté étranger. Il faut attendre le texte de l’article du quotidien morlaisien pour apprendre qu’un grand nombre d’agressions, vols et cambriolages en série sont commis par des mineurs allogènes.

    Voici un extrait qui reflète parfaitement ce problème : « Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre, quatre étudiants viennent d’être roués de coups par trois gamins âgés de 17… 10 et 9 ans ! Trois mineurs étrangers. Compte tenu de leur âge, les deux plus jeunes sont laissés libres et remis à des éducateurs. Le troisième est convoqué devant un juge pour enfants. Deux jours plus tard, il sera à nouveau interpellé, pour la troisième fois en quelques jours, pour un autre délit. »

    Et ce cas n’est pas isolé, ce comportement se répète inlassablement dans les grandes villes comme Nantes, Rennes et Brest. Ils se multiplient au point que le directeur départemental de la sécurité publique d’Ille-et-Vilaine pousse un cri d’alarme dans cette même chronique :

    « C’est une bombe à fragmentation […] Le problème est très complexe. Nous sommes touchés par des mineurs ou des faux mineurs qui entendent profiter de l’excuse de minorité et qui savent qu’ils ne peuvent pas être expulsés. Il y en a certains pour qui nous parvenons à prouver la majorité mais cela prend du temps et reste difficile à établir. Ces individus nient systématiquement les faits, ne parlent pas et refusent tout examen. »

    Autre souci : depuis un an, ces jeunes se déplacent en s’éparpillant sur tout le littoral :
    « La trace de certains a été repérée à Saint-Brieuc, Quimper, Caen, Angers, Bordeaux… Ils sont très mobiles et réactifs. Pendant l’été 2016, on les a retrouvés sur les plages de Saint-Malo (35), où ils volaient les sacs des baigneurs. »

    Pour finir, ils ne font que croître en nombre. Fin décembre 2015, ils étaient plus de 600 mineurs étrangers criminalisés dans le Grand Ouest et le phénomène ne fait qu’empirer. Face à cette situation gravissime, la responsable du service des mineurs du parquet de Nantes considère que la réponse pénale… ne suffit pas : « Ces enfants sont exploités, sommés de ramener de l’argent. Certains sont drogués, prostitués et violentés […] Ces mineurs se retrouvent victimes et auteurs. »

    Un avis que partagent certainement les élus municipaux PS des trois grandes villes bretonnes (Nantes, Rennes et Brest). D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la délinquance juvénile, non nationale, touche la Bretagne. Voilà une région qui continue à voter socialiste. Les délinquants, même s’ils parlent mal le français, ne sont pas bêtes, ils savent que l’idéologie droit-de-l’hommiste leur tolère nombre d’« incartades ».

    De plus, Madame le Procureur, j’avoue ne pas comprendre comment, depuis deux ans que la police arrête pratiquement chaque semaine ces délinquants, elle n’a pas pu prouver que des majeurs tirent les ficelles derrière ces adolescents et les trouver ?

    Enfin, pourquoi Le Télégramme ne nous informe-t-il pas sur la nationalité de ces mineurs étrangers ? Il serait, ainsi, plus facile de repérer les majeurs manipulant ces bandes.

    Aujourd’hui, il est impossible, dans l’ensemble de la France comme en Bretagne, de minimiser ce type de délinquance. Malgré le politiquement correct et le novlangue de certains médias, les citoyens sont conscients du problème sécuritaire gigantesque qu’il représente.

    http://www.bvoltaire.fr/delinquance-mineurs-etrangers-atteint-cote-dalerte-bretagne/

  • L’élection présidentielle de 2017 a-t-elle constitué une révolution rose imposée à la France ?

