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  • LE MYSTÈRE ÉLUCIDÉ DE L’INFLATION DISPARUE

    Marc Rousset

    Cela fait des années qu’aux États-Unis, malgré le « Quantitative Easing » et l’augmentation de la masse monétaire de la Fed, l’inflation n’a pas atteint la cible fixée des 2 %. En zone euro, malgré l’assouplissement quantitatif de la BCE, la hausse des prix devrait être inférieure à 1 % au premier semestre 2018. Les médias parlent du « mystère de l’inflation disparue » à élucider.

    Les facteurs explicatifs nous paraissent être les suivants :

    – l’économie numérique avec Amazon et la vente par Internet sont un facteur certain de pression sur les prix, mais ce n’est pas le facteur le plus important car il est bien connu que, dans tous les pays occidentaux, de Walmart aux États-Unis en passant par Carrefour en France, il y a déjà une concurrence féroce dans la grande distribution ;

    – le libre-échangisme mondialiste qui met en concurrence d’une façon déloyale les fabrications en Europe ou aux États-Unis avec les produits fabriqués avec une main-d’œuvre payée à coups de lance-pierre en Chine et dans les pays émergents, sans la même protection sociale et sans respecter les normes environnementales ou de sécurité au travail, augmente le chômage et a aussi pour effet de faire baisser les prix. Les entreprises préfèrent souvent, avant de disparaître, rogner sur leurs marges plutôt que de perdre leurs clients.

    Une autre explication très importante est que le chômage réel dans les pays occidentaux ne correspond en rien aux chiffres mensongers annoncés, d’où le mutisme des banques centrales et des gouvernements qui comprennent, mais prétendent ne pas comprendre. La courbe de Phillips, qui illustre la relation entre un taux de chômage élevé et une inflation faible, joue donc bel et bien et à plein !

    Le nombre réel de chômeurs en France n’est pas de l’ordre de 10 % mais de 20 % ! La non-comptabilisation de certains chômeurs, les contrats aidés, les stages de formation, les emplois à temps partiel ridicule, la non-comptabilisation de chômeurs d’outre-mer, les inactifs qui souhaiteraient travailler, etc., font qu’il y a bel et bien au moins six millions de chômeurs en France, soit 20 % de la population active.
     
    Aux États-Unis, même scénario ! Le chiffre réel honteux est aussi de l’ordre de 20 % de chômeurs, alors que le chiffre officiel est de l’ordre de 5 %. Il faut ajouter, en effet, les emplois précaires, les chômeurs classés à tort dans la catégorie des inactifs, tous ceux exclus des statistiques… C’est la raison pour laquelle les salaires, aux États-Unis, stagnent, et aussi la seule explication du nombre ahurissant de personnes bénéficiant du programme alimentaire.

    Un autre facteur très important, mais monétaire celui-là, est la trappe à liquidité de Keynes ! En théorie, puisque la masse monétaire augmente, suite aux politiques d’assouplissement quantitatif des banques centrales au Japon, en Europe et aux États-Unis, les taux d’intérêt devraient diminuer et l’investissement des entreprises, la consommation privée par le jeu du crédit augmenter. Mais malheureusement, en dessous des taux d’intérêt actuels trop proches de zéro, il n’est plus possible de relancer l’activité par voie monétaire ! Les taux sont tellement bas que les banques préfèrent détenir du liquide à la BCE, moins prêter avec des risques à l’économie réelle, les entreprises moins investir, racheter leurs actions pour faire monter les cours, les particuliers, à l’exception des spéculateurs, thésauriser et ne plus acheter des obligations de l’assurance-vie dont les comptes peuvent être bloqués du jour au lendemain.

    La grande terreur de Draghi et de Yellen, c’est que nous pourrions revivre malgré tout la situation de 1965 lorsque, après une inflation aussi faible qu’aujourd’hui, les prix se sont mis soudain à bondir comme le malin génie sortant de sa boîte, à la fin des années 60 !

