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Social / Gilets Jaunes : Un acte 6 en forme de baroud d’honneur ?
Les Gilets Jaunes entament l’acte 6 des mobilisations… des manifestations sont prévues partout sur le territoire alors que l’Assemblée Nationale a voté, dans l’agitation, une loi pour apaiser le mouvement.
Sécurité / Les revenants islamistes, le danger de 2019
Alors que l’attentat de Strasbourg a fait resurgir la menace terroriste au grand jour, le secrétaire général d’Interpol a mis en garde contre une nouvelle forme de danger : les revenants, ces djihadistes sortis de prison… Un avertissement de taille pour 2019.
Société / En France, la drogue “dure” se banalise
Crack, cocaïne et gaz hilarant… les drogues dites dures se banalisent en France avec des consommateurs de plus en plus régulier. Face à la montée du phénomène le gouvernement semble bien démuni… faute de feuille de route et de volonté politique.
EXCEPTIONNEL - La chose est fort rare mais, ici, Jean-Michel Aphatie parle d'or. Il faut regarder, écouter, cette vidéo alarmiste qui a sans-doute un grand fond de vérité. Vérité terrible, dit Apathie, pour une République dont l'État vacille comme dans les temps de grande crise. Sommes-nous assez conscients de la gravité de la situation ? A regarder absolument. LFAR
Réchauffement climatique, attentats terroristes, gilets jaunes, affaire Benalla, Pacte de Marrakech, guerre en Syrie, immigration sauvage, autant de sujets où les divers groupes de pression utilisent l’opinion publique, aux fins de voir aboutir leurs démarches particulières, comme intervenant alors qu’en réalité c’est bien la population qui serait le bénéficiaire ou la victime de leurs agissements.
La règle d’or chez la majorité des politiciens est de ne prendre position qu’à partir du moment où l’opinion publique se manifeste. D’où l’importance des « campagnes d’information » et des sondages d’opinion.
Par l’utilisation des « réseaux sociaux », d’Internet, de l’intelligence artificielle, des algorithmes et des satellites espionnant dans votre assiette, il est de plus en plus difficile de comparer les sources d’informations aux mains de quelques groupes mondiaux.
Cette concentration permet la diffusion rapide et à grande échelle de n’importe quelle nouvelle, vraie ou fausse.
Selon une stratégie habilement élaborée et mûrement planifiée, un lobby peut, durant des années mystifier une population avec la complicité des ses dirigeants, dans un but financier, social, médical ou dogmatique.
Le fin du fin est évidemment la manipulation émotionnelle des individus -car la moins suspecte de visées mercantiles- et c’est avec délectation que les chantres humanitaristes s’en sont emparé.
Je constate que les exemples les plus criants de désinformation nous viennent des Etats-Unis pour les dernières décennies :
Les campagnes anti-tabac des américains en sont arrivées au point qu’il est maintenant préférable de « fumer un joint » ou « sniffer une ligne de coke » plutôt que de griller une cigarette dans les toilettes. La cocaïne et le hash remplacent le tabac, pour le plus grand bonheur des prophètes de la drogue !
« Black Power » le cri de haine de Stokely Carmichael et des Panthères Noires en 1966 a conduit à la méthode des quotas, à la « discrimination positive » et au « politiquement correct », choix qui se sont révélés catastrophiques après 40 ans d’application, car ce n’est pas la masse des handicapés du cerveau qui contribue à la grandeur d’une nation. Boileau l’avait d’ailleurs exprimé depuis longtemps : « Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens ! »
A force de vouloir absolument faire des universitaires de chaque tête blonde, il n’est pas étonnant aujourd’hui que les médecins soient incapables de prononcer un diagnostic précis et correct, que des architectes arrivent tout juste à expliquer un plan et de ne plus trouver de cordonnier dans votre quartier.
