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  • De la pluralité des droites et de leur union

    6a00d8341c715453ef0223c850f3cd200c-320wi.jpgOn entend beaucoup parler ces derniers temps de l'union de la droite. Nécessité pour les uns. Effroyable perspective pour les autres.[1] Les gens de gauche et d'extrême gauche l'évoquent actuellement comme une horreur. Ils en pressentent les prémices au gré de divers événements, manifestations et parutions.[2] Ils s'emploient bien sûr à en condamner l'hypothèse même. Et, en contrepartie, nombre de droitiers, pas assez nombreux et je le regrette, s'en félicitent par avance. On ne s'étonnera pas d'une telle asymétrie.

    Je préfère pour ma part le concept d'une union, d'une entente, des droites, au pluriel.

    Tous les travaux historiques ou sociologiques un peu sérieux font, en effet, apparaître l'existence de droites aux perspectives fort diverses.

    Sans faire de René Rémond un père de l'Église, on pourra partir par exemple de sa théorie[3] devenue presque classique, celle des trois strates constitutives de la droite française. Celle-ci procède, selon lui, des héritages du légitimisme[4], de l'orléanisme et du bonapartisme. Nous pouvons, nous devons accepter de considérer qu'à l'origine, le parti de l'ordre est constitué par les défenseurs d'une droite catholique, sachant certes qu'il existe aussi une droite voltairienne etc.

    Le livre de René Rémond, démocrate-chrétien caractéristique de son temps, peu sympathisant de son sujet, est paru en 1954. Je l'ai lu, âgé moi-même de 20 ans, bien sagement, 10 ans après sa parution. J'avoue avoir préféré à l'époque le travail de Jacques Ploncard d'Assac[5]. Dans les années suivantes sont arrivés les deux livres de Plumyène et Lasierra[6], selon moi très importants. En 1978, apparaît la campagne du Nouvel Observateur destinée à démonétiser ce que les amis de Jean Daniel baptisèrent la nouvelle droite. Enfin à partir de la présidence Mitterrand s'est déroulée la longue séquence, en voie d'extinction, de danse du scalp autour du lepénisme, désormais stigmatisé en tant que populisme.

    Depuis on peut quand même s'interroger sur d'autres composantes des droites françaises, d'autres apports, celui résultant des institutions de la cinquième république en tant que telles, des guerres d'Indochine et d'Algérie et de la guerre froide, mais aussi du poujadisme et des attitudes face au phénomène technocratique, du libéralisme économique proprement dit, de la gestation et de la critique de l'Union européenne, etc. Pas facile de continuer à réduire comme le suggère René Rémond le gaullisme au boulangisme, lequel ne serait pas autre chose que le bonapartisme. Fausse équation.

    Rappelons donc qu'il existe d'autres apports. Certains Français ont pu lire ou s'intéresser à des penseurs étrangers, à des événements qui ne concernent pas seulement un certain parisianisme. Il existe même des citoyens de la république adhérents du régionalisme, des lecteurs de Hayek ou de Soljenitsyne, des admirateurs du parti conservateur et des institutions britanniques, des amis des conservateurs américains, etc. qu'il semble difficile de classer à gauche.

    Le légitimisme de base se serait-il par exemple aussi, dissout dans l'Action française. Ce mouvement aura été plus divers que ne le croient ses détracteurs systématiques. Comme courant de pensée Rémond la déteste. Mais elle aura irrigué, en bien comme en mal, la pensée politique de notre pays, au moins jusqu'à la mort de Maurras en 1952, et, fort évidemment, bien au-delà. La question de l'interférence et de la contradiction entre gaullisme et maurrassisme reste ouverte. Notre politologue lui-même observe de l'AF et de son nationalisme intégral qu'elle professe une doctrine légitimiste, s'adressant à un public bonapartiste et cherchant à rallier l'opinion à un prétendant orléaniste. Au-delà de la formule, presque humoristique, trait qui ne caractérise pas trop souvent son auteur, on admettra qu'elle fait exploser ses théories, thèses et théorèmes.

    Sur tous les sujets il existe, en effet, des sensibilités, des familles, des débats au sein des droites. Cela justifie qu'on les envisage au pluriel, ce qui justifie aussi un respect réciproque, la fin des exclusives politiciennes et leur réapparition dans le paysage d'une vie civique véritable et équilibrée.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Dès 1998 j'ai, pour ma part, critiqué l'attitude, [alors parfaitement] stupide, de la droite institutionnelle à ce sujet, dans un petit livre intitulé "La Droite la plus suicidaire du monde" qu'on peut encore se procurer.

