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  • Formation d'imams à Bruxelles avec des manuels antisémites et prônant le djihad

    Selon La Libre.be :

    6a00d83451619c69e20224df317ad2200b-250wi.jpg"La formation des imams délivrée en arabe au sein du Centre islamique et culturel de Belgique (CICB), qui abrite la Grande mosquée de Bruxelles, incite les fidèles à se lancer dans le djihad armé pour “se rapprocher de Dieu”, à “briser le cou” des minorités musulmanes comme les Druzes et les Alaouites, à jeter les homosexuels du haut des bâtiments et considère les juifs comme “un peuple corrompu, maléfique et perfide”. C’est un rapport confidentiel de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam) qui le dit – et que “La Libre Belgique” a pu lire. L’analyse date du 26 février. Elle couvre l’année académique 2016-2017 et a été remise récemment à la Commission parlementaire de suivi des attentats terroristes, qui en discutera ce mercredi à Bruxelles.

    En une quarantaine de pages, l’Ocam dresse un tableau effrayant des cours et manuels en vigueur dans ce CICB qui, jusqu’en mars 2019, dépend encore entièrement de l’Arabie saoudite (un financement de 4,5 millions d’euros ces quatre dernières années). On se souvient que sur la recommandation de la commission d’enquête parlementaire qui a planché sur les attentats du 22 mars à Bruxelles, le gouvernement a rompu, en mars, la concession de la Grande mosquée, avec un an de préavis, pour la confier à l’Exécutif des musulmans.

    Des ouvrages distribués surtout côté francophone

    Installée dans un des plus beaux parcs de Bruxelles, la Grande mosquée fait partie du réseau de la Ligue islamique mondiale. Depuis sa fondation, elle n’a cessé de diffuser en Belgique une pensée wahhabite salafiste. “Cet enseignement consiste en une transmission sans discernement des visions classiques de droit islamique et des doctrines telles qu’elles ont été observées du neuvième au douzième siècle de notre ère”, explique l’Ocam. [...]

    L’un des manuels utilisés à Bruxelles, en troisième année, est “Les grands principes de base du musulman sunnite”. Selon l’Ocam, “dans les années 80-90, ce cours faisait partie du matériel pédagogique des milieux djihadistes arabes au sein et aux alentours du leadership central d’Al-Qaïda”. Ce texte incite notamment les musulmans sunnites à mener “le combat armé aux côtés de leurs dirigeants, qu’ils soient bien guidés ou corrompus, afin d’instaurer les lois de l’islam”. Les Druzes et Alaouites, qu’on trouve en Syrie auprès du régime de Bachar Al-Assad mais aussi ailleurs, sont considérés comme des “polythéistes égarés”.

    Un autre manuel, “La voie du musulman”, vendu dans des librairies en Europe, stipule que “le djihad armé est l’une des formes les plus élevées de rapprochement de Dieu le Très haut et l’expression la plus noble de la pratique religieuse”. Pour les homosexuels, il suggère, comme le faisait Daech, de procéder à trois types d’exécution : la lapidation, le bûcher ou “trouver le bâtiment le plus haut du village (ou de la ville) et y jeter du toit l’homosexuel, la tête en bas, après quoi, il sera achevé par lapidation”.

    Un concentré d’antisémitisme

    Un troisième manuel, consacré aux autres confessions et rédigé par un savant saoudien contemporain, est un concentré d’antisémitisme. Il considère notamment que les juifs sont “des traîtres, des infidèles et des imposteurs”, “obscènes et grossiers”, “cruels et insensibles”, “cupides, avides et avares”. Selon ce théologien qui a pignon sur rue, “les juifs ont recours à la violence, au pouvoir et à la terreur afin de contrôler le monde”. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/formation-dimams-%C3%A0-bruxelles-avec-des-manuels-antis%C3%A9mites-et-pr%C3%B4nant-le-djihad.html

  • ACCORD NUCLÉAIRE IRANIEN : POURQUOI LA FRANCE ET L’EUROPE SE COUCHENT DEVANT LES AMÉRICAINS !