    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Avec Trump, l’Amérique est de retour! parGabriel Robin

    « God Emperor Trump », tel est le surnom donné au 45ème président des Etats-Unis par une poignée de fidèles sévissant sur internet. Affectueuse et ironique, l’appellation « God Emperor » trahit pourtant la véritable nature de Donald Trump, parfois plus proche de l’image que l’on se fait d’un personnage de bande-dessinée que de celle du chef de la nation « la plus puissante du monde ». Qui est Donald Trump ? Un patriote américain sincère ? Un businessman ? Un personnage de télé réalité ? Un « entertainer » capable de se produire sur les rings de catch de la WWE de son ami Vince Mac Mahon ? Sorte de synthèse des excès de l’Amérique, qui fascine comme elle répugne, The Donald semble diriger son pays avec la subtilité d’un conducteur de « monster truck » lancé à pleine vitesse dans une arène poussiéreuse en bordure de Las Vegas, prêt à toutes les cascades pour satisfaire un public surexcité.

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  • Robert Ménard : « Créons ce grand mouvement conservateur dont la France a besoin »

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    Alors que Marine Le Pen promet une « refondation historique » de son parti, Robert Ménard invite la présidente du Front National à tout mettre sur la table.
    À Toulouse, Marine Le Pen a promis de tout revoir au Front national, du « sol au plafond ». Que lui répondez-vous ?

    Chiche ! J’ai envie de la prendre au mot. Et de lui faire confiance. Oui, après le séisme de la présidentielle, il faut qu’elle revoie toute sa copie. Et je ne parle pas des questions d’organisation interne qui ne me regardent pas, n’étant pas membre du FN. Oui, il faut s’interroger sur ce programme qui, après avoir fait progresser son parti, l’a conduit dans le mur. Oui, il faut questionner l’incapacité du FN à tisser des liens avec d’autres partis, à l’exception, c’est vrai, de l’éphémère flirt avec Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan. Oui, il faut revoir toute une rhétorique qui fait peur à un électorat partageant pourtant, sur le fond, nos analyses et, moins souvent c’est vrai, nos solutions. Oui, il faut en finir avec une culture uniquement protestataire et se poser en parti capable de gouverner. Marine Le Pen a raison de dire qu’elle ne veut pas « être l’opposition » mais « être l’alternance ».
    Vous applaudissez des deux mains…

    Je veux retenir de ce premier discours qui a suivi le départ de Florian Philippot ce qui me semble positif. Même si je m’interroge sur la suite qui sera donnée à cette séparation dans le couple qu’elle formait avec son numéro 2. Personnellement, je n’avais rien contre Florian Philippot. Même si je me suis toujours opposé à la ligne politique qu’il incarne et n’ai cessé de le dire. Il faut tourner une page. Mais pas pour revenir au Front national de Jean-Marie Le Pen. Pas pour s’enfermer dans un discours uniquement tourné vers le passé, recroquevillé sur une vision paranoïaque du monde.
    Des exemples ?

    L’Europe n’est pas notre ennemie ! La France est une nation européenne. Et si je suis de ceux qui montrent du doigt la bureaucratie bruxelloise, je ne crois pas que tous nos problèmes trouvent leur origine dans la Commission européenne. C’est un peu court, c’est un peu facile comme explication… Si notre école va mal, c’est la faute à Bruxelles ? Si nos familles sont ébranlées dans leurs fondements mêmes, c’est la faute à Bruxelles ? Si nous esquivons les questions difficiles, cruciales que pose l’islam radical pour l’intégration que nous réclamons, c’est la faute à Bruxelles ? Si nous ne renvoyons pas ceux qui se voient refuser le statut de réfugiés politiques, c’est la faute à Bruxelles ? Qui peut le croire ? Mais c’est tellement commode…

    Mais le programme du Front national ne se réduit pas à cela…

    J’ai l’impression que vous n’avez pas bien lu ou relu les 144 propositions du programme de Marine Le Pen à la présidentielle. La première était consacrée… à la tenue « d’un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne ». Il y avait même une proposition 93 qui proposait de « retirer le drapeau européen » de tous les bâtiments publics… Vous conviendrez que c’est d’une urgence absolue !

    Mais c’est anecdotique !

