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VŒUX DE MACRON : QUAND LE SEIGNEUR S’ADRESSE À SES SERFS
Je dois avouer que je n’ai pas regardé le spectacle des vœux du chef de l’État. À quoi bon ? Depuis la veille, les journalistes politiques ont longuement expliqué qu’il n’y aurait point d’annonce nouvelle. La question essentielle était de savoir s’il renouvellerait ou non le genre. Question cruciale, en effet ! Et puis, les journalistes ne manqueraient pas de dire, le lendemain, ce qu’il fallait retenir.
Jugeons donc sur pièces, en nous reportant, sur le site de l’Élysée, au discours intégral de notre Président.
Son discours est bien construit : c’est sa seule qualité. Son style, limpide, bien qu’il n’ait pu s’empêcher d’y semer quelques formules savantes, comme celle-ci : « C’est une grammaire de la paix et de l’espérance qu’il nous faut aujourd’hui réinventer dans nombre de continents. » Que diable vient ici faire la grammaire ? Voulait-il épater son auditoire ? C’est plutôt une marque de pédantisme, qui frise le ridicule.
Sur le fond ? Un tissu de lieux communs et d’objectifs, qui confirment ce que nous savions déjà.
2017, « ce fut l’année du choix : le choix du peuple français, votre choix par lequel vous m’avez attribué votre confiance et avec elle votre impatience, vos exigences, vos attentes ». Notre Président se berce ou nous berce dans l’illusion qu’il fut élu par une majorité du peuple, ce qui est une contre-vérité et révèle les failles du système électoral actuel. Si le mode d’élection légitime Macron, le mode de scrutin n’est pas équitable. Les aspirations d’un grand nombre de Français ne sont pas prises en compte.
Macron a conscience que tout le monde ne partage pas sa politique, mais n’en a cure : « Toujours j’écouterai, j’expliquerai notre situation et la réalité de celle-ci ; je respecterai et toujours à la fin, je ferai car c’est ce dont notre pays a besoin et c’est ce que vous attendez de moi. » Moi qui croyais bêtement, comme Abraham Lincoln, que « la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ! »
Passons sur sa déclaration d’amour à l’Europe : « Je crois très profondément que l’Europe est bonne pour la France ; que la France ne peut pas réussir sans une Europe elle aussi plus forte […] » Il en appelle même à ses « chers concitoyens européens », comme s’il s’en voyait déjà le leader. De Gaulle aurait pu dire de lui : « Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! » Il est vrai que les échéances électorales de 2019 se rapprochent.
Passons sur son éloge du travail, qu’il ne sait lier qu’à la réussite et à l’enrichissement matériel. Passons sur l’immigration, à propos de laquelle il annonce une politique équilibrée, dont on n’a pas encore vu le début du commencement.
Ce qui peut choquer le plus, c’est la façon dont il incite les Français à s’engager, comparant la nation à un « collectif » : « C’est ce collectif qui vous a éduqué, qui vous soigne, qui quand vous tombez, vous aide à vous relever, qui vous aidera dans vos vieux jours et dites-vous à chaque instant que vous avez quelque chose à faire pour la Nation. » Plagiat de John Fitzgerald Kennedy, en 1961, pour faire jeune et dynamique.
Je vois dans cet appel, outre un lieu commun de la rhétorique, quelque chose de méprisant et de culpabilisant pour les Français : ils reçoivent tant de l’État, ils lui doivent bien quelque chose en retour, n’est-ce pas ? Il me semblait que l’État n’était riche que de leurs impôts et qu’ils en faisaient déjà beaucoup pour lui. Macron dit, en conclusion, avoir « la volonté de faire vivre notre Renaissance française ». Ne serait-ce pas plutôt un retour à la féodalité ? Prendrait-il les Français pour ses serfs ?
http://www.bvoltaire.fr/voeux-de-macron-seigneur-sadresse-a-serfs/
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LA BRETAGNE | 2000 ANS D’HISTOIRE | FRANCE INTER
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La fin de la laïcité
Tribune percutante de Stratediplo, parue au lendemain de Noël, qui aurait aussi pu être intitulée: "La république au service de l'islam", ou encore "l'islam instrumentalisé par la république", ces deux totalitarismes d'essence satanique ayant beaucoup de services à se rendre, pour notre plus grand malheur (voir le livre récent du Père Viot et d'Odon Lafontaine : "la laïcité, mère porteuse de l'islam?"). Extraits de la tribune.
