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  • Camp Maxime Real del Sarte Université d'été 2018

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    150 nuances de Maurras : des repères pour le XXIe siècle

    Cent cinquante ans après la naissance de Charles Maurras, la France a connu de nombreuses mutations, le contexte et les enjeux auxquels notre pays est confronté ont bien évidemment changés. Pour autant, demeure le souci du bien commun et de l’homme dans toutes ses dimensions.

    Le rôle de l’Action française n’a jamais été de réciter un catéchisme, mais bien plutôt de réfléchir aux conditions d’un redressement. Face aux défis que notre époque impose (Union européenne, PMA/GPA, immigration, écologie, question sociale etc.), la pensée maurrassienne fournit un certain nombre de repères.

    Le cinquantième anniversaire de Mai 68 nous offre également l’occasion d’un regard rétrospectif sur une époque charnière dans la rupture anthropologique, qui a accouché de multiples velléités de transgression de la nature humaine (antispécisme, transhumanisme, etc.), qu’il nous importe de défendre comme condition du politique.

    Bénéficiez d'un tarif préférentiel
    pour toute inscription avant le 31 juillet !

      Je m'inscris  

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    Conférences 

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    Vous ne pouvez participer à notre camp d'été ?

    Permettez à un jeune d'y prendre part !

    La génération qui vient a besoin d'un enseignement solide, d'une formation continue pour décrypter l'actualité, s'engager dans le débat et servir la cité. 
    Avec 120 euros vous permettez à l'un de nos jeunes de partager avec ses camarades une semaine de formation exigeante et complète.

      J'aide un jeune  

    CMRDS : du 19 au 26 août

    Camp de formation Maxime Real Del Sarte, pour étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15-35 ans)
    Conférences magistrales, cercles d'étude, ateliers pratiques, sport et camaraderie !

    Tarif préférentiel pour toute inscription avant le 31 juillet :
    - 100 euros (adhérents)
    - 130 euros

    Tarif normal pour les inscriptions à partir du 1er août :
    - 120 euros (adhérents)
    - 150 euros

    Il vous est également possible de ne venir que quelques jours : 25 euros la journée

    UDT le 25 août

    Université d’Été de l'Action française, ouverte à tous :
    25 euros 

    Informations pratiques

    - A proximité de Roanne (gare SNCF à 5 kilomètres, navettes organisées)
    - Arrivée souhaitée entre 15h et18h le dimanche 19 août
    - Départ possible entre 9h et 13h le dimanche 26 août

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    Action française

    10, rue Croix-des-Petits-Champs

    75001 Paris

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Donald Trump et l’Iran : quel pilote à la Maison-Blanche ?

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    Donald Trump demeure, à ce jour, le président américain à la fois le plus seul et le plus (mal ?) entouré. Dans un environnement façonné par la « destinée particulière », là-bas théorisée depuis 1845, voulant que le Nouveau Monde ait vocation à régenter l’Ancien Monde, il fait figure d’anomalie, ignorant manifestement tout des règles d’un sérail dont il n’a jamais fait partie, nonobstant ses milliards. Bref, il ne joue pas le jeu et fait voler les codes en éclats ; quitte, parfois, à naviguer à vue.

    La preuve par le récent imbroglio perse. L’ayatollah Ali Khamenei commence par prévenir qu’il « ne faut pas jouer avec la queue du lion ». Message certes viril, mais qui demeure dans les normes diplomatiques. Réponse de Donald Trump, dans un tweet adressé au président iranien Hassan Rohani : « NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNU AUPARAVANT. NOUS NE SOMMES PLUS UN PAYS QUI SUPPORTE VOS PAROLES DÉMENTES DE VIOLENCE ET DE MORT. FAITES ATTENTION ! » L’emploi des majuscules n’est pas dû à la rédaction de Boulevard Voltaire, mais à celle de la Maison-Blanche, précisons-le.

    Après, ce que le président américain n’évoque pas, hormis la « queue du lion », c’est cette menace à peine voilée de Téhéran selon laquelle l’exportation du pétrole des pays du Golfe pourrait bien se trouver bloquée au détroit d’Ormuz ; soit 30 % du trafic mondial. Là, c’est du lourd méritant mieux que ces rodomontades. Alors, que veut Donald Trump ? Que veut son administration ? Et veulent-ils forcément atteindre les mêmes objectifs ?

    Il paraît avéré, à en croire les sources du Figaro et les nôtres, que Donald Trump ait voulu rencontrer, huit fois au moins, son homologue Hassan Rohani, en marge de la réunion de l’ONU, à l’automne dernier. Démarche qui, manifestement, est restée lettre morte. Pourquoi ? Ce revirement serait-il destiné à calmer ceux qui s’insurgent de son rapprochement avec Vladimir Poutine ? Avec Trump, tout est toujours possible.

