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  • Dans l’Algérie bouteflikée, un ex-FLN demande pardon à la France, par Alain Sanders

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    La vidéo d’un ancien du FLN, un moujahid, selon l’expression consacrée, n’est pas passée inaperçue en Algérie où elle a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Curieusement (manière de dire), elle n’a pas eu d’échos en France. Et pourtant…

    Et pourtant cet ex-FLN, amputé des deux jambes, commence très fort : « Moi, moujahid, invalide de la guerre de libération, demande pardon à la France de l’avoir combattue. »

    Les raisons de la colère – et plus que ça : du désespoir absolu – de cet homme filmé à sa demande par sa famille ? Les menaces des autorités algériennes contre le pauvre gourbi qui lui sert de logement. D’où son cri, comme le souligne le blog marocain le.360, pour affirmer que « l’ancien occupant français était plus clément que les autorités de son pays ! »

    Prêt à tout le malheureux, dont l’identité n’est pas révélée bien qu’il apparaisse à visage découvert sur la vidéo, menaçait de s’asperger d’essence et de se faire brûler vif. Déclarant que la mort serait plus clémente que le comportement indigne du régime algérien qu’il qualifie de « traître » et de « malveillant ».

    Ce n’est pas la première fois que des Algériens manifestent une sorte de nostalgérie française. Comme, il y a quelques années, ces lycéens qui avaient déployé un drapeau tricolore dans la cour d’un lycée d’Alger. Et l’avaient payé très cher. Mais, au moins à notre connaissance, c’est la première fois qu’un ancien FLN exprime aussi publiquement et radicalement son écœurement. Même si, observateurs que nous sommes de la vie politique (de l’absence de vie politique serait plus juste) en Algérie, nous savons que, régulièrement, des moujahidine essaient de se faire entendre.

    Face à l’émotion suscitée par cette vidéo qui, par sa teneur même – la demande de pardon à la France – va bien au-delà du désespoir d’un invalide humilié, le ministre algérien des Moujahidine (les anciens combattants), Tayeb Zitoun, brille par son silence.

    Les commentaires de l’opinion publique algérienne vont bon train, en revanche. Peu de monde pour condamner et un grand nombre pour approuver. On a pu lire dans L’Est républicain Algérie : « Demander pardon à la France de l’avoir combattue est un terrible boomerang qui explose au visage des décideurs qui continuent de marchander la mémoire. Comment exiger de l’ancienne puissance coloniale des excuses et des réparations quand on n’est pas capable de prendre en charge les besoins les plus élémentaires de ceux qui l’ont combattue ? (…) Le cri du fond du cœur de cet ancien maquisard doit interpeller au plus haut niveau de l’Etat. Combien sont-ils, en effet, comme lui, à rester en marge de l’histoire pendant que de faux moujahidine plastronnent sur les plateaux de télévision ? »

    Alain Sanders

    Article paru dans Présent daté du 27 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • LA FRANCE ET L’EUROPE CONTRE POUTINE : AVEUGLEMENT OU FANFARONNADE ?

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    Après l’expulsion, en Angleterre, de vingt-trois diplomates et, aux États-Unis, de soixante ressortissants russes, présentés comme des espions, les États membres de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Russie pour « consultations ». Ils envisagent aussi de chasser des diplomates russes : suivisme ou incapacité de mener une politique propre ?

    La diplomatie semble la pire des hypocrisies. Après l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, Donald Trump a voulu montrer sa solidarité avec Theresa May : les dirigeants européens ont suivi.

    C’est sans doute, en langage diplomatique, ce qu’on appelle l’indépendance. De quoi rendre gaulliste le plus antigaulliste : le général de Gaulle, lui, au moins, était sourcilleux de la souveraineté française.

    « Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a écrit Donald Tusk, le président du Conseil européen, sur son compte Twitter.

    Que penser d’une politique qui se décide sur des convictions intimes et non des réalités objectives ? Les relations internationales se limitent-elles à un jeu de rôle ?