La révolution dite française, conçue en Angleterre par les loges maçonniques, était sous des apparences anticléricales foncièrement antichrétienne. Pour s'en tenir à l'aspect matériel sans entrer dans l'humain, en prétendant confisquer les biens de l'Eglise elle a en réalité volé les biens à finalité religieuse des peuples de France, qui avaient mis des décennies à construire leurs églises paroissiales (et des siècles pour leurs cathédrales épiscopales) sans demander un sou à Rome ou à Paris. Plus de deux siècles plus tard, et un quart de siècle après que les gouvernements d'Europe orientale aient restitué aux communautés chrétiennes (et juives) leurs biens confisqués par les régimes communistes, le régime révolutionnaire français ne s'est même pas posé la question. En nationalisant l'Eglise de France, la révolution avait failli pousser toute la chrétienté du pays, c'est-à-dire l'essentiel de la population, à se détourner de ses évêques réquisitionnés et à se tourner vers la papauté, et ne l'a finalement empêché qu'en conquérant Rome. Un siècle plus tard la proclamation de la séparation de l'Eglise et de l'Etat a certes prétendu rendre sa liberté à l'Eglise, c'est-à-dire aux peuples chrétiens de France, mais sans lui rendre ses biens spoliés, et dans le cadre d'une politique secrète de déchristianisation confiée à la Franc-Maçonnerie, illustrée par l'affaire des fiches. (...)
Depuis lors, les mairies et collectivités déjà distinguées dans le palmarès de Joachim Veliocas sont passées de la subvention discrète (et illégale) de l'islam à sa promotion ouverte, notamment à l'occasion de la fête de l'égorgement, et montrent désormais qu'il s'agit d'une préférence puisque dans le même temps elles interdisent une à une toutes les expressions du christianisme dans l'espace public, sous des motifs divers confirmés par le Conseil d'Etat qui applique la "conception française de la séparation des pouvoirs" explicitée par le Conseil Constitutionnel en janvier 1987, faisant à l'occasion se retourner Montesquieu dans sa tombe. Pour sa part le pouvoir judiciaire constitue peu à peu la jurisprudence de délits religieux ou d'expression d'opinions, dont un délit de blasphème, un délit de profanation etc. qui ne s'appliquent qu'à une seule religion. Ainsi les peines appliquées pour dépôt silencieux d'une pièce de porc devant une mosquée fermée sont désormais systématiquement bien plus lourdes que celles appliquées, s'il y en a, pour introduction dans une église en tenue indécente, interruption d'office, insultes envers les fidèles, voies de fait et destructions matérielles. Et c'est parfois au nom usurpé de la même laïcité que l'appareil étatique encourage les attaques contre le christianisme et professe le respect de l'islam.
Or justement, rien n'est plus étranger à l'islam que la notion de clercs et surtout de laïcs. Tout Mahométan a des devoirs islamiques, dont ceux d'actions sacrées ou sacrifices, notamment lorsqu'il est en présence de non-Mahométans. Ces devoirs vont bien au-delà de la pratique religieuse (étymologiquement relation avec Dieu) et touchent à la société mais aussi à autrui en tant qu'individu ou être humain vivant (au départ). Ainsi il est attendu de tout Mahométan qu'il ne soit pas seulement assistant mais officiant. Le Chrétien ou le Juif laïc prie chez lui ou à l'office tandis que le prêtre ou le rabbin procède au rituel sacré, alors que le Mahométan non moufti officie lui-même, et pas uniquement en s'adressant à Dieu mais aussi en agissant auprès (et sur) les autres au nom de Dieu. La notion de laïcité n'existe pas en islam. De même, l'islam étant plus une société qu'une foi, il ne conçoit pas l'athéisme. On naît en Islam comme on naît dans un pays, personne ne se pose la question des croyances personnelles ou des doutes d'un enfant né de parents musulmans, et lui être infidèle est une apostasie punissable de mort. Dans ce système de société (et même civilisationnel) complet où la religion est l'idéologie de l'Etat et où l'Etat est l'accomplissement de la religion, les philosophies questionnant l'existence d'un Dieu n'ont pas de place, Allah est une évidence révélée et il n'existe que différents degrés d'infidélité, jusqu'à l'extrême qui est l'adoration de faux dieux, le matérialisme existentiel athée n'étant que l'une de ces religions erronées, en l'occurrence une adoration de l'homme dictée par le diable Satan. Il n'y a pas de laïcité croyante en islam, et il n'y a pas non plus d'athéisme areligieux.
Ce que les peuples de France constatent à chaque fois que la république soi-disant laïque se mêle de religion, enfreignant le principe chrétien (conservé dans la société matérialiste post-chrétienne) de séparation des compétences temporelle et religieuse, c'est qu'elle a décidé de leur imposer une idéologie étrangère (inhumaine au demeurant), et pas seulement en matière religieuse mais dans toutes les sphères de la vie sociale organisée.
La préservation de la fête de Noël, repère majeur multiséculaire du calendrier civil et légal sans considération des croyances intimes des uns et des autres, est l'occasion pour les laïcs (abandonnés par les clercs), mais aussi pour les athées, de s'opposer à la confessionnalisation oppressive de l'Etat."
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Philippe Milliau : Mes voeux pour les téléspectateurs de TVLibertés
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Les Brigandes - Errant et fugitif
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Champigny-sur-Marne (94) : une policière lynchée par la foule à la soirée « faceblack » (MàJ)
Des échauffourées ont éclaté dimanche soir, pendant la soirée du réveillon, à Champigny-sur-Marne. Trois policiers ont été blessés.
Trois policiers ont été blessés dimanche soir à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, lors de leur intervention en marge d’une soirée qui a dégénéré. Selon nos informations, plusieurs individus non invités ont tenté d’entrer de force sur les lieux d’une fête privée.Des effectifs de police du Val-de-Marne ont été envoyés sur place pour tenter de ramener le calme. Arrivée sur place vers 23h30, la police a essuyé des jets de projectile. Une équipe de policiers a été prise à prise à partie, et trois policiers ont été blessés dans cette intervention.
Il s’agit d’un capitaine et une policière, qui se sont vus prescrire respectivement 8 et 7 jours d’ITT, et un policier, qui a été légèrement contusionné. Le commissariat local a été saisi de l’enquête.
Plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux ces dernières heures, et indiquant avoir été filmées à Champigny-sur-Marne dimanche soir, montrent un groupe d’individus retourner une voiture, puis s’en prendre physiquement à un membre des forces de l’ordre en uniforme.
BFM TV -
Terrorisme : faisons davantage confiance à la justice des autres qu'à la nôtre !
Hier, sur Riposte Laïque, François Gruzelle vous a parfaitement expliqué le cas Thomas Barnouin, vous savez ce terroriste français, originaire d’Albi, proche des assassins Mohammed Mérah, des frères Clain, qui a été fait prisonnier, le 17 décembre, par les Kurdes dans la région d’Hassiké, au nord de la Syrie, près de la frontière irakienne, et actuellement entre leurs mains, en compagnie de sept autres djihadistes également français, dont Romain Garnier et Thomas Collange.
Une éminente avocate, Maître Samia Maktouf, partie civile de 25 familles de victimes d’attentats terroristes en France, très écoutée auprès des instances internationales, souhaiterait que ces crimes terroristes soient considérés comme des « crimes contre l’humanité » afin qu’ils deviennent imprescriptibles et que les assassins ne puissent bénéficier d’aucune impunité.
Nous comprenons parfaitement son objectif et nous l’encourageons vivement, mais elle émet le souhait également que ces assassins soient extradés en France pour être jugés.
Cher Maître, vous n’êtes pas sans savoir qu’en France ils seraient condamnés à vivre quelques années à nos frais, logés, nourris, soignés avec possibilité de radicaliser d’autres jeunes délinquants qui ne le sont pas encore et retrouveraient un jour leur pleine liberté pour recruter et agir de nouveau.
