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  • "Le Journal d'Anne-France", un ouvrage remarquable

    571019253.jpgDans une ville proche de Lyon, un jeune pompier est appelé pour une intervention au dernier étage d'un immeuble où se propage une odeur inquiétante. Il découvre dans une modeste "chambre de bonne" le cadavre d'une vieille dame assis devant un ordinateur encore allumé. Instinctivement, il appuie sur la touche "impression" et de là sort de l'imprimante toute la vie bouleversante de cette femme prénommée Anne-France... 

    Anne-France, c'est un peu "Madame tout le monde", une Française moyenne qui traversa toutes les turpitudes du XXe siècle sans rien demander à personne. Une vie faite de moments simples et heureux et aussi d'épreuves effroyables. Une vie aussi derrière laquelle se profile l'histoire du suicide de notre nation, la France...

    On vous laisse découvrir le talent de Romain Guérin qui a certainement rendu le plus bel hommage qui puisse être à cette inconnue. 

    SN

    Le Journal d'Anne-France, Romain Guérin, Editions Altitude, 156 pages, 14 € cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/05/23/le-journal-d-anne-france-un-ouvrage-remarquable-6053908.html

  • Avec ses prêtres ouvriers, sa théologie de la libération, et ses chrétiens de gauche que j’ai subis à l’Université, l’Eglise qui a dérivé vers Vatican II a commis deux fautes

    J’ai voulu me rebeller un peu contre une Eglise à qui je dois beaucoup et que j’avais beaucoup aimée. Depuis j’ai suivi son évolution avec un souci brûlant et un cœur désolé. Ma sympathie reste aux traditionalistes. Avec ses prêtres ouvriers, sa théologie de la libération, et ses chrétiens de gauche que j’ai subis à l’Université, l’Eglise qui a dérivé vers Vatican II a commis deux fautes. 
    La première est politique. Elle s’est alignée une nouvelle fois sur les puissants. En l’espèce, les syndicats, les partis de gauche, le prolétariat, au moment où le marxisme, disons même le communisme, avait le vent en poupe partout dans le monde. Ce fut d’autant plus bête que ce mouvement, qu’on disait irréversible, dans « le sens de l’histoire », fut passager. Aujourd’hui, les mêmes volent au secours de l’invasion triomphante avec l’approbation du monde et des médias, c’est le clergé du côté du manche. 
    La deuxième faute de l’Eglise à tendance moderniste, la plus grave, fut de renoncer largement au sacré. Sous couleur de réforme liturgique, il y a eu une rupture brutale, une sécularisation choquante que manifeste l’abandon de la soutane et des habits. Sans doute le clergé sent-il qu’il ne mérite plus de les porter. L’orientation nouvelle de la messe, l’abandon des cantiques, des ornements, la niaiserie des formes qui les ont remplacés, me navrent. L’abandon du latin, au moment même où l’on avait le plus besoin d’unité, face à l’impérialisme culturel de l’anglais, me semble si absurde qu’il n’a pu résulter que d’une volonté consciente de rompre avec la tradition pour troubler les fidèles, les couper de leur foi de toujours et de leurs devanciers. Toujours cette haine de la lignée, ce refus de transmettre. Le contraire de ce que j’ai appris et que j’ai essayé de faire. Toutes choses égales par ailleurs, j’ai pensé à un moment que Mgr Lefebvre appliquait à l’Eglise ce que je tentais de faire en politique : enrayer autant que possible la décadence en attendant la renverse, que la marée remonte. Mais le jusant intellectuel, spirituel, et démographique, n’en finit pas, et tout se passe comme s’il devait être éternel.  
    Jean-Marie Le Pen, Fils de la Nation

  • LOGEMENT : LES EFFETS PERVERS DE L’IMMIGRATION

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    Depuis deux mois, maintenant, j’ai quitté Paris pour le soleil du midi. Sans regret aucun, sinon pour y avoir laissé des êtres chers, mais je ne supportais plus de voir une ville où j’ai passé quatre décennies devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Je « remonte » à la capitale régulièrement, et plus le temps passe, plus cela m’est pénible !

    Outre la qualité de vie – une expression pleine de sens –, je cherchais de la place. De l’espace. Je l’ai trouvé. De quoi, très largement, me faire entrer dans les catégories de l’INSEE dont je vous parlais l’autre jour : je vis désormais dans un appartement en « sous-peuplement très accentué ». Très très accentué, même. Pire que ces égoïstes qui « ont tendance à conserver leur logement après le départ des enfants du domicile familial ou le décès du conjoint », j’en ai acquis un tout exprès pour y recevoir la famille et les amis, et j’espère bien pouvoir en profiter.