    Empoisonner un ex-espion russe qui a vendu des secrets à un gouvernement étranger n’est pas une conduite recommandable. Mais, si l’on en croit de nombreux films et romans d’espionnage, les Britanniques n’ont jamais été les derniers à utiliser des moyens peu orthodoxes pour se débarrasser d’ennemis encombrants. Ne parlons pas des Américains, qui ont toujours les droits de l’homme à la bouche… et ne manquent pas de les bafouer quand il y va de leurs intérêts. Quant à François Hollande, il aurait personnellement ordonné l’élimination, par la DGSE, d’une quarantaine d’individus dangereux pour l’État. Flanby donnant le permis de tuer, ça étonne et ça détonne !

    Il faut donc expliquer autrement que par la réprobation morale les mesures prises à l’encontre de la Russie ; contre Poutine, devrait-on dire plutôt. Qu’il ait ou non, de près ou de loin, trempé dans cette affaire de poisons, il vient d’être réélu triomphalement : même les médias n’ont pas osé contester sa victoire, qu’ils ont expliquée par la « désinformation du peuple » (de quoi rire, quand on observe la façon dont la pensée unique tend à s’imposer en France).

    Sa politique internationale, sa mainmise sur la Crimée, son alliance avec la Syrie, son autorité même déplaisent aux occidentaux : au lieu de dialoguer avec ce grand pays et d’essayer de le rapprocher du camp européen, ils font tout pour le rendre infréquentable aux yeux de l’opinion, au risque de le rejeter vers la Chine. Vont-ils, en juin et juillet, boycotter la Coupe du monde de football pour humilier Poutine ? Theresa May a déjà annoncé que la famille royale ne s’y rendrait pas. Sûr que Poutine doit se faire du mouron !

    Il est paradoxal que la France critique plus Poutine que les dictateurs islamiques qui apportent un soutien plus ou moins direct aux terroristes. Si elle ne donnait pas à ses voisins l’exemple d’une politique de rapprochement avec la Russie, elle confirmerait qu’elle est redevenue le valet des États-Unis – ou de la finance, ce qui est un pléonasme – et qu’elle a renoncé à sa vocation de grande puissance indépendante.

    http://www.bvoltaire.fr/france-leurope-contre-poutine-aveuglement-fanfaronnade/

  • Marine Le Pen: « Dans le quartier de Redouane Lakdim à Carcassonne, les policiers ont été pris à partie par des jeunes qui chantaient sa gloire! »

    Selon Marine Le Pen : « Dans le triangle Perpignan-Narbonne-Carcassonne il n’y a que 3 policiers affectés à la surveillance des radicalisés »,  « le gouvernement attend le début de l’accomplissement d’un acte terroriste pour agir! » « les fichiers S étrangers ou bi-nationaux doivent être expulsés du territoire et déchus de la nationalité française », « Ceux qui sont Français doivent être jugés pour intelligence avec l’ennemi. », « L’État français a le droit de choisir qui vient chez lui et qui reste. Pas besoin de tribunal pour cela. » « Dans le quartier de M. Redouane Lakdim à Carcassonne, les policiers ont été pris à partie par des jeunes qui chantaient sa gloire! », « Ces jeune-là n’ont même pas été arrêtés. », « Le climat n’était pas tendu, c’était un climat de soutien à l’acte terroriste qui venait de se perpétrer. », « Il existe des centaines d’enclaves » islamistes comme celle de Carcassonne en France.  » Il faut arrêter de distribuer la nationalité française. », « Il faut cinq ans de présence discontinues sur le territoire pour avoir la nationalité française. « Il ne doit plus y avoir d’automatisation d’obtention de la nationalité. » « Il faut limiter le nombre de personnes à surveiller en les expulsant ». « La loi de Macron sur la Sécurité intérieure c’est zéro ». « Macron n’a jamais pris la mesure du terrorisme ». « Selon Castaner, il faut faire rentrer les islamistes de Syrie et les juger s’il est prouvé qu’ils ont commis des actes répréhensibles », rappelle-t-elle pour déplorer un tel laxisme, comme si être allé en Syrie pour combattre n’était pas suffisant . Elle demande aussi d »Interdire les Frères musulmans ». Autres sujets abordés: La Syrie, Mayotte, Sarkozy, … Etc.