     

    [2] Notamment l'essor de journaux papiers, comme Valeurs actuelles, L'Incorrect ou Causeur osant exister à uen époque où l'on croit que ce mode d'expression est condamné au tribunal de Facebook et autres prétendus réseaux sociaux. Ceci est insupportable aux yeux des actuels censeurs.

    [3] Thèse qu'il développe dans "Les Droites en France" Aubier, 1954, 544 pages.

    [4] Les mots étant souvent utilisés à tort et à travers rappelons à ce sujet que le légitimisme, terme aujourd'hui confondu avec son exact contraire le légalisme, consiste par définition, historiquement, quand l'idée apparaît, à invoquer le bon droit, celui des Bourbons contre le faux droit des partisans de Louis-Philippe.

    [5] Et notamment ses "Doctrines du Nationalisme" dont la première édition remonte à 1959. Réimprimé par les Éditions de Chiré en 1978.

    [6] Jean Plumyène et Raymond Lasierra "Le Complexe de droite" 240 pages publié en 1969 chez Flammarion qui ne l'a pas réédité mais qu'on trouve sans difficulté en occasion à un petit prix. Ce livre faisait suite à leur excellent "Complexe de gauche" paru deux ans plus tôt en 1967 chez le même éditeur avec le même destin.

    http://www.insolent.fr/

  • A la différence du métier, l’emploi moderne est, en effet, condamné à devenir flexible et précaire

    Dans la mesure où la maîtrise d’un métier suppose, par définition, un apprentissage très long et l’acquisition d’une expérience spécifique (que ce soit celle de l’imprimeur, du menuisier, du médecin ou du professeur de mathématiques), elle confère toujours à ceux qui le pratiquent la possibilité d’exercer un véritable contrôle sur tout le cycle de leur activité et de disposer ainsi d’une large autonomie. C’est précisément cette autonomie – et le savoir-faire sur lequel elle repose – que le Capital a perçue, dès l’origine, comme un obstacle majeur à son emprise totale sur les travailleurs qu’il employait à son service. Depuis Frederick Taylor (à la fin du XIXe siècle) l’objectif de l’entreprise capitaliste a donc toujours été de la réduire au maximum, d’abord en séparant, pour chaque activité professionnelle, les tâches de conception et d’exécution (l’ancien ouvrier de métier devenait dès lors dépendant du bureau d’études et du bureau des méthodes) ; ensuite en s’efforçant de décomposer ces tâches d’exécution en autant de gestes simples et chronométrés dont l’accomplissement pouvait se prêter à un contrôle précis par l’encadrement et les contremaîtres, et qui n’exigeait plus que des compétences générales (ou qui, du moins, pouvaient être acquises en un temps limité). 
    […] 
    C’est d’abord à la lumière de cette transformation du métier en emploi (lequel – du fait de son « abstraction » constitutive – n’est plus, en réalité, qu’un job, un taff ou un boulot) que nous pouvons comprendre la logique qui gouverne l’évolution des conditions de travail à l’ère du capitalisme mondialisé. A la différence du métier (fondé sur l’autonomie relative du travailleur spécialisé), l’emploi moderne est, en effet, condamné à devenir flexible et précaire, puisque tout le monde (ou presque) peut désormais être remplacé à n’importe quel moment – sur son « poste » éjectable – par n’importe qui (au besoin après un stage de formation accéléré), et cela d’autant plus que ce n’importe qui sera disposé à « travailler plus » ou à gagner moins. Il tend également à devenir psychologiquement épuisant (même là où il ne demande pas d’effort physique particulier) dans les mesure où, par définition, il se voit progressivement privé de tout sens humain pour celui qui l’exerce (sauf à être un drogué du travail, un jeune loup ambitieux ou un pervers qui ne s’épanouit que dans la rivalité mimétique). Enfin, la substitution d’une logique de l’emploi à celle du métier offre au système capitaliste la possibilité de mettre sur le marché un nombre croissant de produits standardisés, dont l’obsolescence a été volontairement programmée et d’ont l’utilité réelle apparaît de plus en plus problématique (quand encore ils ne s’avèrent pas nuisibles pour la santé physique, morale ou intellectuelle des êtres humains). Bien entendu, ces remarques s’appliquent tout autant au « secteur public », pour lequel il ne s’agit plus, depuis déjà longtemps, de rendre aux usagers les services de qualité auxquels ils ont droit, mais de transformer ces usagers en simples clients d’entreprises rentables et capables, à ce titre, de soutenir le choc de la guerre économique mondiale. 
    Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée

  • Chaque habitant d’Ille-et-Vilaine devra verser en 2018, 5 euros pour les immigrés

    6a00d83451619c69e2022ad379c14d200d-800wi.jpgLu sur Breizh info :

    "Chaque habitant d’Ille-et-Vilaine (1 million d’habitants en 2013) devra verser en 2018, 5 euros pour l’accueil des migrants, même chiffre qu’en 2017. C’est en effet ce qu’il ressort de la décision du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, décision à laquelle ne s’est pas opposée « l’opposition » de droite, d’accorder la somme de 5,6 millions d’euros à l’accueil des migrants pour 2018.

    Une enveloppe contenant l’argent de l’impôt versé par le contribuable, qui a augmenté de 21 % en 3 ans, signe de la pression migratoire sur le département comme dans tout le pays.

    Une enveloppe votée au détriment d’autres besoins qu’ont les familles bretonnes du département (l’enveloppe a été débloquée au titre de la protection de l’enfance), tandis que les migrants se verront attribuer, sur évaluation sociale, une aide d’une durée de six mois (en complément de ce que l’État peut déjà par ailleurs prendre en charge les concernant).

    [...] Si l’opposition de la droite et du centre est particulièrement invisible sur ce sujet comme sur de nombreux autres en Bretagne, signe d’une décomposition avancée, la seule réaction médiatique à cette annonce est venue de Gilles Pennelle, conseiller régional FN qui y est allé de son commentaire : « La submersion migratoire n’est pas le fruit du hasard, elle est planifiée, organisée et financée par nos dirigeants ! »"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/chaque-habitant-dille-et-vilaine-devra-verser-en-2018-5-euros-pour-les-immigr%C3%A9s.html

  • Et si l’Europe se construisait sans la France ni l’Allemagne ?

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    Par Julien Dir, contributeur pour Breizh-Info 

    Les élections législatives en Slovénie ont débouché, ce dimanche 3 juin, sur la victoire de la droite « conservatrice » mais surtout anti-immigration. Après l’Italie – qui dispose désormais de Matteo Salvini de la Lega comme ministre de l’intérieur, lequel a promis aux migrants qu’ils allaient bientôt devoir faire leurs valises et partir – après la Hongrie –  qui a vu le triomphe d’Orban – c’est un nouveau pays dont le peuple décide de confier le pouvoir à celui qui entend faire de la lutte pour la préservation de l’identité et contre l’immigration son cheval de bataille principal.

    Et si, finalement, l’Europe des peuples se construisait sans la France et l’Allemagne ? Car ces deux moteurs initiaux de la construction de l’Union Européenne sont aujourd’hui deux nations aux représentants enfermés dans une conception multiculturelle de notre continent, conception que rejettent des masses de plus en plus importantes, d’Ouest en Est.

    Car contrairement à ce que voudrait nous faire croire la pensée médiatique ambiante, ce n’est pas l’euro, l’Union Européenne, ou l’économie qui provoquent ce mouvement de contestation vis à vis de l’oligarchie mondiale. Ou à la marge. Mais bien le refus de l’immigration, et donc de la dissolution d’une civilisation dans un espace au sein duquel l’identité Européenne, blanche et chrétienne serait une identité en danger.

    Ce n’est donc pas l’Europe qui est en danger avec ces nouveaux gouvernements, en Italie, en Pologne, en Slovaquie, en République Tchèque, en Slovénie, en Hongrie. Mais c’est la conception institutionnelle de l’Union Européenne qui a conduit aux crises que nous connaissons aujourd’hui (migratoire, économique, culturelle). Et ce sursaut des peuples, dans toute l’Europe, est aujourd’hui un formidable espoir pour la construction d’un continent fort, puissant, et qui affirme son identité pleinement.