    Dans cet ouvrage très documenté, l’auteur détaille les différents aspects de la « révolution de Maïdan » intervenue en Ukraine durant l’hiver 2013/2014 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer un accord d’association avec l’Union européenne et qui a conduit au départ du président Viktor Ianoukovytch et à la mise en place d’une nouvelle équipe, cette fois définitivement pro-occidentale. 
    Une révolution organisée 
    L’auteur démonte les différentes techniques de déstabilisation mises en œuvre dans le cadre de cette « révolution » ukrainienne : en particulier l’action de groupes armés formés à l’étranger et pratiquant une stratégie de la tension vis-à-vis du pouvoir en place, l’organisation de manifestations de rues très minoritaires mais très médiatisées, l’usage d’Internet comme caisse de résonnance internationale ou l’instrumentation de groupuscules extrémistes et islamistes comme troupes de choc. 
    Cette révolution n’aurait donc rien de populaire comme le suggèrent les médias de propagande : au contraire, elle aurait été imposée au peuple par le truchement de minorités agissantes dont l’action n’aurait rien de spontané. 
    Théorie du complot ? 
    Pourtant cet « EuroMaïdan » présente indéniablement de nombreux traits communs avec les différentes « révolutions de couleur » et les « printemps arabes » qui sont apparus ici et là. Des révolutions qui ont curieusement eu pour effet de déstabiliser les gouvernements considérés comme hostiles aux projets des Occidentaux et des Etats-Unis, notamment celui de poursuivre l’encerclement stratégique de la Russie et de semer le chaos islamiste au Proche-Orient. 
    En outre l’auteur fonde sa démonstration sur une profusion de références américaines et otaniennes et notamment la théorisation de la guerre hybride comme moyen de réduire à merci un adversaire. 
    Alors quel rapport avec les élections présidentielles françaises de 2017 ? Puisqu’à l’évidence ce ne sont pas des manifestations de rue qui ont porté Emmanuel Macron à la présidence ! 
    D’étranges zones d’ombre 
    On peut se poser la question parce que la dynamique créée autour de la candidature d’Emmanuel Macron comporte d’étranges zones d’ombre, notamment : 
    -l’apparition ex-nihilo d’un leader et d’un mouvement politique surgi de nulle part, créé par Internet et aux financements exceptionnels ; 
    -l’utilisation de techniques cognitives sophistiquées au service de la promotion du candidat et de la formalisation de son discours et de ses slogans ; 
    -des meetings organisés d’une façon extrêmement professionnelle comme des spectacles ; 
    -un soutien médiatique total et sans précédent dans notre pays par son ampleur ; 
    -l’action de l’extrême gauche – le service action de l’oligarchie – contre les seuls candidats de la droite ; 
    -enfin, compte tenu de la faible mobilisation populaire en sa faveur, l’élection d’Emmanuel Macron n’aurait certainement pu intervenir si la candidature de François Fillon n’avait pas fait l’objet d’une opération de déstabilisation médiatico-judiciaire soigneusement orchestrée, qui l’a écarté du second tour. 
    On ne doit pas oublier, en outre, que l’élection présidentielle française intervenait dans un contexte politique marqué par le vote britannique en faveur du Brexit et l’élection de D. Trump à la présidence des Etats-Unis. Un contexte considéré par conséquent comme extrêmement dangereux pour l’oligarchie qui ne voulait en aucun cas que la France lui échappe au surplus. 
    La démocratie, un risque pour le Forum de Davos ! 
    Cette inquiétude figurait explicitement au cœur des débats du Forum de Davos de janvier 2017, autour du rapport Global Risk 2017. 
    Ce rapport pointait en effet comme risque le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en affirmant au surplus que les campagnes électorales de ces trois pays auraient « mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations ». 
    Les participants au Forum soulignaient alors « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et le rapport Global Risks 2017 concluait en affirmant que « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme ». 
    Derrière ce pathos, on devait donc comprendre que la démocratie constituait un risque pour la superclasse mondiale qui se réunit à Davos, un risque qu’il fallait endiguer grâce à un meilleur contrôle – c’est-à-dire une meilleure censure – de l’information ! 
    Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire L’Express, proposera même une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher » et qui « seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution ». Sa tribune s’intitulait d’ailleurs « Sanctuariser le progrès » : ce qui signifie, en novlangue, sanctuariser l’idéologie libérale libertaire et immigrationniste et surtout museler le peuple quand il vote mal. 
    Délégitimer toute opposition 
    Le Forum de Davos reprenait donc à son compte les accusations formulées par Hillary Clinton justifiant sa défaite par des opérations de désinformation (fake news) conduites par… la Russie. 
    Il s’agit, bien sûr, d’un classique processus d’inversion accusatoire puisque ce sont bien les médias mainstream – propriété des puissances d’argent et donc de l’oligarchie qui se réunit à Davos – qui en Occident trompent en permanence la population en imposant le politiquement correct. 
