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  • Syrie : Attaques, enlèvements, églises brûlées… Le cauchemar des chrétiens du Khabour

    Ces dernières années, les chrétiens de Syrie ont été victimes d’exactions de la part de l’État islamique. Attaques, enlèvements, églises brûlées…
    Dans la vallée du Khabour, au nord-est du pays, des villages entiers ont été rayés de la carte. Pourtant, malgré la menace islamiste, certains chrétiens d’Orient refusent d’imaginer l’exil.

    D’autres, déplacés dans les pays voisins ou qui ont émigré en Europe ou aux États-Unis, envisagent même de revenir sur leur terre natale.

  • Allemagne : la droite anti-immigration entre au Parlement

    6a00d83451619c69e201bb09c6b172970d-250wi.jpgLa Chancelière allemande et son parti CDU/CSU arrivent en tête des élections législatives avec un score situé entre 32,7% et 33,3% des voix selon les estimations, soit le plus mauvais score jamais enregistré par la famille démocrate-chrétienne allemande. Angela Merkel a très largement raté l'objectif que son parti s'était fixé en interne, à savoir 40% au moins.

    Avec 13% des voix, la droite nationaliste de l'AfD fait une entrée historique au Parlement et devient la troisième force poitique du pays. L'AfD fait mieux qu'espéré et peut escompter près de 90 députés.

    Evolution depuis le dernier scrutin :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • DEUX ANGES SE SONT ENVOLÉS TROP TÔT À CAUSE D’UN MONSTRE

    Cédric Bernasconi a pu en toute liberté exprimer sa violence débridée parce qu’un psychiatre n’a pas fait son travail.

    Voici les faits, lesquels n’ont pas eu les mêmes faveurs des médias ou d’un président que Théo, ce jeune « innocent » malencontreusement matraqué au mauvais endroit, mais bien vivant, lui : Mélodie Massé, 23 ans, élève infirmière, « a été retrouvée […] à son domicile d’Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) battue à mort et ligotée. C’est son compagnon qui a donné l’alerte, vers 21 h 30, après avoir découvert le cadavre. La femme était enceinte de huit mois » (source : Le Parisien). Et – ce qui ajoute au sordide – Mélodie a été violée par son agresseur.

    Passée la stupeur – si cela se peut encore, dans une société qui s’accommode du pire au point de glisser dessus comme la luge sur la neige –, cet abominable double meurtre – n’oublions pas l’enfant dans le ventre de sa mère, à un mois de découvrir la vie – aurait pu être évité.

    En effet, le maire d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques) avait tenté, par le passé, de faire interner le principal suspect, Cédric Bernasconi, un sans domicile fixe, mis en examen depuis et dont les riverains se plaignaient : il « errait dans la ville et les agressait, explique l’édile. J’ai pris le temps, avec l’aide de la police municipale, de recueillir des témoignages pour monter un dossier d’hospitalisation d’office. Mais le psychiatre qui le suivait à Bayonne a refusé de me suivre » (source : Le Parisien).

    Délinquant notoire, connu des services de police, interné par le passé, Cédric Bernasconi a pu donc, en toute liberté, exprimer sa violence débridée parce qu’un psychiatre n’a pas fait son travail, à savoir isoler un individu ouvertement dangereux. Le résultat est là : une jeune maman en devenir, avec la vie devant elle, n’est plus. Olivier, le compagnon de la victime, pourra méditer cela jusqu’à la fin de ses jours.

    Déséquilibré, le Cédric Bernasconi ? Sans être un spécialiste des questions psychiques, j’émets des doutes car, selon moi, il faut une certaine dose de perversité pour commettre un tel acte. D’ailleurs, la manière dont il a été interpellé me conforte dans mes doutes : « C’est finalement le 17 septembre qu’ils le localisent à Boucau où il est interpellé après avoir embouti la porte d’un garage au volant d’un petit camion volé. Le suspect est placé en garde à vue et s’exprime de manière froide et cohérente devant les gendarmes » (source : Le Parisien).

