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  • Nouvel impôt sur les pauvres : le gouvernement veut-il taxer les ventes sur Le Bon Coin ?

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    Le gouvernement traque tous les fraudeurs et veut les faire cracher au bassinet. Une catégorie d’« abominables » et d’« indécrottables » voleurs échappait, jusqu’alors, au fisc : ceux qui vendent sur Le Bon Coin ou prennent des passagers avec BlaBlaCar. Un projet de loi a donc été déposé.

    Les sites qui vendent ou proposent des services devront, à partir de 2020, déclarer tous les gains de leurs utilisateurs sous peine d’une amende de 50.000 euros. Évidemment, ils obéiront. Le pouvoir prétend que seuls les sites du type Airbnb sont visés par cette mesure, la lutte contre les logements loués aux touristes étant, en effet, devenue en quelques années une priorité nationale. Mais le gouvernement mentirait-il ? Sachant que les Français sont vent debout contre la taxation des ventes sur Le Bon Coin, chercherait-il à les endormir ?

    Car la loi, bien entendu, n’est pas nominative. Elle n’oblige pas tel ou tel site à déclarer ses utilisateurs, mais elle s’adresse à tous sans distinction. Aussi Le Bon Coin ne sera-t-il pas épargné, d’autant plus qu’un certain nombre de particuliers se servent de lui pour écouler leur production ou vendre leurs marchandises sans payer aucune TVA, ce qui leur permet d’obtenir un revenu complémentaire souvent modeste. De même, on trouve sur ce site des « artisans » qui proposent leurs services et pratiquent en fait du travail au « noir ».

    Le Bon Coin est un élément essentiel de ce qu’on appelle l’économie informelle et il est, pour cela, dans le viseur du gouvernement. Les sénateurs ont bien essayé de protéger les « petits vendeurs » en proposant une franchise de 3.000 euros qui aurait mis à l’abri la plupart des utilisateurs du Bon Coin, mais cette mesure sera sans doute retoquée par l’Assemblée nationale, où LREM est majoritaire. Probablement, il faudra, à partir de 2020, ajouter à ses revenus le produit des ventes dès le premier euro. Et, en principe, vous devriez vous acquitter de la TVA (soit 20 %) mais, comme vous l’avez déjà payée lors de l’achat et qu’en théorie vous pourriez récupérer cette dernière, vous serez peut-être dispensé de cette taxe. Enfin, il faut l’espérer.

    En utilisant BlaBlaCar, un usager qui transporte des passagers ne fait aucun bénéfice. Il n’a le droit de facturer qu’une part des frais (essence, usure de la voiture, péage). En principe, donc, les sommes récoltées sur BlaBlaCar ne seront pas ajoutées à la déclaration de revenus, mais peut-être fera-t-on payer la TVA sur celles-ci ?

    68 % des Français déclarent qu’ils n’utiliseront plus Le Bon Coin ou BlaBlaCar si cette mesure était prise, ce qui, à terme, condamnerait ces sites. Pourtant, faire du covoiturage, recycler de vieux vêtements, vendre des meubles dont on n’a plus l’usage est « écologique », bien que ce terme soit souvent galvaudé. Qu’importe, pour l’État ? Des « fraudeurs » impénitents seront sanctionnés et il ne voit pas plus loin que le bout de sa lorgnette.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/nouvel-impot-sur-les-pauvres-le-gouvernement-veut-il-taxer-les-ventes-sur-le-bon-coin/

  • Matraqués, remplacés, censurés: la chasse aux “Tintin anachroniques”

    BABEL.jpgChacun connaît la célèbre tirade, vibrante de mépris,  du poète satirique romain Juvénal (fin du 1er siècle, début du second) contre ses contemporains, « la tourbe dégénérée des enfants de Rémus.»   «Depuis qu’il n’a plus de suffrages à vendre, lui qui, jadis, distribuait le pouvoir, les faisceaux, les légions, tout enfin, ce peuple déchu ne souhaite plus qu’avec une anxieuse convoitise que deux choses au monde: du pain  et des jeux »… duas tantum res anxius optat panem et circences… Quelques décennies plus tard, Fronton,  sénateur et homme de lettres  romain  d’origine berbère,  constatait lui aussi  que « le peuple romain est absorbé surtout par deux choses: son ravitaillement et ses spectacles » (populum romanum duabus praecipue rebus, annona et spectaculis, teneri). Le mondial de foot, grande messe planétaire,  a été lui aussi un gigantesque  moment de divertissement dans lequel,  comme sous la Rome  des Césars,   la politique  et le business  n’étaient  pas absents. Période de fête footballistique pendant laquelle les persécutions contre l’opposition nationale se sont accélérées. Nous l’avons vu avec  la volonté claire d’entraver très lourdement la capacité d’action politique du RN en le privant des subventions publiques auxquelles il a droit. Dans le même temps, l’acharnement  contre les élus européens nationaux,   contre Bruno Gollnisch,   ne se dément pas dans la délirante affaire dite des assistants parlementaires.