    L’idée selon laquelle la population aurait été déstabilisée par les fake news revient surtout à dénier toute légitimité aux scrutins lorsque les candidats de l’oligarchie se font battre. Le concept de fake news sert à supprimer tout ce qui va à l’encontre de l’idéologie dominante ou des candidats sponsorisés par le Système, en accusant ceux qui diffusent une information alternative d’être tout simplement des agents de Vladimir Poutine – ou des fêlés d’extrême droite voire maintenant, tout simplement, des néo-nazis, terme revenant à la mode médiatique. 
    Cette attitude d’esprit, assimilable à une véritable propagande de guerre, conduit donc à criminaliser toute dissidence et toute opposition en Europe, comme dans n’importe quel régime totalitaire. 
    Le coup d’État post-démocratique permanent 
    Les oligarques du Forum de Davos ont donc théorisé, avec la lutte « contre le populisme » et les « fake news », le coup d’État post-démocratique permanent contre la liberté et la souveraineté des Européens. 
    Ce coup d’État repose sur la conjonction du pouvoir médiatique et du pouvoir judiciaire car les deux marchent de concert. Le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une réalité virtuelle, la réalité à laquelle l’oligarchie veut que l’on croie. Il sert aussi à diaboliser tous les dissidents politiques. 
    En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de « l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques » et aussi pour « mieux diagnostiquer la pathologie mentale ». Sans doute une démarche… désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme par exemple que les dissidents politiques souffriraient de « phobies » maladives ou que les terroristes islamistes seraient des « fous » ou des « déséquilibrés » ! Il s’agit, en clair, de mobiliser les neurosciences afin de mener une guerre cognitive contre les peuples, conformément à l’esprit de la guerre hybride. 
    Le pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique de l’idéologie libérale libertaire et cosmopolite. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de cette doxa. 
    Une Révolution rose en France ?
    Or, justement, l’élection d’Emmanuel Macron résulte de la mobilisation de ces deux leviers : 
    • le levier médiatique pour forger son image de présidentiable après avoir forgé celle de « gendre idéal » lorsqu’il était ministre ; et pour censurer toute information pouvant nuire à sa candidature ; 
    • le levier judiciaire pour briser la dynamique de ses concurrents de droite et d’abord celle de François Fillon. Même si ce dernier a effectivement commis différentes erreurs stratégiques dans ce contexte. 
    Ces deux leviers ont permis de confisquer l’élection présidentielle à son profit, alors même qu’en nombre d’électeurs inscrits il n’avait pas la majorité. 
    L’élection d’Emmanuel Macron a été saluée comme une victoire par la superclasse mondiale : car elle a endigué en 2017 le risque populiste en France. C’était la raison d’être de l’opération même si, par contrecoup, Emmanuel Macron n’est pas un président populaire, comme le montrent déjà les sondages. 
    La victoire d’Emmanuel Macron a aussi permis de sauver une partie des politiciens rose bobo qui se trouvaient dévalués : à gauche, suite à la calamiteuse présidence de François Hollande, comme à droite pour leur impuissance. 
    Emmanuel Macron était l’homme du Système, poussé par le Système pour que justement on ne puisse pas changer le Système. 
    La radicalisation en marche 
    Le programme de la République en Marche ! correspond en effet, non pas au renouveau toujours promis aux électeurs à chaque scrutin, mais au contraire à la radicalisation du programme libéral libertaire et immigrationniste des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, radicalisation dont on commence déjà à voir les prémisses : 
    - Radicalisation dans la mise au pas des médias et dans la censure des journalistes faisant preuve d’esprit critique ; 
    - Radicalisation libre-échangiste pour démonter en urgence le droit social, conformément aux vœux du grand patronat ; 
    - Radicalisation pour « accueillir » encore plus d’immigrants et avancer dans la voie sans issue de la société multiculturelle ; 
    – Radicalisation dans l’écologie punitive aux dépens des seuls Européens ; 
    - Radicalisation pour imposer le politiquement correct au prétexte de moralisation de la vie politique qui donnera aux juges et aux ligues de vertu communautaristes le pouvoir de décider qui aura le droit d’être parlementaire ou ministre, conformément à ce qu’avait demandé la Licra. Radicalisation dans la répression des propos dissidents, assimilés à des discriminations ou des provocations et même tenus désormais dans des lieux non publics. 
    - Radicalisation liberticide, enfin, résultant de l’introduction des dispositions exorbitantes de l’Etat d’urgence dans le droit commun. 
    C’est bien pourquoi la candidature d’Emmanuel Macron a été lancée, soutenue et célébrée par les puissances d’argent et par « l’Etat profond » qui constituent l’ossature de la superclasse mondiale. C’est bien pourquoi ils ont organisé cette révolution rose de 2017. Parce que le projet d’Emmanuel Macron continuera de déconstruire la société française conformément à leurs seuls vœux et intérêts. 