    C’est mesquin, honteux sans doute car dénué de charité chrétienne, mais c’est ainsi. Ayant passé mon enfance provinciale dans une longère où nous dormions à trois par chambre, et vingt ans à quatre dans un modeste appartement parisien, je m’offre aujourd’hui ce grand luxe qu’est l’espace.

    Passé ce petit préambule, j’aimerais justement vous livrer quelques réflexions sur le logement. Une question qui peut sembler secondaire en regard de tant d’autres problèmes mais qui est, incontestablement, la cause de la frustration de bien des Français.

    Voilà, pour illustrer, trois histoires qui touchent des proches et disent, sans qu’il soit besoin de commentaires, toute l’absurdité de notre système.

    Une amie vend à la frontière des XVIIe et XVIIIe arrondissements de Paris un appartement de 76 m2 pour la coquette somme de 780.000 euros. Elle part dans le IXe où, pour 760.000 euros, elle va s’installer dans un appartement de 64 m2 où il lui faut faire des travaux.

    Un couple d’amis avait acheté, voilà dix ans, un appartement de 65 m2 dans les immeubles neufs qui font face à la gare RER d’Évry, la bonne ville de Manuel Valls. La location arrivant à son terme, ils souhaitent le vendre. Il est en parfait état. Acheté 175.000 euros, ils ne trouvent pas, aujourd’hui, preneur à 130.000.

    Madame X., âgée, est partie en maison de retraite. Pour payer les frais, ses enfants ont vendu l’appartement dans lequel elle s’était installée après son veuvage. (Ex)-beaux quartiers de Poitiers, belle prestation : 70 m2, salle d’eau et salle de bains, parties communes bien entretenues, deux chambres. Ils l’ont très péniblement vendu… 70.000 euros ! Pourquoi ? Parce que la municipalité a installé en face des logements sociaux pour y abriter des populations « allogènes » venues de la capitale avec ses mœurs et ses trafics.

    Paris ne compte plus, désormais, que des gens « très riches » – soit parce qu’ils sont depuis longtemps propriétaires d’un logement dont les prix flambent de façon délirante, soit parce qu’ils appartiennent à une classe sociale extrêmement aisée ; face à eux, des logements sociaux. Entre ces deux extrémités, on ne trouve plus personne. Les cadres moyens fuient vers la banlieue, qui se met elle aussi à flamber. Un jeune couple qui s’est installé voilà cinq ans à Montreuil dans une maison d’à peine 90 m2 où il a fallu faire de lourds travaux, payée 347.000 euros, s’en voit proposer aujourd’hui 650.000 !

    J’ai discuté avec mes déménageurs. Ils parcourent la France, doivent souvent dormir à l’hôtel. Seulement voilà, ils ne trouvent plus d’hôtels à bas prix : tous ou presque, en périphérie des grandes villes, sont réquisitionnés pour y loger à l’année des immigrés.

    Les déménageurs sont payés au SMIC. Que croyez-vous qu’ils pensent lorsque le patron les engueule parce qu’ils n’ont pas trouvé une chambre en dessous de 100 euros la nuit ?

    Les beaux esprits nous serinent que « les populistes » se trompent ou, pire, qu’ils vivent dans le fantasme : faux, l’immigration ne coûte pas cher à la France ! Reste qu’elle coûte probablement très cher aux Français en qualité de vie, en pertes individuelles, en désespoir parfois.

    http://www.bvoltaire.fr/logement-effets-pervers-de-limmigration/

  • Samedi 9 juin : 2e fête du cochon du Parti de la France de Bretagne.

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    La 1ère fête en septembre dernier cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/04/23/samedi-9-juin-2e-fete-du-cochon-du-parti-de-la-france-de-bre-6045850.html

  • Balkans : nouvelle barrière anti-immigration

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La Croatie fait face à une nouveau flux migratoire arrivant depuis la Bosnie. L’objectif des migrants n’a pas varié : rejoindre l’Europe Occidentale, en passant par la Slovénie. Ce dernier pays pourrait se retrouver dans un avenir proche avec 60.000 clandestins bloqués à la frontière de l’Autriche peu encline à les laisser entrer.

    Cette nouvelle route balkanique traverse l’Albanie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine avant de rejoindre la Croatie puis la Slovénie. Alors que la Croatie reste passive pour le moment, le Monténégro semble quant à lui décidé à empêcher ce scénario d’advenir. Vojislav Dragovic, chef du département de la police des frontières au ministère de l’Intérieur du Monténégro a déclaré à la télévision publique que la construction d’une barrière frontalière avec l’Albanie était envisagée.

    D’autant que l’Albanie ne semble pas disposée à reprendre les clandestins qui arrivent au Monténégro, en dépit d’accords bilatéraux entre le Monténégro et l’Albanie. La Hongrie a déclaré être disposée à offrir au Monténégro 25 km de grillage frontalier sur les 172 km que compte la frontière. Un bel exemple de coopération européenne !

    https://fr.novopress.info/

  • Debout la France, trait d’union entre Les Républicains et le Front national ?

    6a00d83451619c69e20224df351670200b-200wi.jpgBenoît Lépine, secrétaire départemental du Front national en Maine-et-Loire jusqu’en octobre 2015, occupe depuis février les mêmes fonctions à Debout la France.

    « J’ai adhéré après la présidentielle. Nicolas Dupont-Aignan a fait un choix courageux en soutenant Marine Le Pen au second tour. Je me suis dit qu’il était prêt à prendre ses responsabilités. »

    Dans le département, le parti compte une centaine d’adhérents. Au niveau national, « on approche les 20 000. Et je signe presque tous les jours des ralliements de militants, voire d’élus FN ». Le nouveau secrétaire départemental assure être dans une « logique de rassemblement, pour être un trait d’union » entre Les Républicains et le Front national. Dans la lignée de l’Appel d’Angers qui a réuni en mars plusieurs composantes de la droite radicale ? :

    « On est sur la même thématique. Mais c’est un appel comme il y en a d’autres. Nicolas Dupont-Aignan ne va pas tout signer. Il a déjà lancé la plateforme des Amoureux de la France, avec Robert Ménard et Jean-Frédéric Poisson. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La novlangue se porte toujours aussi bien, merci

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples 

    Il y a plus de 10 ans, Polémia publiait son premier Dictionnaire de novlangue. En 2013, le Nouveau Dictionnaire de novlangue était présenté à ses lecteurs, avec plus de 500 mots nouveaux. Deux ans plus tard, c’est un nouveau Dictionnaire de novlangue, consacré à Mille mots qui manipulent les Français. Aujourd’hui, Michel Geoffroy, notre lexicographe toujours vigilant, a répertorié près de 30 nouveaux mots ou nouvelles expressions qui envahissent les médias. Polémia

    Adoption internationale : Trafic d’enfants des pays pauvres organisé au  profit des riches occidentaux.

    Appropriation culturelle :  Expression consistant à affirmer « qu’une culture dominante s’approprie les codes esthétiques d’une culture dominée », évidemment pour de nouveau mettre en accusation la culture occidentale. Alors que le phénomène inverse est au contraire très courant : ce sont en général les dominés qui s’approprient les codes des dominants pour essayer de leur ressembler.

    Attaque meurtrière : Expression alambiquée pour ne pas écrire « attentat » (exemple : Le Monde du 2 octobre 2017 qui titre « Marseille : l’attaque meurtrière a été revendiquée par l’EI ») ; on peut dire aussi « attaque au couteau » dans le même sens (Le Monde du 13 mai 2018).

    Blanc / Blanche : Couleur faisant référence à une ethnie coupable par essence aux yeux des non-blancs. Selon l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le terme blanc serait la troisième injure la plus souvent proférée à l’encontre d’un homme.

    Casseur : Terme utilisé par les médias pour éviter de les désigner par référence à leur appartenance à l’extrême-gauche.

    Chahuté : Se dit d’une personne politiquement correcte lorsqu’elle a été agressée par l’extrême-gauche.

    Complotiste : Selon Maurice Szafran (Challenges), une personne qui affirme que la presse mainstream en France serait systématiquement favorable à Emmanuel Macron.

    Crinière de lionne : Expression à proscrire quand elle vise une personne de couleur et qu’elle est proférée par une personne « perçue comme blanche » sous peine de racisme.

    Démocratie illibérale : Démocratie qui n’obéit pas aux commandements de l’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite de la Davocratie.

    Déracinés : Immigré clandestin pour les médias.

    Discours de haine : Prises de position politiquement incorrectes et, pour cette raison, destinées à être censurées à l’initiative des GAFA sur le net et les réseaux sociaux.

    Droits reproductifs /droits génésiques : Expression désignant par antiphrase, dans le vocabulaire du Conseil de l’Union Européenne pour les affaires étrangères au titre de ses priorités pour 2018, les « droits » à l’avortement, à la contraception d’urgence et à l’éducation sexuelle.

    Episode neigeux : Expression utilisée systématiquement dans les médias pour minimiser les faits climatiques n’allant pas dans le sens de la théorie du réchauffement climatique et de son origine humaine.

    Exilés : Immigré clandestin pour les médias.

    Interruption volontaire de vie sans consentement du malade : Euthanasie des malades.

    Maîtrise de l’antenne : Expression utilisée par le CSA et désignant la nécessaire censure des propos tenus dans les médias audiovisuels afin que tous les intervenants, y compris les invités, respectent les commandements du politiquement correct.

    Moyen d’enseignement : Expression désignant désormais une classe pour le ministre Blanquer, lorsqu’on en supprime en milieu rural.

    No-go-zone : Expression désignant les quartiers interdits de fait aux forces de l’ordre, aux représentants de l’Etat, aux journalistes et aux femmes non voilées. Il est bien entendu que ces zones n’existent pas sinon dans les fantasmes de l’extrême-droite.

    Non-mixité : Réunion exclusivement réservée aux personnes appartenant à un même groupe, parfaitement tolérée par les pouvoirs publics dès lors qu’elle n’est pas le fait de personnes « perçues comme blanches ».

    Nouveaux arrivants : Immigrants clandestins pour Le Monde du 10 mai 2018.

    Nouveaux habitants : Immigrants clandestins selon certains maires de grandes villes françaises, dont Alain Juppé.

    Orphelins de la république : Enfants produits de la GPA off-shore, après commande de clients nantis, par des mafias locales utilisant des femmes esclaves.

    Pétainiste : Etudiant adhérant à un syndicat de droite pour l’extrême-gauche.

    Racisé : Personne non-blanche.

    SAMD : Sans ascendance migratoire directe : français de souche… selon l’INSEE.

    Terrorisme endogène :  Expression inventée lors de l’attentat islamiste de Trèbes destinée à justifier pourquoi les pouvoirs publics ne pourraient prévenir ce genre de terrorisme.

    Trublion : Islamiste menaçant pour Le Parisien du 4 février 2018, relatant l’arrestation d’un islamiste à Mantes-la-Jolie.

    Ultra-conservateur : Droite américaine selon le journal Le Figaro  (ex « Bannon, l’ex-conseiller de Trump, quitte le site ultra-conservateur Breitbart News »). S’il s’agit d’un russe, on dira « ultra-nationaliste ».
    Voile catholique : Fichus portés par les femmes françaises selon M.Christophe Castaner et qui serait dès lors identique, selon lui, au voile islamique.

    Michel Geoffroy 21/05/2018

    https://www.polemia.com/la-novlangue-se-porte-toujours-aussi-bien-merci/

  • MARION MARÉCHAL : « TRANSMETTRE LA CULTURE, LE SAVOIR, NOS VALEURS CIVILISATIONNELLES NE PEUT SE FAIRE UNIQUEMENT PAR LE BIAIS ÉLECTORAL ! »

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    Marion Maréchal lance une école alternative de Sciences politiques : L’institut de sciences sociales, économiques et politiques (l’ISSEP). Dans un entretien exclusif, elle explique à Boulevard Voltaire pourquoi ce projet est essentiel et lui tient tant à cœur.

    Après avoir été député pendant cinq ans, vous réapparaissez par le biais de l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP). Pourquoi ce choix ?
    J’ai fait le choix de partir car je souhaitais pouvoir consacrer davantage de temps à ma petite fille et m’engager dans le monde de l’entreprise, qui m’a toujours beaucoup attirée. Mon souhait est, aujourd’hui, réalisé en devenant entrepreneur. Avec l’aide de mon équipe, nous lançons l’ISSEP, un institut de sciences politiques et de leadership. Avec ce projet entrepreneurial, je suis également fidèle à ce que j’ai toujours défendu durant mon mandat : le combat culturel, métapolitique. Transmettre la culture, le savoir, nos valeurs civilisationnelles ne peut se faire uniquement par le biais électoral mais peut, et doit, aussi se faire par des engagements concrets au sein de la société civile. L’éducation fait partie des domaines essentiels à investir.
    L’ISSEP, ce serait une sorte de mix entre l’ENA et l’IFP?
    L’ISSEP est surtout une offre alternative aux écoles qui sont, aujourd’hui, en charge de former les grandes élites françaises. Ces formations uniformes et conformistes, dont les partenaires économiques, principalement issus de la finance, sont les vecteurs des grandes poncifs de notre temps sur la mondialisation, l’inutilité des frontières, le profit comme seule valeur. La culture générale a, peu à peu, été mise au second plan, les matières qui permettent de transmettre notre patrimoine civilisationnel ont été considérées comme inutiles, le cadre national a été abandonné. Le résultat ? Des élites économiques et politiques déboussolées, impuissantes, des dirigeants devenus des technos et des gestionnaires sans vision. Nous ne nous résignons pas à cette situation et nous répondons par un projet optimiste qui formera une nouvelle élite dirigeante pour l’entreprise et les affaires publiques. 

    Concrètement, les demandes d’inscriptions ont déjà commencé ?

    Notre site Internet issep.fr permet aux futurs étudiants de déposer une demande d’inscription pour passer les épreuves de sélection dès maintenant. Ils peuvent s’inscrire en magistère pour ceux ayant déjà obtenu une licence ou en formation continue, sans critère d’âge ou de diplôme. 
    Sur ce site, il est également possible de déposer une offre de stage ou de faire un don. 

    On peut trouver, dans votre organigramme, des noms comme Pascal Gauchon, un ex du FN, et Patrick Louis, un proche de Villiers. L’ISSEP ne risque-t-il pas de devenir une « fabrique à opposants » ? 

    Pascal Gauchon est surtout l’ancien directeur de Prépasup, l’une des meilleures prépas françaises, qui prépare aux concours des grandes business school françaises, et l’actuel directeur d’une revue de géopolitique reconnue pour sa qualité. Patrick Louis, quant à lui, est un universitaire respecté en géopolitique et sciences politiques à l’université Lyon 3. 
    En réalité la majorité de notre équipe, dirigeante ou pédagogique, n’a jamais fait de politique. Ce sont des chefs d’entreprise, des journalistes, des intellectuels, des cadres d’entreprise, des universitaires…
    Il y a, en effet, quelques membres issus des rangs du FN. Il n’y a pas de raison de les exclure, comme il n’y aucune raison d’exclure des gens qui auraient pu s’investir à LR, à DLF, au PCD ou autre. Vous ne trouverez pas, chez nous, le sectarisme qui étouffe une partie du monde éducatif supérieur. AU contraire, nous sommes un lieu d’échange et de débat sans tabou. 

    Vous interviendrez, le 31 mai, à un événement dont l’objectif est de débrancher Mai 68… Assisterait-on à une reconquista conservatrice ?
     
    Mai 68 a fait beaucoup de mal à l’enseignement. En contestant l’autorité de l’enseignant, en remplaçant le mérite par un égalitarisme destructeur pour tous, en stigmatisant l’excellence comme un privilège bourgeois. Le résultat est malheureux : il n’y a jamais eu aussi peu de fils d’ouvriers dans les grandes écoles françaises. Ils ont brisé l’ascenseur social et ont encouragé la reproduction sociologique dans les classes dirigeantes. Il est temps de bousculer la mécanique qui entretient cette situation injuste. 

    Chacune de vos réapparitions publiques soulève un grand emballement médiatique. À quoi l’attribuez-vous ?

    L’éloignement crée le prestige. J’ai un mérite relatif. 

    Vous avez rayé le nom Le Pen de vos comptes de réseaux sociaux. Une manière de rompre avec la « marque Le Pen » (et la politique) ?
    Une manière, surtout, d’acter mon passage à la vie civile. Je n’ai jamais eu et n’aurai jamais honte de mon nom. L’adossement du nom de ma mère, Le Pen, avait clairement un objectif en 2012 : laver l’honneur de ce nom à Carpentras, vingt ans après la terrible affaire qui l’avait souillé. Je pense avoir mené cette mission avec succès par mon élection. Je n’ai plus de raison de garder, aujourd’hui, mon nom « politique ». Je ne suis plus que Maréchal… Finalement, ce n’est déjà pas si mal !

    http://www.bvoltaire.fr/transmettre-culture-savoir-nos-valeurs-civilisationnelles-ne-se-faire-uniquement-biais-electoral/