     

    Voir aussi:

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pendans-le-quartier-de-redouane-laktim-a-carcassonne-les-policiers-ont-ete-pris-a-partie-par-des-jeunes-qui-chantaient-sa-gloire/89258/

  • Nicolas Dupont-Aignan : « Le sang des héros ne peut cacher la démission de l’Etat face à l’islamisme »

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    Valeurs actuelles ن
    @Valeurs 

    [TRIBUNE] Nicolas Dupont-Aignan : « Le sang des héros ne peut cacher la démission de l’Etat face à l’islamisme » >> https://bit.ly/2pGPiSW 

  • Éric Zemmour : « Quand Macron, l'homme de la start-up nation, célèbre le français ! »

    BILLET - Le chef de l'États a dévoilé mardi 20 mars devant l'Académie française, un grand plan pour redynamiser l'usage du français et la francophonie. Le start-uper Macron défendant la langue de Molière ? Un joli paradoxe, nous dit Éric Zemmour. [RTL 22.03].  Il nous souvient que voilà déjà beau temps, Félix Leclerc, superbe chanteur québécois, dans un entretien à la télévision française, où on lui demandait si quelque chose le gênait en France lors de ses séjours, avait répondu : « La langue ... anglaise ». Que dirait-il à l'ère Macron ?  LFAR

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Oyez, oyez, braves gens ! La langue française sera demain la troisième langue la plus parlée du monde. C'est notre seigneur Macron qui nous le fait mander. Oyez, oyez braves gens ! Sonnez trompettes et battez tambours !

    Mais au fait, sera-t-elle encore parlée en France ? On peut s'interroger, en parcourant les rues et les panneaux publicitaires : les « French bank » pour la Poste, les « I love TGV », les « We love technology » pour Bouygues. Sans parler des titres de films américains qu'on ne prend même plus le temps de traduire. 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le succès de la Fête du Pays Réel est un signal politique et religieux

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    La Fête du Pays Réel fut une véritable réussite. Comme l’a dit Alain Escada, président de Civitas, dans son discours final, voilà qui devrait en faire réfléchir plus d’un, tant dans le domaine politique que religieux, car cette réussite a été obtenue sans rien renier des convictions tranchées de ce mouvement catholique qui affiche fièrement sa devise « DIEU PATRIE FAMILLE » au-dessus de la tribune de ses intervenants.

    A 9h45, ce samedi 24 mars, devant la porte de l’Espace Jean Monnet à Rungis, la file des visiteurs s’allonge, tandis qu’à l’intérieur ce sont des dizaines de bénévoles qui s’affairent aux derniers détails et que plus de 125 exposants terminent leurs installations. Depuis 7h du matin, des messes se suivent dans une petite salle transformée en chapelle, auxquelles peuvent assister bénévoles et exposants qui le souhaitent.

    A 10h, les portes s’ouvrent au public qui doit d’abord passer entre un portique de sécurité avant de faire la file à la billetterie. Au même moment, dans la grande salle des exposants, un moine capucin entame la bénédiction des stands.

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    Un quart d’heure plus tard, dans la salle des conférences, l’abbé Xavier Beauvais monte à la tribune. Il ouvre la journée par une prière. Ensuite, brièvement, Alain Escada signale le message reçu de Mgr Tissier de Mallerais qui regrette de ne pouvoir être présent mais accorde sa bénédiction à cette Fête du Pays Réel et à ses participants. L’abbé Beauvais prononce alors le premier discours de la journée et fustige vigoureusement la laïcité.