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    Avec Donald Trump qui se retire de l’accord sur le nucléaire iranien, est-ce la fin de nombre d’illusions trop longtemps entretenues ? En quelque sorte, oui.

    Fin de l’illusion d’un droit international – il vaut ce qu’il vaut, mais au moins a-t-il le mérite d’exister –, au profit de la primeur du seul droit américain. L’accord en question a pourtant été signé en 2015, par Barack Obama, prédécesseur de Donald Trump : cela signifie donc que les États-Unis sont incapables de tenir leur parole. On remarquera que, pour le savoir, il suffisait de faire appel aux souvenirs des descendants des chefs indiens de jadis, déjà victimes d’une immigration de masse et d’un Grand Remplacement pas tout à fait pacifique.

    Fin, encore, de l’illusion de la « guerre sainte » contre le terrorisme islamiste, du choc des civilisations censé opposer Orient musulman et Occident chrétien. Ceux qui se félicitent du retrait américain de cet accord ? L’Arabie saoudite et Israël. Riyad, capitale assez musulmane (ses états de service en témoignent), demeure le principal sponsor financier, diplomatique et religieux du terrorisme islamiste, tandis que Tel Aviv passe plus de temps et d’énergie à bombarder les nations (Iran et Syrie) qui combattent l’État islamique plutôt qu’à lutter contre ce même État islamique.

    Une fois l’effervescence anti-islamiste passée, c’est donc le retour du réel, de la bataille du leadership musulman entre sunnites et chiites, Arabes et Perses, avec un État hébreu jouant une mi-temps dans chaque camp au gré de ses seuls intérêts à court terme.

    Fin, encore et toujours, de l’illusion d’objectivité de nos médias dominants. En effet, c’est le très respectable Figaro, pas vraiment un organe complotiste, on en conviendra, qui dévoile le pot aux roses en révélant que le président américain « a engagé une agence israélienne pour discréditer l’accord sur le nucléaire iranien ». Cité par le même quotidien, Jack Straw, ancien ministre britannique des Affaires étrangères, assure quant à lui que ces méthodes « extraordinaires et consternantes montrent le niveau de désespoir de Trump et de Netanyahou pour discréditer l’accord ». Il est un fait que…

    La fin de ces illusions ne présente pourtant pas que des inconvénients, sachant que l’Europe en général et la France en particulier sont désormais au pied du mur. Ali Larijani, président du Parlement iranien, parle d’or en estimant que la situation nous offrira au moins l’occasion de savoir si nous avons « le poids nécessaire pour régler les problèmes internationaux ». Une fois traduit du langage diplomatique en langue vernaculaire, cela pose la véritable question : avons-nous encore les moyens de nos objectifs, en admettant toutefois que nos objectifs stratégiques ne se limitent pas à complaire à la Maison-Blanche ou à la Knesset ?

    Plus prosaïquement, et ce, au-delà des nobles considérations de politique étrangère, il y a aussi la trouille des représailles économiques américaines, élément à prendre en compte, surtout depuis ces amendes de plusieurs milliards de dollars infligées aux entreprises françaises sous les motifs les plus divers, punitions n’ayant entraîné que des protestations de pure forme de la part de nos autorités.

    Et c’est François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France à Téhéran, qui lâche le morceau dans un entretien accordé au Pointce mardi dernier : « Les Européens ont toujours été assez peureux et se sont alignés sur les Américains. […] Si Donald Trump tape trop fort au portefeuille européen, il pourrait y avoir un vent de révolte. Mais une chose est sûre, les Européens ne se brouilleront pas avec les États-Unis, uniquement pour les beaux yeux des Iraniens. »

    On ne leur en demande pas tant et les « beaux yeux » en question n’ont pas grand-chose à voir à l’affaire, s’agissant seulement de savoir si cette Europe, quelle que soit la forme qu’elle prendra à l’avenir, pense avoir encore un rôle politique à jouer ou si elle se considère juste comme une succursale de pays tiers. Là encore, une autre illusion pourrait bien s’effondrer. Et ce ne serait finalement qu’œuvre de salubrité publique.