    A Bruxelles, comme en Allemagne et en France, c’est la panique générale. Et le début du chantage à l’argent : ainsi les pays de Visegrad ont été menacés de sanctions économiques par Macron et Merkel pour ne pas « respecter les valeurs de l’Europe » dans une inversion accusatoire dont seule la France arrogante et l’Allemagne ont le secret. En 2021-2027, La Commission européenne, institution non élue, envisage de réduire ses dotations adressées notamment à la Pologne et la Hongrie. En effet, elle considère ces deux pays  « mauvais élève » en matière de démocratie, sans que la presse traditionnelle en France ne s’interroge.

    N’est-ce pas un paradoxe qu’une institution non élue, minoritaire, distribue les bons et les mauvais points de démocratie à des gouvernements élus, suite à de fortes mobilisations électorales. Celles-ci sont largement plus importantes qu’en France où, faut-il le rappeler, l’Assemblée a été élue par une minorité d’électeurs ?

    Du côté des anti-immigration en France, le Rassemblement national, anciennement Front national, semble être comme un boulet pour l’émergence de l’équivalent d’un Fidesz ou d’une Lega. Un boulet, car bien qu’anti-immigration, il s’agit d’un parti qui, dans chaque déclaration de sa présidente, Marine Le Pen, accepte le caractère multiculturel récent du pays, comme si cela constituait une fatalité.

    Ainsi, Marine Le Pen défend Mayotte en tant que Département français, alors qu’il s’agit d’une des portes d’entrée  de l’immigration en Europe. Ce faisant, elle va bien entendu dans le sens opposé à celui d’Orban érigeant un mur pour protéger toute l’Europe des migrants. De même, Marine Le Pen accepte que l’on octroie la nationalité française à Mamoudou Gassama. Elle va ainsi à l’encontre de la vision de bon nombre d’Européens qui estiment qu’il n’y a aucun rapport automatique entre un exploit (surmédiatisé) et l’intégration d’un individu (puis de ses enfants) dans une communauté.

    En Allemagne, à la différence du parti de Marine Le Pen, la contestation et la montée en puissance de l’AFD semblent d’une autre nature. Par contre, ce parti semble encore largement marginal dans toute une partie de l’Allemagne, la reductio ad hitlerum fonctionnant encore dans le pays d’Angela Merkel, pourtant en proie non pas à des colonnes de Waffen SS renaissants de leurs cendres, mais à une immigration incontrôlée et changeant petit à petit le visage de l’Allemagne.

    Dans tous les cas, l’Allemagne et la France, qui ont accepté depuis des décennies d’accueillir, comme la Belgique ou les Pays-Bas, un nombre important d’immigrés, et qui l’acceptent encore aujourd’hui, sont en train de tomber sur un os. Il est constitué par une majorité des pays qui ont adhéré à l’Union Européenne, croyant dans un idéal civilisationnel (notamment après avoir vécu les ravages du communisme destructeur), dans un espace protégé. Mais surtout pas dans un « continent des valeurs universelles » dont la nouvelle Bible serait la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et l’idée que n’importe quel être humain sur terre aurait « le droit » de venir s’installer en Europe.

    Finalement, les élections Européennes de 2019 pourraient constituer – si la mobilisation était au rendez-vous – un moment exceptionnel dans l’histoire de notre continent : celui de la consécration de peuples qui veulent vivre en harmonie tous ensemble sur le même continent, mais qui refusent que des dirigeants à la solde d’une petite oligarchie mondiale tentent de les dissoudre définitivement, puis de les remplacer.

    Après tout, si les peuples qui composent la France et l’Allemagne ne sont pas capables, plus capables, de se réveiller, de changer de logiciels et d’élites, d’autres peuples, à côté d’eux, semblent ne plus avoir envie de les laisser mener le bateau vers un remake glaçant du Titanic. Et si l’avenir de la Grande Europe ne passait finalement plus ni en France, ni en Allemagne ?

    Julien Dir  10/06/2018

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/et-si-leurope-se-construisait-sans-la-france-ni-lallemagne/

  • A Nantes, le RN a noué des contacts avec des cadres LR

    6a00d83451619c69e2022ad353f696200c-250wi.jpgDe passage à Nantes, Louis Aliot est interrogé par Breizh Info. Extrait : 

    "Ici, à Nantes, on sent une certaine fébrilité pour les municipales, à deux ans de l’échéance, y compris chez nos confrères…

    Ici surtout, la candidate LR est pour une alliance avec Macron et pour les migrants. Nous avons déjà noué des contacts avec certains cadres LR localement qui en ont assez. [...]

    A propos de municipales, vous êtes directement concerné à Perpignan où vous avez annoncé votre candidature pour 2020 ?