    Personne n’est dupe, derrière l’engouement populaire pour la coupe de monde de football, les ventes démultipliées  d’écrans plats, de  boissons et de pizzas, les propagandistes de l’idéologie mondialiste, multiculturaliste,  immigrationniste  ont fait, comme ce fut le cas en 1998,  de la retape pour leur chapelle. Et ce,  au motif que l’équipe de France victorieuse compte en son sein une très forte majorité de joueurs d’origine africaine.

    Une évidence qui explique en large partie  l’engouement des habitants  de ce continent, dont les pays en lice ont été très vite éliminés  de cette compétition,  pour l’équipe  de l’ex puissance coloniale française, au nom d’une solidarité  ethnico-raciale que souligne un  article publié par Le Point.   Il ne suffit pas de faire disparaître symboliquement   le mot race de la constitution française , une vieille revendication du parti communiste, une  promesse du candidat François Hollande, comme l’ont fait  par leur vote  les 119 députés  présents dans l’hémicycle de l’assemblée nationale le 12 juillet,   pour faire disparaître  la réalité qu’il recouvre.  Cet intérêt pour l”équipe de France de foot, appréhendée comme une équipe africaine par beaucoup de subsahariens et de commentateurs, n’est pas dénué  parfois de sentiments ambivalents ou d’une hostilité schizophrénique. Notamment en Algérie, où la mise sur la touche par le sélectionneur français de joueurs musulmans comme l’emblématique Karim Benzema,  a alimenté une hostilité plus ou moins sourde dans un pays qui baigne dans la mythologie de la guerre d’Algérie  et de  la propagande  FLN  contre les bourreaux français  mais dont la jeunesse aspire,  en même temps, à venir s’installer sur notre sol…

    Foot ou pas, reste que les thuriféraires des sociétés ouvertes,  arc-en-ciel,  ont du mal à convaincre. Michel Geoffroy l’écrivait sur Polemia,  « Pendant le mondial, Eurostat publiait aussi ses statistiques démographiques : pour la première fois en 2017 au sein de l’Union Européenne, le nombre des décès excède celui des naissances. L’Europe se meurt, mais les Bleus nous ont permis de regarder ailleurs. Qu’ils en soient remerciés ! La victoire des Bleus a réjoui les sportifs français. Très bien. Mais elle ne change strictement rien à la marginalisation économique, culturelle, diplomatique et militaire de la France au plan mondial, ni au déclin européen.Il serait temps de revenir au réel.» Sur ce même blogue, Pierre Lours soulignait que  « selon une récente enquête de l’institut de sondage IFOP publiée par le Figaro, 7 % seulement des Français pensent que le  vivre ensemble  est possible. Les 93 % restant se partagent en deux, la moitié considérant que l’on peut vivre ensemble à condition de vivre… séparément, et l’autre moitié augure que ça va péter, comme dirait l’autre ! Alors, il faudra encore beaucoup de coupes du monde, de reportages dithyrambiques et délirants, de  good news  politiquement correctes, pour qu’enfin ces Français qui persistent coûte que coûte à se croire de souche acceptent de descendre de leur branche de plus en plus fragile, tel des Tintin anachroniques tentant d’échapper aux crocodiles toute gueule ouverte ! »

    D’autant que comme l’a constaté notamment le député RN Bruno Bilde dans sa question écrite  à Gérard Collomb, « les saccages et pillages constatés lors des soirées des 13, 14 et 15 juillet » (1000 véhicules  brûlés, 800 personnes mises en garde à vue, des dizaines de policiers blessés)  ne militent pas vraiment en faveur d’un harmonieux vivre ensemble . « La victoire de l’équipe de France de football en finale de la coupe du monde devait être un grand moment de fête et d’unité nationale. Partout en France, les rassemblements ont été entachés et pourris par des bandes de racailles bien décidées à profiter de l’événement pour se livrer à des pillages de magasins, des violences urbaines et des agressions sexuelles (…) Comme d’habitude, nos forces de l’ordre ont été prises pour cible par des meutes de délinquants déguisés en supporters. Les images des scènes de guérillas urbaines sur les Champs-Élysées ont fait le tour du monde offrant une vision déplorable de notre pays à l’étranger. »