Et pour avoir inculqué à nos enfants l’égalitarisme, la passivité, la sensiblerie, l’humanitarisme, le multiculturel et le métissage à tous les étages, les enseignants du primaire jusqu’à l’Université ont pourris l’avenir de nos peuples.
En exacerbant à outrance l’émotionnel, la sensiblerie et le sentimental, les charlatans des Droits-de l’Hommiste ont ouvert les frontières aux hordes qui, comme les coucous, s’installeront dans vos pantoufles sans protestations de votre famille. La sanglante tuerie du marché de Noël à Strasbourg devrait tout de même faire réfléchir quant au « Vivre Ensemble » proclamé par le maire, Roland Ries.
Hallal partout, tranquillité nulle part. La preuve : combien de manifestations en Europe contre le Pacte de Marrakech, réel cheval de Troie pour notre civilisation
Les gilets jaunes, c’est bien, mais la RECONQUISTA, c’est mieux !
Et selon la sentence d’André Gide : « Toutes choses sont déjà dites ; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer. »
Les grands médias français, qui reprennent sans hésiter les éléments de communication du ministère français de l’Intérieur quand il s’agit de parler des manifestations des Gilets jaunes, font tout le contraire pour évoquer des manifestations en Pologne et en Hongrie : ils se transforment alors en caisse de résonance de l’opposition la plus radicale à des gouvernements pourtant issus d’élections plus démocratiques que les dernières élections présidentielles françaisescaractérisées par l’intervention du parquet financier socialiste et de juges d’instruction connus pour leur affiliation à gauche.
Il n’en est pas autrement en ce qui concerne les actuelles manifestations contre le gouvernement de Viktor Orbán qui se déroulent en ce moment à Budapest. Si ces manifestations sont réelles, l’image qui en est donnée par les médias mainstream occidentaux est fortement déformée. Mais c’est normal, puisque en Hongrie ceux qui protestent contre le gouvernement sont les adeptes de la gauche et de l’idéologie progressiste, c’est-à-dire les amis de Macron appuyés par les ONG financées, entre autres, par l’Open Society Foundations (OSF) de George Soros. Et s’ils étaient une bonne dizaine de milliers dimanche dernier, dont moins de 3 000 ont poursuivi leur mouvement en se rendant à la télévision publique, leurs actions violentes sont rejetées par 80 % de la population. C’est donc la situation inverse de celle observée ces derniers temps en France.
Les médias français mentent aussi sur la loi à l’origine de ces manifestations. Tout est parti de l’adoption par le parlement hongrois, le 12 décembre, d’une loi sur le travail qui fait passer de 250 à 400 le nombre d’heures supplémentaires qu’un employeur peut exiger de ses salariés. Cela ne concernera qu’une petite minorité de travailleurs, et c’est pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre : peu d’immigration, natalité en hausse mais toujours très faible, avec en moyenne 1,45 enfant par femme, chômage à 3,6 % de la population active, croissance du PIB supérieure à 4 %… La nouvelle loi permet aussi aux conventions collectives d’autoriser un calcul du temps de travail hebdomadaire (40 h) sur une période de 36 mois au lieu de 12, pour plus de flexibilité. Les médias français et européens, tels BFM TV et Euronews, prétendent, en reprenant les bobards diffusés par l’opposition hongroise la plus radicale, que les heures supplémentaires seront désormais payées au bout de trois ans, ce qui est faux ainsi que nous l’apprend depuis Budapest le correspondant du Visegrád Post, le site de réinformation sur l’Europe centrale, dans une analyse détaillée de la situation publiée jeudi matin.
