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Pour retrouver les 4 articles de Lafautearousseau, « Jacques Attali : autopsie métaphysico-politique »
Lʼinfluent conseiller des présidents
Pour les 75 ans d'Attali ...
Par Rémi Hugues
Intellectuel, idéologue, esthète, homme de culture et homme d'influence, conseiller des princes et banquier... Auteur prolifique. Jacques Attali a été, est ou a voulu être tout cela. Homme politique, homme des combinaisons obscures, aussi. Ses idées, ses aspirations, ses songes, qui sont ceux d'une certaine modernité ou post-modernité, Attali a rêvé de les voir se réaliser. Rémi Hugues au fil d'une série de quatre articles - dont la publication vient de se terminer - a tenté son autopsie. Une suite passionnantes dont vous pouvez retrouver l'intégralité en suivant les liens ci-dessous ...
Jacques Attali : autopsie métaphysico-politique
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Le Parti de la France va lancer une nouvelle campagne :
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La possibilité de changer l’UE de l’intérieur
D’Olivier Bault dans Présent :
[…] Lors d’un séminaire organisé le 28 novembre par le Club Grande Europe pour les médias européens, et en particulier ceux d’Europe centrale, sous le thème de « la fracture européenne Est-Ouest », Marine Le Pen a expliqué, selon ce qui a été rapporté par plusieurs médias polonais, que beaucoup de choses avaient changé depuis 2017, quand elle prônait un référendum sur le Frexit. Aujourd’hui se dessine en effet la possibilité de changer l’UE de l’intérieur grâce aux victoires électorales en Hongrie, en Pologne, en Italie et en Suède de partis souhaitant, comme le RN, une Europe des nations.
Cette évolution du Rassemblement national français, semblable à celle de la Ligue en Italie, ne passe pas inaperçue dans les pays du Groupe de Visegrád. Lundi matin à la radio, le Polonais Zdzislaw Krasnodebski, député au Parlement européen et membre influent du PiS, exprimait, à l’instar de ce qui se dit dans les rangs de la Ligue et du RN, l’espoir que les élections européennes de mai prochain permettraient de changer le rapport de force à Bruxelles en faveur des partis hostiles à la vision de Macron et Merkel de l’Europe.
Nicolas Bay, coprésident du groupe Europe des Nations et des Libertés, était à Varsovie vendredi dernier à l’invitation du Conseil national de la magistrature (KRS), pour une conférence organisée en commémoration du centenaire d’une justice polonaise indépendante. Il arrivait de Hongrie, où il avait eu des discussions confidentielles avec des membres importants du Fidesz. Devant un auditoire qui l’a chaudement applaudi, le député RN au Parlement européen a parlé de la politisation de la justice et de la judiciarisation de la politique en France et en Europe, dénonçant le « deux poids, deux mesures » de Bruxelles vis-à-vis de la Pologne. « Le chantage à l’Etat de droit n’est qu’un prétexte, puisqu’à bien des égards ledit Etat de droit est plus menacé dans certains pays d’Europe de l’Ouest comme la France qu’il ne l’est en Pologne », a conclu le coprésident du groupe ENF.
Dans le même esprit, la présidente du RN avait estimé en octobre sur LCI que « la Hongrie de Viktor Orban est beaucoup plus démocratique que la France d’Emmanuel Macron », et c’est en effet le même totalitarisme progressiste, libéral-libertaire et européiste que dénoncent les partis dits populistes de droite en Europe occidentale et les dirigeants élus d’Europe centrale.
Signe fort des alliances qui se dessinent, les pays du Groupe de Visegrad et plusieurs autres pays d’Europe centrale brillaient par leur absence lundi à Marrakech lors de la ratification du Pacte pour les migrations de l’ONU. Or à l’ouest du continent, ce sont justement les droites populistes qui, au contraire des partis élitistes traditionnels, dénoncent ce texte immigrationniste.
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Multirécidivistes : appliquons la « loi des trois coups » américaine !
Pour diminuer le nombre de terroristes potentiels, et si l’on commençait par sanctionner lourdement les multirécidivistes ? Quelles que soient leurs malversations… Comment ? Tout simplement en appliquant, en France, une loi née dans une incontestable grande démocratie : les États-Unis. Le tireur meurtrier de Strasbourg – dont je ne veux même pas citer le nom – serait (peut-être) toujours en détention et, surtout, il n’aurait pu perpétrer autant de délits et, donc, faire autant de victimes en dix-neuf ans, y compris celles de mardi soir… Cette loi calmerait ceux vivant non en marge mais hors de notre société.
Des Français adorent imiter, mimer, singer ce qui vient d’outre-Atlantique, du plus sublime au plus outrancier ! Telle la gangrène de mots anglais dans les salons et les jeunes pousses… pardon, dans les « start-up », jusqu’à prononcer des mots français avec l’accent anglais : pourquoi énoncer à la française le nom d’un journal, Challenges, et baragouiner ce même mot « tcha-lin-d’j’ » dans les débats ou entre amis ? Et les séries américaines dont les chaînes françaises n’osent même plus traduire les titres, y compris les imprononçables par un Français tel Desperate Housewives ! Seuls les Québécois, plus respectueux de notre langue que les Français la massacrant pour une dévastatrice mode « in », ont traduit ce titre en Beautés désespérées. Ce dont les « in » se sont gaussés.
D’où ma suggestion à Mesdames et Messieurs les « in », dont une majorité de nos nouveaux députés : si les idées venues des États-Unis vous siéent tant, pourquoi n’élaborez-vous pas une loi à l’image de la loi américaine que vous connaissez sous l’appellation de « The three-strikes law »et que je me contente de désigner, pour nombre de mes lecteurs, par « loi des trois coups » ? Cela, afin de mettre définitivement les multirécidivistes « hors d’état de nuire », tel ce « Strasbourgeois » de 29 ans, champion en la matière, avec 27 délits (établis) depuis ses… 10 ans !
Certes, et je ne l’ignore pas, cette loi, outre-Atlantique est excessive : un Américain peut risquer la perpétuité pour le vol d’un sandwich si ce délit est le troisième… La France, elle, a digéré depuis longtemps les dix-neuf ans de bagne du héros hugolien Jean Valjean pour un pain volé après, toutefois, bris d’une vitrine. Notre pays pourrait être plus indulgent en accordant sa grande mansuétude à certains « modestes » multirécidivistes. Peut-être en acceptant non « trois coups » mais cinq, voire plus. Aux parlementaires d’en déterminer le nombre. En espérant, toutefois, que ceux-ci, toujours prompts à une généreuse magnanimité en ce domaine, n’iront pas voter une « loi des 27 coups », tels ceux du tueur de Strasbourg : toute sa vie depuis sa prime enfance, son seul plaisir fut de faire des victimes, que ses actes fussent mineurs ou, pire, crimes de sang ! Lui qui, comme un cuculidé, le Cuculus canorus ou, si vous préférez, le coucou gris, a vu le jour en tuant ceux nés dans le même nid que lui, notre nid, la France…
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Jean-François Kahn : “On s’est trompé sur la nature composite, à la fois authentiquement populaire et ambiguë, du mouvement “gilets jaunes””
Comme une douche glacée. Après l’illusion lyrique, le constat tragique.
Les gauches politiques toutes tendances confondues, ont soutenu, souvent sans recul, le mouvement des “gilets jaunes“. Les médias de gauche, les trois premières semaines, ont été sur la même ligne.
Or, à l’arrivée, le verdict est terrible. En cas d’élections, l’extrême droite (Le Pen, Dupont-Aignan, Philippot) atteindrait près de 34%, droite musclée et extrême droite friseraient les 45%, tandis que la gauche devrait se contenter de 28% au grand maximum (France Insoumise chutant à 9%) et les “centristes” de 21% (le PS, qui s’est déshonoré, ne passerait peut-être pas la barre des 5%).
Cela signifie qu’en cas d’élections législatives au scrutin majoritaire, les désistements du deuxième tour et les abstentions à l’extrême gauche aidant, droite Wauquiez et extrême droite pourraient obtenir plus de 60% des sièges avec un énorme contingent lepéniste, le Rassemblement national (ex-FN) étant, grâce à l’affaiblissement des LR, donc maître du jeu. Et, qu’en cas d’élection présidentielle, la victoire d’une Marion Maréchal-Le Pen, par exemple, face à Emmanuel Macron, ne serait pas exclue. Notons qu’une telle majorité absolue extrême droite – droite dure, bien que non majoritaire en voix, mettrait de nouveau la France dans la rue un an plus tard. Rebelote!
Conclusion évidente: la seule façon d’éviter le pire serait d’instituer un scrutin de type proportionnel. Alors un gouvernement de coalition, hors des extrêmes, s’imposerait.
On s’est trompé sur la nature composite, à la fois authentiquement populaire et ambiguë, du mouvement “gilets jaunes”, c’est-à-dire sur l’incidence concrète d’une colère profonde, portant de nombreuses revendications légitimes, mais charriant des tombereaux de haines suspectes contradictoires. Refusera-t-on d’en regarder en face les conséquences?
Ajoutons cet autre constat: l’une des causes de la crise actuelle c’est qu’un mouvement, qui ne recueillit au départ que 25% des suffrages, a raflé 70% des sièges à l’Assemblée nationale et qu’il tombe, depuis, au-dessous de 20%. Peut-on gouverner encore plus de trois ans dans de telles conditions? A terme, on ne résoudra donc pas la crise sans dissoudre. Mais à condition, pour éviter la catastrophe, d’établir d’urgence un scrutin proportionnel avec la reconnaissance du vote blanc.
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Des députés tchèques veulent interdire complètement l’islam qui prône «la haine et la violence»
Les dirigeants politiques de la République tchèque ont déjà condamné l’islam avec force. À présent, les politiciens du Parlement tchèque discutent de l’interdiction complète de la religion.
Si quelqu’un réclame l’assassinat d’infidèles et de juifs, il ne s’agit pas d’une religion de paix, a déclaré le député Jiri Kobza.
Lui et son parti, Freedom and Direct Democracy, qui est l’un des plus importants au parlement, estiment que l’islam n’est pas seulement une religion, mais aussi une idéologie violente qui devrait être interdite.
Nous avons suggéré d’interdire toutes les idéologies qui promeuvent la haine et la violence. Une de ces idéologies est l’islam. Et puis nous avons le fascisme et le nazisme, dit-il.
Il souligne que les musulmans ne veulent ni ne s’intégreront dans des sociétés non musulmanes. Ce n’est pas une migration, c’est une colonisation.
Une forte méfiance à l’égard de l’islam existe dans l’ensemble du spectre politique en République tchèque, où seulement 0,5% de la population est musulmane.
Nous ne voulons pas plus de musulmans en République tchèque, a déclaré le social-démocrate puis Premier ministre Bohuslav Sobotka lors d’un entretien l’année dernière.
Même le président tchèque Milos Zeman, également social-démocrate, a fermement condamné la religion du Moyen-Orient.
Il a notamment déclaré que l’islam n’appartenait tout simplement pas à l’Europe.
En ce qui concerne le chaos de l’asile en 2015, Zeman a noté lors d’une critique de l’islam que les migrants musulmans qui ont ensuite pénétré en Europe étaient issus d’ une «culture de meurtriers et de haine religieuse».
Sources : – Voice of Europe
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«Le Brexit maintenant» : des Gilets jaunes britanniques bloquent le pont de Westminster
Vêtu du même gilet jaune que les manifestants français, des Britanniques ont décidé de bloquer le pont de Westminster, en plein centre de la capitale du Royaume-Uni. Ces «Yellow vests» pro-Brexit demandent notamment la démission de Theresa May.
L’opération a causé une brève interruption du trafic routier sur le pont de Westminster à Londres ce 14 décembre. Vêtu d’un gilet jaune, les manifestants ont entonné le slogan «le Brexit maintenant» et le chant Rule, Britannia ! qui fait office en Grande-Bretagne d’hymne national. Les services de bus ont été momentanément suspendus.
Certains de ces Gilets jaunes britanniques ont également exigé la démission de Theresa May, le Premier ministre britannique, engluée dans les négociations sur le Brexit avec d’une part le Parlement et son propre parti, et, d’autre part ses interlocuteurs à Bruxelles.
Après avoir été délogés du pont par la police, les manifestants se sont retrouvés près de Downing Street. L’un d’eux a empoigné un mégaphone pour réclamer une rencontre avec Theresa May (…)
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Fiche S: qu’est ce que c’est ? Combien de personnes sont concernées ?
En France, une fiche S est une fiche signalétique du fichier des personnes recherchées. La lettre S est l’abréviation de « sûreté de l’État ». Les fiches S sont principalement émises par la direction générale de la Sécurité intérieure.
A noter qu’il ne n’agit pas d’un fichier pénal. Les personnes qui figurent sur une “fiche S” n’ont donc pas forcément été condamnées – c’est même le cas de la grande majorité d’entre elles.
En France, combien de personnes sont concernées ?
https://fr.novopress.info/212994/fiche-s-quest-ce-que-cest-combien-de-personnes-sont-concernees/
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Le Samedi Politique – Macron, Gilets Jaunes et terrorisme : chroniques de l’impuissance publique
Ils ont fait la Une de tous les journaux depuis plus d’un mois, les gilets jaunes sont partout. Sur les ronds-points, aux péages, dans les villes et à Paris… Pour contenir le mouvement, l’exécutif a déployé un dispositif policier record… Quelques jours plus tard, la terreur secoue une nouvelle fois la France. Mardi soir, le célèbre Marché de Noël de Strasbourg, déjà cible d’un attentat avorté en 2000, est attaqué par Chérif Chekatt, un criminel fiché S déjà condamné à 27 reprises.Comment analyser ces deux événements prédominants ? Le gouvernement a-t-il profité de l’actualité au détriment des gilets jaunes? Quelles conclusions tirer de l’action des pouvoirs publics ? Les institutions protègent-elles encore les citoyens, ou sont-elles trop occupées à jouer leurs propres survies ?
Pierre-Yves Rougeyron, le directeur de la revue Perspectives Libres et président du Cercle Aristote nous livre son analyse.