- Page 18
-
-
ÉCONOMIE : CIEL BLEU MÉDIATIQUE ET NUAGES NOIRS À L’HORIZON
Marc Rousset
Les oscillations violentes en Bourse à la baisse de début d’année ne sont déjà plus qu’un lointain souvenir. Les acteurs financiers font fi des tensions géopolitiques et concentrent leur attention sur les bonnes nouvelles du verre à moitié plein.
Aux États-Unis, le chômage officiel tronqué est à 3,9 %, soit son plus bas niveau en vingt ans, tandis que l’industrie crée quelques emplois et que la confiance des ménages est plus élevée avec Trump. Ce dernier devrait pourtant léguer à son successeur un déficit budgétaire de plus de 5 % du PIB, une dette alourdie et une balance commerciale déficitaire abyssale, au-delà de quelques victoires ponctuelles remportées par le spécialiste immobilier de la négociation, du « deal ».
Dans le Times, David Stockman, un ancien banquier et adjoint de Reagan, prédit « une catastrophe monétaire et fiscale de proportions bibliques », tandis que le gestionnaire américain de fonds spéculatifs Paul Tudor Jones vient de déclarer : « Nous sommes en train de développer le bon vieux scénario des bulles financières, qui nous est tant familier. » Paul Tudor Jones prédit un effondrement boursier dès 2019, après avoir prédit le krach de 1987. Quant aux gérants de fonds, un grand nombre est conscient de la surévaluation des marchés, mais ils continuent à jouer en pariant sur l’excès de liquidités.
En Europe, la BCE mettra probablement un terme à l’assouplissement monétaire quantitatif fin 2018 et commencera à relever ses taux en 2019. Si la Fed continue d’augmenter aussi les siens, ce pourrait être le début de l’apocalypse dans le monde, même si l’élévation des taux est graduelle. Le bilan des banques centrales dans le monde ne se réduira pas avant des années et devrait être, en 2020, de l’ordre de 20 % du PIB pour la Banque d’Angleterre, 15 % du PIB pour la Fed, 95 % du PIB pour le Japon, 50 % du PIB pour la BCE.
Le pétrole cher fait son retour, porté par la crise iranienne. Atteindra-t-il les 100 ou 150 dollars le baril ? La question divise les experts car les quantités non achetées par les Occidentaux, suite aux sanctions américaines, seront achetées à bas prix par les Chinois qui feront d’excellentes affaires. Au Moyen-Orient, des rumeurs ont circulé selon lesquelles le prince saoudien Ben Salmane aurait fait l’objet d’une tentative d’assassinat. La région est devenue une véritable poudrière.
En Italie les populistes bouclent leur programme de gouvernement. Certaines parties, et tout particulièrement le renvoi dans leurs pays respectifs de 500.000 immigrés clandestins, sont excellentes, mais en matière économique, comme l’a remarqué Audrey D’Aguanno sur Boulevard Voltaire, « l’augmentation du PIB à travers la relance de la demande interne » relève des incantations socialistes utopiques à la française. Quant au système bancaire italien, il est trop gros pour faire faillite, mais également trop gros pour être sauvé. Une flambée de la prime de risque devrait bientôt se déclencher sur le marché financier italien de la dette. Le « spread », l’écart entre les taux d’emprunt italien et allemand, vient d’atteindre son plus haut niveau depuis fin mars.
La crise argentine n’est-elle pas le signe avant-coureur d’une crise des pays émergents liée à la hausse des taux américains ? La livre turque a déjà perdu 18 % et d’autres pays, comme le Brésil, l’Afrique du Sud, pourraient avoir à relever leurs taux en réaction à la politique monétaire de la Fed. Cela vaut, bien entendu, aussi pour les pays européens les plus endettés comme l’Italie et la France, qui sont très exposés au relèvement à terme des taux de la BCE.
La Turquie est le dernier pays à avoir rapatrié 220 tonnes d’or, tandis que le milliardaire égyptien Naguib Sawiris vient d’investir la moitié de son patrimoine de 5,7 milliards de dollars dans le métal jaune, qui est le seul à pouvoir se moquer d’une grave crise à venir.