    PS : quant à une certaine droite ayant si longtemps vu en Donald Trump l’horizon indépassable de la civilisation chrétienne, on préfère la laisser à ses illusions.

    http://www.bvoltaire.fr/accord-nucleaire-iranien-france-leurope-se-couchent-devant-americains/

  • Extrême-gauche, ultra, un peu de vocabulaire

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    Ex: http://www.huyghe.fr

    Dans un article précédent nous avions souligné l’embarras des médias à nommer les manifestants violents du 1° mai. Certains voulaient éviter de parler d’extrême-gauche sans doute pour marquer la différence avec la France Insoumise qui serait à l’extrémité du spectre politique, mais légaliste et non violente. Ou pour ne pas faire d’amalgame avec le PC ou le NPA officiellement révolutionnaires mais légalistes dans l’action.
    Le terme ultra-gauche (remontant aux années 20 et à un courant méfiant à l’égard de tous les appareils), a aussi connu un certain succès pour des désigner des groupuscules ayant vraiment rompu avec le marxisme-léninisme (en ce ses qu’ils ne cherchent pas à conquérir le pouvoir d’Etat avec l’appareil d’un parti représentant la classe ouvrière) et cherchant à développer des « luttes » de façon non hiérarchique. Le terme n’est pas très précis (et n’est guère utilisé par les intéressés) et il suggère qu’ils prennent plus ou moins la suite des autonomes nés dans les années 70. Disons pour faire simple que les groupes anarchistes, antifas, zadistes, antinucléaires actifs dont on a vu les banderoles dans les fameux 1200 casseurs du 1° mai en font partie : l’ultra gauche se caractériserait par
    - la volonté de prendre part à toutes les « luttes » pour les radicaliser
    - leur évolution ou leur indifférence par rapport aux vieilles problématiques du marxisme classique (Etat, parti, conditions objective, alliances ou fronts de classe..)
    - un certains spontanéisme anti-hiérarchique, anti-organisation.
    Finalement on a majoritairement opté pour le terme « black blocs » qui désigne, plutôt qu’une idéologie, une stratégie de lutte dans la rue : se coordonner sans hiérarchie se rassembler très vite dans les grands regroupements collectifs, frapper des cibles symboliques dans la rue et se disperser en attendant le prochain rassemblement de lutte un peu festif. Et dans la manifestation de mardi, il y avait des banderoles « black blocs », ...
    Autre aspect de l’embarras des médias face à ces émeutes ou proto-émeutes : comment parler de leur violence ? Sur les plateaux de télévision, ce fut une compétition d’indignation et l’escalade verbale pour qualifier cette violence abjecte, terrifiante, anti-républicaine, inouïe... Casser un McDonald ou jeter quelques (rares) cocktails Molotov est certainement un acte de violence répréhensible. Mais il nous semble que l’on a vu plutôt pire dans les Zad ou lors des manifestations contre la loi El Khomri. Et, si l’on remonte aux grandes manifestations altermondialistes des années 90/2000, on a vu bien pire (et ne remontons pas aux années de plomb). Tout ceci est d’autant plus frappant que la même télévision diffuse en ce moment des documentaires sur Mai 68 où la violence (voiture brûlées, policiers caillassés, charges et barricades) est souvent relativisée. Le commentaire tend souvent, en effet, à relativiser la violence policière (présentée comme justement limitée par le souci de ne pas faire de victimes), tandis que la violence dite étudiante est plutôt assimilée à un symptôme d’un bouleversement planétaire, une forme de révolte de la jeunesse et, après tout, une étape nécessaire pour aller vers une société ouverte et « moderne » libérée des hiérarchies et des conventions. 