    La dernière fois j’ai fait 46% au second tour contre tout le monde, LR est maintenant en voie d’explosion et j’y vais pour gagner. Il y a une réelle chance d’emporter la mairie. C’est un département où les quatre dernières élections ont donné plus de 40% au FN, où Marine le Pen a fait 47% au second tour en 2017, où la base a déjà basculé, mais pas encore les élus.

    De plus en plus d’initiatives locales se font dans le sens d’une union des droites : après Robert Ménard à Béziers en 2014, il y a les Amoureux de la France, l’appel d’Angers, l’alliance des élus locaux en Gironde… qu’en pensez-vous ?

    Vous oubliez aussi le CERF [cercle d’études pour la renaissance française] à Tours. Une étiquette politique c’est toujours l’institutionnalisation de la lâcheté. La droite nous a toujours rejeté, banni, avec le résultat que l’on sait puisqu’elle a perdu toutes les élections ou a été forcée de faire une politique de gauche. Après, nous refusons d’endosser le bilan catastrophique des autres, nous sommes pour une alliance de base avec des élus et des cadres en revancheNous avons des points de vue totalement convergents, notamment avec Jean-Frédéric Poisson (PCD), il faudra faire cette alliance aux municipales.

    Et les européennes ? Nous avons interviewé récemment le n°2 de Debout la France, Frédéric Mortier, qui voit DLF faire cavalier seul aux européennes afin de voir ce que le parti pèse en résultats et programme. Qu’en pensez-vous ?

    Il faut partir réunis dès le début pour devancer la liste de Macron [prévue comme une union des centres européistes] sur des idées eurocritiques. Ce serait un symbole important.

    On revoit le spectre de 2014 où du fait de la division des droites, des villes où la gauche chancelait n’avaient pu être reprises, ou tout au moins la droite n’avait pu guère y peser, comme Nantes et Saint-Nazaire ici. C’est une situation qui peut lasser nombre d’électeurs, qui souhaitent l’union des droites, et qui peuvent boycotter les partis qui ignorent leurs aspirations, non ?

    L’alliance est faisable ; elle n’est pas faite cependant. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La guerre de l’Italie aux ONG en Méditerranée

    “Ignace – Message de l’Italie aux bateaux de clandestins” est verrouillé Ignace – Message de l’Italie aux bateaux de clandestins

    Le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, lance la guerre contre les ONG humanitaristes et mondialistes :

    « A partir d’aujourd’hui, qu’elles se cherchent d’autres ports. »

    Salvini, sur sa page Facebook, a avisé les ONG Lifeline et Seefuchs qui sont au large de la Libye :

    « Tandis que le bateau Aquarius navigue vers l’Espagne deux autres navires battant pavillon hollandais, écrit le chef de La Ligue, sont arrivées au large des côtes libyennes, dans l’attente de leur chargement d’êtres humains abandonnés par les passeurs. Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut pas être complice du business de l’immigration clandestine. Donc ils devront se trouver d’autres ports qui ne soient pas italiens où se diriger. Comme ministre et comme père de famille, je fais cela pour le bien de tous. »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/la-guerre-de-litalie-aux-ong-en-mediterranee/93325/

  • Clowns tristes

    hypocrites.jpgQuel avenir pour  le parti Les républicains ? Nicolas Sarkozy le voit plutôt  sombre rapporte Libération alors que l’ex président convoquait aujourd’hui Laurent Wauquiez pour lui donner quelques conseils :  « Nicolas Sarkozy ne s’est pas privé de faire part de ses interrogations à ses proches. Il reproche au nouveau patron de la droite de ne pas  suffisamment rassembler son camp (…).  Dernier exemple en date, les réserves exprimées publiquement par la vice-présidente (et  première adjointe d‘Alain Juppé  à Bordeaux)  Virginie Calmels sur le tract Pour que la France reste la France , jugé trop national… « Sur le fond  indique encore Libé , des divergences stratégiques éloignent également les deux hommes. Nicolas Sarkozy n’est guère convaincu par l’opposition made in Wauquiez, consistant à se poser en héraut des villes et zones rurales… »