    Vision déplorable de notre pays que la macronie alimente également avec le comportement du socialiste  Alexandre Benalla, proche collaborateur d’Emmanuel Macron chargé de sa sécurité, comblé d’honneur, de passe- droits et d’argent,  élevé au rang de lieutenant-colonel de gendarmerie  sur pression de  l’Elysée à l’âge de 26 ans !  M. Benalla a finalement été mis en examen, comme quatre autres personnes dont Vincent Crase, un gendarme réserviste employé de LREM. Et ce,  suite à la vidéo révélée par Le Monde le 18 juillet, dans laquelle, usurpant la qualité de policier,  il est identifié comme  frappant  un manifestant à Paris, en marge des manifestations du 1er-Mai. Gérard Collomb était  auditionné ce lundi matin par la commission des Lois de l’Assemblée nationale tandis que  le gouvernement a été contraint de suspendre  l’examen  du projet de révision constitutionnelle, bloqué de fait par la montée au créneau de l’opposition et notamment de Marine, depuis la révélation de ce scandale.

    Mais  la malhonnêteté, ici intellectuelle,  ne prend jamais de vacances  comme on le constate encore avec le mauvais procès fait à l’archevêque d’Avignon, Jean-Pierre Cattenoz, coupable le 15 juillet dernier, dans son homélie diffusée en direct sur France Culture, de ne pas avoir tressé de couronne à la très controversée Simone Veil pour son entrée  au Panthéon,  le 1er juillet, avec son époux Antoine.

    « Je vous avoue que j’ai pleuré il y a quelques semaines en voyant conduire au Panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l’avortement », avait déclaré Mgr Cattenoz avant d’ajouter notamment  : «Je n’ai jamais rencontré de L, de G, de B, de T et maintenant de Q. Je ne connais et ne vois que des personnes humaines avec toute la richesse de leur féminité et de leur masculinité, inscrite dans leur chair et jusque dans leur être le plus profond   (…). Avortement, suicide assisté, PMA, GPA, eugénisme, tout devient possible au nom d’un principe premier depuis 1968, il est interdit d’interdire, mon plaisir est mon droit. »

    Il parait que des associations  de chrétiens (sic)  se sont émues des paroles de ce  prélat disant aussi son émerveillement  « devant la complémentarité entre homme et femme, devant l’amour qui jaillit entre eux et débouche sur le don de la vie » et rappelant  simplement la doctrine  de l’Eglise… Mais il est vrai qu’au point  ou nous en sommes, il ne faut plus s’étonner de rien, dans un  monde en pleine dérive totalitaire orwellienne.  Le Point indiquait ainsi à ses lecteurs  fin mai que  des «sensitivity readers  ont fait leur apparition aux États-Unis. Leur rôle : réécrire les livres pour qu’ils ne froissent personne. Une censure qui ne dit pas son nom.» Pourquoi ne pas appliquer immédiatement ce principe pour expurger hic et nunc  les  évangiles, les  écrits des pères de l’Eglise, les  encycliques ? Mais une censure qui doit frapper prioritairement  la religion  chrétienne  (et notre Histoire de France)  bien sûr, il ne faut pas non plus pousser…

    https://gollnisch.com/2018/07/23/matraques-remplaces-censures-la-chasse-aux-tintin-anachroniques/

  • Tentative de mariage forcé avec un Algérien pour une élue LREM

    6a00d83451619c69e2022ad3a3d919200b-200wi.jpgMounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale de La République en Marche en Indre-et-Loire, a été séquestrée par sa famille qui refusait son mariage et souhaitait lui imposer un époux en Algérie.

    Mounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale (LaREM) de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), cadre administratif au CHU de Tours, a été retrouvée, jeudi dernier, dans une chambre du domicile parental. Jeudi 2 août, son père, deux oncles ainsi que son frère comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Tours. Ils sont poursuivis des chefs d'«enlèvement et séquestration de moins de sept jours» pour les trois premiers, et de «menace de mort écrite» pour le dernier.