Le Visegrád Post publie aussi les vidéos dévoilant les manipulations opérées par les députés de l’opposition qui se sont volontairement couchés à terre sur le ventre, les mains derrière la nuque, pour filmer les « répressions » du « régime » d’Orbán. Des mises en scène plutôt grossières, mais qui marchent quand on peut compter sur la collaboration des grands médias étrangers. Ces députés refoulés par le service d’ordre de la télévision publique prétendaient faire irruption dans le direct pour y lire leurs demandes : l’annulation de la loi « esclavagiste » sur les heures supplémentaires, moins d’heures supplémentaires pour les policiers et les fonctionnaires, des tribunaux indépendants, l’adhésion par la Hongrie au Parquet européen et des médias publics indépendants (alors que les médias privés restent majoritairement antigouvernementaux en Hongrie). La pétition porte le logo du parti libéral-libertaire et eurofédéraliste Momentum qui avait obtenu moins de 3 % des voix aux élections législatives d’avril.
Emmanuel Todd vient de le dire : « Le risque majeur pour la France n’est pas la révolution mais le coup d’État ». Un scénario qui semble de plus en plus envisageable à l’orée du samedi 8 décembre 2018. L’Acte IV de la contestation s’annonce en effet plus violent que les précédents. Un coup d’État ? Oui mais mené par qui ?
L’élection d’Emmanuel Macron, huitième président de la cinquième version d’une république instable par essence, était déjà un coup d’État démocratique.
Fabriqué en urgence par les tenants de l’euro-mondialisme (Attali, Minc) et rallié par les réseaux atlanto-sionistes (Drahi, BHL, CRIF) après les défaites de leurs candidats (Sarkozy, Valls), le produit Macron n’a jamais bénéficié d’une assise populaire forte. Représentant de l’hyper-classe mondialisée, bobo et cosmopolite, adepte de tous les progressismes sociétaux, mis en place pour finir de livrer la France à la Banque et l’Europe à l’OTAN, le contrat pour lequel le président « ni droite ni gauche » a été engagé ressemble à une mission-suicide à l’ère du réveil des nations : déstructuration de l’UE, défaite militaire de la coalition occidentale au Proche-Orient, retour du bilatéralisme, prime à l’alliance subtile Poutine-Trump... Sans compter les signaux LGBT que ne peut s’empêcher d’envoyer le président « en marche » à chacun de ses déplacements...
En un an et demi, toutes les limites de ce plan de secours d’un système pris dans ses contradictions ont déjà été atteintes. Macron cristallise l’injustice, il incarne l’oligarchie aux yeux du peuple.
Comme nous l’annonçons depuis des mois sur E&R, le Système mise sur un changement de paradigme pour continuer de garder la main : la ligne nationale-sioniste permettrait en effet de dévier la contestation sociale en colère raciale sous couvert de défense des « valeurs ».
De la lutte des classes soralienne à la guerre civile zemmourienne ?
Il suffit d’observer la lecture que fait BFMTV des dernières manifestations pour comprendre que le Système mise sur la ligne Zemmour pour échapper à la sanction populaire et à l’incertitude : les Gilets jaunes seraient un mélange d’ultra-droite antisémite et de délinquants de banlieue islamisés, le tout malicieusement saupoudré de Blacks bloc altermondialistes. Exit la classe moyenne prolétarisée et place à la bourgeoisie de droite ! Bourgeoisie de droite à la Zemmour-Finkielkraut-Goldnadel, identitaire et sécuritaire, seule apte à gérer le pays contre les racailles, d’où qu’elles viennent.
« Il n’est pas excessif de parler d’attentats et de menaces contre l’État de droit et la démocratie. Les Français sont très inquiets. Ils ont vu parfois leur police reculer face à des fauteurs de troubles sans respect pour rien ni personne et issus de l’extrême gauche, des identitaires, des mouvances Dieudonné-Soral. » (Meyer Habib, 3 décembre 2018)
Mis sous pression par la vague incontrôlable des Gilets jaunes, véritable mouvement de conscience et d’affirmation populaires françaises, le pouvoir profond cherche un échappatoire pour survivre. Pour ce faire, il compte comme à l’accoutumée s’appuyer sur ses agents et ses idiots utiles.
De l’espoir d’une démocratie participative à la dictature militaire ?