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    Le contraste entre la supposée violence saine, libératrice et pleine de vitalité, de 68 et la violence anti-démocratique de 2018 (donc de ceux qui rejouent mai à leur façon) est d’autant plus frappant que le discours public se durcit : les un réclament la dissolution des groupes ultra, les autres songent à assimiler ultra-gauche et terrorisme. Il est toujours amusant sur un plateau de télévision, de voir des commentateurs qui se veulent progressistes et qui laissent volontiers entendre qui'ils ont participé aux « luttes » dans leur jeunesse réclamer une police qui interpelle plus tôt et s’effarer de la radicalisation des jeunes. À droite, on surjoue en qualifiant de laxisme la « fermeté » macronienne ; à gauche on larmoie : le spectacle des violences va faire oublier les vraies mobilisations. Donc ces gens seraient les complices objectifs de Macron. Rien que de très prévisible.
    Et comme la manifestations « la fête à Macron » du 5 mai pourrait bien connaître des désordres similaires, on fourbit sa rhétorique. L’affiche de la manif où l’on voyait un étudiant (copié typiquement des affiches des beaux-arts en 68) balancer des carottes et des navets (allusion évidente au fait qu’il s’agit d’une manif « pot-au-feu » qui va faire bouillir toutes les revendications) est dénoncée comme un quasi appel au meurtre.
    Emmanuel Macron joue assez habilement en glissant de la condamnation de la force (son très droitier « je n’aurai aucune. Indulgence pour la grande violence et les tenants du désordre ») à l’idée suggérée que certains voudraient « rejouer la partie », parce qu’ils ne veulent pas accepter le résultat des élections. Manifester contre Macron, c’est, en somme, être contre la démocratie CQFD.
    Qu’est qui fait que nous avons un peu de mal à prendre tout cela au tragique ?
    À l’occasion des émeutes du premier mai, on a vu apparaître des groupes capables de se mettre en tête du cortège (que vaut désormais le S.O. de la CGT ?) et de faire les dégradations que l’on sait. Depuis tout le monde hésite pour les qualifier. Comme ils exhibaient des portraits du Che et de Marx, des drapeaux rouges et noirs, le vieux sigle d’Organisation Révolutionnaire Anarchiste mais aussi la faucille et le marteau, difficile de ne pas les dire de gauche. Mais plus précisément ?
    La violence supposée de leurs slogans (tout le monde déteste la police, premier de cordée, premier guillotiné, Macron nous met dans une colère noire) n’est pas plus extraordinaire que ce que l’on voir dans les vieux films sur mai 68 : crève général, si tu vois un CRS blessé, achève-le, CRS=SS et à l’époque on se référait aux « gauchistes » ou à l’extrême gauche quand quelqu’un lançait un pavé ou un cocktail.
    Gauchiste - un terme qu’utilisait Lénine pour stigmatiser ses adversaires de gauche - est tombé en désuétude. Comme « extrême-gauche » il se comprenait surtout par référence au partis communistes orthodoxes pro-URSS : c’étaient tous les groupes qui voulaient faire la révolution socialiste, mais en se réclamant du modèle chinois, de Trotsky, de l’approche non autoritaire des anarchistes, etc. Et surtout en se montrant plus impatients et maximalistes que les vieux PC.
    Autonomes ? Très utilisé dans les années 70, le terme désigne des groupes à l’idéologie léniniste, conseilliste ou anarchisante qui prônaient des actions insurrectionnelle pour affronter l’État dans des squats, des luttes sociales (écolo, anti atome, féministes, antifasciste) sans se référer au schéma canonique du parti de la classe ouvrière. Les zadistes ressemblent souvent à des autonomes.
    Rappel : ultra-gauche un terme qui désignait des marxistes révolutionnaires non léninistes des années 20 ! 
    Cette catégorie, utilisée par de rares auteurs (comme Bourseiller) mais jamais par les intéressés eux-mêmes est sensée regrouper des groupes très ouvriéristes ( comprenez : très méfiants à l'égard du léninisme, de son parti d'avant-garde et de son étatisme et partisans du pouvoir aux conseils de travailleurs) comme certains spartakistes (1916), les révoltés de Kronstadt massacrés par les bolcheviks (1921), puis les partisans de Bordiga en Italie après 1916, ceux de Pannekoek pendant la seconde guerre mondiale... Donc des groupes anciens et minoritaires, bousculés par l'Histoire, et dont seule une poignée d'historiens du mouvement ouvrier lit les écrits. Les plus laxistes rangeront "ultra gauche" les situationnistes ou les disciples de Castoriadis, voire certaines tendances libertaires...
    Dans tous les cas une référence historiquement marquée et assez intellectuelle qui ne doit pas dire grand chose aux vigoureux jeunes gens encapuchonnés.