  • Hommage détourné à Simone Veil

    Les Survivants ne manquent pas d'humour. Au lendemain de l'annonce du décès de Simone Veil, cette formation de jeunes opposants à l'avortement a récupéré le patronyme de l’ex-ministre de la Santé pour créer un site internet avertissant des dangers de l'IVG. Le site intitulé simoneveil.com (créé plusieurs mois auparavant afin d'être bien référencé sur le moteur de recherche Google) proposait de découvrir « la vérité sur Simone Veil » qui aurait été « trahie dans ses intentions », la loi Veil étant à ses débuts moins permissive que de nos jours, où la notion clé de "détresse", qui devait faire passer la pilule, si l’on ose dire, a totalement disparu, il est vrai que l’on ne parle plus guère de détresse mais qu'il s'agit davantage d'un "droit" et d'un "choix", jusqu'à 12 semaines de grossesse (14 semaines d'aménorrhée), choix que l’on n'a pas le droit de qualifier de "confort" mais qui est entièrement remboursé.

    En réalité, Simone Veil n'a nullement été trahie, elle a ouvert la brèche qui devait permettre, et permettra sans aucun doute encore, des élargissements, des aménagements de la loi, toujours en faveur d'un accès plus large à l'avortement. Et elle le savait pertinemment. « Il fallait enfoncer le clou de la dignité et fuir cette idée invendable, chère aux bourgeoises de gauche, selon laquelle une femme peut décider de se faire avorter parce que la grossesse, à ce moment précis ne lui convient pas. [...] Bien sur, je suis convaincue qu'une femme doit avoir la libre disposition de son corps. Mais j’ai choisi d'insister sur la responsabilité. Je présentais cette loi pour qu'elle passe. Je voulais gagner », avait-elle expliqué à Maurice Szafran, son biographe, auteur de Simone Veil, Destin. Ces confidences sont tout à fait en cohérence avec les souvenirs de Janine Mossuz-Lavau, directrice de recherche au Cevipof , citée par Le Point le 5 juillet 2017 : « Elle avait deux idées : le remboursement par la Sécurité sociale et le délai de douze semaines. Mais elle avait du céder face à un mouvement qui menaçait de cesser de s'acquitter des cotisations sociales. Il avait pris une telle ampleur qu'il fallut lâcher du lest sur ce point. Ensuite, face au lobby acharné des médecins, elle a également accepté de limiter le recours à l’TVG aux 10 premières semâmes de grossesse, et non 12 comme elle l'avait envisagé. »

    L'avortement tel qu'il est présenté aujourd'hui, non pas seulement la solution, nous dit-on, d'une situation dramatique, mais également un choix que l’on n'a pas besoin de justifier et qui peut être fait pour convenances personnelles, n'était pas, en 1975, "vendable". Quel aveu... Les hommes politiques sont tout à fait conscients qu'un changement dé société ne peut se faire trop brusquement Au moment de la création du PACS, ils se moquaient des opposants qui prétendaient que c'était une première étape vers le "mariage" homosexuel. Au moment de la légalisation de l’avortement, ils insistaient sur le concept de détresse, arguant du fait que ce serait toujours une exception, une sorte de question de santé publique, que le phénomène, ne pouvant être empêché, devait absolument se faire dans le milieu sur et aseptisé de l'hôpital. On ne pouvait sauver l'enfant non désiré, mais on pouvait sauver sa mère des aiguilles à tricoter et des risques de septicémie. C'était, disait-on, un moindre mal. Le moindre mal est bien vite devenu un droit fondamental, jadis on adressait à une femme ses félicitations, aujourd'hui on commence par lui demander si elle veut « le garder. ».