    Quand, au printemps, son compagnon a demandé la main de Mounia, les parents n'ont pas accepté. La jeune femme est emmenée de force en Algérie, où on lui présente un parti jugé plus convenable. Elle fait mine d'accepter et revient début mai, «régler les préparatifs» en France. Le 18 juillet, la jeune femme affirme avoir été enlevée par son père et ses deux oncles, alors qu'elle se trouvait avec celui qu'elle aime dans les Alpes Maritimes. Son fiancé signale sa disparition à la police, qui géolocalise son portable au domicile parental de Saint-Pierre-des-Corps. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Réserve fédérale américaine a une action politique hors de tout contrôle démocratique, comme d’autres banques centrales indépendantes – des électeurs -, dont la BCE

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    Le problème des banques centrales indépendantes du pouvoir politique, c’est qu’elles échappent à tout contrôle démocratique alors qu’elles ont de grands pouvoirs, y compris celui d’influencer les élections et de faire tomber les gouvernements. Ce que Donald Trump constate aujourd’hui à l’approche des élections législatives de mi-mandat, quand la Réserve fédérale augmente comme par hasard ses taux, vaut aussi pour la BCE dont le président Jean-Claude Trichet est accusé d’avoir activement collaboré à pousser le gouvernement de Berlusconi vers la sortie en 2011 et également pour d’autres banques centrales indépendantes et donc non soumises à un contrôle démocratique.
    En ce qui concerne la Fed, Donald Trump est, comme dans d’autres domaines, le président qui brise les tabous, car ses prédécesseurs préféraient généralement se taire face aux décisions de la toute puissante banque centrale. Le 20 juillet, Trump s’est plaint en ces termes sur la chaîne CNBC de la hausse des intérêts décidée par la Réserve fédérale : « Je n’aime pas, avec tout le travail que nous faisons pour l’économie, voir ensuite les taux augmenter, je n’en suis pas content ». Le président américain ne va pas toutefois jusqu’à accuser directement la Fed de vouloir faire pencher les élections de mi-mandat en sa défaveur. Il ne faut d’ailleurs pas qu’il s’étonne puisqu’il a remplacé à la tête de la Fed les mondialistes du Council on Foreign Relations (CFR) par d’autres mondialistes du CFR.

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  • Les nouvelles publications de Synthèse nationale sont dans les bonnes librairies parisiennes

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    Librairie française : 5, rue Auguste Bartholdi 75015 

    Duquesne diffusion : 27, avenue Duquesne 75007 

    La Nouvelle librairie : 11, rue Médicis 75006 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/07/25/les-nouvelles-publications-de-synthese-nationale-sont-dans-l-6068509.html

  • Défense : Retour au réel national

    Florence Parly, à l’imitation de son maître, ne parle que d’Europe et de défense européenne, expose en longs discours la lettre d’intention qui est censée lancer l’Initiative européenne d’intervention (IEI) souhaitée par Emmanuel Macron, s’étend sur la Coopération structurée permanente (CSP), ressort tous les « trucs » à discours officiels et à conférences inutiles… L’essentiel n’est pas là. 

    Alors que Macron a tout misé sur une relance de l’Union européenne dont il se verrait bien un jour l’empereur élu, voici que le bateau européen prend l’eau de toutes parts. Le Brexit creuse imperturbablement son sillon, sans exode des Français de Londres ni cataclysme économique. L’Italie prend le contrepied de tous les dogmes européistes qu’ils soient monétaires, sociétaux, immigrationistes et renvoie sans scrupules un bateau négrier armé par des ONG allemandes vers l’Espagne. Et elle continuera !

    Le monde tel qu’il est

    La révolte contre Bruxelles gronde aux « Marches » de l’Est ; les nations du groupe de Visegrad refusent la submersion migratoire islamique. Elles ne veulent pas se laisser déchristianiser et déraciner par l’islam. Elles ont compris le plan qui cherche à leur imposer l’« open society » du milliardaire Soros, synthèse des mondes infernaux imaginés par Orwell et Huxley. À ce jeu dangereux du prétendu mixage, on risque plutôt la charia. Soros a dû quitter Budapest où, comme à Varsovie et à Vienne, l’esprit de Jean Sobieski, vainqueur des Turcs en 1683, est bien présent.

    Et voici que l’Amérique ne s’occupe plus que de ses intérêts de nation ; Trump déroute, surprend, exaspère mais avance et atteint ses objectifs, même les plus improbables avec la Corée du Nord : au diable le village global et l’équité des tarifs douaniers, c’est la loi du plus fort ! Désemparé, le trio Macron, Junker, Merkel, libéral-libertaire, socialo-immigrationiste, a du mal à sauver ses meubles. L’Allemande, contestée au sein de sa coalition, pourrait bientôt être débarquée. Dans des circonstances où la chimère de l’Europe-puissance apparaît bien comme telle, notre loi de programmation militaire pour 2019-2025 prend une importance particulière. S’alignera-t-elle sur les vieux poncifs de l’Union ou sur les réalités présentes ?