    Non, cela témoigne de l’obsession anti-européenne de certains. Et de leur éloignement des préoccupations des Français. Les mêmes qui proposaient, toujours dans ces 144 propositions, de « préserver le statut de la fonction publique », de « baisser de 10 % l’impôt sur le revenu sur les trois premières tranches », d’« augmenter les effectifs de la fonction publique hospitalière », de « maintenir la durée légale hebdomadaire du travail à 35 heures », de « fixer l’âge légal de la retraite à 60 ans »… bref, de raser gratis dès demain matin ! Mais avec quel argent ? En faisant des économies sur notre contribution à Bruxelles ? Demandez donc aux agriculteurs qui bénéficient des aides européennes ce qu’ils en pensent. En mettant un terme à notre politique laxiste en matière d’immigration ? Bien sûr qu’il faut le faire, mais cela prendra du temps – tout le monde le sait – et ne nous permettra pas de payer l’addition d’un programme qui promet tout, tout de suite et à tout le monde.
    Vous êtes très sévère…

    Cela ne se pose pas ainsi. Je veux que nous gagnions. Mais je ne suis pas prêt à dire n’importe quoi. Si les Français sont si nombreux à bouder les urnes, c’est qu’ils ne nous croient plus. Ils savent bien qu’on ne pourra pas donner plus, toujours plus. Je me flatte d’avoir mené une campagne, lors des élections municipales, sans jamais promettre à quiconque un emploi ou un logement ! Cela ne nous a pas empêchés de gagner ! Peut-être est-ce l’expérience du pouvoir et de ses contraintes – certes, seulement à la tête d’une ville de 77.000 habitants – mais je suis convaincu qu’il ne faut pas promettre ce qu’on sait, par avance, impossible à tenir. Si l’on veut devenir un parti « d’alternance », comme le promet Marine Le Pen, sur cela aussi il va falloir changer. Et laisser les propos démagogiques et racoleurs à Jean-Luc Mélenchon…

    Et qui, pour porter ce programme plus réaliste que vous appelez de vos vœux ?

    Je n’en sais rien. Il me semble que la priorité est de s’interroger, sans faux-semblants, sur les raisons de nos échecs aux dernières élections. Sans faire de Florian Philippot le bouc émissaire de toutes nos impasses. Je n’ai guère goûté, à ce propos, les coups de pied de l’âne donnés par certains responsables frontistes qui ont attendu que Marine Le Pen baisse le pouce pour se déchaîner contre lui… Aujourd’hui, il est trop tôt pour savoir qui portera nos couleurs, les couleurs d’une droite de bon sens, d’une droite soucieuse du bien commun, d’une droite à la fois attachée à notre identité mais convaincue que, sans l’Europe, la France ne fait pas le poids comme on dit, d’une droite qui sache rassembler, qui ne fasse plus peur, qui trouve les mots qui sauront convaincre. Un grand mouvement conservateur. Conservateur sur les questions de société, l’adoption de la PMA pour les couples homosexuels n’étant qu’une nouvelle étape de la déconstruction de la famille. Conservateur sur les questions économiques, pour ne pas confondre lutte nécessaire contre un interventionnisme étatique étouffant et abdication devant un libéralisme sans limite. Conservateur sur les questions d’environnement pour s’opposer à l’obsession de la croissance et ses méfaits.

    Sous le magistère de Marine Le Pen ?

    Si c’est pour faire du Philippot sans Philippot… Ne fermons aucune porte. N’excluons aucun scénario. Il est bien trop tôt. Mon seul souci, ma seule ambition : nous faire gagner. Pas pour un parti. Pas pour un homme ou une femme. Mais pour notre peuple. Et si, pour une fois, nous faisions taire nos ego ? Ce serait déjà une première leçon tirée de nos échecs. Et un premier pas vers des victoires à venir.

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/207431/robert-menard-creons-ce-grand-mouvement-conservateur-dont-la-france-a-besoin/#more-207431

  • Elections sénatoriales : En Marche arrière

    6a00d83451619c69e201bb09c6d62c970d-250wi.pngLes grands électeurs étaient appelés dimanche à renouveler la moitié des sièges du Sénat (171).

    Les Républicains confortent leur prédominance au Palais du Luxembourg en obtenant 148 sièges, contre 143 sortants.

    Les socialistes obtiennent 72 sénateurs, contre 86 précédemment. Les communistes conservent leur groupe.

    Le Front national, qui disposait de deux sièges non renouvelables, ne gagne aucun élu supplémentaire, malgré une progression en voix. Le FN échoue notamment dans le Nord (4,45%) et le Pas-de-Calais (6,73%).

    La République en marche n'obtient que 24 sièges, soit cinq de moins qu'auparavant. Le patron des sénateurs macronistes, François Patriat, espérait obtenir entre 50 et 60 sièges.