    Nos Survivants, dont le chef de file, Emile Duport, se décrit comme un "communicant", ont en tout cas le sens de ce phénomène contemporain qu'est le "buzz ». Leur coup de communication n'a pas manqué de faire couler beaucoup d'encre, les média aux ordres ne trouvant plus les mots pour qualifier cette odieuse utilisation du nom de l’ex-déportée, ex-ministre, ex-académicienne. Les Survivants saliraient la mémoire de Simone Veil, rien que ça, le mot mémoire étant bien sûr ici chargé de sens. Le Point parle d'une manœuvre « aussi habile qu'écœurante ». l’Obs, quant à lui, qualifie le procédé d'« un brin pervers ». Sur TWitter, où la modération n'est jamais de mise, on parle de « récupération puante ». Un franc succès, donc, mais qui aura été de courte durée. À la demande de la famille, et des chiennes de garde qui invoquaient déjà la récente loi sur la pseudo « entrave numérique » à l'IVG, le site a été aussitôt suspendu.

    J.B. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • Un candidat LR à la présidence Front national et un candidat FN à la présidence de LR ?

    Ce serait amusant selon Guillaume Bernard :

    "[...] Que l’on veuille tenter une alliance des différents partis politiques qui sont à droite, c’est effectivement une illusion. En revanche, que des personnalités, et des électeurs surtout, se répartissent dans les partis à droite, mais qui sont tous de droite, cela est une véritable réalité. La recomposition pourrait se faire sur cette base-là.

    Une clarification doctrinale permettrait à toutes les personnes véritablement de droite – et en particulier les électeurs – mais qui sont réparties dans différents partis pour différentes raisons personnelles, locales, de sensibilité, de se rassembler dans un véritable mouvement. Ce courant politique de droite ne pourra véritablement se réaliser qu’à la condition qu’il réunisse des personnes des deux rives du fleuve. [...]

    Le peuple de droite aspire à autre chose que de simplement rassembler des personnes d’organisations qui existent aujourd’hui. Regardez comment Emmanuel Macron a réussi à réaliser la grande coalition de la droite libérale et de la gauche sociale-libérale. Il l’a fait en se passant des partis politiques et non pas en essayant de rassembler de vieilles structures où l’atavisme ou la force d’inertie sont encore très grandes. Je crois que, pour éviter les suspicions, la recomposition de la droite doit se faire en se passant des forces politiques ou en allant au-delà des forces politiques telles qu’elles existent aujourd’hui. Tant qu’on résonnera en termes d’appareils actuels LR, FN, DLF, sans aucun doute, la recomposition ne verra pas le jour.

    Très prochainement, il y a aura l’élection du président des Républicains ainsi que le congrès du Front national. Est-ce que ces deux événements dans les deux grandes familles politiques à droite pourraient déterminer cette union dans les années qui arrivent ?

    Tel que cela se profile, il semble qu’on soit dans le statut quo et qu’il ne va rien sortir de tout cela. En revanche, qu’un même candidat se présente à la présidence de LR et à la présidence du Front national, ou alors qu’il y ait un candidat LR qui se présente à la présidence Front national, et un candidat du FN qui se présente à la présidence de LR, cela pourrait être bien, rigolo, symbolique. Dans ce cas, peut-être des choses bougeraient. Cela pourrait favoriser le dynamitage de ces vieilles structures politiques dont l’offre est, à l’évidence, aujourd’hui déficiente. Si l’offre politique est déficiente, il faut donc peut-être la remplacer. Donc, pourquoi pas ? Cela pourrait peut-être permettre des choses. Je crains néanmoins que les appareils aient verrouillé les conditions pour pouvoir être candidat.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Macron - Trump : deux hommes, deux styles - Journal du Mercredi 20 septembre