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    En 2008, lors de l'affaire dite du groupe de Tarnac accusé d'avoir saboté des lignes ferroviaires, la ministre de l'époque avait parlé, concurremment avec "ultra gauche" (terminologie qui commençait à se répandre dans les hebdomadaires de l'époque) d'une "mouvance anarcho-autonome". Ce n'était pas un pur produit de son imagination puisque ce vocable avait été revendiqué dans les années 70 par le groupe de Jean Marc Rouillan qui créera Action Directe. Mais le terme est tombé, lui aussi, en désuétude.
    Quant aux blacks blocks, nul n'en conteste l'existence qui remonte à presque 25 ans et aux Schwarzer Block allemands grands spécialistes des bagarres dans les squats. À l'occasion de manifestations altermondialistes, contre la mondialiste ou autour de thèmes antifascistes (pas très facile non plus de distinguer un block block d'un "antifa" dans la pratique). La principale caractéristique des blocs, outre un certain goût pour l'exercice physique et les capuches sombres, est une ou organisation extraordinairement fluide. Mobiles, sans vraiment de chefs, d'organisation, de programme ou de doctrine, les black blocs de regroupent au moment de l'action, décident collectivement et fonctionnent par "affinités".
    par François-Bernard Huyghe
  • Accord sur le nucléaire iranien : 10 conséquences de la (folle) décision de Trump

    Le monde a basculé le 8 mai 2018, avec la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Voici ce qui risque de se passer maintenant.

    Le monde a basculé ce 8 mai 2018.

    Rien n’y a fait. Ni les câlins d’Emmanuel Macron. Ni les menaces du président iranien. Ni les assurances des patrons de la CIA et de l’AIEA. Donald Trump a tranché : sous le prétexte non prouvé que l’Iran ne le respecte pas, il retire les Etats-Unis de l’accord nucléaire signé le 14 juillet 2015. Une folle décision aux conséquences considérables.

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  • Victoire capitale pour Riposte Laïque : la Cour d'Appel de Paris relaxe Pierre Cassen

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    La Cour d'Appel de Paris vient de confirmer, un an après, la décision de la 17e Chambre correctionnelle : elle a relaxé Pierre Cassen, estimant ne pas disposer de suffisamment de preuves pour établir qu'il demeurait le directeur de publication de Riposte Laïque, ce que voulaient démontrer le Parquet de Paris et les associations dites antiracistes.

    C'est une victoire très importante pour Riposte Laïque et son fondateur, peut-être même capitale. Mais elle ne mettra pas fin au harcèlement  judiciaire subi depuis plusieurs années par Pierre Cassen. En effet, ce dernier passera de nouveau devant les tribunaux, le 23 mai, le 13 juin et le 27 juin, ce qui confirme l'ampleur de l'offensive menée contre RL. Mais Pierre Cassen et son avocat, Maître Pichon, forts de cette relaxe, seront en bien meilleure position pour répondre aux accusations obsessionnelles des associations dites antiracistes et du Parquet.

    Ce verdict, ainsi que les résultats des appels aux dons lancés par notre site, mettent Riposte Laïque dans une situation bien plus favorable pour continuer à lutter, quotidiennement, contre l'islamisation de notre pays, permise par l'invasion migratoire organisée par le pouvoir.

    Cette victoire est celle de toute la réinfosphère, et des défenseurs de la liberté d'expression. Elle ne nous fait pas oublier que d'autres patriotes sont trop souvent lourdement condamnés, de manière inique, pour oser résister au discours dominant.