    Invitée de « L’Epreuve de vérité », sur Public Sénat  lundi,  Virginie Calmels  a  relayé les inquiétudes de la  grosse aile molle bruxelloise et progressiste  de LR. Il est hors de question a-t-elle dit  de valider la course menée par Laurent  Wauquiez pour rattraper par le col un électorat de droite séduit par  le discours des nationaux sur la défense de l‘identité  française, le refus de l’immigration-invasion. « Je ne veux pas de cette porosité avec le FN. Nous avons un chemin, il est clair. Il est ni proche d’Emmanuel Macron, ni proche de Marine Le Pen (…). Notre famille politique doit avoir une barrière étanche avec le populisme, avec l’extrémisme. Nous sommes un parti de gouvernement. Nous devons avoir des positions sérieuses, travaillées, qu’on ne soit pas là pour agiter des peurs ou l’anxiété » (sic). Le problème, qui n’échappe peut-être pas à  Mme Calmels au-delà de ses slogans creux, c’est que cette droite républicaine de gouvernement,  chiraquienne, juppéiste, sarkozyste,  n’était pas là non plus quand il  s’est agi de répondre concrètement aux attentes, aux peurs,aux anxiétés des Français.

    Fractures  sociale, économique, identitaire que le républicain Edouard Philippe s’emploie à élargir avec une  rigidité et et une autosatisfaction qui n’est pas sans rappeler celles de   son modèle Alain Juppé.  Droit dans ses bottes, M.  Philippe  a envoyé un nouveau signal positif à tous les candidats  à l’immigration clandestine.  Il s’est félicité hier de  l’accueil par le nouveau gouvernement  espagnol  des 629 immigrés clandestins convoyés vers l’Europe par  la très néfaste  ONG « française »  SOS Méditerranée ,  via son bateau  l’Aquarius. Non  content de tancer le gouvernement  italien coupable à  ses yeux de tenir  ses promesses en refusant de recevoir  ces clandestins (fermeté  soutenue par 80% des Italiens),  M.  Philippe a précisé que l’Etat Français se ferait un devoir  d’« aider les autorités espagnoles pour accueillir et analyser la situation de ceux qui sur ce bateau pourraient vouloir bénéficier du statut de réfugié.  »

    Le Premier ministre était aussi présent hier soir  lors du traditionnel  repas  de rupture du jeûne du ramadan – l’iftar-  organisé par le Conseil français du culte musulman (CFCM), et auquel nos autorités laïques se font un devoir d’assister. « Nous avons de grands défis à relever ensemble a-t-il dit, pas sûr que ce soit la peine de les détailler  tellement ils sont évidents (…).  Tout le monde sent bien combien nous vivons un moment crucial pour notre pays, pour la qualité de notre vie en commun. »

    Le ministre de l’intérieur (et des Cultes)  Gérard Collomb est entré lui un peu plus dans les  détails évidents en évoquant la lutte nécessaire contre le radicalisme islamique, la formation des imams en France «  que prévoyait le projet de charte de l’imam à un moment donné envisagé par le CFCM »  (mais qui n’a jamais vu le jour) . Une  lutte a-t-il dit qui doit être menée  prioritairement par les mahométans eux-mêmes car   « il faut aller  encore plus loin si nous voulons que ce discours d’un islam pleinement républicain soit audible et efficace, car les thèses du repli sont puissamment relayées sur Internet et sur les réseaux sociaux (…).  Ces questions, c’est aux musulmans de France de les prendre  en charge dans la durée. Mais l’Etat, qui a contribué depuis l’origine à la mise en place du CFCM  (il y a quinze ans) , ne peut s’en désintéresser. »

    Thèses du repli que l’association Lesbian et Gay pride de Lyon  (LGP)  présidée  par le citoyenDavid Souvestre, a choisi de combattre… en obtenant du tribunal administratif  le  passage  de la 23e marche des fiertés LGBT-I sur les quais de Saône côté Vieux Lyon. Pourquoi ce trajet?:   «Pour nous, explique-t-il à Lyon Capitale, le passage dans le 5e arrondissement est plus important en terme de symbole et de message politique. C’est une victoire car ça fait plusieurs années que l’on bataille. C’est d’ailleurs une victoire collective qui n’aurait pas pu arriver sans que d’autres organisations se soient saisies du sujet. Je pense notamment au collectif Fermons le Pavillon noir créé à la fin de l’année 2017 , au collectif de vigilance contre l’extrême droite et aux mouvements antifascistes de Lyon qui s’en sont pris plein la figure, notamment avec une agression physique (???) lors d’un concert en mars dernier. »