    Issu notamment des dernières élections municipales de 2014 remportées par la droite, le collège électoral plaçait Les Républicains en position de force.

    Tous les résultats ici.

    Sébastien Meurant, que nous avions interrogé, a été élu sénateur du Val d'Oise.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tractage Civitas à Calais : ni clandestins ni antifas !

    Civitas entend bien occuper le terrain et mener l’action à l’échelon local, comme en témoigne le tractage mené à Calais sur le thème « Pas de clandestins dans nos quartiers, pas d’antifas à Calais ».

    Au passage, Civitas réclame la mise en place d’un Centre de réorientation migratoire pour organiser la rémigration.

    http://www.medias-presse.info/tractage-civitas-a-calais-ni-clandestins-ni-antifas/80469/

  • 14 octobre 2017: colloque sur cent ans d’abominations communistes

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une autre alternative est possible!

    Pas de nouveaux sénateurs frontistes mais une progression sensible en nombre de voix. Le FN s’est officiellement félicité des 2026 voix engrangés aux sénatoriales, soit « une progression d’environ 60 % par rapport à 2011 », « alors qu’il ne disposait théoriquement que d’environ 700 grands électeurs dans 39 départements. »  «Nous avons progressé grâce à nos bons scores aux différents scrutins. Tout ceci me renforce dans l’idée que l’implantation locale est une absolue priorité» a déclaré Marine à l’Afp. Les  (25) élus LREM seront très minoritaires au Sénat et Le Figaro relevait que « pour Emmanuel Macron, les résultats de cette élection sénatoriale compliquent sa tâche. À commencer par la réforme constitutionnelle qu’il souhaite faire adopter et pour laquelle il a besoin d’une majorité des 3/5. Les macronistes espèrent toujours réussir à nouer des alliances avec des élus centristes, radicaux, socialistes ou LR Constructifs, éventuellement en créant un intergroupe. »  Mais ce lundi matin, ce sont surtout vers l’Allemagne que se tournent tous les regards au lendemain des  résultats des élections législatives qui permettront à la chancelière Angela Merkel de repartir pour un quatrième mandat.

    L’avocat de gauche Henri Leclerc, figure tutélaire de la Ligue des droits de l’homme (Ldh), expliquait  dans le quotidien Libération  que les Allemands en votant pour le parti Mme Merkel ont implicitement validé sa politique d’ouverture des vannes à l’immigration massive: « Angela Merkel a accueilli plus d’un million de migrants et de réfugiés. Elle a dû faire face à un flot de critiques. Et malgré cela, elle termine en tête des élections et va pouvoir trouver une coalition. Ceux qui sont donc convaincus que la chasse aux migrants  est une nécessité qui renforce leur popularité se trompent. Il suffit d’avoir une politique ferme et d’expliquer les raisons pour lesquelles on s’y tient : la solidarité. Certes, ce choix provoque une réaction des nationalistes (…).  Mais une majorité d’Allemands approuvent de facto ce choix courageux.»

    Il est vrai qu’avec 33,3 % des suffrages exprimés (en chute de 8 points par rapport aux précédentes élections de 2013), l’attelage de la droite  allemande CDU-CSU domine de la tête et des épaules le parti de gauche SPD du très virulent militant antinational et ex président du Parlement européen Martin Schulz,  crédité de 20,8 % (-5 points par rapport à 2013). Des résultats qui signent par ailleurs la fin de la grande coalition de gouvernement, M. Schulz ayant annoncé dés hier soir que le SPD ne participerait désormais plus à celui-ci  et rentrait dans l’opposition.

    Mais le vrai coup de tonnerre, qui a fait réagir sur le mode cataclysmique habituel nos médias, avec atteinte quasi systématique du point Godwin,  c’est l’entrée au Bundestag du parti anti-immigration et eurosceptique Alternativ für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne, AfD),  co-présidé par Frauke Petry et Jörg Meuthen.

    Crédité par les sondages outre-Rhin de 10 % des voix, L’Afd a recueilli finalement 13,1 % (4,7% aux élections de  2013 quelques mois après sa création) plus de 85 députés et devient ainsi le troisième parti allemand. Il  devance les libéraux-démocrates du FDP (10,1%), les amis euros-écolos-libertaires de Daniel Cohn-Bendit , les grünen (9,2 %) – deux formations  avec lesquelles Mme Merkel  devra composer pour trouver une majorité de coalition-,  et les extrémistes de gauche de Die Linke (8,8 %).