Nous apprécions les « effets de manche » dans les prétoires, aussi émotionnels soient-ils, mais nous préférons que ces criminels (il y en a quelques centaines encore) soient condamnés à mort et exécutés directement là où ils sont emprisonnés aujourd’hui. Nous espérons que cela ne vous contrarie pas ?
Car nous avons de bonnes raisons de préférer la solution radicale : l’incompréhension d’une justice totalement dépassée, la tendresse de certains magistrats et, surtout, l’incapacité de nos services de renseignement à assumer leurs missions.
Des exemples : Thomas Barnoin, condamné à 5 années de prison en 2009, dont un avec sursis, puisqu’il dirigeait une filière de recrutement de terroriste dans la région toulousaine. Libéré en 2011, il part en Syrie, en 2014, sans n’être nullement inquiété.
Abdel Ilat Al-Dandachi, un syrien naturalisé français en 1983, responsable de l’association des étudiants islamistes de France, très proche des Frères Musulmans. Il enseigne le salafisme dans sa communauté ariégeoise d’Artigat. C’est lui qui a radicalisé notamment, parmi des dizaines d’autres, Barnouin, Sabri Essid et les frères Clain (ces deux derniers sont condamnés à 5 ans de prison) mais lui, l’émir blanc que l’on surnomme Corel, est placé en garde à vue puis laissé libre, après avoir bénéficié d’un non-lieu.
Tout le monde sait qu’il a initié tous ces assassins, y compris Mohhamed Mérah, dont il refuse de condamner les meurtres. Il n’est même pas entendu par les magistrats et simplement assigné à résidence, pour la deuxième fois, le 24 novembre 2015, après avoir été condamné à six mois avec sursis pour détention d’un fusil de chasse.
Et, bien entendu, pas question de l’expulser !
Est-il toujours en France ? Est-il toujours en activité ? Ce n’est pas certain ! Il aurait passé la main aux deux frères réunionnais, Fabien et Jean-Michel Clain, devenu prédicateur en Syrie.
J’espère vous avoir convaincu, cher Maître, qu’il ne faut surtout pas demander l’extradition vers la France de ces assassins lorsqu’ils sont faits prisonniers en Syrie, en Irak, en Libye ou dans un pays quelconque, où ils seront tout simplement condamnés à mort et exécutés.
Cela évitera qu’ils radicalisent dans nos prisons, où ils ont toute liberté de le faire, et qu’à leur libération ils récidivent car, en ce qui concerne le déradicalisation, laissez-moi pouffer de rire !
Enfin, cela évitera également à certains avocats, que vous connaissez aussi bien que moi, de se mettre en valeur et de se faire de la « pub » télé, soi-disant gratuitement, pour défendre l’indéfendable !
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Présentation de « Voir Macron, 8 scénarios pour un quinquennat »
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Derrière l’entrée de Rosatom au capital d’Uranium One, le scandale du financement russe d’Hillary Clinton : l’enquête relancée par Jeff Sessions
Les retombées du scandale Uranium One accélèrent aux Etats-Unis. Alors que la gauche politique et médiatique a de plus en plus de mal à apporter les preuves d’une collusion entre Trump et la Russie, Hillary Clinton continue d’être empêtrée dans les mailles d’enquêtes sur ses tractations avec les Russes durant son mandat de Secrétaire d’Etat. Rappelons à grands traits la nature du scandale Uranium One. Un accord passé en 2010 pour le transfert de 20 à 25 % du producteur américain d’uranium au groupe public russe Rosatom avait permis à la Fondation Clinton d’engranger des millions de dollars, infiniment plus que ce que la Russie a pu dépenser dans des publicités sur Facebook que la machine politico-médiatique démocrate affirme effrontément avoir fait basculer l’élection de 2016 en faveur de Donald Trump… alors qu’elles avaient été publiées en 2015 avant que le futur président ne s’engage dans la compétition. Le stratège démocrate Mark Penn estime d’ailleurs que seuls 6.500 dollars d’origine russe avaient été investis dans des publicités proprement électorales par le Kremlin. Oui, 6.500.