-
Vous avez dit complot? “Fake news”? Bruno Gollnisch plonge un député LREM dans l’embarras
Hier, mardi 22 mai , le ministre de la Culture, Françoise Nyssen, était auditionnée devant la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale pour tenter de vendre à son auditoire la très controversée loi d’essence totalitaire, dite anti-fake news par les macronistes, anti fausses nouvelles en bon français (voir ici et ici). Mme Nyssen a défendu la mise en place d’une censure d’Etat au motif que « la capacité de discernement des citoyens ne suffit plus… » De manière toute aussi inquiétante pour l’avenir, elle a loué l’action des organes de propagande visant à énoncer le vrai et à traquer le faux qui sévissent dans les médias aux mains de MM. Drahi ou Niel-Pigasse, que sont le Check News de Libération et le Decodex du Monde.
Commissaires politiques qui ont reçu l’appui hier du député LREM Pieyre-Alexandre Anglade qui a désigné à la vindicte, sans les nommer expressément les chaînes d’informations russes: «La dissémination de fausses informations ne se fait pas au hasard (…). Elle répond souvent à une véritable stratégie politique, financée parfois par des Etats tiers à la frontière orientale de l’Union européenne, visant à diviser nos sociétés (et) à affaiblir le projet européen. » Et nous qui pensions naïvement que c’était le projet européiste, le libre échangisme mondialiste et l’immigration massive qui détruisaient nos sociétés et affaiblissaient l’Europe, non tout ça c’est la faute à Moscou!
C’est ce même Monsieur Anglade qui en tant que rapporteur du projet de loi de lutte contre les fausses informations a donné la réplique à Bruno Gollnisch le 16 mai. Le député européen frontiste était présent à la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationaleprésidée par Madame Sabine Thillaye pour espérer quelques éclaircissements sur les motivations des auteurs de cette loi très inquiétante.
Le moins que l’on puisse dire est que la maladresse embarrassée des propos de Pieyre-Alexandre Anglade tentant de répondre aux faits historiques rappelés par Bruno Gollnisch est assez éclairante... C’est cet extrait que nous vous proposons dans la vidéo ci-dessous.
-
Immigration, islam, famille : un accord de droite en Italie
Le Mouvement 5 Etoiles et la Lega ont conclu un accord de gouvernement qui devrait inspirer la droite française tant il porte sur l’essentiel. Extrait dans Minute :
[...]
-
Islam radical dans les médias : de quoi cette empathie est-elle le nom ? L’exemple de Libération
Alors que débute le Ramadan et que 300 imams étrangers arrivent sur le territoire national, une étrange ambiance règne dans les médias quand il s’agit d’évoquer l’islam radical. Un cas d’école avec Libération, le 14 mai 2018.
Après l’attentat perpétré à Paris le samedi 12 mai 2018 par un tueur islamiste musulman, Libération a publié un article donnant la parole à d’anciens camarades de classe et à un ancien professeur du terroriste. Les témoignages anonymes sont ceux de quatre personnes ayant connu le tueur ainsi que son complice au lycée Marie-Curie de Strasbourg. Ce qu’ils racontent est édifiant et ajoute à ce que l’on sait par ailleurs de l’état mental, intellectuel et ethnique des lycées français. Toute aussi édifiante est la façon dont Libération « raconte » les faits, par le prisme de ses témoins.
Voyage au bout de l’islamisme
Comme il est devenu habituel, le tueur musulman était « gentil », « timide », « sympathique » et rien ne semblait le prédisposer à tuer des innocents avec un couteau de cuisine. C’est ce qui ressort des témoignages. Libération ne prend pas la peine, ni le recul critique, une vertu pourtant éminemment journalistique, d’interroger ce fait : quelle information se cache derrière ce qui est dit depuis plus de trois ans, après chaque attentat islamiste, au sujet de tueurs toujours présentés ainsi ? Et que signifie que des journaux tels que Libération fassent ressortir de tels portraits au sujet d’assassins, sans en interroger le sens ?