    Le vice-chancelier SPD et ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel, celui-là même qui avait été invité par Emmanuel Macron à siéger le 30 Août dernier au conseil des ministres français, avait pourtant mis en garde ses compatriotes sur les conséquences d’un bons score de l’AfD:  « pour la première fois depuis 70 ans, des nazis vont s’exprimer au Reichstag »!

    La kolossale finesse qui caractérise M. Gabriel quand il s’agit de faire trembler dans les chaumières allemandes et européennes n’est pas nouvelle et n’est pas pour nous surprendre. Même son de cloche dans les gros médias français et européens ce matin: pour la première fois depuis 70 ans l’extrême droite  fait son entrée au parlement allemand expliquent gravement journalistes et chroniqueurs. Toujours les mêmes psittacismes obligatoires, les mêmes formules inquiétantes, la même reducto ad hitlerum, les mêmes mantras sur les heures les plus sombres, les mêmes aboiements pavloviens pour fustiger tout parti qui entend vraiment arrêter l’immigration. LE sujet tabou qui vous classe de facto en dehors du cercle de la raison,  dans le camp des proscrits, des infréquentables, si vous osez en  contester  les bienfaits.  Il faudra bien un jour que nos autorités morales et autres grandes consciences politiciennes, du Young leader Laurent Wauquiez au Grand Oriental Jean-Luc Mélenchon,  nous disent franchement pourquoi cette question là suffit à ostraciser le FN,   bien au delà de l’expression  normale de  simples antagonismes politiques. 

    Co-tête de liste de l’Afd, Alexander Gauland, décrit en une formule lourde de réminiscence historique par les médias comme l’idéologue du parti,  a lancé hier devant ses partisans enthousiastes que  « le peuple va reconquérir le pays. » Alice Weidel, autre tête de liste de l’AfD à ces élections,  a déclaré que l’AfD entendait  « dès 2021 (être) en mesure de gouverner. »

    Nous l’avons dit l’Europe liberticide de Bruxelles et de manière encore plus prégnante l’immigration, sont au cœur des préoccupations de nombreux allemands. Et ce,  dans une nation  comparée par Jean-Marie Le Pen à « un cercueil en or », du fait d’un affaissement particulièrement dramatique de sa natalité autochtone qui la menace dans quelques décennies de disparition pure et simple. Suicide démographique qui est le problème numéro un, au delà du cas allemand,  de nos nations européennes, de notre  espace boréal a souvent rappelé Bruno Gollnisch.  Peste blanche pronostiquée par Pierre Chaunu il y a  déjà quarante ans, et  que nos élites tentent  de conjurer non par des politiques incitatives en faveur des familles de souche et de l’accueil de la vie mais  par le  recours à l’immigration, subie ou choisie par eux,  des pays du sud.

    N’oublions pas aussi  la situation sociale de l’Allemagne, modèle allemand qui  est systématiquement  vanté sous nos latitudes  par le bloc libéral-progressiste-constructif mais qui n’est pas tout rose avec un Allemand sur cinq  qui pourrait basculer dans la pauvreté, risque qui a doublé en dix ansMarianne notait à ce sujet au mois de mai que « même le Fonds monétaire international (FMI) », dans son rapport annuel s’est alarmé de cette situation. « En cause, les dérives d’un modèle qui peuvent se résumer en un chiffre : le taux de pauvreté – fixé à 60% du revenu médian – atteint aujourd’hui 17% en Allemagne (contre 14% en France) selon les derniers chiffres de l‘institut Eurostat. Soit plus de 13 millions de personnes touchées. Parmi elles, beaucoup de travailleurs. Toujours selon les dernières estimations d’Eurostat, 9,7% de la population allemande dotée d’un emploi vit effectivement en dessous du seuil de pauvreté. Une situation qui s’explique entre autres par les réformes du marché du travail menées par l’ancien chancelier (SPD) Gerhard Schröder entre 2003 et 2005 et en particulier par la création des emblématiques mini-jobs non soumis aux cotisations sociales.» Alors oui, il est permis et même souhaitable d’imaginer, de proposer  une autre alternative, un autre avenir pour nos enfants, la France, l’Europe et les Européens! 

    https://gollnisch.com/2017/09/25/une-autre-alternative-est-possible/