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  • La répression kurde s’abat sur les chrétiens dans le nord de la Syrie

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    Grâce au soutien américain, les Kurdes occupent environ un tiers du territoire syrien, au nord et à l’est, au-delà de l’Euphrate. Aidés d’environ deux mille militaires américains, ils sont censés combattre l’État islamique, qui n’existe pourtant plus dans le nord de la Syrie.

    Certes, les Kurdes vivent là depuis plusieurs siècles, mais jusqu’à la guerre, c’était Damas qui administrait l’ensemble de la Syrie. Kurdes, chrétiens et musulmans vivaient d’ailleurs en bonne intelligence dans la région, même lorsque les Kurdes étaient majoritaires. Il est vrai que l’armée et la police syriennes étaient vigilantes.

    L’alliance kurdo-américaine, née des combats de Kobané contre Daech, a inversé le rapport de force. L’armée américaine n’a que faire des chrétiens, soupçonnés en outre d’être des soutiens du régime. Les Kurdes et la lutte contre Daech sont, au contraire, un paravent commode à l’occupation américaine en Syrie afin de surveiller l’Iran et de rassurer Israël. Les promesses de Trump sur le retrait américain s’éloignent.

    Nantis de ce soutien puissant, les Kurdes n’ont pas tardé à reprendre leurs mauvaises habitudes de domination, de répression et de mépris des chrétiens.

    Un récent entretien de l’évêque syro-catholique d’Hassaké au journal libanais L’Orient-Le Jourpermet de se faire une idée précise des souffrances chrétiennes sous le joug kurde. Mgr Benham Hindo le dit sans ambages : « Les Kurdes veulent nous voler notre terre, notre langue et notre culture, en somme nous faire partir. »

    Les Kurdes se sont d’abord attaqués aux écoles. Ils ont pris le contrôle d’une centaine d’écoles gouvernementales pour y imposer leurs programmes. Les écoles chrétiennes sont maintenant dans le viseur et les fonctionnaires locaux ne peuvent plus y mettre leurs enfants sous peine d’amende.

    Plusieurs tentatives de fermeture d’écoles par la force ont ensuite été effectuées. Les vigoureuses réactions des chefs religieux des communautés chrétiennes ont fait reculer les Kurdes, mais ce n’est que partie remise.

    Les intimidations politiques se multiplient : un intellectuel assyrien a été passé à tabac, d’autres détenus plusieurs heures, voire plusieurs jours.

    Le Parti syriaque, actif dans la région, s’est hélas allié aux Kurdes, provoquant la colère d’une grande majorité de chrétiens qui les considèrent comme des traîtres. Ces divisions entre chrétiens ne sont pas nouvelles, mais on pouvait espérer que, face au totalitarisme kurde, elles seraient mises en sourdine.

    L’action de Mgr Hindo est précieuse dans ce contexte et il maintient avec force son désir de poursuivre le dialogue avec le Parti syriaque. Et sa tâche est particulièrement risquée : son évêché est, en permanence, encerclé par des snipers kurdes.

    Il reste persuadé que tout cela relève d’un vieux rêve kurde : chasser les chrétiens de la région. Rien d’étonnant, au fond, de la part d’un peuple qui fut le supplétif zélé des Turcs lors du génocide arménien.

    Antoine de Lacoste

    http://www.bvoltaire.fr/la-repression-kurde-sabat-sur-les-chretiens-dans-le-nord-de-la-syrie/

  • Le méprisant de la République

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    Comment Emmanuel Macron va-t-il pouvoir faire face aux Français lors de sa prochaine prestation télévisée après de multiples faux pas rapportés par une presse de moins en moins macroniste, donc de plus en plus objective ?

    Après l’arrogance dont il a usé face aux retraités venus le saluer à Colombey-les-Deux-Églises, il a enchaîné au Salon de l’automobile où il affiché une évidente nervosité, comme nous allons le voir. Cette attitude serait-elle due à la scène de ménage rapportée avec force détails par Valeurs actuelles et qui aurait affecté profondément le Président ? Après sa catastrophique séance de photos de Saint-Martin, Brigitte Macron lui aurait hurlé : « Il faut arrêter les conneries, maintenant. » Scène décrite par le journaliste d’Europe 1 Frédéric Helbert sur Twitter, mercredi : « Selon une top source, le Président a subi une véritable engueulade, une déculottée », venue de son épouse Brigitte Macron, qui a tout passé en revue (Benalla, etc.). « Ça gueulait si fort derrière la porte qu’on a tout entendu (membre #GSPR). » Et de poursuivre, dans un autre tweet : « C’était un huis clos derrière la lourde porte du bureau du PDR. Mais ça cognait si dur qu’on a tout capté, dit 1 officier #Secu. »

    On peut prévoir que Macron n’en restera pas là et qu’une enquête approfondie auprès des services de sécurité de l’Élysée va trouver le délateur. Mais cette révélation ainsi rendue publique après le claquage de porte de son ami Collomb aura suffisamment affecté le Président pour expliquer ce qui s’est passé à Colombey et au Mondial de l’automobile.

    « En quarante ans de Salon, je n’avais jamais vu un tel mépris ! », a confié le responsable d’un groupe français. Emmanuel Macron avait tout simplement privatisé le Mondial pendant trois heures, bloquant derrière un important cordon de sécurité des centaines de visiteurs et journalistes venus inaugurer cet événement. Un petit groupe d’accrédités auprès de l’Élysée avait été autorisé à suivre le Président, qui leur a déclaré, selon l’AFP, qu’« il y a un cap, des institutions, un gouvernement au travail, au service du pays et du peuple français… c’est ce qui compte. Le reste, ce sont des péripéties. » Péripéties créées par le caractère impérial du visiteur qui a bien voulu répondre qu’il continuait à conduire. « Le volant, ce sont les Français qui le donnent et ils l’ont donné pour cinq ans à une personne. »

    Le ton se veut, volontairement ou pas, toujours arrogant et au-dessus de toute contestation possible. Emmanuel Macron est le chef. Et il aime le faire sentir. Même si, derrière lui, une certaine cheftaine tente de le remettre sur le chemin de la tempérance.

    On peut prévoir ce qu’il va déclamer pendant ses futures deux heures d’intervention télévisée. Qu’il a fait, qu’il fait et qu’il va faire de l’excellent travail pour donner au pays (la France, je suppose) le bonheur tant attendu, la prospérité, même si celle-ci va creuser le modeste déficit qui atteindra peut-être les 2.800 milliards en 2022. « Je sais, je suis peut-être un peu cru. J’ai le défaut de dire ce que je pense », etc. Avec son sourire à la George Clooney, il va tenter de nous embobiner avec le talent que les Français ont pensé découvrir pendant sa campagne présidentielle.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/le-meprisant-de-la-republique/

  • La droite s’est-elle soumise à la gauche ?

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    Par Jean Terroir ♦ C’est l’une des observations politiques les plus évidentes : il semble acquis que la droite française a peu à peu abandonné ses fondamentaux, notamment sous l’emprise du diktat idéologique de la gauche. Pour Jean Terroir, il est fondamental que la droite revienne à ce qui marque sa différence avec la gauche : privilégier le réel.
    Polémia.

    Le réel comme point de départ

    Quand j’étais plus jeune, on me disait que ce qui était un marqueur de la « droite nationale » comme on disait à l’époque ou du moins de la « droite », c’était de « partir du réel ». Certains s’appuyant sur la célèbre distinction de Charles Maurras entre pays légal et pays réel. C’était très attrayant pour un jeune homme comme moi désabusé par le bla bla des partis traditionnels car en face les « gauchistes » semblaient eux aussi se perdre dans leur bla bla, leurs utopies et leurs débats sans queue ni tête.

    Nous en face, on avait le « réel ». Et j’entendais tout le temps que ce « réel » nous donnait raison.

    Par exemple sur l’insécurité, la droite opposait le « réel » à la gauche qui parlait d’un « sentiment » et qui comme d’habitude nous sortait les violons de la subjectivité liée au ressenti de chacun voire accusait les médias ; qui comme on le sait tous sont tenus par une armée de crypto-lepenistes. On avait donc il y a plus d’une décennie Jean-Marie Le Pen en 2002 ou Nicolas Sarkozy en 2007 qui s’appuyèrent sur le « réel » pour conquérir les voix des Français. Ils disaient tout haut ce que d’autres pensaient tout bas selon l’expression consacrée, ils mettaient des mots sur ce que les « gens » voyaient. Dans la plus pure tradition de droite, ils ne parlaient pas utopie, post-révolution, Grand Soir, mais « réel », ordre, travail.

    On sait ce qu’il est advenu du FN lorsque Jean-Marie Le Pen a cherché à conquérir les voix des banlieues à Argenteuil et par la suite du mandat de Sarkozy pourtant élu sur le « kärcher » : ils ont oublié la réalité de leur électorat au profit de stratégies politiques menées par des conseillers mal avisés ou poursuivant des desseins idéologiques.

    Ainsi on a l’impression depuis une dizaine d’années que le « réel » a échappé même à la « droite » qui d’ailleurs ne s’appelle plus la droite mais cherche d’autres qualificatifs moins stigmatisant « républicains », « patriotes », « souverainistes », « populistes », « anti-mondialistes ». Mais pire encore, je constate une tendance massive dans les milieux militants à ne pas tenir compte du réel et les exemples sont nombreux.

    Récemment Eric Zemmour a créé malgré lui un nouveau buzz autour d’un débat sur les prénoms. Croyez-vous qu’il aurait reçu du soutien de la part de ceux qui sont censés s’opposer aux méfaits des globalistes ? Que nenni, nous avons au contraire lu des critiques sur le numéro d’Elements qui met Zemmour à l’honneur, alors que Zemmour est lu par des centaines de milliers de personnes et que cette Une peut permettre à cette revue de conquérir un nouveau lectorat au fond pas tellement éloigné.

    De la même façon, on ne cesse de lire des critiques sur les éditions Ring qui ne prétendent rien faire d’autre qu’un travail grand public en particulier sur les problèmes d’insécurité et d’islamisme. On en vient même à affubler de « droitard » ou de « bourgeois » pour tout et n’importe quoi et par exemple tous ceux qui ne font pas profession de foi d’anticapitalisme radical dans un pays pourtant gangrené par la fiscalité et le marxisme culturel venu des Etats-Unis.

    La France n’est un pays « ultra-libéral » que pour les étudiants de la Sorbonne ou de la rue d’Ulm, fussent-ils de droite… A l’international, la Russie est perçue comme le cœur névralgique de l’identitarisme européen malgré sa géographie très excentrée de la « Vieille Europe », la réhabilitation de l’histoire soviétique, l’influence de l’islam douteux de Kadyrov, les prières de rue ou le rapprochement avec la Turquie d’Erdogan avec qui Poutine a inauguré la plus grande mosquée du pays… que n’aurait-on pas lu à droite sur Macron si il avait inauguré une mosquée avec Erdogan…

    Très peu de « réel » et beaucoup trop d’idéologie

    On évoque constamment dans certains milieux intellectuels la nécessaire jonction entre les deux populismes pour combattre le système euro-mondialiste alors même que extrême-gauche et extrême-droite sont irréconciliables sur un grand nombre de sujets, et parmi eux le plus clivant : l’immigration. On continue de lire des logorrhées tiers-mondistes à l’heure de l’effondrement quasi total du nationalisme arabe, de la poussée islamiste, de la haine de l’occidental et ce plus de 25 ans après la fin de la Guerre froide comme si notre salut allait venir d’on ne sait quel chef d’état prétendument « non-aligné »…

    Bref je vois très peu de « réel » et beaucoup trop d’idéologie et d’enfermement doctrinal. Une impression de vivre encore dans les années 70’/80′. Les nouvelles réalités géopolitiques (comme l’importance de la Chine, la disparition du nationalisme arabe, la tendance forte aux regroupements continentaux, la puissance des GAFAM), technologique (intelligences artificielles, robotique), scientifiques (progrès de la génétique, découvertes sur le QI), environnementales (pollution des mers, des océans, des terres agricoles, des cours d’eau, des sols, de l’air, enlaidissement des paysages, …), sont peu prises en compte.

    Très peu de pragmatisme et de stratégie de conquête et beaucoup d’entêtement dans des impasses politique. Cette tendance idéologisante, ce « doctrinisme » qui s’impose et résume tout aux idées pures et nous éloigne du « réel », de sa complexité et donc de ce qui fait l’ADN politique de la droite, n’est pas sans rappeler les tendances qui ont court à l’extrême-gauche avec des divisions de sous-division pour des points de doctrine. Ce sont beaucoup de méthodes et de positionnement issus de l’ultra-gauche qui ont progressivement contaminés la droite et quant on parle de « victoire des idées » et de « gramcisme » on se demande bien quelles idées classées à droite ont vraiment progressé à gauche.

    La gauche a-t-elle par exemple abandonnée sa tendance égalitariste qui fait partie de son histoire ? Non. Par contre le discours égalitariste s’impose de plus en plus à droite, avec son corollaire, le discours victimaire.

    La gauche a-t-elle abandonnée le « constructivisme  social » au profit d’un certain déterminisme ? Non. Par contre à droite le « constructivisme social » a progressé. A cela il faut ajouter qu’une ambiance délétère règne de plus en plus et une mentalité de commissaire politique s’impose peu à peu. Il faut alors boycotter des essayistes ou des universitaires qui sont suspects d’être trop « systémo-compatibles ».

    Apporter des réponses concrètes aux enjeux du XXIème siècle

    Au point que des gens à droite pensent sérieusement et de plus en plus que la lutte contre l’islam radical ou les préoccupations écologiques font finalement le « jeu du système » des « mondialistes ». On parle de l’absence de débat à gauche, mais je n’en vois pas plus à « droite » et les réseaux sociaux ne font qu’accentuer la tendance à la confrontation, à l’impératif de « choisir son camp » et à publier quotidiennement des commentaires ironiques et sarcastiques en lieu et place des échanges fermes mais courtois que devraient conserver des hommes de droite. Plutôt que de débattre sur les faits, donc sur le « réel » en avançant des chiffres ou des études récentes on est dans la posture du « plus révolutionnaire que toi », « plus anti-système que toi » comme ces souverainistes qui passent leur temps à clamer qu’ils sont « plus pour le Frexit que le FN » comme si ce sujet avait par ailleurs une quelconque importance.

    Au final, la droite ne devient qu’une « autre gauche ». Mais le temps file et je pense qu’il serait temps que les gens se concentrent sur le réel en privilégiant les faits, la sociologie réelle et l’action locale plutôt que de perdre leur temps à contrecarrer les initiatives qui leurs semblent trop « systèmo-compatibles », car entre les nouveaux enjeux liés par exemple à la démographie, à la génétique, aux IA, à la Chine ou aux GAFAM (le réel) et le Grand Soir s’appuyant sur l’exégèse d’auteurs du XIXeme siècle (les idées), j’ai quelques certitudes sur ce qui est en train de faire l’histoire.

    Attention je ne dis pas qu’il ne faut pas lire les auteurs du XIXeme siècle et en retirer des analyses, je dis qu’il faut apporter des réponses concrètes, ici et maintenant, aux enjeux du XXIeme siècle.

    Jean Terroir 05/10/2019

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Montage réalisé à part d’images libres de droit

    https://www.polemia.com/droite-soumise-gauche-jean-terroir/

  • Espagne – L’ADN rassemblera les nationalistes lors des élections européennes

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    Espagne – Le samedi 29 septembre, la coalition nationaliste ADÑ a été présentée publiquement à Madrid. Il s’agit d’une coalition des partis politiques Falange Española de la JONS, de Démocratie nationale, La Falange et Alternativa Española pour participer aux prochaines élections au Parlement européen de 2019.

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    L’acte de présentation a eu lieu au palais des ducs de Pastrana à Madrid. Des centaines de personnes ont rempli la salle où se déroulait l’événement, ainsi que les salles annexes, et même de nombreuses personnes n’ayant pas eu accès au hall principal ont dû suivre les discours. via le système de sonorisation installé dans les jardins du complexe.

    Ce premier acte public de la Coalition Euroescepticos2019 a été couvert par plusieurs médias. Il a aussi été suivi par des personnalités très diverses du patriotisme espagnol, hélas trop longtemps divisé. Les organisateurs annoncent une campagne permanente, animée par le désir de mettre fin aux menaces qui pèsent sur la continuité de l’Espagne en tant que nation unie.

    Deux jeunes, Magdalena et Luis, ont animé et présenté l’événement avec interventions parfois drôles, parfois émouvantes, dévoilant clairement l’essence de l’ADÑ, puis ils ont cédé la place aux quatre orateurs représentant les quatre organisations qui composent la coalition ADÑ.

    Suivant une répartition parfaite des rôles, les orateurs bombardaient les 5 points forts de la coalition. Manuel Andrino, au nom de La Falange, a souligné que l’Espagne et, par extension, l’Europe que défend la nouvelle coalition, est celle de la justice sociale, celle qui met fin aux politiques de coupes, celle qui met l’économie au service de l’homme, pas de l’Europe des marchés et des marchands. L’Europe sociale pour laquelle travaille ADÑ est celle qui garantit le droit au travail, au logement, à la santé, à l’éducation et à la protection sociale des plus démunis. Il a souligné l’impossibilité pour une nation d’être forte sans justice sociale ni qu’elle existe sans une nation unie qui défend son identité.

    Gonzalo Martín, représentant de Démocratie Nationale, a souligné l’engagement de la coalition ADÑ à remettre la tradition chrétienne comme fondement des valeurs et de la culture européennes, et a souligné qu’un réarmement moral est nécessaire pour nous conduire à la défense de la vie et à la défense de la famille naturelle. Avec la même vigueur, il a insisté sur la nécessité de contrôler efficacement nos frontières, de protéger nos limites territoriales, de durcir les critères d’accès à la nationalité espagnole et de freiner les politiques d’immigration massive qui cherchent à faire venir une main-d’œuvre bon marché pour la soumettre à une exploitation.

    Norberto Pico, au nom de Falange Española de las JONS, a défendu une mesure que seul ADÑ propose dans ces élections européennes et qui suscitera sûrement une vive controverse, à savoir la sortie de l’euro et la reprise en main de la politique monétaire, exigence nécessaire pour progresser dans la justice sociale. La crise récente a montré que les pays qui ne faisaient pas partie de la politique de l’euro ont surmonté les mêmes difficultés de manière beaucoup plus efficace que les pays soumis à l’euro, car ils ont pu orienter leurs politiques monétaire et financière dans les intérêts du pays et non de l’eurocratie bruxelloise.

    Francisco Torres, représentant de Alternativa Española, a rappelé que cette coalition représente ceux qui ont toujours défendu fidèlement l’identité, la souveraineté, l’intégrité, l’indépendance et la liberté de la patrie. Il a dénoncé tous les gouvernements des dernières décennies qui ont livré l’Espagne à ce broyeur de Patries qu’est l’Union européenne, au service du globalisme et de la mondialisation qui dissolvent les identités nationales dans un multiculturalisme qui fait de nous des esclaves du capitalisme. Il a justifié la poursuite de la bataille idéologique pour aller à la racine des problèmes internes de l’Espagne.

    Si l’acronyme ADN représente l’identité génétique de tous les organismes vivants et est également responsable de la transmission héréditaire, il est logique qu’un mouvement politique basé sur cette défense de l’identité de l’Espagne peut reconnaître ce nom d’ADN comme représentant sa coalition.

    La première partie de la présentation s’est terminée par les notes de l’hymne national écouté avec un respect impressionnant, et même chanté avec les paroles de José María Pemán, par les centaines de personnes qui ont rempli la salle principale, les couloirs et les espaces adjacents. À la fin de cette partie centrale de l’événement, les portes menant à une salle attenante et au jardin du palais ont été ouvertes. Il y avait là des exposants, des peintures murales et des affiches de toutes sortes dans une exposition originale et saisissante faisant connaître le message politique et social de la coalition ADÑ. Dans cette seconde partie de l’acte de présentation, tous les participants pouvaient parcourir l’exposition, prendre des photos et engager des conversations entre eux et avec les organisateurs de l’événement.

    La devise de la coalition ADÑ: “Nous sommes ADÑ, nous sommes ce que nous sommes, nous sommes comme vous”.

    Parmi les marques de soutien reçues d’autres pays, on notait celle d’Alain Escada, président de Civitas.

    https://www.medias-presse.info/espagne-ladn-rassemblera-les-nationalistes-lors-des-elections-europeennes/98758/

  • Romain Espino (porte-parole de Génération Identitaire) : “Le navire “L’Aquarius” de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée doit être saisi !”

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    Romain Espino était à Marseille le jeudi 5 octobre pour réclamer la saisie de l’Aquarius, le bateau de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée.

    Signez la pétition !

  • Zoom – Jean-Christophe Buisson : “Les grands vaincus de l’histoire”

  • Bienvenue en Radarie !

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    Non, non et non, tout ne va pas mal en France ! N’en déplaise aux esprits chagrins et aux déclinologues professionnels, il y a des secteurs prospères et en expansion en France, oui !

    C’est M6info qui nous l’a appris et je me fais l’écho – en toute objectivité, cela va sans dire – de cette excellente nouvelle : les radars rapportent de plus en plus à l’État et le cap du milliard d’euros de recettes est prévu par le projet de loi de finance 2019.

    Voilà de quoi réjouir tout Français soucieux de réduire la dette du pays ! 4.700 radars s’y emploient, bientôt secondés par des voitures radar banalisées. Celles-ci ajouteront encore à la salutaire frayeur routière de l’automobiliste moyen. De quoi trouver d’intéressants débouchés à l’industrie pharmaceutique française des anxiolytiques, un effet bénéfique supplémentaire.

    Ce n’est pas moi qui me poserais des questions vicieuses ou déplacées, du genre combien ont coûté ces 4.700 radars, coût qui réduit quand même un peu les bénéfices. Et, surtout, ce n’est pas moi qui oserais sortir du carcan des sacro-saintes écritures comptables où notre Président-banquier et inspecteur des finances maintient solidement le pays et ses habitants. Car un esprit frondeur et impertinent pourrait placer le problème de la dette sur un autre plan et se demander à qui la France doit sa « dette » ? Aux pays du Golfe ! Eh bien, tirons un trait de plume sur ces écritures comptables, achetons le gaz chez Poutine et nous verrons si le Qatar essaie de nous nuire. Cela pourrait donner un peu d’exercice à une compagnie de paras.

    Cerise sur le gâteau, M6info nous informe de la dernière bouffée anti-moteur de madame Hidalgo : le motard ou l’automobiliste qui ne s’arrêteront pas pour laisser passer le piéton, désormais prioritaire, se prendra six points de moins grâce à 1.200 caméras qui mouchardent électroniquement dans Paris les insoumis, les pressés, les distraits. Plus de 80.000 PV distribués depuis janvier. Mais, Madame Hidalgo, à combien de mètres du bord du trottoir le piéton prioritaire devra-t-il se tenir ? Devra-t-il regarder, faire signe ? Hidal… go ou pas ?

    Les points vont fondre et les moniteurs d’auto-école se frottent les mains. Ils iront en procession rendre grâce au futur maire de San Fernando (province de Cadix), son pays natal, s’il lui prenait l’envie de suivre l’exemple du plus Catalan des Français, j’ai nommé Manuel Valls.

    Notons que seront exemptés les cyclistes qui roulent à contresens ou sur les trottoirs, les rats courant la nuit en sens interdit, les limousines à vitres fumées aux plaques illisibles et exotiques, les patins à roulettes et les trottinettes.

    Bienvenue en Radarie, le pays des automobilistes libres et heureux !

    Jean-Charles Mignard

    http://www.bvoltaire.fr/bienvenue-en-radarie/

  • La république entre fête et funérailles

    6a00d8341c715453ef022ad3b6356d200b-320wi.jpgChampagne, vouvray, crémant, clairette selon les régions, les goûts et les budgets : On fête rarement en France un anniversaire sans des bulles. Qu'importe le flacon, dit le proverbe, pourvu qu'on ait l'ivresse. On ne pouvait donc pas, hier 4 octobre, célébrer le soixantième automne de la constitution promulguée en 1958, sans quelque effervescence artificielle.

    Difficile d'y échapper, peut-être pour mieux nous signifier l'obsolescence programmée de l'appareil. Rappelons qu'il s'approche de l'âge légal de la retraite. Bientôt il atteindra le record établi par la Troisième république, la constitution de 1873 ayant vécu 67 ans. On espère seulement que de nouveaux envahisseurs n'y mettront pas un terme. Mais je m'égare : il suffit d'utiliser mon passe navigo pour avoir la confirmation qu'aucune invasion ne nous menace en Ile-de-France.

    On aura donc entendu des sons de cloches contradictoires, parfois cocasses. En cette occasion comme tout au long de la durée de ce régime, Le Figaro aura le plus démenti, par l'usage de la brosse à reluire du gaullisme, sa devise empruntée à Beaumarchais. Il bat ici les records du dit et du non-dit. Retenons simplement que ses bulles ont été injectées par un sondage d’opinion. Indispensable, évidemment. L'étude a été réalisée par l'institut Odoxa Dentsu Consulting[1], auquel n'échappe aucune nuance de l'esprit public français.

    Les jeunes générations qui nourriraient l'illusion d'y trouver un éclairage véridique seraient bien avisées de chercher ailleurs. Dostoïevski pensait nécessaire de se frayer "au milieu du mensonge, un chemin vers la vérité." Ici, c'est tout le contraire : les faits évoqués, plus ou moins exacts pourtant, ne servent qu’à maquiller le réel.

    Le point de départ pratique devrait reposer sur la constatation selon laquelle "seuls 44 % des Français expriment un attachement au régime fondé par le général De Gaulle."

    Le plus joli paragraphe prend acte de ce que nos sondeurs considèrent comme un paradoxe insondable le fait suivant : "Les moins attachés (27 %) à la Ve république sont les sympathisants du Rassemblement nationalUne hostilité surprenante, crot pouvoir dire le journal : même si Marine Le Pen propose une République référendaire avec des consultations plus fréquentes pour «redonner la parole au peuple», elle n'a jamais proposé de changement de régime."

    Essayons de leur expliquer que ce qui alimente ce vote dont, manifestement les journalistes ne comprennent pas la portée. Ce secteur de l'opinion exprime leur refus de ce qu'il considère comme un système. La présidente de ce parti n'a guère besoin de jeter sur ce point de l'huile sur le feu. Ses partisans la comprennent à demi-mot. En septembre 1971 le président fondateur du mouvement le définissait comme rejetant avant tout un régime ayant "vendu la France en viager au parti communiste".

    Or,"62 % des Français se disent favorables au passage à une VIe république."

    On aurait dû leur expliquer que, dès septembre 1958, dans son discours de la place de la République Charles De Gaulle insistait sur le fait que "cette république dont on dit qu'elle sera la cinquième, en réalité c'est toujours la même".

    Au fil des années, ceci a été confirmé par la référence au fameux Préambule de 1946. Le rôle grandissant du conseil constitutionnel lui permet désormais d'invoquer ce texte pour enrayer la mise en œuvre d'une réforme même nécessaire en censurant la Loi votée par la représentation nationale.

    L'idée de VIe république se révèle donc en fait d'autant plus vide de sens qu'en 60 ans, la constitution écrite comme la pratique gouvernementale ont largement évolué. Entre 1960 et 2008, sont intervenues 24 révisions du texte originel. Certaines douloureuses. D'autres purement cosmétiques. La plus absurde aura sans doute été votée sous la présidence Chirac, prétendant définir la décentralisation en s'appuyant sur son exact contraire : la péréquation financière, etc.

    Devenu régime présidentiel, plébiscitaire de fait, sous une étiquette parlementaire de théorie, notre république peut se définir comme une tyrannie au sens antique du terme.

    Elle obéit à une loi successorale terrifiante, mais bien réelle : le chef de l'État, désigné, depuis 1965, selon la réforme de 1962, au suffrage universel se révèle à l'usage tellement mauvais qu'il fait regretter son prédécesseur qu'on se disposait pourtant à jeter aux poubelles de l'Histoire.

    Au total, si l'on se réfère aux idées juridiques, alambiquées et jacobines de Michel Debré, et à celles de ses acolytes de l'époque, le régime a tellement changé de nature et retourné ses diverses vestes qu'une sixième république est déjà en place.

    Fêtons donc joyeusement, comme on le fait à la Nouvelle Orléans, l'enterrement et non l'anniversaire de ce texte périmé de 1958.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Cette entreprise de sondages française, a été créée en août 2014 par Gaël Sliman et Céline Bracq.

    http://www.insolent.fr/

  • Le coup d’État judiciaire

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    Les juges prennent le pouvoir

    En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a considéré qu’il ne pouvait y avoir de délit de solidarité au nom du principe de fraternité, donnant à cette valeur républicaine plus de substance qu’elle n’en avait jamais eu jusque là – et, incidemment, pourrait-on dire, rendant obsolète une partie des lois en vigueur dans le pays ; et le même mois, le Conseil d’État a considéré que l’extension de la PMA aux couples de femmes homosexuelles et aux femmes seules ne posait aucun souci, donnant ainsi blanc-seing aux parlementaires pour modifier la loi et, incidemment, intervenant de façon très prématurée dans le débat sur la bioéthique. Enfin, toujours en juillet, une pétition de professeurs de droit mettait en garde contre la volonté expresse de la Cour de cassation de se consacrer davantage à la « création normative » – autrement dit d’imaginer des lois en lieu et place du législateur. En effet, selon le propre exposé des motifs de la Commission de réforme, « la haute juridiction doit, à l’instar de l’évolution suivie par la plupart des grandes cours suprêmes d’Europe (Allemagne, Espagne, Suisse, Autriche,…), être mise en mesure de consacrer davantage d’énergie, de moyens, de temps, à sa fonction de direction et d’unification de la jurisprudence, créatrice de droit, au regard de celle, plus traditionnelle, de nature « disciplinaire » ou juridictionnelle, de contrôle de la légalité ».

    Un peuple mauvais et ignorant, des juges sages et savants

    Ces trois faits sont symptomatiques d’une dérive constante consistant à enlever au peuple le pouvoir de faire des lois et même à prévenir, par une évolution constante des lois, la possibilité pour le peuple d’exprimer son opposition à une évolution ou, a contrario, son désir d’évolution.

    Le fait que le pouvoir judiciaire tende à s’affranchir n’est pas neuf et, des rois de France jusqu’à Balladur, on a vu se tenir des lits de justice qui n’avaient pour fonction que de rappeler aux juges qu’ils sont là pour faire appliquer intelligemment la loi, pas pour la discuter. La nouveauté de ces dernières années est que si le pouvoir judiciaire veut s’affranchir du législatif, c’est de plus en plus souvent avec l’assentiment de ce dernier, ou en tout cas avec l’assentiment des gouvernants. Le peuple, en effet, est désormais disqualifié : il pense mal, il vote mal, il ne sait pas, il ne devrait pas être autorisé à déléguer une souveraineté qu’il est incapable d’exercer, et ses représentants, encore tout crottés de la glèbe dont ils sont issus, n’ont eux-mêmes rien à dire, surtout si la matière en jeu est réputée fondamentale par ceux qui savent, les experts, les juges – ou l’Union européenne, avec la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Bref, ceux qui ne sont pas élus.

    La République idéale : plus de peuple !

    Non seulement la France et ses institutions se sont rangées avec servilité sous les institutions européennes mais en plus les élites disent désormais clairement que toute consultation populaire – comme la dernière en date, lors des États généraux de la bioéthique – n’a aucune valeur : le peuple doit politiquement disparaître. Tout montre un mouvement politique d’ensemble, avec sa composante judiciaire, qui consiste à imposer aux Français un nouveau droit, au mépris des lois existantes et du processus d’élaboration législatif. La future réforme constitutionnelle ne fera sans doute qu’accentuer les choses, et les coups de semonce de juillet 2018 ne sont qu’un avant-goût d’une rationalisation du parlementarisme qui pourrait transformer radicalement la Ve République : la – mystérieuse – volonté générale n’aura plus besoin de s’exprimer et même on niera qu’elle existe, en tout cas qu’elle soit pertinente. Mais peut-être est-ce au cœur des origines du régime qu’il faut chercher les raisons et les possibilités de ces dérives judiciaires ? Les valeurs républicaines, Liberté, Égalité, Fraternité, sont-elles objectives ou vagues ? Ce qui arrache au peuple les conditions de maîtrise de son destin, les lois étant supposées régler la vie en commun, n’est-ce pas précisément le mythe originel de la Constitution, qui ne parle vraiment ni de la France ni des Français mais du régime idéal, et donc désincarné, auquel doit tendre la France, qui est plus un projet qu’une réalité ? Le coup d’état judiciaire n’est qu’un avatar de plus dans l’opposition entre pays réel et pays légal.  

    Philippe Mesnard

    Politique magazine

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  • L’impossible alliance des populistes de droite et de gauche ?

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    Par Javier Portella, écrivain espagnol francophone, essayiste ♦ En Italie, le gouvernement italien est composé de deux entités qualifiées de « populistes ».  Cette alliance de circonstance est-elle transposable dans d’autres pays européens ? Pour Javier Portella, cette union potentielle dépend largement de la volonté des populistes de gauche, conditionnés à haïr la droite. Mais les tentatives récentes des mouvements politiques de gauche en Europe d’intégrer la question migratoire dans leur programme pourrait être un signe que l’union est possible. Une analyse intéressante.
    Polémia.

    C’est à juste titre qu’on a récemment célébré parmi les identitaires la création, en Allemagne, d’un courant de gauche, Aufstehen (« Debout »), réclamant un strict contrôle de l’immigration. Ceci venant s’ajouter à la participation de 5 Stelle à l’actuel gouvernement italien, il semble évident qu’un « populisme identitaire de gauche » a commencé à s’amorcer.

    Un « populisme identitaire de gauche »… Or, c’est là une contradiction dans les termes, car il n’y a rien de plus éloigné de la sensibilité populaire que l’approche libéralo-libertarienne (idéologie du genre, féminisme, mondialisation, immigration tous azimuts…) qui marque ces partis de gauche. Lorsque certains de leurs courants s’opposent à l’immigration, ils ne peuvent même pas être qualifiés d’identitaires, car la défense de l’identité culturelle et ethnique est bien le dernier de leurs soucis, la seule raison qui les conduit à s’opposer à l’immigration de peuplement étant la défense (bien nécessaire, au demeurant) des seuls intérêts économiques des travailleurs.

    Or, toutes ces différences, pour ne pas dire tous ces différends, il faudrait que la droite identitaire songe à les mettre entre parenthèses, car les liens qu’elle pourrait nouer avec la gauche dite populiste constituent une des clés pouvant ouvrir la voie, comme en Italie, au renversement de la situation.

    Y a-t-il des chances que de tels liens se nouent ? Ne me hasardant pas à me prononcer sur les autres pays européens, je me bornerai au cas de l’Espagne, où l’oxymoron « populisme de gauche » devient encore plus flagrant. Il est, en effet, incarné par Podemos, un parti dont l’idéologie libéralo-libertarienne est la plus extrême et opposée, donc, au « peuple » dont ces gens se gargarisent évidemment toujours.

    Et pourtant, là aussi vient de démarrer un courant plus ou moins semblable, toutes proportions gardées, à celui qui a vu le jour en Allemagne. Il s’agit d’une initiative lancée par trois ou quatre figures de proue de Podemos en vue d’y créer un courant d’opinion anti-immigrationniste, initiative qui a débuté par un article très élogieux de la politique économique menée par le gouvernement italien de Lega-5 Stelle et qui a provoqué d’énormes remous dans les rangs gauchistes.

    Ces trois ou quatre mousquetaires réussiront-ils à renverser la tendance dominante de Podemos ? Il faut le souhaiter, mais on peut en douter. Même s’ils y parvenaient, il est à craindre que les réflexes de toute une vie passée à combattre « la droite » et « les fachos » vont leur empêcher la moindre ouverture à une droite identitaire qui, elle, n’a pas hésité, par exemple, à reproduire tout de suite dans ses journaux (le mien y compris) l’article dont je parlais – l’inverse étant, bien entendu, impensable.

    L’inverse, en effet, est absolument inimaginable… Et c’est là que le bât blesse. Car toute l’affaire consiste finalement, en Espagne et ailleurs, à nouer une alliance souhaitable et nécessaire mais qui, contrairement à ce que certains identitaires semblent croire, n’est pas du tout naturelle. Il s’agit d’une alliance entre deux ennemis qui, ayant en commun un ennemi supérieur – « le Système » –, mettent entre parenthèses leurs autres différends. Du côté de la droite patriotique, l’offre est ou doit être absolument claire ; la main, tendue sans réticences. Or, tout tombe évidemment à l’eau et il faut bien retirer la main dès lors qu’une des deux forces – la gauche révolutionnaire – considère que l’éventuel allié est… « l’ennemi fasciste à abattre », comme les invectives constamment lancées par Podemos, par Aufstehen (qui s’en prend toujours à l’AfD) ou par les antifas parisiens lors de l’ouverture de la librairie dirigée par François Bousquet le montrent à suffisance.

    Javier Portella 04/10/2018

    Source : Boulevard Voltaire

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/alliance-populistes-droite-gauche/