Les témoignages vont très loin dans l’empathie, bien plus que tout ce que pourrait imaginer l’observateur moyen concernant un autre cas de figure potentiel, par exemple si un tel article était publié au sujet d’un tueur évangéliste du Sud des États-Unis : le terroriste musulman « allait chercher à manger », « il n’avait pas de musique sur son téléphone », « on ne le soupçonnait pas de quoi que ce soit », « c’était un mec discret et gentil », « c’était un ami », « il disait qu’il voulait sauver des vies », « nos classes étaient mixtes, avec des athées, des chrétiens et des musulmans. Il n’y avait pas de discrimination », « ils me montraient des textes ou des images pour me prouver que le Coran n’incitait pas à la violence », « personne ne pouvait imaginer cela de quelqu’un de si respectueux, si poli », « un mec adorable, il était discret, studieux, il voulait devenir médecin », « ce qu’il a fait est impardonnable mais quand on l’a connu, quand on l’a côtoyé pendant trois ans, quand on a mangé avec lui pendant trois ans, ça nous choque que le voir diabolisé par les médias » (sic !), « on sait tous qu’il s’est fait laver le cerveau »… Un tueur gentil, sympa, un pote auquel il n’aurait pas fallu toucher, lequel est cependant coupable d’un attentat au motif d’une conception religieuse et politique totalitaire du monde. Imaginons que Libération ait existé en 1945, il est permis de se demander si sa rédaction aurait mené l’enquête au lycée de Himmler, histoire de voir si ce garçon reconnu coupable de quelques meurtres n’auraient pas été un type discret, sympa et poli…
Par contre, son complice et supposé inspirateur est présenté comme le grand méchant de ce drame. L’effet de contraste est saisissant, renforçant le sentiment d’empathie véhiculé par les témoignages au sujet du tueur. N’oublions pas, à ce propos, que ce qui est dit par les témoins dans cet article résulte d’un choix de la rédaction de Libération, laquelle ne publie pas ici l’intégralité des propos des témoins mais ce qu’elle veut publier. Le complice ? « Je sais qu’il voulait partir en Syrie pendant un petit moment. C’était des rumeurs comme cela. Après ça s’est étendu et tout le lycée l’a su et après il s’est calmé et il a dit qu’il avait retrouvé la raison. On se moquait de lui en disant qu’il allait partir en Syrie », « il était assez brutal », « plus pratiquant », « il voyait tout à travers le prisme de la religion », « j’avais bien perçu qu’il y avait un problème quant à sa vision de la démocratie ou sur le rapport aux femmes. Il était favorable au port du voile et prônait des relations inégalitaires entre hommes et femmes », « il avait fait un exposé sur le sujet et j’ai dû y mettre fin car je ne pouvais pas laisser dire tout ça au sein d’une institution laïque », « quand je le voyais parfois après le bac, je changeais de trottoir », « il avait une vision extrémiste, en tout cas poussée de l’islam. Il s’exprimait toujours contre les actions terroristes mais il disait aussi que c’était normal qu’il y ait des attaques si la France lançait des frappes en Syrie », « il tenait toujours à ce qu’on ne fasse pas d’amalgame entre islam et terrorisme »…
Ce qui devrait étonner Libération
‣ Le complice de l’assassin est présenté comme violent et ses camarades se méfient de lui depuis qu’il s’est levé en classe et a jeté violemment des tables et des chaises dans un mur.
‣ Ce même complice est radicalisé et fait un exposé de propagande sur l’islam radical en classe, même si cet exposé est interrompu.
‣ L’avancée discrète des islamistes radicaux apparaît comme une stratégie évidente dans ce cas d’école et pourtant de cette stratégie Libération ne dit mot.
Plus surprenant encore :
Dans un lycée de la République française, la question de l’islam est devenue centrale : au point que l’on peut envisager d’en exposer les doctrines sectaires et radicales en classe. Il est possible d’affirmer dans ce cadre que la « charia est une bonne chose ».
Un élève peut se lever et jeter chaises et tables contre un mur.