    Malgré la volonté de ce régime de multiplier les lois liberticides contre la réinfosphère, dont Riposte Laïque, nos contributeurs, quotidiennement, continueront à dire aux Français une vérité que médias et politiciens font tout pour leur cacher.

  • Trump piétine l’accord sur le nucléaire iranien - Journal du Mercredi 09 Mai 2018

  • La stratégie d'Emmanuel Macron consiste à n’accepter face à lui qu’une seule opposition : l’extrême gauche

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    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Les médias se font unanimement l’écho des déclarations d’Emmanuel Macron sur les APL.

    « Le colonel Beltrame est mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d’une guerre qui le dépasse, a déclaré, au détour d’un documentaire, le président, dans le sabir caractéristique de la caste politico-médiatique. Les gens qui pensent que la France, c’est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus, une République dont on ne connaît plus l’odeur [sic] et où l’on invoque la tragédie dès qu’il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL, ces gens-là ne savent pas ce que c’est que l’histoire de notre pays. »

    Au-delà du jargon, cette déclaration est merveilleusement symbolique de la caste qui prétend nous gouverner.

    Tout d’abord, on constate une absence complète de cohérence dans les réformes. Voici un an, il fallait, toutes affaires cessantes, diminuer de 5 euros par mois les APL (aides personnalisées au logement). Aujourd’hui, le gouvernement qui a réalisé cette réformette juge que c’était une mauvaise idée. Comment voulez-vous que nous fassions confiance à des gens qui changent d’avis comme de chemise?

    Par ailleurs, la mise en regard de la baisse des APL et du sacrifice du colonel Beltrame me semble d’un goût douteux. Il est clair que la France traverse une crise grave aux multiples facettes, de la crise économique à la crise morale, en passant par la crise identitaire. Mais tout ne peut pas se mettre sur le même plan. Même si l’on pensait que la réduction des APL soit de nature à restaurer les finances publiques, on ne pourrait pas la mettre en regard de l’impératif de résister au totalitarisme islamique – auquel, d’ailleurs, en dépit de la fermeté occasionnelle du langage, nos dirigeants cèdent tout.

    Mais ce qui me frappe le plus, en lisant cette déclaration bizarre du chef de l’État, tient au sentiment que le principe de non-contradiction n’a aucune prise sur nos dirigeants: pour eux, une chose peut être à la fois blanche et noire, vraie et fausse – et sous le même rapport.

    Ainsi M. Macron exige-t-il de nous que nous prenions la France pour une « start-up nation », ce qui nous invite à cesser de voir la nation sous l’angle politique, pour la voir uniquement sous l’angle économique. Pourquoi pas ? C’est une pensée (politique!) qui a une certaine cohérence. C’est la doctrine de certains constituants de 1789 ou de la monarchie de juillet. De façon générale, c’est la doctrine des réformateurs qui ne sont pas assurés de leur légitimité. Mais on ne peut pas à la fois nous présenter la France comme une entreprise dynamique et nous interdire de la voir comme un « syndic de copropriété » –puisque, dans une entreprise, la question de la propriété est évidemment centrale.

    De même, quand Emmanuel Macron en appelle à « l’histoire de notre pays », il se moque du monde. N’est-ce pas lui qui prétendait naguère que la France avait commis un crime contre l’humanité en arrachant l’Algérie aux Barbaresques ? N’est-ce pas lui qui prétendait que la culture française n’existait pas ? 

    Plus grave, cette diatribe manifeste que la stratégie du chef de l’État consiste à n’accepter face à lui qu’une seule opposition, celle de l’extrême gauche, qu’il cajole par ailleurs en refusant de sanctionner ses violences. Or, Kerenski ou Barnave ont abondamment prouvé que les réformistes qui s’appuyaient sur des révolutionnaires terroristes finissaient toujours par être broyés par leurs alliés d’hier – entraînant, hélas, avec eux leur pays dans un bain de sang."