    Du côté iranien, l’explication est plus aisée, à en croire les déclarations d’Ali Khamenei, relayées par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour : « Comme je l’ai déjà dit, nous ne pouvons pas faire confiance aux États-Unis pour leurs propos et leur signature, donc les négociation avec les États-Unis sont inutiles. » Khamenei était contre l’accord nucléaire, mais autorisait aussi Rohani à tenter de le conclure. Si Rohani réussissait, cela devenait le succès de Khamenei. Si Rohani échouait, cela demeurait l’échec de Rohani. L’actuelle situation d’entre-deux présente ceci de pratique que de permettre au Guide de ménager à la fois franges « conservatrice » et « progressiste » de la population et de son gouvernement. Et, surtout, de conserver une marge de manœuvre vis-à-vis de son propre « État profond » : milices de la révolution de 1979 et fondations d’anciens combattants de la guerre contre cet Irak alors armé par… l’Occident, qui monopolisent depuis une large partie de l’économie iranienne.

    Donald Trump n’est pas loin de se trouver dans la même posture, tiraillé qu’il est entre ces divers pouvoirs qui l’entourent, quand ils ne le cernent tout simplement pas. Éminent représentant de ces derniers : Mike Pompeo, équivalent de notre ministre des Affaires étrangères. Ancien directeur de la CIA, proche du Tea Party, il est réputé pour être un des « faucons » les plus déterminés de l’administration américaine, n’hésitant pas à menacer Téhéran, à mots à peine couverts, d’une guerre en bonne et due forme. Un messianisme qui épouserait le cynisme de son patron du moment ? Rien n’est moins sûr.

    Les journalistes de L’Orient-Le Jour avancent encore cette hypothèse : « L’idée de l’administration Trump est simple ; tenter de profiter des tensions sociales qui semblent se multiplier en Iran, sur fond de difficultés économiques aggravées par l’annonce du retour des sanctions américaines qui fait partir de nombreuses entreprises étrangères. Elle compte s’appuyer sur une date symbolique, les quarante ans de la République islamique, l’an prochain. » Bonne chance, tant il est vrai que l’administration américaine avait brillé à l’époque…

    En d’autres termes, voilà qui pourrait s’apparenter à des ingérences dans la politique d’un pays tiers. Un peu comme ce qui est reproché à la Russie lors de l’élection du même Donald Trump. Ou quand le lion plus haut évoqué se mord la queue à son tour.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/donald-trump-et-liran-quel-pilote-a-la-maison-blanche/

  • La Coupe du monde de football, symbole de la France qui se déconstruit

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    Par Carl Hubert, essayiste 

    Le 15 juillet dernier, l’équipe présentée par la France a remporté la coupe du monde de football. C’est évidemment une performance pour les footballeurs qui composaient l’équipe et ceux qui les ont entraîné, notamment le sélectionneur national Didier Deschamps. Mais les circonstances de cette victoire sont révélatrices de la situation que connaît la France en matière démographique, sociale et sécuritaire, surtout si on la compare avec la France de 1998, date de la précédente victoire de la France en coupe du monde de football.

    Le Grand Remplacement est une réalité dans le football de haut niveau

    L’équipe de France « black-blanc-beur » n’est certes pas une nouveauté. La propagande vantant cette équipe réputée être à l’image d’une France métissée sévissait déjà en 1998. Mais, il y a 20 ans, les Européens étaient le groupe majoritaire dans l’équipe d’Aimé Jacquet : 13 joueurs sur 22. L’équipe qui a remporté le mondial russe était quant à elle composée de manière très majoritaire de joueurs d’ascendance africaine : 16 sur 23, dont deux Nord-Africains, les Européens étant au nombre de 6, soit à peine un quart des effectifs.

    Cette colorisation croissante de notre sélection nationale a une double cause. La première est démographique : il est un fait que les jeunes générations qui grandissent en France sont d’ascendance de moins en moins autochtone. 40% des nouveaux nés sont d’origine extra-européenne d’après les statistiques de dépistage de la drépanocytose.

    La deuxième est socioculturelle et économique. Les clubs de football français, qui détectent et forment les jeunes talents, recrutent en banlieue plutôt que dans la France périphérique : c’est moins cher de faire la tournée des villes de banlieues plutôt que de faire le tour de la campagne française et, en plus, cela permet de contribuer, croit-on, à l’intégration des populations immigrés. A cela s’ajoute le fait que, comme le constatait récemment Julien Rochedy sur Twitter, le monde du football est à la recherche de profils athlétiques, tels des sprinters en athlétisme.

    En résumé, les clubs français font ce que l’on appelle de la discrimination positive, ce qui revient à discriminer négativement les jeunes Européens. Antoine Griezmann en sait quelque chose, lui qui a été rejeté en France pour son physique frêle et n’a pu faire carrière qu’en Espagne.

    L’intégration par le sport ne fonctionne pas

    Malgré cette discrimination pro-allogènes dans le sport, malgré la propagande sur la France « black-blanc-beur », malgré les milliards déversés dans le cadre de la politique de la ville en infrastructures et animations sportives, le sport en général et le football en particulier n’ont contribué que de manière marginale à l’intégration à la société française des jeunes immigrés.

    On remarquera d’abord que dans l’expression « black-blanc-beur », malgré les investissements qatari, le dernier terme est réduit à la portion congrue : si le footballeur peut être pris comme modèle par les jeunes originaires d’Afrique noire, c’est déjà moins évident pour les jeunes originaires du Maghreb, qui se reconnaissent d’ailleurs souvent plus volontiers dans les équipes nationales nord-africaines.

    Quoi qu’il en soit, le sport n’est pas suffisant pour intégrer le plus grand nombre, surtout quand le sport se communautarise. C’est d’ailleurs une évolution de ces dernières années que de voir les associations sportives prises d’assaut par les barbus ou, à tout le moins, devenir majoritairement composées d’immigrés. Ce qui est d’ailleurs un repoussoir pour les Français de souche qui refusent de se convertir. Dans ces conditions, loin d’intégrer à la nation française, le sport communautarise, intègre à l’islam et in fine désintègre la France.

    Le désordre public devient préoccupant

    Malgré les efforts des médias de propagande pour occulter les faits, la soirée du 15 juillet a donné un nouvel exemple de la situation sécuritaire très dégradée que connaît la France. Magasins pillés sur la « plus belle avenue du monde », voitures brûlées, dégradations diverses, pompiers et policiers pris pour cibles, agressions sexuelles, vols à l’arraché : la prétendue liesse populaire a aussi été l’occasion pour les jeunes de banlieues de descendre sur les Champs-Élysées pour s’en prendre non pas seulement aux symboles des institutions françaises mais aussi à la société française dans son ensemble.

    Il s’agit d’un comportement de razzia version édulcorée et festive, qui confirme que la communion nationale est toute relative et qui démontre que la situation sécuritaire s’est sensiblement dégradée par rapport à 1998. C’est aussi ce désordre qui explique que les « Bleus » n’aient pas été autorisés à prendre un bain de foule sur les Champs – et à raison : un des « supporters » a lancé un bâton sur les champions, visant comme par hasard Giroud – qui cumule sa francité avec son christianisme. Curieusement, cet incident a été peu commenté et l’auteur du lancer de bâton ne semble pas avoir été interpellé. C’est sans doute qu’il faut cultiver le mythe du vivre-ensemble, faute de pouvoir le faire exister en vrai !

    Carl Hubert 24/07/18

    https://www.polemia.com/coupe-du-monde-football-2018-symbole-france-deconstruit/

  • Steve Bannon va créer une fondation en Europe afin de mener une révolte populiste de droite contre Soros

    6a00d83451619c69e2022ad3a34e2a200b-800wi.jpgSteve Bannon, ex-conseiller du président américain Donald Trump, va créer une fondation en Europe afin de mener une révolte populiste de droite sur le continent, écrit le site américain Daily Beast. Steve Bannon a confié au site ses ambitions, avec comme première étape les élections européennes de 2019. Le quartier général de son organisation baptisée "Le Mouvement" devrait être implanté à Bruxelles. L'objectif de Steve Bannon est de rivaliser avec la fondation du milliardaire américain George Soros, Open Society.

    L'ancien patron du site Breitbart était à Londres au moment de la visite de Donald Trump en Europe, recevant des représentants des mouvements de droite en Europe, notamment Nigel Farage ainsi que Louis Aliot. Il a également eu des contacts avec Viktor Orban. Steve Bannon, qui a prédit un «grand avenir» à Marion Maréchal Le Pen, et Raheem Kassam, ex-conseiller de Nigel Farage, l'un des artisans du Brexit, a annoncé que cette organisation était déjà opérationnelle. Raheem Kassam explique :

    "Le Mouvement sera notre bureau central pour un mouvement populiste et nationaliste en Europe. Nous allons concentrer notre attention sur les individus et les groupes de soutien intéressés par les questions de souveraineté, de contrôle des frontières et d'emploi entre autres choses». «Nous avons décidé de nous installer à Bruxelles parce que c'est le cœur de l'Union européenne, la force la plus pernicieuse contre la démocratie de l'État nation en Occident aujourd'hui».

    «L'organisation est déjà une fondation structurée avec un budget annuel significatif et nous avons commencé le recrutement».

    «Les élections européennes seront l'an prochain un test majeur à la fois pour les eurosceptiques et pour les réformateurs et le Mouvement sera l'endroit où ces deux causes vont se rejoindre». «La classe dirigeante politique a travaillé avec l'aide d'innombrables ONG pendant des décennies, main dans la main. Nous pensons qu'il est temps qu'il y ait une organisation qui soit du côté des gens ordinaires à la place des lobbies défendant les intérêts des grandes entreprises en Europe».

    La fondation de Bannon offrirait des conseils et des services de sondages, de publipostage en ligne (e-mailing) ou d'exploitation de données numériques à un réseau de partis d'extrême droite.

    L'ancien conseiller de Trump espère parvenir à mobiliser les opposants à l'Union européenne afin que soit élu un groupe de députés suffisamment important pour provoquer une paralysie voire une fermeture du Parlement européen et de la Commission européenne.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/steve-bannon-va-cr%C3%A9er-une-fondation-en-europe-afin-de-mener-une-r%C3%A9volte-populiste-de-droite-contre-s.html

  • International / Israël accueille les casques blancs – JT TVL 24 juillet 2018

    1) International / Israel accueille les casques blancs VO : Israel vient au secours des casques blancs  cette organisation humanitaire très controversé notamment pour ses liens avec des organisations islamistes  tait en position délicate en Syrie.

    2) Immigration / UE : Aider les Africains chez eux pour qu ils y restent VO : Un plan Marshall pour l'Afrique ! C'est une préconisation de l'Union Européenne pour endiguer la vague migratoire  pas une nouveauté  certes, mais une piste qui peut para très crédible.

    3)  économie / Les Français : des vacanciers résolument européens

    4) L'actualité  en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Version RuTube :

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/24/24493/international-israel-accueille-casques-blancs-jt-tvl-24-juillet-2018

  • La Russie déclare que l’évacuation des casques blancs révèle la «vraie nature» de l’organisation

    Une chance, les provocations d’attaques chimique dans le sud-ouest de la Syrie, par les Casques blancs vont certainement diminuer? – Ambassade de Russie en Israel

    By Sputnik News

    MOSCOU, Sputnik – Pendant le conflit syrien, les activistes de l’organisation non gouvernementale White Helmets ont été impliqués dans « les provocations les plus odieuses » et leur évacuation du pays du Moyen-Orient a révélé leur vraie nature et leur hypocrisie, a annoncé lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

    « Il est bien connu que les Casques blancs ont été impliqués dans les provocations les plus odieuses pendant le conflit syrien. Il menait des activités uniquement sur les territoires contrôlés par les radicaux islamiques. Il fabriquait des mensonges flagrants, qui ont ensuite servi de prétexte pour lancer des accusations contre les autorités syriennes », a déclaré le ministère dans un commentaire.

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  • Tout est à vendre… car tout s’achète !

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    L’Aquarius : pour les passeurs, un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros. Pour les « humanitaires » aussi, un marché lucratif. 

    La société issue des principes de la Révolution touche aujourd’hui à son terme. La seule valeur qui reste est « l’argent ». Balzac l’avait bien vu. Même les bons sentiments se monnaient à prix d’or. Le bétail humain fait partie du marché ! 

    Dans la société d’aujourd’hui où les quatre libertés fondamentales sont la libre circulation des biens, des services, des hommes et des capitaux, seul compte désormais le prix à payer. Et, sous l’impulsion de l’Union européenne, l’État se voit réduit au rôle de simple agent économique qui doit privilégier soit le « moins disant » quand il s’agit d’acheter quelque chose, soit celui qui propose le prix le plus fort quand il s’agit de vendre les « bijoux de famille ». Dans ce contexte, les missions d’ordre public, l’unité nationale et la dignité des personnes ne pèsent pas lourd. Il est vrai qu’aucun système matérialiste et individualiste n’est propice à la solidarité qui doit caractériser la vie en société.

    La loi Pacte

    Comme toutes les lois depuis une trentaine d’années, il s’agit d’une loi fourre-tout dans laquelle, sous prétexte de réformer, on vient agiter dans tous les sens l’organisation du cadre économique du pays au point que plus personne n’est capable de mener une politique à long terme. Constatons que cette loi de 74 articles – l’un d’eux ayant pour but de ratifier 23 ordonnances différentes – est soumise à la procédure d’urgence. Or, le projet de loi présenté aux députés et sénateurs s’étend sur 962 pages ! On se demande quel parlementaire est capable d’avoir en aussi peu de temps un avis valable sur tous les articles du texte, encore moins sur son intérêt général.

    Parmi les multiples mesures-phares que contient ce texte indigeste, il est question de « privatiser » : privatiser les ex-Aéroports de Paris, devenus le groupe ADP et dont une partie du capital se trouve déjà entre des mains étrangères, la Française des jeux et le groupe énergétique aujourd’hui baptisé Engie. En soi, une telle mesure n’est pas choquante, car ce n’est pas le rôle de l’État que de gérer des aéroports – y compris à l’étranger – ou de se conduire en tenancier de machines à sous. Quant à l’accès à l’énergie, l’État doit plus veiller à ce que l’énergie en question soit disponible toujours et partout au moindre coût plutôt que de gérer directement la société qui la distribue. Mais le motif pour lequel ces mesures sont prises est d’obtenir – dans le respect des règles imposées par l’Union européenne – le bénéfice le plus important possible, pour « financer l’innovation de rupture ».

    L’accord sur les « prêts non performants »

    Le président Macron et la chancelière Merkel se sont mis d’accord pour relancer l’intégration bancaire européenne en limitant les « prêts non performants » à 5 % de l’encours de crédit global des banques. Cela tombe bien puisque les banques françaises et allemandes ont réussi à brader auprès de fonds de pension américains la plupart de leurs créances douteuses, se déchargeant en fait sur ces fonds du soin de les recouvrer à l’échéance. Grâce à ce subterfuge, leur ratio est ainsi passé à moins de 4 % ; les pertes générées par l’opération ayant été masquées par la spéculation financière. Mais les banques italiennes, irlandaises, portugaises, chypriotes, espagnoles et grecques ne peuvent respecter cette nouvelle obligation, compte tenu de l’état de délabrement de leur système économique. Si le projet franco-allemand est adopté, ces banques n’auront qu’à vendre – au rabais – les créances qu’elles détiennent sur leurs entreprises nationales à des fonds de pension étrangers qui, eux, ne manqueront pas de faire jouer les privilèges attachés à ces créances au moment de l’échéance finale. Et nombre d’entreprises endettées passeront ainsi sous contrôle étranger sans que personne ne s’en offusque.

    Les tribulations migratoires

    Au début de l’été, divers bateaux de « migrants » ont occupé les titres des journaux. Dans quel port allaient-ils pouvoir débarquer les passagers recueillis au milieu de la mer Méditerranée, sur de frêles esquifs où ils avaient été entassés par des passeurs sans scrupules ? On a dit à ce propos qu’un bateau comme l’Aquarius – celui qui a fini à Valence – représentait pour les passeurs qui lui avaient confié ces clandestins, un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros. Mais il faut voir que ce bateau qui a ainsi pris le relais des passeurs, appartient à une société qui ne vit pas que de l’air du temps, qu’il avait été affrété pour l’occasion par des associations sans lien avec la première – il faut bien diviser les risques –, pour lesquelles cette opération est onéreuse, que le personnel à bord ne se nourrit pas uniquement du poisson pêché en mer pendant son temps libre. Or comme le nombre des bateaux qui remplissent ce type de missions « humanitaires » ne fait qu’augmenter, c’est bien qu’il y a là un nouveau marché lucratif. On constate d’ailleurs que ces bateaux savent très exactement où aller récupérer ces « migrants » ; c’est d’ailleurs la raison qui a conduit ledit Aquarius à faire une « escale technique » à Marseille fin juin : « l’escale doit être faite le plus près possible de la zone de sauvetage », comme l’a précisé son capitaine.

    Les réformes sociétales

    Dans la logique des « réformes sociétales » imposées en France, sous l’égide de l’ONU et avec le soutien de la Cour européenne des droits de l’homme (sic), après le « mariage » homosexuel (lui-même préparé par le PACS), la France se dirige vers l’adoption de ce que l’on appelle pudiquement la PMA et la GPA et qui constituent, faut-il le préciser, le pendant obligatoire de ce que l’on appelle hypocritement l’IVG. Désormais tout le monde aura le droit de « supprimer un fœtus », d’acheter un enfant ou de louer un ventre. Mais si l’enfant acquis dans le cadre de ce nouveau « droit » ne répond pas aux attentes (au cahier des charges initial) ou s’il cesse de plaire à l’acquéreur, il faudra bien organiser un « marché de l’occasion »… sinon ces « déchets » humains, pour reprendre l’expression mise en avant par le pape François mais déjà utilisée par son prédécesseur, seront abandonnés.

    Les élections présidentielles

    Le 17 juin, le journal italien Il Populista a annoncé que, pour son élection, le président Macron aurait bénéficié de divers prêts venus de la part de personnes qui ne sont pas réputées pour leur désintéressement le plus total (Crédit Agricole, David de Rothschild, George Soros et Goldman-Sachs). Au moment où ces lignes sont écrites, l’information n’est encore pas vérifiée. Mais, une plainte a été déposée contre l’ancien maire de Lyon pour avoir fait bénéficier le candidat Macron de finances obtenues auprès des citoyens pour un tout autre objectif. Et cela vient après la révélation des rabais obtenus par le même candidat pour la location de certaines salles de réunion. Quoi qu’il en soit de la réalité profonde de ces accusations, le fait même qu’il y soit fait référence et que les médias officiels y donnent un certain écho, montre bien que les démocrates français vivent avec l’idée que leurs voix peuvent être vendues et donc achetées.

    Une société de spéculation

    Ces quelques exemples, mais la liste est loin d’être exhaustive, montrent qu’aujourd’hui tout se vend car tout s’achète. Hélas, là où un gouvernement devrait exercer ses fonctions régaliennes pour protéger l’ordre public et promouvoir le bien commun, où il devrait respecter les difficultés de ses partenaires européens et s’en montrer solidaire, où il devrait, avec prudence, aider ceux qui en ont besoin et dont le premier droit est celui de pouvoir vivre dignement chez eux, où il devrait se préoccuper du droit des enfants à vivre normalement et être éduqués et aimés par un père et une mère, on constate qu’il introduit partout la spéculation. On spécule sur l’économie du pays, sur les créances internationales, sur la misère des peuples, sur la détresse affective des populations, sur les résultats des élections. Les marchandises d’aujourd’hui ne sont plus des biens de première nécessité que recherchaient les Anciens mais des personnes morales ou, pire, des personnes physiques. Les réfugiés, les enfants, les femmes sont les nouveaux produits que l’on trouve sur ces marchés « réformés » par ceux que saint Augustin désignaient comme appartenant à une « bande de brigands ».  

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    Tout se vend et s’achète, même les gosses. Ô démocratie !

    François Reloujac
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • La France au travail ?

    Le billet de Patrick Parment

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    Une récente étude de BPIFrance (Banque publique d’investissement) montre que 41% des entreprises françaises de moins de 250 salariés rencontrent d’importantes difficultés de recrutement. Et cela est particulièrement vrai pour les secteurs de la réparation automobile, de la fabrication de biens intermédiaires et des transports. Cri d’alarme du président de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), « on ne trouve plus personne pour aller travailler ». Et ce malgré un taux de chômage élevé. Pôle emploi estime ce déficit dans une fourchette de 220 000 à 330 000 emplois non pourvus. A titre d’exemple, trois métiers sont déclarés quasi sinistrés : les couvreurs et plombiers-zingueurs, les chaudronniers et les carrossiers automobile. On notera que le salaire n’est pas en cause car ces métiers, comme bien d’autres d’ailleurs, sont plutôt bien rémunérés, largement au-delà du Smic.

    Comme le souligne Patrick Liebus, patron de la Capeb, « on a plus de 3,5 millions de chômeurs dans ce pays et on n’arrive pas à pourvoir ces postes ». Il y a plusieurs raisons à cela. On peut citer l’Education nationale évidemment qui peine à revaloriser les filières professionnelles mais, plus vrai encore, qui a bradé un baccalauréat qui génère au final plus de chômeurs que de diplômés. Mais elle n’est pas la seule en cause. Il y a ce climat délétère dans lequel la gauche comme la droite réunies nous font baigner depuis des décennies qui amène les jeunes à imaginer un avenir en forme de « Stars Académy » plutôt que d’aller au charbon comme nos pères qui ont forgé ce pays à force de sueur et de sang.  Le paradoxe ne manque pas de sel quand on sait que c’est la gauche qui a dévalorisé le travail et encensé l’actionnaire boursier. Merci monsieur Fabius.

    Mais surtout, cela met à mal cette idée issue du pur gauchisme socialisant que face à une population française vieillissante, l’immigration extra-européenne était une chance pour la France. La démonstration se fait de jour en jour que l’immigration loin d’être une chance pèse, entre autres, d’un poids majeur sur nos finances publiques notamment en matière d’allocations, d’aides diverses et variées et surtout d’insécurité. On ne manquera pas non plus de remercier le Medef, ce patronat avide de travailleurs bons marché et principal pousse au crime dans cette affaire.  Car, il s’agit bien de ces 10 millions d’individus issus du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou du sous-continent indien dont on parle et qui handicapent ce pays au détriment des vrais travailleurs - et pour combien de temps encore ? - Gaulois. Entendez par là tous les dolichocéphales qui vont de Brest à l’Oural, de Gibraltar à Narvik !

    Allez, bonnes vacances quand même. Profitez-en, les "emmerdes" reprennent en septembre.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Si Emmanuel Macron compte mettre la PMA sans père sur la table, LMPT s'engage à des mobilisations immenses

    6a00d83451619c69e2022ad3a34d79200b-800wi.jpgLudovine de la Rochère revient dans Atlantico sur la proposition de loi du député Chiche pour accélérer l'extension de la PMA :

    "Cette précipitation donne en effet l’impression que les militants pro-PMA sont inquiets. Et de fait, je les comprends : le président de la République, chaque fois qu’il a évoqué cette question, a toujours souligné que l’une des conditions sine qua non pour avancer était « l’existence d’un large consensus » et qu’il « ne passerait pas en force ». Or, en l’occurrence, les Etats généraux de la bioéthique, consultation préalable à la révision de la loi de bioéthique prévue par la loi, ont clairement montré l’absence de consensus : aussi bien dans les réunions publiques partout en France que sur le site internet, lequel a tout de même recensé plus de 800.000 votes !

    Quant aux organismes qui ont exprimé leur opposition à la PMA sans père6a00d83451619c69e2022ad35d7288200c-800wi.jpg dans ce cadre, ils sont très largement représentatifs de la société française, beaucoup plus que les organismes ayant au contraire validé cette idée. L’UNAF, par exemple, qui représente 700.000 familles adhérentes et plus de 7000 associations familiales, s’y est déclaré opposée, à l’inverse de « Ici Mama Solo », qui n’est même pas une association, mais seulement une page FaceBook ayant 242 abonnés !

    Il est aussi de notoriété publique que les intellectuels, les médecins, les scientifiques, les juristes, les professionnels de l’enfance, tout comme les politiques, sont très divisés sur cette question. L’Académie de médecine a d’ailleurs pris position contre la légalisation de la PMA sans père.

    La majorité présidentielle avance-t-elle unie dans cette nouvelle bataille sociétale ?

    Les députés de la majorité étant issus de la société civile pour beaucoup, il a fallu du temps pour les découvrir – et donc connaître leurs positions -. Et eux-mêmes, il leur a fallu aussi du temps pour oser s’exprimer et, éventuellement, se démarquer. Quelques dizaines, en revanche, sont issues des rangs de la gauche et leurs positions sont connues de longue date. Or il s’avère, et l’épisode de cette proposition de loi PMA l’a fait sortir au grand jour, que toutes les positions existent chez les LREM sur cette question. Ce n’est pas étonnant puisqu’il n’y avait pas de « doctrine » en la matière à En Marche ! Les candidats à la candidature aux législatives n’avaient donc pas eu à faire part de leur adhésion à cette idée. Et il leur avait bien été dit, en outre, qu’ils seraient libres de leur vote sur les sujets de société. Nous avons constaté, d’ailleurs, au moment des législatives en juin 2017, que les candidates LREM ne connaissaient même pas la position personnelle d’Emmanuel Macron sur le sujet. Autrement dit, on est loin, très loin d’une promesse de campagne : ses propres candidats n’étaient eux-mêmes pas au fait !

    Et du côté du gouvernement, les ministres sont eux-mêmes divisés sur ce sujet, nombre d’entre eux y étant opposés comme leurs réactions l’avaient montré après la déclaration de Marlène Schiappa en septembre dernier sur la PMA. La PMA fracture donc la majorité présidentielle, et sans doute profondément puisque (seulement) 47 députés LREM (sur 309) ont signé dans Libération il y a quelques semaines une tribune pour la PMA sans père, tandis que d’autres n’en veulent pas. Cela explique bien-sûr aussi la fébrilité des militants du « droit à l’enfant », souvent issus des rangs du parti socialiste du reste. Tout cela fait de la PMA un sujet très dangereux pour Emmanuel Macron : avancer vers sa légalisation pourrait être un piège politique lourd de conséquences.

    La PMA était-elle, oui ou non, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron ?

    Non, l’ouverture de la PMA aux femmes seules et au couples de femmes n’étaient pas une promesse de campagne du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, contrairement à ce qu’on entend souvent. En fait, suivant des échanges de mails de ses proches collaborateurs sortis par Wikileaks, Emmanuel Macron semblait y être plutôt opposé fin 2016 [...]

    D’autre part, rien n’était dit sur la PMA dans le programme officiel d’Emmanuel Macron, que l’on peut encore retrouver ici et il ne l’avait pas non plus évoquée lors de la présentation publique de son programme, à visionner ici

    Très tardivement dans sa campagne, il s’est déclaré« personnellement » favorable à la PMA sans père, ce qu’il a exprimé dans deux interviews et un meeting. Il l’a indiqué aussi dans « une lettre aux LGBTI », autrement dit une lettre qui ne s’adressait pas à l’ensemble des électeurs pour le leur faire savoir, mais à un public ciblé. Sa motivation était manifestement électoraliste. Ainsi, l’évolution de la PMA n’était pas une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, et ce point est très important parce qu’il n’est donc pas possible de prétendre que les Français l’ont élu en connaissance de cause et en acceptant cette idée.

    J’ajoute qu’Emmanuel Macron, avant comme après son élection, a toujours précisé qu’il s’agissait de son opinion « personnelle » et, comme je le disais à l’instant, qu’il conditionnait impérativement une éventuelle avancée en ce sens à « l’existence d’un large consensus ».

    Le gouvernement a annoncé que la PMA serait dans la prochaine loi de bioéthique. A-t-il tenu compte des avis exprimés lors des états généraux de la bioéthique ?

    Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a plus précisément indiqué que la PMA serait « débattue » dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique. Mais en effet, s’il n’a pas dit « inclue » dans la révision de la loi de bioéthique, il va déjà trop loin et ce, pour plusieurs raisons : d’abord parce que lors des états généraux de la bioéthique, processus de consultation publique organisée par le gouvernement lui-même, une opposition massive – de plus de 80% des participants – s’est exprimée ; ensuite parce que le gouvernement, par la voix de la Ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a déclaré qu’il attendait plusieurs avis, dont celui de l’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST). Et du côté parlementaire, une mission d’information bioéthique vient à peine de commencer son travail, lequel devrait s’achever fin 2017. Dans ce contexte, il est particulièrement mal venu de décréter que la PMA serait débattue : à ce jour, rien n’y oblige, bien au contraire !

    Et de fait, le rapport du Conseil d’Etat publié ce 11 juillet, dit certes que, juridiquement, rien n’empêche la PMA sans père, mais il souligne aussi que rien n’oblige à aller dans ce sens. Il développe en outre les implications et risques inhérents à la PMA sans père. J’ajoute qu’un gouvernement qui cèderait à un lobby ultra-minoritaire – ce qu’ont amplement montré les Etats généraux de la bioéthique -,ferait preuve d’une grande faiblesse.

    La société est-elle mobilisée sur ce sujet ? Faut-il s'attendre à une fronde comparable à celle de 2013 contre le mariage pour tous ?

    Les Etats généraux de la bioéthique ont permis de prendre le pouls sur ce sujet et ce, sur l’ensemble du territoire français. Or il est clairement apparu une opposition massive, réfléchie, argumentée, diversifiée et, j’allais dire, déterminée, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, et dans les grandes villes comme les petites.

    Si je ne pense que l’on puisse dire que la société, dans son ensemble, est « mobilisée » sur le sujet, il est donc clair, en revanche, qu’un nombre immense de Français l’est vraiment : consacrer des soirées entières à des réunions publiques, souvent loin de chez soi, ou passer des heures sur le site de la consultation en ligne en dit long sur le niveau d’inquiétude des participants aux états généraux de la bioéthique.

    Quant aux autres, s’ils ne sont pas « mobilisés » sur le sujet, ils n’en sont pas moins opposés à la PMA sans père. En effet, quand on analyse réellement les sondages, on constate que seuls 1 à 3% considèrent que c’est une réforme nécessaire, que pour 65% d’entre eux « l’Etat doit garantir à l’enfant né par PMA le droit d’avoir un père et une mère » et pour 95%, que le père a un rôle essentiel auprès de l’enfant. La réalité de l’opinion publique française se mesure ici, et non dans les quelques sondages dont la question induit littéralement une réponse positive, celle-ci étant à peu près : « êtes-vous pour un nouveau droit ? »

    Un sujet comme la PMA peut-il selon vous rassembler un grand nombre de Français dans un mouvement uni ? L'immense majorité d'entre eux n'est-elle pas indifférente à ce débat ?

    Je pense que nombre de Français, en effet, sont trop pris dans leurs difficultés personnelles, professionnelles et autres pour s’investir véritablement sur des questions d’avenir, lesquelles sont complexes et demandent de prendre du temps. Pour beaucoup d’entre eux, d’ailleurs, une idée telle que la PMA sans père est vraiment une histoire de « bobos déconnectés de la vraie vie » : je cite là une personne de Nîmes à laquelle j’ai remis un tract il y a quelques semaines.

    Mais cela n’empêche pas un nombre immense de Français, qui ont pris conscience des enjeux avant 2012 ou en 2012-2013, d’être prêt à se rassembler très largement pour intervenir. Et l’on sait que l’opposition à la PMA va bien au-delà de l’opposition à la loi Taubira : nombre de Français étaient favorables au mariage gay mais opposés à la PMA sans père et à la GPA. Si l’on peut regretter qu’ils n’aient pas compris le lien entre le mariage et la filiation, on sait en tout cas que l’idée de la PMA sans père est inacceptable pour eux. [...]

    La Manif Pour Tous a-t-elle encore les moyens et les réseaux suffisants pour revenir sur le devant de la scène et mener une confrontation longue de plusieurs mois ?

    Je note que vous parlez de « revenir sur le devant de la scène »… alors que les médias comme les politiques parlent de La Manif Pour Tous absolument tous les jours ! Soit parce qu’ils évoquent l’opposition aux transgressions anthropologiques et éthiques qui sont envisagés, opposition qui est largement incarnée par La Manif Pour Tous, soit parce qu’ils nous invitent à débattre, répondre à des interviews, etc.

    En ce qui concerne les réseaux, autant vous dire que ceux de La Manif Pour Tous n’ont cessé de se développer et de se solidifier depuis maintenant 5 ans ! Quant aux moyens, du point de vue organisationnel, La Manif a largement fait la preuve de ses capacités et de son professionnalisme…

    Quant à mobiliser, cela dépend en fait avant tout de la gravité de la menace : si la PMA sans père devenait un péril imminent, je suis convaincue que des mobilisations immenses auraient lieu.Et bien-sûr, je ne parle pas là d’un sentiment personnel : mon analyse repose sur de très nombreux éléments qui vont dans ce sens, à commencer par les demandes de plus en plus nombreuses et pressantes de lancer de nouvelles mobilisations ! [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/si-emmanuel-macron-compte-mettre-la-pma-sans-p%C3%A8re-sur-la-table-lmpt-sengage-%C3%A0-des-mobilisations-imme.html