    Le public déambule à sa guise, les uns assistent attentivement à cette première intervention, les autres découvrent avec surprise l’ampleur des lieux. La surface dévolue aux exposants a déjà doublé pour cette deuxième édition de la Fête du Pays Réel.

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    http://www.medias-presse.info/le-succes-de-la-fete-du-pays-reel-est-un-signal-politique-et-religieux/89216/

  • Bien commun et service public

    6a00d83451619c69e201b7c95b9367970b-250wi.jpgDans Monde & Vie, Eric Letty revient sur la grève de la SNCF :

    "[...] Ce 22 mars, premier jour d’une grève par intervalles qui s’étendra jusqu’en juin, se pressaient donc sur le quai des gares de banlieue des grandes métropoles françaises, des foules d’usagers (c’est le terme le mieux approprié), agglutinés aux wagons des quelques trains qui circulaient pour avoir une chance de se rendre à leur travail, quitte à passer parfois plus d’une demi-heure serrés comme harengs en caque. C’est le prix à payer, paraît-il, pour la défense du statut des futurs cheminots et aussi (surtout ?) pour préserver le fromage des puissants syndicats de la SNCF. En face, le gouvernement annonce qu’il ne cédera pas. Vrai ou faux ? Nous verrons ça au bout des négociations qui devront s’engager tôt ou tard. Mais la vraie question n’est pas là.

    Les cheminots, comme les fonctionnaires qui défilaient aussi ce jour-là, veulent défendre le service public – deux mots qui, dans leur bouche, se confondent avec la notion de bien commun. Ce devrait être l’occasion d’engager un débat, que personne ne se souciera pourtant d’ouvrir, sur le véritable sens de ce sacro-saint « service public » et sur l’importance ahurissante qu’il a pris, sous l’impulsion d’un État dont la prétention à se constituer garant et représentant du bien commun est illustrée par l’expression consacrée d’« État-Providence ».

    Par ce titre, il se fait Dieu, divinité à la fois héritière et rivale du christianisme, le monothéisme dégénérant ici en monopole.

    L’icône typique de la charité d’État, c’est la Sécurité sociale ; mais l’étatisme providentiel a inventé une flopée d’allocations et d’aides diverses, qui, allouées en vertu d’une logique « redistributive », persuadent les Français qu’il est le Souverain juste et bienfaiteur. Et tant pis si ce bienfaiteur leur fait l’aumône en leur restituant une partie de l’argent dont il les a préalablement dépossédés – et ne leur laisse même pas le mérite de la générosité, qu’il a en quelque sorte nationalisée.

    Il suffit de voir qui a fondé ce beau système pour comprendre ce qu’il en est : ainsi, à l’origine de la Sécurité sociale, au lendemain de la Libération, des hauts fonctionnaires socialistes comme Pierre Laroque collaborèrent-ils avec le ministre communiste du Travail Ambroise Croizat. À la même époque, d’autres ministres communistes, mis en selle par le général De Gaulle, contrôlaient la fonction publique (Maurice Thorez), la production industrielle (Marcel Paul), la Santé, puis l’Économie (François Billoux), le ministère de l’Air (Charles Tillon). Les concepteurs du plan de réforme du système éducatif français, Paul Langevin et Henri Wallon, étaient, eux aussi, tous deux encartés au parti communiste. Ce sont ces gens-là, socialistes et communistes, qui ont organisé le service public et dressé les autels de l’État-Providence. On ne peut pas comprendre cette religion si on l’oublie.

    Les Français ont été si bien habitués à cette omnipotence de l’État que beaucoup d’entre eux en restent dupes – d’autant qu’on ne leur présente pas d’autre alternative que l’étatisme ou l’individualisme libéral. Il existe pourtant une autre solution, qui s’appuierait sur les communautés et les corps intermédiaires, en laissant à l’État régalien le soin d’arbitrer, de contrôler et, au besoin, de suppléer à un manque en vertu du principe de subsidiarité. Il n’est pas interdit de le rappeler, avant que la France ne s’engage de nouveau, dans la confrontation, sur une voie de garage."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html