Des individus scolarisés en France tiennent ouvertement des propos de collaboration avec des ennemis de la France
Les lycéens s’amusent, se moquent d’un individu radicalisé dont il est supposé qu’il envisage de partir en Syrie
Le chef d’établissement d’un lycée de la République doit concentrer son attention sur des musulmans attirés par le salafisme, source avérée du djihadisme.
Le quotidien n’interroge pas l’origine des deux complices, ni le fait qu’ils sont des migrants devenus français depuis peu.Cette phrase : « Il était favorable au port du voile et prônait des relations inégalitaires entre hommes et femmes » devrait interpeller les journalistes des médias officiels. Dans l’expression du témoin, le voile en tant que marqueur de l’inégalité hommes femmes au sein de l’islamisme est évident. Voilà qui donne de la perspective à un autre moment de présence de l’islam dans l’espace public et médiatique français, une présence qui est devenue permanente : l’intervention de la musulmane voilée présidente de l’UNEF Sorbonne à la télévision, le 14 mai ; une musulmane voilée prenant la parole en tant que syndicaliste étudiante, responsable d’un syndicat féministe et « progressiste » de gauche.
Devant les critiques, une salve d’empathie à fusé, un peu comme au sujet du « sympathique » lycéen devenu tueur dans les rues de Paris. Pourtant, le simple bon sens ne peut que conduire à dire ceci : il est incroyable qu’une représentante syndicale de l’UNEF soit voilée, et tout autant incroyable que nombre de journalistes ne voient pas une évidence en cela. Ce qui n’est pas le cas par exemple de Marianne, très clair à ce sujet. D’autres discours deviennent pour le moins confus : ici. Discours de méconnaissance complète des stratégies des islamistes en direction de la jeunesse. N’est-il pas problématique qu’une religion en particulier occupe une telle place, quotidienne, empathique et souvent militante, dans l’espace public de la République laïque, avec le soutien d’une partie de la gauche radicale et la bienveillance de nombre de médias officiels ?
Tribune reprise du site OJIM
-
Passé Présent n°196 - Churchill selon "Les heures sombres"
-
Italie : Toute personne faisant partie de la franc-maçonnerie ne pourra pas entrer au gouvernement
En Italie :
"Quelque 30 points développés dans un document de 58 pages. Voilà ce que contient le « contrat de gouvernement pour le changement » de Matteo Salvini et Luigi Di Maio. Le texte a été plébiscité, à plus de 90 %, par les militants des deux partis consultés ce week-end. Et, d'après un sondage publié samedi, 60 % des Italiens souhaiteraient donner leur chance à ce programme. Dans le texte final, la remise en cause de l'euro ou encore la demande à la BCE d'annuler 250 milliards d'euros de dette italienne, critiquées avec virulence, ont disparu. Demeurent les mesures phares sur lesquelles les deux forces antisystème ont bâti leur succès électoral. Si leur financement reste très vague, leur coût est estimé entre 100 et 170 milliards d'euros, creusant encore les déficits sans se soucier de réduire l'énorme dette publique, chiffrée à plus de 2.300 milliards d'euros soit 132 % du PIB. [...]
« Payez moins mais payez tous. » C'est l'un des slogans de la Ligue pendant la campagne électorale au cours de laquelle elle promettait d'introduire un impôt sur le revenu à taux unique de 15 %. Cette mesure dans l'un des pays européens où la pression fiscale est la plus élevée permettrait, selon Matteo Salvini, la relance de la consommation et la réduction de l'évasion fiscale, elle aussi record. Pour les simples contribuables comme pour les entreprises, ce sont finalement deux taux de 15 % et 20 % qui seront institués. [...]
Un centre pour augmenter les expulsions de migrants sera ouvert dans chaque région. Le nombre de places de crèche gratuites pour les familles italiennes sera quant à lui augmenté, tandis que celui pour les étrangers sera limité. Les mosquées et les camps de Roms irréguliers seront fermés, et les prédications devront être faites en italien.
Une loi renforçant la légitime défense à domicile sera adoptée.Les peines de prison pour vols et violences sexuelles seront renforcées. Une réforme rendant plus difficile la prescription sera lancée. La sévérité sera aussi accrue pour les cas de corruption en particulier au sein de l'administration, avec l'interdiction pour les corrompus comme pour les corrupteurs d'y travailler. Des « agents provocateurs »permettront en outre de tester l'honnêteté des fonctionnaires. Le programme reste en revanche extrêmement vague sur la question du conflit d'intérêts, délicate aussi bien pour Silvio Berlusconi, allié de Matteo Salvini, que pour Davide Casaleggio, une des figures du M5S.
Le souverainisme sera désormais la boussole de la diplomatie italienne basée « sur la centralité de l'intérêt national et le principe de non-ingérence dans les affaires des autres Etats ».L'appartenance de l'Italie à l'Otan est confirmée mais, dans le même temps, la Russie est considérée comme « un partenaire commercial et économique de premier plan ». Outre l'appel à un dialogue approfondi avec Moscou, Rome demande la levée immédiate des sanctions adoptées par l'UE à son encontre.
[...] Toute personne ayant subi une condamnation pour corruption, ayant été condamnée ou faisant l'objet de poursuites judiciaires pour des faits graves ou faisant partie de la franc-maçonnerie (!) ne pourra pas entrer au gouvernement."
Proposition intéressante. Rappelons l'incompatibilité de l'appartenance à l'Eglise et à la franc-maçonnerie.
-
JEUDI 24 MAI, VINCENT VAUCLIN (LA DISSIDENCE FRANÇAISE) INVITÉ DE L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS
ECOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI
LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ
-
Nucléaire iranien : Trump toujours plus loin - Journal du Mardi 22 Mai 2018
-
Marc Trévidic : « Le moteur du terrorisme islamiste est la haine du Français »
« Il y a une spécificité du terrorisme islamiste c’est la haine du Français, la haine du mécréant, la haine d’une jeune femme que l’on n’estime pas assez habillée. »
L’ancien juge antiterroriste qui a eu face à lui avant leur passage à l’acte, Adel Kermiche l’égorgeur du père Hamel en 2016 à Saint-Etienne du Rouvray, ainsi que Larossi Abballa qui a assassiné le couple de policiers de Magnanville sous les yeux de leur fils de quatre ans, déclare qu’il faut d’abord utiliser les moyens légaux existants et bien les utiliser, avant de se lancer dans de nouvelles mesures qui sortent du droit, inapplicables et contre-productives : « Avec des moyens un peu plus étoffés on peut détecter les éléments de radicalisation. »
Dans un récent sondage Elab, les Français ne sont pas de cet avis : 80 % d’entre eux sont pour l’expulsion des étrangers fichés S, 77 % pour interdire le retour des Français partis se battre en Irak et en Syrie et 74 % pour la rétention administrative des fichés S les plus dangereux.
« La réponse est évolutive » assure Marc Trévidic. « Dès qu’on détecte quelqu’un que l’on considère dangereux, il faut la capacité de mettre le paquet. On se rend compte souvent, a posteriori, qu’il y avait des éléments qui auraient dû nous mettre la puce à l’oreille. Avec des moyens un peu plus étoffés, on a peut-être des chances de les arrêter avant et cela reste dans notre système de droit », estime le désormais premier vice-président au tribunal de grande instance de Lille.
Marc Trévidic a commenté la proposition de Nicole Belloubet, ministre de la Justice, qui souhaite la création d’un parquet national anti-terroriste, précisant qu’il fallait décentraliser ce parquet et créer impérativement des antennes en province où les magistrats de terrain auraient des contacts avec les policiers et les agents de renseignements de terrain : « Aujourd’hui tout remonte à Paris. La DGSI c’est le même problème. Ils ont des agents sur le terrain qui font des rapports qui sont lus une semaine après à Levallois. »
La France est aujourd’hui le pays d’Europe le plus ciblé par l’Etat islamique avec 245 victimes. Un pays miné par la haine de la France en effet, entretenue par des décennies d’idéologie anti-raciste et de repentance portée par le ministère de l’Education nationale, les médias et les gouvernements, sur lesquelles le communautarisme islamiste fait son lit dans nos banlieues et nos quartiers.
Article paru dans Présent daté du 22 mai 2018
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, islamisme, lobby 0 commentaire