    Sa défense est dérisoire et non moins cynique : il voulait cambrioler le domicile de la victime pour s’acheter des chaussures. En voyant la jeune femme, un désir subit de la maltraiter et la violer lui est venu à l’esprit. Et tandis qu’elle agonisait, il s’est servi un café et un whisky, histoire, peut-être, de se remettre de ses émotions ! C’est bien un psychopathe qui a perpétré cet acte réfléchi, dans le but de détruire physiquement Mélodie.

    En attendant, une maman et son bébé sont morts, dans l’indifférence d’une société qui préfère soigner les assassins après coup plutôt que de prévenir leurs actes.

    Mes pensées vont à la famille de Mélodie et son compagnon.

    http://www.bvoltaire.fr/deux-anges-se-envoles-tot-a-cause-dun-monstre/

  • La leçon de Standing Rock

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    Georges Feltin-Tracol

    Standing Rock est une réserve de la tribu des Sioux Iakota qui s’étend du Dakota du Nord au Dakota du Sud aux États-Unis. Une véritable révolte écologique, spirituelle et ethnique s’y développe depuis avril 2016. Ses habitants s’opposent en effet à la construction d’un oléoduc de 1900 km, le Dakota Access, propriété de la société Energy Transfer Partners.

    Cet oléoduc menace la qualité des cours d’eau, peut polluer les nappes phréatiques et va détruire de nombreuses terres arables. Il traverse par ailleurs la réserve et bafoue des sites sacrés amérindiens dont les cimetières. Les Sioux Iakota et d’autres tribus refusent avec force ce tracé qu’ils assimilent avec raison à une profanation. Ils ne sont pas seuls. Le 4 décembre 2016, le Corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis n’accordait aucun permis de forage sur la rivière Missouri. Barack Obama a lui aussi tergiversé. Les opposants ont espéré voir annulé ce projet coûteux pour les écosystèmes.

    Cependant, à peine installé à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé les travaux si bien qu’en mars dernier, plus de 600 personnes manifestaient sans grand succès à Washington. Sur place, les tensions s’exacerbent entre les Amérindiens excédés et des vigiles aux ordres des kleptocrates. L’oléoduc est vital pour des banques qui y ont placé des sommes vertigineuses. Marionnette du BigBusiness, la justice fédérale vient d’entériner tout le projet. Or cette décision judiciaire scandaleuse viole les clauses des traités de paix conclus entre 1851 et 1861 entre les États-Unis et les tribus amérindiennes parmi lesquelles l’interdiction faite aux gouvernements fédéral et locaux de s’accaparer des terres tribales.

    Par delà de simples considérations écologiques, sociales et économiques, Standing Rock prouve une nouvelle fois toute la malhonnêteté des États-Unis. Il est dans leur nature profonde de ne jamais respecter les traités signés. La Seconde Guerre mondiale fut en partie due au refus de leur Sénat de ratifier le sinistre traité de Versailles. Avec le TAFTA pour l’heure en sommeil, les Européens risqueraient de se faire escroquer par des Yankees hâbleurs. On comprend mieux pourquoi la Corée du Nord se montre si vigilante face aux entourloupes permanentes de l’entité étatsunienne.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 45, diffusée sur Radio-Libertés, le 22 septembre 2017.

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  • Le Code noir de Colbert fut un immense progrès !

    Par Richard Hanlet
    Une excellente réflexion [Boulevard Voltaire, 22.09] qui vient s'ajouter aux nôtres (liens ci-dessous) sur le même sujet.  LFAR 

    On sait que les délires américains du politiquement correct mettent un certain temps à traverser l’Atlantique. Mais ils finissent toujours par nous arriver. Et, apparemment, le mouvement s’accélère.

    À peine levée la vague de retraits des symboles confédérés des espaces publics aux États-Unis, voici que le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) invite à « débaptiser les collèges et lycées Colbert ». Pour son président, poste qui apparemment nourrit bien son homme, « le ministre de Louis XIV est celui qui jeta les fondements du Code noir, monstre juridique qui légalisa ce crime contre l’humanité ».