    En fait de lutte contre l’intolérance, les Lyonnais(es) ont été nombreux à relever , comme Bruno Gollnisch, que le véritable défi ne consisterait  pas  pour les clowns tristes de la gaypride  à défiler dans le  vieux-Lyon-fief des-fachos, mais dans les quartiers  pluriels sous la coupe des barbus, à Vénissieux, à Villeurbanne, aux Minguettes… On l’aura compris, la duplicité hypocrite  des David Souvestre et consorts  n’a décidément  rien à envier à  celle d’un Edouard Philippe ou d’une Virgnie Calmels.

    https://gollnisch.com/2018/06/13/clowns-tristes/

  • L’ ALLEMAGNE DEVIENT UN ENFER POUR LES FEMMES, VICTIMES SEXUELLES DE MIGRANTS

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    L’Allemagne, qui était autrefois un pays réputé pour la sécurité et l’ordre qui y régnait, devient, à la suite de l’ouverture des frontières aux migrants par la chancelière démocrate-chrétienne Angela Merkel au cours de l’été 2015, un enfer au sein duquel les viols, agressions sexuelles et attaques au couteau se multiplient, souvent durant la journée et en pleine rue.

    Le samedi 9 juin 2018, à Plauen en Saxe, deux hommes à la peau sombre et parlant une langue étrangère non identifiée ont abordé et agressé sexuellement une femme de 25 ans. La victime a pu s’échapper et est légèrement blessée.

    Le dimanche 10 juin, à 4 h 40 du matin, à Heidelberg au Bade-Wurtemberg, une dame de 36 ans, qui revenait d’une discothèque accompagnée d’un individu qu’elle y avait rencontré, a été violée par celui-ci en pleine rue après avoir fumé une cigarette avec lui. L’auteur des faits a des cheveux noirs et la peau sombre.

    Le mercredi 13 juin, dans le quartier d’Ottensen à Hambourg, une adolescente de 16 ans a été agressée par derrière et tirée sur le sol. Elle a crié et l’assaillant a pris la fuite après avoir tenté de la violer. La police recherche l’auteur des faits. Il est de type méditerranéen, âgé de 15 à 17 ans, a des cheveux sombres et une stature mince.

    Ce jeudi 14 juin, un demandeur d’asile d’Afrique de l’Est a frappé massivement et violé, à Ottrau en Hesse, une femme de 39 ans qui l’avait pris en autostop. L’auteur des faits a été arrêté quelques heures plus tard, après des recherches organisées par les forces de l’ordre.

    Au cours de la nuit du 14 au 15 juin, à Fribourg-en-Brisgau au Bade-Wurtemberg, une dame a été suivie par un inconnu qui l’a abordée, puis poursuivie et finalement attrapée et a tenté de l’agresser sexuellement. La victime s’est défendue et échappée. L’assaillant parle un allemand saccadé, a les cheveux sombres et un physique de type arabe.

    Ce samedi 16 juin, à Hanovre en Basse-Saxe, une dame de 37 ans a été poignardée en rue par le Turc Bulent Içel. La victime a été transportée à l’hôpital, où elle est décédée.

    Pendant ce temps, la Justice s’occupe de divers auteurs de faits graves. À Berlin, Mohammad S., 17 ans, et Wael L., 27 ans, ont été condamnés pour deux affaires de viol. Mohammad S. avait rencontré une fille de 14 ans sur Facebook et avait eu avec elle une relation sexuelle consentie. Il avait alors pris des photos, réalisé des vidéos et fait chanter la victime en la menaçant de publier ces éléments sur Internet. Cette dernière avait alors été contrainte d’avoir des relations sexuelles avec des amis de Mohammad S.

    Un an plus tard, Mohammad S. avait saoulé une fille de 16 ans dans un appartement du quartier de Neukölln puis violée pendant que Wael L. filmait à l’aide de son portable. La victime, enfermée dans l’appartement, avait pu attirer l’attention d’un voisin qui avait appelé la police et être ainsi libérée.

    Notons également, en Saxe, le procès, à Dresde, d’un demandeur d’asile pakistanais qui avait violé une handicapée mentale, et à Zwickau celui d’un Libyen qui escaladait, durant la nuit, les balcons afin de pénétrer dans les appartements par les fenêtres ou portes ouvertes et d’attaquer des femmes avant d’éjaculer sur elles. L’auteur était déjà connu des services de police pour avoir éjaculé sur des pare-brise et des portes de balcon.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog