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  • Entretien avec Bernard Margueritte : souvenirs de la Pologne communiste (Jean-Paul II, Wałęsa, Solidarność) et d’un journalisme d’un autre temps

    Bernard Margueritte est une figure du journalisme français. Né en 1938 à Paris, il a passé la majeure partie de sa vie en Pologne, où il fut correspondant de presse du Monde et du Figaro. Il dirige aujourd’hui le Forum international des communications, qui traite de la question des médias.

    Si le nom de Bernard Margueritte est essentiellement connu en France des spécialistes de la Pologne, il jouit en revanche d’une véritable notoriété en Pologne.

    Interrogé par Nicolas de Lamberterie, il raconte ses souvenirs de la Pologne communiste : la vie des Polonais à cette époque, l’élection de Jean-Paul II, l’émergence du syndicat Solidarność, ses rencontres avec Lech Wałęsa.

    Il prend également à contrepied les nombreuses contre-vérités qui sont régulièrement énoncées à l’endroit du gouvernement conservateur polonais actuel du PiS.

    Enfin, il évoque aussi le journalisme d’un autre temps, lorsqu’il a notamment commencé sa carrière de journalisme dans le Monde dirigé par son fondateur Hubert Beuve-Méry.

    https://www.tvlibertes.com/entretien-avec-bernard-margueritte-souvenirs-de-la-pologne-communiste-jean-paul-ii-walesa-solidarnosc-et-dun-journalisme-dun-autre-temps

  • Intégration ? Macron brade la France à l’Allemagne

    Intégration ? Macron brade la France à l’Allemagne

    De Paul-Marie Coûteaux dans La Nef, à propos du traité d’Aix-la-Chapelle, « Traité de coopération (formule habituelle) ET d’intégration ».

    […] L’intégration étant l’« incorporation d’un nouvel élément à un système », on voit mal le sens : qui intègre quoi ? S’il s’agit de coopération européenne, pourquoi ne pas le dire ? Sans doute l’Allemagne, qui refuse tout abandon de souveraineté, préféra-t-elle rester dans le vague… En son Préambule, il réaffirme l’attachement commun à « un marché mondial ouvert », puis viennent différents articles visant à l’établissement d’une politique étrangère commune. L’article 3 fixe des consultations « afin de définir des positions communes sur toute décision importante » – est-ce là subordonner les opérations extérieures de la France à des « décisions conjointes » ? L’Allemagne, qui n’en fait pas, a tout à gagner à ce droit de regard, tandis que l’article 4 entend étendre la coopération militaire en enjoignant les deux États à agir « conjointement en matière de sécurité » et créé un « Conseil franco-allemand de défense ». Ici encore, la France apporte beaucoup plus dans la corbeille « intégrée », notamment, si les mots ont un sens, son arme nucléaire et un effort militaire (60 milliards de dollars, en hausse, contre 40 milliards, en baisse, pour l’Allemagne). L’article 8 prévoit, comme nous l’annoncions voici six mois, des échanges de diplomates dans les instances multilatérales, notamment l’ONU, aux fins de parvenir à des « positions communes » (garantie de paralysies nombreuses, tant les positions sont éloignées sur la plupart des théâtres, en particulier au Proche-Orient), affirmant que « l’admission de la République Fédérale d’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité est une priorité de la diplomatie “franco-allemande” ». Sic !

    À ceux qui se sont alarmés de tant de grâces, les thuriféraires de ce qui passe pour le couple franco-allemand répondent qu’il ne s’agit là que d’orientations destinées à renforcer le cœur d’une Europe unifiée. Passons sur le fait que ladite unification est sans cesse démentie alentours, de l’Angleterre à la Hongrie, de la Pologne à l’Italie, pour observer que, sous couvert d’unification européenne, les dividendes allemands viennent vite : dès mars, le siège français à l’ONU sera réputé occupé deux mois durant par l’Ambassadeur allemand aussi bien que le Français (étrange mélange de deux statuts différents, guère compatible avec l’actuelle Charte), tandis que se préparent l’ouverture d’ambassades franco-allemandes à Dacca, Khartoum et Lagos, ainsi que, pour 2020, de dix « centres culturels franco-allemands ».

    Il suffit de rappeler les partenariats franco-allemands en matière industrielle pour savoir ce que l’Allemagne entend par « partenariat » : il y a 60 ans, l’Allemagne n’avait plus d’industrie aéronautique ; la coopération franco-allemande se chargea de lui en donner avec Airbus, dont l’essentiel de l’activité fut longtemps à Toulouse, sous direction française et qui est désormais à Hambourg (notamment) sous direction allemande. On pourrait en dire autant de l’industrie pharmaceutique française, longtemps brillante, désormais partagée entre laboratoires américains et allemands, et regarder ce que faillit être, sans le véto de la commissaire européenne à la concurrence, la vente, tant voulue par M. Macron, de la branche Transports d’Alstom : sous couvert de « pôle européen », une fusion-acquisition au bénéfice de Siemens. C’est ainsi que la France distribue ses dernières cartes, glissant vers le déclassement politique, et donc économique, dont les actuels troubles sociaux typiques d’un pays qui s’appauvrit, ne sont que les prodromes.

    https://www.lesalonbeige.fr/integration-macron-brade-la-france-a-lallemagne/

  • Quelques remarques concernant l’euro

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    Le billet de Patrick Parment

    Dans le quotidien Présent (03/03), Francis Bergeron s’est livré à une sorte de recension sur l’euro, rappelant les propos du professeur Olivier Pichon et s’appuyant sur le rapport d’un réputé think tank allemand démontrant que l’euro nous avait appauvri, nous autres pauvres Français. Pas les Allemands, évidemment. Comme chacun sait, l’économie n’est pas une science et nos brillants économistes ont toujours raison… a posteriori. On ne saurait donc leur en vouloir de n’être pas Madame Soleil. Il est certain que Jacques Sapir et Alain Minc ne passeront pas leurs vacances ensemble. Reste qu’on raconte beaucoup de bêtises au sujet de l’euro. Il faut donc s’en tenir aux faits.

    Première question : combien de dévaluations du franc aurions-nous subies avec une monnaie nationale depuis la mise en place de l’euro ? Parce que du pétrole à l’électronique, on se fournit beaucoup à l’étranger. La conséquence serait qu’à payer en monnaie dévaluée, cela reviendrait nettement plus cher au Français moyen et à l’économie nationale.

    Deuxio : Le choix n’est pas entre une bonne monnaie bien gérée à Francfort et mal gérée à Paris. Il est que l’euro appartient à une zone monétaire cohérente. D’où sa force.

    Tertio : La seule raison pour laquelle des politiciens français, de droite comme de gauche, veulent un retour à une monnaie nationale, c’est parce qu’ils espèrent bien la manipuler à coups de dévaluations tous les deux ans pour échapper aux conséquences de leurs actions. Ou, ce qui est sans doute pire, pour échapper aux conséquences de leurs inactions.

    A votre avis, ces dévaluations, à qui profiteraient-elles ? Elles ne produiraient sans doute pas d’inflation (hausse des prix ET des salaires) mais une simple hausse des prix avec au mieux des salaires à la traîne. Par ailleurs, ce serait l’euthanasie des rentiers car la dévaluation toucherait essentiellement les retraités. Or les retraités sont quand même plus souvent blancs que les néo-arrivants sur le marché du travail… si c’est favoriser tendanciellement plus les immigrés sous le prétexte [idéologique] idiot de favoriser le travail et pouêt-pouêt vive la Nation nationale, je ne vois pas bien l’intérêt.