Excités par le pillage facile (faire les boutiques parisiennes à l’approche de noël) et l’affrontement physique, les racailles et les casseurs perçoivent l’Acte IV comme une opportunité chaotique à ne pas manquer. Tout laisse accroire que ce samedi 8 décembre 2018, la violence passera un cap et les armes (très présentes dans les quartiers) seront de la partie.
Une opportunité chaotique à ne pas manquer pour le pouvoir profond ? Des scènes de guerre civile (destructions, vols, viols, meurtres) opposant banlieues surarmées et forces de l’ordre sous-équipées et en sous-effectifs dans les centre-villes des grandes métropoles françaises légitimerait l’état d’urgence, l’intervention de l’armée et l’instauration de la loi martiale. L’Opération ronces chère à Éric Zemmour prendrait enfin corps...
En cas de cohabitation forcée ou de renversement du gouvernement [1], l’ancien chef d’État-Major des armées actuellement conseiller en stratégie au sein du groupe américain Boston Consulting Group (BCG) servira de parfait paravent national-atlantiste dans une France zemmourisée. Avec une nouvelle polarisation otanesque anti-russe en toile de fond, parfait réalignement de la France sur l’oligarchie mondialiste qui continuera sa prédation usurière au prétexte sécuritaire...
Le spectaculaire mouvement des Gilets jaunes, entamé le 17 novembre, n’a pas dit son dernier mot. Parti d’une révolte contre le poids de la fiscalité et l’augmentation de certaines taxes, il a été le catalyseur de la colère des Français. Aucun éditorialiste ni aucun analyste politique ne l’avait vu venir. Son ampleur a surpris tout le monde, et son affranchissement des partis politiques et des syndicats en a fait un objet politique hors-norme, échappant à tous les schémas habituels et le rendant difficile à appréhender. Ses revendications un peu fourre-tout, ses porte-paroles s’exprimant parfois dans la cacophonie ont parfois participé à le rendre confus et empêcheront peut-être une réelle traduction politique à terme.
Signe de l’incompréhension du gouvernement, face à un mouvement social d’une nature nouvelle, venant des profondeurs de la France périphérique qui évolue hors-radar du champ médiatique et politique depuis plus de 40 ans, Emmanuel Macron a décidé d’utiliser les vieilles recettes. Castaner a tout d’abord essayé de fasciser les Gilets jaunes (ce fut un échec), puis a essayé d’utiliser les violences pour les discréditer auprès des Français (nouvel échec). Macron a quant à lui tenté de proposer une batterie de mesures sociales pour calmer la révolte. Le résultat est en demi-teinte : certaines propositions ont été bien reçues par la population, néanmoins de nombreuses analyses ont démontré que pour beaucoup, il s’agissait de tours de passe-passe comptables qui ne changeraient pas grand-chose.
D’autre part, Emmanuel Macron a déjà trahi une promesse : au sein de la même intervention télévisée, il avait promis un débat sur l’immigration. Si certains commentateurs se refusaient à lier la question identitaire au mouvement des Gilets jaunes, le président de la République l’a pourtant fait… Signe du malaise sur cette question, Macron a d’ailleurs annulé sa venue à Marrakech pour approuver le désastreux pacte des migrations qui va engendrer davantage d’immigration massive (à la place, il a envoyé son secrétaire d’État en catimini au Maroc). On a pu croire au début que le président allait tenir ses promesses. Rapidement, un débat sur l’immigration apparaissait effectivement à l’agenda. Mais aussitôt, le Premier ministre Edouard Philippe a fait machine arrière et a indiqué que le débat n’aurait pas lieu.
Le mouvement des Gilets jaunes a moins mobilisé le samedi ayant suivi le passage télévisé d’Emmanuel Macron. Pour beaucoup de commentateurs, c’était le signe de la fin du mouvement. Avec les fêtes de Noël et de fin d’année, il y a fort à parier que le déclin va continuer. Mais le plus probable n’est-il pas que nous connaissions une simple pause plutôt qu’un arrêt ?
Les mesures du gouvernement ne règleront aucun problème de fond. Le débat sur l’identité est soigneusement mis sous le tapis, mais la question demeure, comme l’attentat islamiste de Strasbourg est venu cruellement le rappeler. Au mois de janvier, le prélèvement à la source va sans doute engendrer un nouvel épisode de mobilisation.
Le gouvernement n’est pas en mesure de répondre au défi posé par les Gilets jaunes. Ce mouvement s’inscrit d’ailleurs dans la continuité de la restructuration de la vie politique française entamée par l’élection d’Emmanuel Macron. Ayant détruit les deux principaux partis qui avaient construit « l’alternance » et profitant de certaines faiblesses de l’opposition, il a créé une sorte de vide politique. La nature en ayant horreur, les Gilets jaunes sont apparus. Ils sont l’opposition, dans un rapport frontal et direct avec Macron. D’où le fait qu’ils demandent sa démission. C’est entre lui et eux, entre Paris et les provinces, entre la technocratie et le populisme, entre cette France enracinée et les métropoles hors-sol. Il n’y a plus d’intermédiaire.
Ce que les Gilets jaunes exigent, c’est un changement radical. Ils ne veulent plus attendre, ils veulent une transformation maintenant. Ils ne se contentent plus de plans de communication ciselés mais veulent de vraies réponses. Avant tout, ils crient leur volonté de vivre, d’être entendus et de récupérer le contrôle de leur vie. Ils le sentent, tout leur échappe. Ils souffrent de leur sentiment de dépossession. Les services publics disparaissent de la France périphérique mais les taxes augmentent, les jeunes s’en vont tandis que des migrants arrivent dans les villages… à la télé on ne parle jamais de cette France-là, elle est l’angle mort de la classe politique et médiatique depuis des décennies. Le président l’insulte, les politiques la culpabilisent et les médias se moquent d’elle. L’augmentation des taxes sur le carburant fut le détonateur. Les habitants de cette France sont sortis de chez eux, ont découvert qu’ils étaient une force et qu’ils pouvaient faire trembler l’Élysée. Tous leurs lieux de socialisation ont été progressivement dépecés et maintenant ils se retrouvent sur les ronds-points. Ils ont réalisé qu’ils formaient un peuple.
Pourquoi s’arrêteraient-ils ici, alors qu’ils n’ont encore rien obtenu ? Face à ce nouveau défi, les vieilles réponses politiciennes ne fonctionneront plus.
Le fondateur du site Riposte Laïque, Pierre Cassen, nous présente son ouvrage « Et la gauche devint la putain de l’islam ». L’auteur brosse un portrait au vitriol d’une douzaine de personnalités emblématiques de la gauche responsables d’avoir trahi les classes populaires par leur militantisme en faveur d’une immigration majoritairement musulmane.
Si Edouard Philippe cherchait à se reconvertir, on l’orienterait sans peine vers un métier de chorégraphe, car le numéro que joue Matignon depuis ce mardi a de quoi interpeller.
On savait l’exécutif sous pression depuis un mois mais on ignorait que celle-ci pesait autant sur le Premier ministre. Après avoir annoncé des mesures pour apaiser la grogne des Gilets jaunes, Matignon avait finalement fait demi-tour sur une partie de ces mesures. Extension du chèque énergie, le relèvement du barème kilométrique et le doublement de la prime à la conversion…. autant de lest lâché pour finalement tenter de le rattraper. On appelle cela un couac de haut vol.
En effet, Edouard Philippe avait annoncé ces mesures pour compenser la hausse du prix du carburant. Sauf que cette hausse a été tout bonnement annulée par Emmanuel Macron. Naïvement, Edouard Philippe a donc voulu rétropédaler. La maison ne veut pas offrir le beurre et la crémière.
Mais il y a le feu à la crémerie, un incendie qui ne s’éteint pas depuis un mois. Suffisamment pour ne pas se permettre d’avoir un Premier ministre faisant feu de tout bois.
Ainsi, il va falloir composer avec l’annulation de la hausse du carburant et les mesures avancées par Matignon.
Mais comment un tel couac a-t-il été possible ?
Nous n’écartons pas l’hypothèse de Gilles Le Gendre, la pensée de la majorité est sans doute trop intelligente et trop subtile pour de simples journalistes.
Toutefois, ces reculades en disent long sur l’absence de marge de manœuvre de l’exécutif. Tel un cheval tenu au mors, le gouvernement se doit d’avancer à tâtons tant la crise politique qui secoue chaque ministère nécessite une grande prudence.
Ainsi, d’après les informations de nos confrères, lorsqu’Edouard Philippe a annoncé l’annulation des avantages promis, Matignon aurait été abreuvé de coups de téléphone émanant de Bercy s’inquiétant d’une telle initiative. « Donner c’est donner, reprendre c’est voler » voilà en substance le contenu des messages du ministère de l’Economie et des Finances.
Un couac qui a également incité l’Elysée à avancer en catastrophe les concertations promises pour sortir de la crise. Du coté de Matignon, on argue un retour en arrière dû à des discussions avec les députés de la majorité. On peut supposer que les retours en circonscription entre deux barrages de Gilets jaunes incitent à la prudence.
Toutefois, cette crise est assez révélatrice de la fébrilité de l’exécutif. La machine à communiquer qu’avait mise en place Macron au début de son quinquennat est désormais sévèrement grippée. Jupiter n’est plus maître des horloges, son Premier ministre tient davantage du lapin blanc d’Alice au Pays des Merveilles que de l’atout majeur. On annonçait Edouard Philippe sur le départ, les derniers échos le disent sans illusion quant à sa longévité à Matignon. Peut-être est-il temps d’acter le départ avant que ce navire sans boussole ne sombre définitivement faute de cap.
C’est dans la tempête que la boussole est sensée servir, celle de Matignon n’indique plus le Nord depuis qu’elle a quitté le port.
Les médias ne servent pas l’information mais le Système
La droite de gouvernement a perdu la confiance de son électorat car elle s’est soumise à la dictature politiquement correcte de la médiacratie.
Une médiacratie coupée du peuple qui n’informe plus mais qui sert le Système.
La droite nouvelle ne doit donc pas tomber dans cette erreur et Ligne droite estime en conséquence qu’il lui faut ignorer les injonctions journalistiques et dénoncer le rôle malsain des médias pour se mettre à l’écoute des Français et s’appuyer sur le peuple.
Telle était l’introduction d’un article paru dans le Think tank « LIGNE ¦ DROITE » qui s’est donné comme tâche de contribuer à la refondation de la droite. Aujourd’hui, ce sont les médias qui sont pris pour cible :
Les médias mainstream ne sont en effet pas neutres politiquement, ils assurent la promotion et la défense de la pensée unique au service du Système qui dirige notre pays. Ils ne cherchent donc pas à informer objectivement les Français car ils font campagne en permanence pour les idées de l’oligarchie, le libre-échangisme, l’européisme, l’immigrationnisme, le féminisme et d’une façon générale tous les crédos politiquement corrects.
Ils agissent en ce sens avec d’autant plus d’efficacité qu’ils ont acquis un pouvoir considérable qui leur permet de dominer l’exécutif et le législatif. Ils font et défont les réputations politiques. L’adoubement médiatique précède désormais l’adoubement électoral, comme on l’a vu avec l’incroyable promotion médiatique dont a bénéficié le candidat Macron.
À l’inverse, ils censurent, déstabilisent et diabolisent les opposants au Système. Les journalistes de la médiacratie sont impitoyables à l’égard des dissidents, alors qu’ils se montrent toujours bienveillants vis-à-vis des représentants du Système.