    Cela ne semble pas intéresser « la » ministre Florence Parly qui poursuit sa quête névrotique de l’égalité et de la diversité : la féminisation à outrance ! Devant les députés, elle ne cache pas son excitation à mettre cette année des femmes dans nos sous-marins, avec cette jouissance malsaine d’y avoir violé le dernier bastion de virilité martiale. Elle fait diffuser dans les armées des fiches de propagande sur la théorie du genre. Elle se félicite encore d’avoir 38 femmes Générales, ce qui n’a aucune importance pour les Français et surtout les Françaises qui ne veulent rien d’autre qu’une armée crédible qui les protège, elles et leurs enfants ; elles n’ont que faire du nombre de généraux féminins. Et elle fait topo sur topo sur une Europe de la Défense dont les Allemands ne veulent pas et dont les Français sont chargés de faire croire qu’elle existe.

    La loi de programmation

    Plus sérieusement, les auditions sur le projet de loi de programmation sont assez rassurantes; les états-majors, la Direction générale pour l’armement et les industriels nationaux font, eux, un travail de qualité. Mais les belles promesses budgétaires sur lesquelles il s’appuie seront-elles seulement tenues jusqu’en 2025 ? On observera que le mandat du président expire en 2022 et que le pic budgétaire est situé après, en particulier pour la Marine.

    La modernisation de notre flotte, qui patrouille des Kerguelen jusqu’aux Spartleys où elle va taquiner la marine chinoise, est urgente. Il faut lui donner les moyens d’assumer notre deuxième rang mondial en termes de zone économique exclusive, d’y pourchasser les braconniers de la mer et les trafiquants de drogue, de sécuriser nos voies de communication. Après la mise en service des deux nouvelles frégates antiaériennes et des 4 premières FREMM (frégates multimissions), redoutables chasseurs de sous-marins, la marine en attend 4 autres qui seront ensuite complétées par cinq frégates de taille intermédiaire (FTI) plus exportables que les FREMM trop sophistiquées pour certains clients. Ces 15 frégates de premier rang constitueront le fer de lance de notre marine de surface. Le Suffren, premier des 6 nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), sera mis en service en 2020. Le remplacement des vieux « Rubis » est vital. Ces sous-marins permettent seuls d’établir une véritable suprématie navale. Le deuxième porte-avions viendra plus tard (2035 ?), pour remplacer le Charles de Gaulle qui sort de deux années de grand carénage.

    L’Armée de l’air continue à batailler avec les budgets et processus de maintenance. De plus, la mise en service laborieuse de l’Airbus de transport militaire A400M lui impose l’achat de Hercules américains supplémentaires. Elle paie ici une coopération européenne trop élargie par idéologie. La multiplication des partenaires industriels et politiques a affaibli la maitrise d’ouvrage et pénalisé la conduite du programme. Le « Commandement européen du transport aérien » ne résoudra rien comme l’indique le chef d’état-major de l’Armée de l’Air : « Les droits des uns et des autres sont équilibrés en fonction des prestations qu’ils ont mises à disposition de ce commandement. Il n’est pas rare, ainsi, que nos forces bénéficient de l’appui d’appareils italiens, belges, espagnols ou néerlandais. Cela étant précisé, une somme de lacunes ne résout en général pas une lacune globale. Je veux dire par là que ce type de mutualisation capacitaire ne peut constituer à elle seule une réponse face à une insuffisance assez largement partagée au sein des nations européennes. »

    Avec le départ progressif des Mirage, l’aviation de combat devrait rejoindre dans dix ans un format à 185 Rafale, ce qui, vu leurs performances, leur polyvalence et l’appui des 40 Rafale « Marine » est raisonnable. On parle encore d’une coopération pour la suite : un « système de combat aérien futur », mais tout cela est très politique et les militaires qui n’en ont pas besoin maintenant, essaient de tempérer. Les accords de Lancaster House signés par Sarkozy lançaient cette coopération ; elle a fait long feu. Maintenant Macron veut entraîner Merkel sur un projet franco-allemand où nous aurions tout à perdre. Heureusement, les déclarations récentes sont timides et la menace reste lointaine. Dans l’immédiat, la Luftwaffe fait de l’acharnement thérapeutique sur ses vieux Tornado plutôt que de nous acheter des Rafale, ce qui, outre-Rhin, reste inconcevable pour des raisons « culturelles ».

    L’Armée de terre, quant à elle, a rétabli sa force opérationnelle terrestre à 11000 hommes grâce à un vigoureux effort de recrutement et de formation. Le programme Scorpion de modernisation de ses véhicules de combat se poursuit avec une velléité politique de coopération franco-allemande sur un nouveau char de combat.

    S’agissant du « service militaire Macron », le général Bosser rappelle à bon entendeur qu’une armée de terre professionnalisée depuis bientôt 20 ans avec 80 000 hommes, est incapable d’absorber 800 000 jeunes conscrits, garçons et filles, même pour une semaine…

    Indépendance nationale

    Le projet de loi de programmation militaire reste finalement assez cohérent avec la nouvelle donne géostratégique : implosion du projet européen, protectionnisme américain décomplexé, risques de prolifération nucléaire non maîtrisés, submersion migratoire et pénétration islamique de l’Europe qui suggère une remontée en puissance de l’armée de terre en prévision du pire.

    Deux piliers de notre indépendance y sont préservés :

    • La volonté de maintenir notre système de dissuasion au plus haut niveau est clairement affichée. Comme ses prédécesseurs, Jupiter a vite compris le poids que lui donnait la foudre nucléaire sur la scène internationale.

    • La préservation d’une industrie de défense forte ne fait pas débat. Au-delà de son intérêt politique et stratégique évident, elle représente un chiffre d’affaires de 20 milliard d’euros et un excédent commercial de 3 milliards. En sus, la Défense lui affecte près d’un milliard d’études en amont; ces budgets essentiels pour préparer l’avenir ont permis à Dassault de développer un prototype de drone de combat « Neuron » pour quelques centaines de millions d’euros, probablement le dixième de ce qu’il aurait coûté aux USA, cela grâce à des bureaux d’étude maintenus au meilleur niveau. Pour mémoire, le développement du Rafale a coûté sur 15 ans 9 milliards, celui de son concurrent européen 18 et notre « Éducation nationale » coûte 100 milliards par an.

    En terme d’indépendance encore, la mise en service opérationnelle cet été du GPS européen « Galileo » opère, au seuil de cette nouvelle loi de programmation militaire, une véritable révolution pour nos armées encore tributaires du GPS américain pour la navigation et, plus grave, pour le guidage des armes. Reste à débarrasser notre aviation de combat, en particulier les Rafale air et marine, de la « liaison16 ». Ce système américain de communication de la guerre froide est inadapté, périmé et coûteux. Pire, sa cryptographie est verrouillée par le Pentagone. Un scandale d’un demi-milliard d’euros qui avait été discrètement étouffé sous Sarkozy. On prévoit maintenant une liaison française par satellite sur nos Rafale, c’est plus sérieux.

    Encore une fois, le projet de loi de programmation militaire « tient la route » ; et, encore une fois, la vraie question est celle de sa soutenabilité budgétaire dans le temps. La réalité politico-économique nous prépare des années difficiles avec des arbitrages cruels ; il faudra préserver l’essentiel sur des critères nationaux.

    Récemment un patron d’industrie parmi les plus incontestables, directeur général de Dassault et président du Conseil des industries de défense, répondait à un parlementaire sur notre aptitude à faire seuls le futur drone d’observation européen : « Dassault sait le faire seul, avec ses collègues traditionnels que sont Thales et Safran, mais c’est une question politique, bien qu’également budgétaire. »

    Oui, c’est bien d’abord une question politique, ce qui ne laisse pas de nous inquiéter : nous avons les compétences nationales, mais ce gouvernement peut encore compromettre nos programmes d’équipement et galvauder nos expertises en imposant par idéologie des coopérations inutiles, coûteuses et nuisibles.     

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    Le lancement par la DCNS, à Lorient, de la frégate FREMM (multi-mission) Normandie.

    Mathieu Épinay*

    * Collectif de spécialistes des questions de Défense
  • Lettre ouverte aux racailles et de l'urgence de les éradiquer !

  • Perquisition à l'Elysée

    Une perquisition est en cours mercredi 25 juillet en fin d'après-midi du bureau d'Alexandre Benalla au Palais de l'Elysée, en présence de l'intéressé. Après tant de jours, il ne doit pas rester grand chose de compromettant...

    Auditionné par les sénateurs de la Commission des lois, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda a fait savoir qu'Alexandre Benalla avait touché l'intégralité de son salaire au mois de mai malgré sa suspension de quinze jours. 

    "Alexandre Benalla a touché pour le mois de mai son salaire intégral. En revanche, les 15 jours de suspension feront l'objet d'une retenue sur les droits à congés qu'il avait en reliquat au titre l'année 2017. Il a de très nombreux jours de congés auxquels il a le droit. Dans son solde avant licenciement ses congés ne seront pas payés".

    Le salaire d'Alexandre Benalla s'élève à environ 6000 euros nets par mois.

    Il faudrait aussi aller perquisitionner le bureau de celui qui demandait à ce qu'on vienne le chercher...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Dépenses élevées, charges de personnel énormes… Le RN est-il bien géré ?

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    Par André Murawski, conseiller régional Front national des Hauts-de-France 

    La décision de justice visant à bloquer 2 millions d’euros de financement public destinés au Rassemblement national (ex Front national) a provoqué les réactions indignées de quelques cadres dirigeants de ce parti où l’on est allé jusqu’à parler « d’assassinat politique ». Pourtant, cette décision est parfaitement légale étant même, comme l’écrivait l’universitaire Didier Rebut dans le Figaro,  « un des outils de plus en plus utilisés par les juges d’instruction dans les domaines économique et financier ».

    Une procédure légale donc, mais exceptionnelle dans la mesure où c’est la première fois qu’elle est appliquée à un parti politique, en l’occurrence dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires présumés fictifs de plusieurs eurodéputés FN. Une affaire dans laquelle pas moins de 14 mises en examen ont été prononcées. Mais au-delà de l’instruction judiciaire en cours, c’est aussi la question de la situation financière de l’ex FN qui se pose en termes simples : le parti est-il bien géré ?

    Les comptes des partis politiques sont publiés chaque année au Journal officiel de la République française. Si les chiffres 2017 ne sont pas encore accessibles, il est intéressant de consulter ceux qui sont disponibles pour la période de 2011 à 2016, c’est-à-dire depuis l’arrivée de Madame Le Pen à la tête de la formation auparavant dirigée par son père pendant 39 ans, afin de déterminer si oui ou non Madame Le Pen s’est inspirée des principes de bonne gestion dont elle dénonce régulièrement la mauvaise application par ses adversaires.

    L’examen des comptes de résultat permet de constater l’évolution dans le temps  des principaux postes de produits et de les comparer à l’évolution des principaux postes de charges. Le passif du bilan permet de mesurer l’évolution des emprunts souscrits et leur poids relatif comparé aux ressources disponibles.

    Des ressources en augmentation régulière

    Les ressources des partis politiques sont diverses. Les cotisations des adhérents constituent un marqueur intéressant dans la mesure où elles indiquent l’attractivité du parti et le succès ou l’insuccès de son image aux yeux des Français. On peut y ajouter les dons des personnes physiques qui sont un autre indicateur de confiance. Les reversements des élus et le financement public constituent en principe des ressources plus stables pendant une période de plusieurs années correspondant à la durée entre diverses échéances électorales.

    Entre 2011 et 2016, les cotisations des adhérents ont connu une croissance importante, passant de 1 406 035 euros en 2011 à 2 406 679 euros en 2016, soit une progression de 71,2 %. Cependant, l’existence de « paliers » en 2014, puis en 2016 ne permet pas de parler d’une croissance régulière.

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  • Par-delà l'affaire Benalla, réflexion sur les vrais problèmes sécuritaires de la France

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    9772656.jpg« Sujet stratégique, à la rentrée ! » écrit Xavier Raufer en présentant cette intéressante réflexion sur les véritables et immenses problèmes de la France en matière de sécurité. [Boulevard Voltaire, 20.07]. Ce n'est pas que dans l'affaire Benalla, Emmanuel Macron fuirait ses responsabilités, feindrait d'ignorer les faits, comme le colportent à contre-temps des images inconséquentes traînant sur des réseaux sociaux politiquement incompétents ; ce qui inquiète Xavier Raufer, c'est cette grave ignorance de ce qu’est la sécurité, cet amateurisme d'État, que révèle cette affaire, en cette matière cruciale, et c'est la faiblesse des équipes et des hommes, en charge du gouvernement du pays. En l'occurrence, de sa sécurité.   LFAR

    Grave, car symptomatique : l’affaire de l’élyséenne mouche du coche Benalla trahit une grave ignorance de ce qu’est la sécurité ; de comment on l’obtient et la maintient, par une cruciale sélection des hommes et prévision de toute chausse-trape possible.

    Or, là, choisissant d’abord, laissant batifoler ensuite, un zigoto qui est clairement à la sécurité ce que M. Hanouna est à France Culture, la présidence Macron a tout faux.

    Côté terrorisme, le quinquennat Macron avait cependant pas mal commencé. Un Président saisissant vite et bien les enjeux, un appareil resserré et proactif. D’où plus de détection de terroristes avant l’acte. Rassurés, nos partenaires internationaux en sécurité voyaient la France sortie de l’impuissance de la triade Hollande-Taubira-Cazeneuve.

    Restait la sécurité intérieure, ni M. Collomb ni Mme Belloubet n’étant exactement de ces cruciaux généraux de terrain qui optimisent le plan du chef dans la bataille, tel Lannes et sa géniale progression en échelle à Austerlitz. Mais bon, avis général favorable.

    Avis décisif, insistons, car à l’ère des chocs stratégiques brutaux, le champ terreur-crime-fraudes-trafics est affaire d’échanges rapides et pointus, entre gens de confiance. Or, début juillet – avant même l’épisode Benalla -, une rafale de loupés judiciaires et policiers replonge la France dans les affres sécuritaires de l’ère Mitterrand-Hollande.

    L’évasion de Redoine Faïd. Toute la France savait que Faïd s’évaderait. Du neuf-trois au plateau de Creil, les caïds attendaient qu’il « s’arrache ». Les avocats – défense, partie civile – vivaient dans cette hantise. Les gardiens de prison bombardaient leurs supérieurs de fébriles alertes… Faïd va s’évader ! Or, « trop facilement », disent des experts, Faïd s’évade. Nouvelle si dingue que, quand un gardien prévient – sur son portable à lui – le commissaire du coin, celui-ci croit à une blague !

    Partout au monde, un ministre ou directeur coupable du désastre était viré illico. Car tous auraient dû savoir – mais ignoraient – qu’un « gros » braqueur n’est pas un truand anodin. Il marche à 100 % à l’adrénaline. Braquage, évasion l’enivrent plus que la meilleure cocaïne. Pour and co., une sensation si intense qu’ils la recherchent à tout prix. Ainsi, renvoyer aux calendes son transfert de prison est une incroyable ânerie, à sanctionner brutalement ; car, symptôme d’un désordre grave de l’État, une telle évasion humilie durablement le pays en cause. Là, Mme Belloubet, hagarde Georgina Dufoix, nous rejoue vingt-sept ans après « responsable mais pas coupable ».

    Ajoutons-y une police épuisée et dépressive, des policiers lynchés partout en France, devant l’école de leurs enfants, chez eux ou au supermarché, par des voyous ivres d’impunité, prenant les « keufs » pour des « bouffons ».

    Pire : Nantes embrasé après la mort, non d’un gamin innocent, mais d’un truand recherché pour « vol en bande organisée », la Justice et le Premier ministre donnant le pénible sentiment qu’ils s’excusent d’exister et sacrifient un flic de base.

    Moscou, Washington et Pékin, via Londres et Bruxelles : réaction des pros de la sécurité, Macron frime à l’étranger mais, chez lui, il n’y arrive pas. De fait, dans la France de l’été 2018, police et Justice sont à la dérive :

    Police : un ministre de l’Intérieur fatigué et un ministère rigide, incapables de vraies réformes face aux défis nouveaux – tels que concevoir une doctrine et une pratique pour les hybrides terreur-crime, problème majeur de demain.

    Justice : nul parquet spécifique ne traite ensemble – car le réel est là – terrorisme et crime organisé ; nulle coordination nationale des JIRS (juridictions inter-régionales spécialisées), cruciales juridictions traquant chacune dans son coin le crime organisé, celle de Marseille coupée de celle de Lille, etc.

    Ainsi émerge l’avenir du quinquennat Macron : la première marche, SNCF-CGT, quasi franchie ; la seconde, des dispositifs sociaux (le « pognon de dingue ») plus ardue. La troisième à présent inaccessible : la sécurité intérieure, domaine où la coordination serrée du renseignement et de la lutte antiterroriste à l’Élysée ne suffit pas.

    Car la France a un seul problème criminel – énorme : ces quartiers hors contrôle qui s’embrasent quand on touche à un voyou, demain à un hybride-terroriste ; quartiers où déferle la cocaïne qui inonde la France ; quartiers d’où sont issus l’évadé Redouane Faïd et Redouane Lakdim, l’assassin du colonel Beltrame. Quartiers où, depuis un-demi siècle, une « politique de la ville » mi-Bisounours mi-corruption enracine le crime, la terreur et les trafics. Quartiers où la République a disparu – et ne semble pas près de revenir – puisqu’au lieu du mirifique plan Borloo, rien de sérieux n’est énoncé.

    Voici la troisième marche du Président Macron – une reconquête, plutôt. Tâche exténuante dont M. Collomb et Mme Belloubet sont incapables. Mais qui d’autre ? Car M. Macron est le Président le plus isolé de la Ve République. Et vouloir tirer un Davout, un Soult ou un Ney de la pitoyable République en marche est une blague – pour le coup, une vraie.    

    Xavier Raufer 

    Docteur en géopolitique et criminologue.

    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/