  • Marx et Macron, deux faces de la mondialisation

    Eric Zemmour fait un parallèle entre Marx et Macron :

    « La mondialisation a abattu les dernières structures traditionnelles qui faisaient encore obstacle à l’emprise du marché sur les individus : famille patriarcale, corporations, statuts, nations, frontières, états. »

    Tout doit se plier devant les exigences en mouvement perpétuel du capitalisme mondialisé et de l’idéologie dominante des classes sociales qui l’ont élu, qui exigent la société multiculturelle que la mondialisation impose :

    « Marx l’avait prophétisé, Macron le fera ».

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/marx-et-macron-deux-faces-de-la-mondialisation/91500/

  • Pourquoi la censure française est un scandale, par Ivan Rioufol

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    Le scandale : dès qu’il s’agit d’immigration ou d’islam, la censure officielle veille et tranche. Dimanche, le préfet Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT a tweeté, amusé, en réaction à la suspension des comptes Facebook et Instagram du mouvement Génération Identitaire : “Je confirme, et ce n’est pas un incident technique…”. Il faut donc comprendre que cette sanction a été demandée par les pouvoirs publics. Il est reproché à Génération Identitaire de mener des campagnes contre l’immigration et l’islamisation, et ce faisant “d’attiser la haine”. Cette organisation, qui défend une Europe des nations, avait symboliquement bloqué dernièrement le col de l’Echelle (Hautes-Alpes), point de passage des clandestins.

    En réponse à l’opération “Defend Europe”, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb avait dépêché des renforts de police et de gendarmerie, prenant acte de la faiblesse des contrôles aux frontières alpines et donc de la justesse de la cause. A contrario, ni Potier ni les responsables de Facebook n’ont jugé utile de suspendre le compte des black-blocs, ce mouvement anarchiste et anticapitaliste qui a fait de la violence et de la haine des flic sa signature. L’autre jour, Libération a fait sa une sur un de ces petits néo-fascistes, en lui accordant un entretien complaisant. Samedi, le maire de Béziers, Robert Ménard, a été agressé physiquement, à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) par des militants de gauche, sans que personne ne s’émeuve. Le tort de Ménard est de soulever les problèmes liés à l’immigration de masse et à l’islam politique. Sur ces sujets, la gauche a lâché les chiens.

    Dans son best-seller qui vient d’être traduit en français (1), le journaliste britannique Douglas Murray rappelle cette anecdote : nous sommes en 2015, et la chancelière allemande, Angela Merkel, cherche à étouffer les débats qui naissent de sa folle idée d’accueillir plus d’un million de réfugiés musulmans qui fuient les conflits régionaux ou la misère endémique. Murray raconte : “Merkel a demandé au fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, s’il était possible d’empêcher les citoyens européens de critiquer sa politique migratoire sur Facebook. “Allez-vous y travailler ?”, lui avait-elle demandé. Il lui avait assuré que oui (…)”.

    Et Murray de conclure : “Il est fascinant de voir à quel point nous avons été censurés, alors que nous étions en train d’ouvrir grand nos frontières”. C’est cette même intolérable atteinte à la liberté d’expression qui se poursuit en France dans l’indifférence générale. Quand ce n’est pas le pouvoir qui cherche à mettre l’internet sous surveillance, c’est la justice qui sort son gourdin. C’est ainsi qu’Eric Zemmour a été condamné jeudi par la cour d’appel de Paris à 5000 euros d’amende pour provocation à la haine religieuse pour avoir notamment estimé qu’il fallait donner aux musulmans “le choix entre l’islam et la France”. Mais Napoléon a dit la même chose aux Juifs quand, en 1807, il a convoqué le Grand Sanhédrin en le sommant de choisir entre les valeurs de la nation et celles du judaïsme. Ceux qui cherchent à museler l’esprit critique sur l’immigration et l’islam radical se rendent complices de bouleversements identitaires et culturels potentiellement considérables. Ceux-ci peuvent très légitimement être jugés dangereux et inacceptables.

    (1) L’étrange suicide de l’Europe (L’Artilleur)

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 2 mai 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/