    En réalité, ce code visait à préciser le statut civil et pénal des esclaves qui, auparavant, n’en avaient aucun. Selon Wikipédia, ses textes consacrent « le principe chrétien de l’égalité ontologique de tous les hommes, par-delà leurs conditions sociales et leurs races. Ils prévoient donc le baptême, l’instruction et les mêmes pratiques et sacrements religieux pour les esclaves que pour les hommes libres. De ce fait, les esclaves ont droit au repos du dimanche et des fêtes, la possibilité de se marier solennellement à l’église, d’être enterrés dans les cimetières, d’être instruits. Les maîtres ne peuvent ni torturer de leur propre chef, ni mettre à mort leurs esclaves » (art. 43). Le Code noir prévoit aussi que les esclaves ont la possibilité de se plaindre auprès des juges locaux en cas d’excès ou de mauvais traitements (art. 26). On pourrait voir, là, une ébauche des droits de l’Homme noir partant de bons sentiments, surtout à une époque où, « en métropole », le servage existait encore, et où il suffisait d’être déserteur ou fraudeur de la gabelle pour se retrouver sur une galère. À Paris, c’était même la peine prévue pour ceux qui auraient brisé les lanternes d’éclairage des rues de la ville ! (On rêverait que le même châtiment soit rétabli pour les casseurs des manifestations…)

    Colbert serait-il moins estimable qu’Abraham Lincoln, icône de la bien-pensance, qui, deux siècles après le Code noir, affirmait encore : « Je ne suis pas ni n’ai jamais été pour l’égalité politique et sociale des Noirs et des Blancs […] il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d’égalité sociale et politique » ? Gageons que le CRAN exigera promptement le retrait de son effigie du billet de cinq dollars… 

    Juger des événements historiques à l’aune des valeurs d’aujourd’hui est évidemment une pure bouffonnerie. Le thème de l’esclavage ne sert qu’à culpabiliser les Blancs, alors que ce sont les seuls qui, dans l’Histoire, l’aient aboli dans les territoires soumis à leur contrôle, et qu’il persiste encore aujourd’hui, tout particulièrement en terre d’islam. 

    Débaptiser les lycées Colbert, chiche ! Mais allons jusqu’au bout, débaptisons les lycées Jules-Ferry : « Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures. » Puis les rues Léon-Blum : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture. »

    « Le raciste s’exaspère, parce qu’il soupçonne, en secret, que les races sont égales ; l’antiraciste également, parce qu’en secret, il soupçonne qu’elles ne le sont pas » (Nicolás Gómez Dávila).  

  • Marine Le Pen veut sortir du « c’était mieux avant » et promet une « refondation historique » du FN

    La présidente du FN a lancé samedi sa tournée à la rencontre des militants et cadres. Elle promet pour le congrès du 11 mars 2018 «une refondation historique».

    Arrivé au second tour de la présidentielle, «le FN n’est définitivement plus un mouvement d’opposition: il doit acquérir une culture de gouvernement» à tous les échelons où il comporte des élus, a-t-elle demandé.

    Promettant de lancer «le plus rapidement possible» la campagne des municipales, prévues en 2020, Le Pen a rappelé le caractère «fondamental» à ses yeux de «l’implantation locale». Elle a aussi souligné que «définir un projet, c’est sortir un peu du ‘c’était mieux avant’», plaidant pour «inventer de nouveaux concepts», une «nouvelle stratégie», un «projet global et cohérent», «alternatif» du niveau municipal au niveau européen.

    Marine Le Pen souhaite aussi «discuter de nos alliances éventuelles, qui ne doivent pas avoir pour conséquence des compromissions de quelque sorte que ce soit, mais cette culture-là, nous devons l’intégrer».

    Outre le nom du FN qu’elle souhaite changer, Marine Le Pen entend proposer «un journal des élus», «un quotidien participatif en ligne», «une revue intellectuelle – ça a manqué ces dernières années» ainsi qu’une «une revue de presse en ligne».

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/887061-marine-pen-veut-sortir-cetait-mieux-promet-refondation-historique-fn