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MÊME LES MILITANTS PRO-MIGRANTS CONSTATENT QUE CE N’EST PLUS POSSIBLE !
Sur les ravages de l’immigration en Europe, les yeux s’ouvrent les uns après les autres, les dominos tombent, et les forteresses que l’on croyait les plus inexpugnables s’effondrent. Devant la réalité des faits. Ainsi, la semaine dernière, dans deux pays européens, deux acteurs d’institutions ou d’associations « migrants-friendly » ont fait leur coming out pour dire différents aspects très concrets de l’impasse migratoire.
En Allemagne, c’est une militante engagée dans l’aide aux réfugiés qui a confié à la presse polonaise et allemande l’amer savoir de son expérience au plus près des migrants musulmans. Elle s’appelle Rebecca Sommer. Pensant d’abord que « les visions médiévales des Arabes changeraient avec le temps », elle s’est rendue à l’évidence et a déclaré qu’il était « presque trop tard pour l’Allemagne ». Elle analyse le problème ainsi :
« Les réfugiés musulmans ont grandi avec un système de valeurs complètement différent du nôtre, ont subi un lavage de cerveau religieux depuis l’enfance et n’ont aucun désir de s’adapter à la vie occidentale. »
Elle a constaté que l’aide que l’Allemagne leur a accordée était regardée avec « arrogance et mépris ». Elle affirme avoir été traitée de « stupide salope allemande ». Rebecca Sommer tire de son expérience personnelle, de ce qu’elle a vu sur le terrain, deux enseignements : d’une part, l’islam prend une importance croissante dans la culture allemande, dans les institutions et les écoles ; d’autre part, les cultures européennes, si elles veulent survivre, doivent s’affirmer et se défendre. Rebecca Sommer a, en particulier, encouragé les Polonais à rester « inflexibles » dans leur opposition à la politique de l’Union européenne :
« Aucun peuple, ni groupe, que ce soient les Italiens, les Français, les Allemands ou les Polonais, ne pourront subsister en tant que nation, s’ils ne défendent pas de façon raisonnable leurs intérêts. »
Rebecca Sommer : un nom à retenir.
En France, on ne compte plus les déclarations de personnalités ou d’institutions culturelles en faveur des migrants, depuis le ministre de la Culture qui, complètement irresponsable, veut leur offrir des places gratuites de ciné ou de théâtre…
Or, la semaine dernière, la présidence de l’université Paris VIII, dont un bâtiment est occupé par une trentaine de migrants, après les avoir accueillis, découvre que ce n’est plus possible.
D’abord, elle déplore le manque de dialogue de la part de ces migrants et de ceux qui les soutiennent. Ils perturbent le fonctionnement normal de l’université, pénalisent les étudiants et se mettent en danger. Eh oui, les universitaires découvrent que trente migrants, cela crée des problèmes d’intendance. Si cette petite expérience pouvait les aider à mieux réfléchir quand ils brasseront, dans leurs statistiques et leurs réflexions, non plus une trentaine mais des millions de migrants, qui sait, peut-être leur vision du monde, de l’Europe, de la démocratie, de la culture en sera-t-elle un peu modifiée…
Le communiqué de la présidence continue ainsi :
« Si nous nous efforçons de répondre systématiquement aux demandes formulées, force est de constater que la réciproque n’existe pas. »
Tiens, des migrants fermés au dialogue… Il y est même question d’« impasse ».
Bien sûr, elle rappelle qu’au début, elle a soutenu l’occupation « par humanité », mais déclare à présent :
« Nous en appelons à la raison à notre tour. Tout le monde sait qu’il n’est pas dans les pouvoirs d’une présidence d’université d’obtenir des titres de séjour. »
Un peu tard, non ?
Cette affaire d’une présidence d’université prise à son propre piège est emblématique du problème idéologique français face à l’immigration : la raison n’arrive qu’à la fin, quand c’est le chaos, quand ce n’est plus possible.
Cette idéologie de gauche irresponsable, tiers-mondiste par réflexe soixante-huitard et qui est toujours là, à la tête de nos institutions éducatives et culturelles, bêlante, pour appeler à l’ouverture à tous et partout, a été incapable d’inventer un humanisme de la raison et nous lègue une situation violemment déraisonnable. De deux choses l’une : qu’elle se taise enfin ou qu’elle se convertisse comme Rebecca Sommer.
http://www.bvoltaire.fr/meme-militants-pro-migrants-constatent-nest-plus-possible/
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« Ce mot hideux de province »*
par Louis-Joseph Delanglade
On connaissait l’agacement de nombre de « continentaux » à l’égard de certaines exigences corses.
Aujourd’hui, c’est une large majorité des sondés (environ deux tiers d’après Le Figaro du 8 février) qui approuve la fermeté du discours du chef de l’Etat à Bastia. L’exaspération provoquée par la stratégie de la frange indépendantiste paraît certes légitime, toute avancée n’étant pour elle qu’une étape d’un processus dangereux. En revanche, et même si c’est vrai d’un point de vue purement comptable, faire grief à la Corse de bénéficier de la « solidarité nationale », c’est oublier et que les Corses ont largement payé le prix du sang dans les conflits où la France s’est engagée et que c’est sans doute la nature même de notre république qui génère cette situation.
D’aucuns pensent que M. Macron, en l’occurrence plus politicien que politique, a voulu tirer profit de cette opinion publique. On peut en douter. Nous l’avions écrit ici même, M. Macron, tout simplement parce qu’il ne le pouvait pas, n’annoncerait pas en Corse une prise en compte des revendications de MM. Simeoni et Talamoni. Certes, avec bon sens et surtout habileté, il a reconnu la double spécificité corse, géographique et culturelle, envisageant même son inscription dans la constitution (article 72) mais pour mieux l’étouffer « dans le giron de la République ». Il est en effet avant tout le président d’une République fondée sur l’individualisme des Lumières. On décrète qu’il n’y a que des individus formant peuple (en l’occurrence formant plutôt masse) et que doit disparaître tout ce qui pourrait s’opposer à cette conception. Condamné, donc, le sentiment d’appartenance à ce que l’on a longtemps et joliment nommé la « petite patrie » provinciale. Pour mieux « émanciper » les nouveaux citoyens, on pratique la politique de la table rase. Etre « français » ce sera en fait être républicain, se reconnaître dans les « valeurs » de la République. Logique insensée qui, parce qu’elle nie toute racine, tout héritage, amène à considérer n’importe quel être humain comme un « Français » potentiel ; logique mortifère dans ses conséquences ultimes avec l’attribution du droit du sol à la progéniture de millions d’immigrantsdéracinés, devenus « enfants de la République ».
Ce n’est donc pas nous qui reprocherons à certains Corses de vouloir maintenir une forme assumée d’identité, en demandant la co-officialité de la langue corse et le statut de résident. Evidemment, ces demandes ont une résonance « ethnique » : tout le monde n’est pas corse, c’est ainsi. Mais ceux qui nous expliquent qu’il faut pratiquer, sur l’ensemble du territoire national, le « vivre ensemble » avec des communautés importées, fortement ethnicisées et identitaristes, sont les mêmes qui dénient à une population originale vivant chez elle la possibilité de rester elle-même. En Corse, les Corses sont bien évidemment chez eux et, qu’on le veuille ou non, un peu plus que les autres malgré tout - sauf à traiter l’île comme les Chinois traitent le Tibet. Si les mesures demandées avaient été appliquées ailleurs en France, par exemple en Provence, ladite Provence n’en serait pas réduite à n’être plus que le prête-nom d’un territoire climatique. La vraie Provence est moribonde et la Corse ne veut pas mourir.
Peu ou prou, tout président de la République française est l’héritier des principes chers à Robespierre. Pour les établir, les « grands ancêtres » de 1789 ont inventé « la terreur ». Point de terreur aujourd’hui mais le résultat sera le même : après tant d’autres provinces de France, la Corse sera sacrifiée sur l’autel des valeurs d’une République radicalement hostile à tout ce qui ne serait pas elle. L’Etat républicain est un Etat faible qui, confondant autoritarisme et autorité, craint et méprise les composantes provinciales historiques du pays. Seul un état naturellement « fort » pourrait s’accommoder d’une décentralisation de fait et de droit.
* André Malraux, discours d’Amiens, 19 mars 1966
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La loi de censure est prête
Annoncé par Emmanuel Macron lors des vœux à la presse, «le texte de loi est quasiment prêt», assure-t-on au ministère de la Culture. Le cabinet de Françoise Nyssen y travaille depuis le mois de septembre. Il sera présenté dans les prochains jours, sous la forme d’une proposition de loi, par un député de la majorité sous le nom de «loi de fiabilité et de confiance de l’information»...
Le texte ne consistera pas en une simple modification de la loi de juillet 1881. Au ministère de la culture, on ne cache pas l'idée qu'il s'agit de censurer le numérique et cet espace de liberté qu'est internet, afin de favoriser le monopole des médias subventionnés :
«Notre sujet n’est pas de définir ce qu’est une fausse nouvelle. Le vrai sujet est l’univers, les tuyaux, les canaux de diffusion des fausses nouvelles aujourd’hui».
Deux «vecteurs» sont ciblés : «le numérique au sens large», notamment les réseaux sociaux (Facebook) et les sites de partage de vidéo (Youtube), ainsi que «les médias sous influence d’un Etat étranger» (comme RT ou Sputnik).
La proposition de loi contiendra trois grandes dispositions :
- La première, dans le champ de l’audiovisuel, permettra au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de «suspendre», voire de «révoquer» la convention d’un média sous influence d’un Etat étranger dont l’autorité indépendante jugerait qu’il propage une fausse nouvelle. Et un média sous influence de l'Etat français ?...
- La deuxième disposition concernera les plateformes numériques. Facebook, Twitter et autres Youtube seront dans l’obligation de publier par qui et pour quel montant les «contenus d’information» dits «sponsorisés» l’ont été. Et le montant des subventions à la presse ?
- La troisième disposition vise à armer le droit d’un outil législatif permettant de saisir un juge des référés «pour faire cesser la diffusion massive et artificielle d’une fausse nouvelle». C’est à ce juge qu’il reviendra de qualifier qu’une nouvelle est fausse...
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Zoom - Gilles Lebreton : Avec le FN pour la liberté d'expression
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Viktor Orbán tient bon sur l’immigration
Le Premier ministre belge Charles Michel a commencé les hostilités en affirmant que les pays d’Europe centrale seraient forcés d’accueillir des demandeurs d’asile.
Dans une entrevue accordée au quotidien Le Soir, Charles Michel a évoqué l’envoi d’un ultimatum aux pays refusant d’accepter des immigrants clandestins. En substance, si à l’issue du Conseil Européen de juin aucun accord a été trouvé entre l’Union Européenne et les pays d’Europe centrale alors ces derniers se verraient imposer de force les décisions adoptées lors du Conseil.Le président hongrois Viktor Orbán a promis de faire passer les intérêts de la Hongrie avant les demandes de Bruxelles. C’est ainsi que via une vidéo postée sur Facebook il a déclaré :
Notre gouvernement a pris position. Pour nous la Hongrie passe avant. Nous nous battrons contre ceux qui veulent changer l’identité chrétienne de la Hongrie ainsi que celle de l’Europe.