    Dernier point. Si l’on en était encore aux monnaies nationales, dans le cadre de la mondialisation, Américains et Chinois en profiteraient pour diviser encore plus les Européens. L’euro constitue, malgré ses défauts, une barrière et un frein à leurs ambitions. Regardez la Chine qui est en train de coloniser l’Afrique, zone où il n’y a aucune unité monétaire. Ou encore l’Amérique latine où le dollar fait office d’étalon !

    Si une monnaie forte et stable qu’on ne dévalue pas appauvrissait, la Suisse serait le pays le plus pauvre d’Europe…

    Tout cela mérite réflexion, n’est-ce pas mon cher Watson…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Encore une fausse nouvelle diffusée par Emmanuel Macron

    Encore une fausse nouvelle diffusée par Emmanuel Macron

    Et repérée par l’Observatoire de l’islamisation :

    « Il n’y a aucune loi qui prévoit que dans une entreprise on a pas le droit d’être embauché parce qu’on a un signe religieux [ndlr: oui mais un règlement intérieur peut l’interdire]et dans ce cas là c’est sanctionné par la loi . Il y a même des politiques de testing que nous sommes en train de mettre en place à l’embauche (…). Et donc vous pouvez être victime de discrimination et dans ce cas là un foulard comme vous le portez n’est absolument pas interdit pour travailler dans une entreprise privée, et si parce que vous portez un foulard ou que vous portez tel ou tel prénom et que vous n’êtes pas embauchée ceci est une discrimination à l’embauche et c’est sanctionné par la loi nous avons renforcé les contrôles [ndlr: de testing] «

    A Pessac le 29 février, Emmanuel Macron veut rassurer une femme voilée en disant qu’il va lutter contre les chefs d’entreprises qui refuseraient de les recruter, sauf que…

    La loi El Khomri de 2016 a prévu qu’il était possible d’introduire une clause de neutralité (religieuse, philosophique, politique) en entreprise.

    La Cour de cassation dans sa décision du 22 novembre 2017, a précisé le cadre de cette fameuse clause (elle avait saisi il y a quatre ans la Cour de justice de l’Union européenne, d’une question préjudicielle sur le sujet).

    Il ressort de cette décision que l’entreprise peut licencier un salarié pour le port du voile, mais il faut réunir plusieurs conditions que vient préciser la Cour de cassation.

    https://www.lesalonbeige.fr/encore-une-fausse-nouvelle-diffusee-par-emmanuel-macron/

  • Jihab Décathlon : la France, risée du monde ? Si Yassine Belattar le dit…

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    Ça y est, la sentence est tombée : avec cette affaire du hijab Décathlon®, la France est devenue « la risée du monde ». Carrément. Et ça ne vient pas de n’importe qui : d’un expert en dérision, Yassine Belattar, l’« humoriste » membre du Conseil présidentiel des villes. Une sentence qui fait écho à l’article publié, mercredi, sur le Washington Post dans lequel son correspondant en France, James McAuley, ironise sur cette affaire : « Une fois encore, la France sombre dans le mélodrame à l’idée que les musulmanes puissent choisir quoi porter. »

    Le sang de Belattar n’a fait qu’un tour avec cette polémique. Avec la distinction qui sied à un conseiller présidentiel, il a publié sur son compte Twitter une petite « tribune » dans laquelle il explique qu’à son époque (l’artiste rappelle qu’il est né en 1982), « on s’en battait les couilles de savoir qui était musulman, juif, chrétien, noir, gay. On était tous égaux face au club Dorothée ». C’est bien connu, c’était mieux avant. Et avant avant, pourrait-on dire à Belattar, c’était encore plus mieux… Bref, les années Mitterrand étaient un âge d’or. Et il est vrai qu’à cette époque, pour ma génération, qui n’était pas celle du club Dorothée, Belphégor évoquait un feuilleton télévisé avec Juliette Gréco dans les années 60, pas des fantômes croisés dans les rues de certaines de nos cités. On a la mémoire de sa génération, que voulez-vous.

    Donc, Belattar est en colère parce que Décathlon® a renoncé à commercialiser le hijab en France, selon lui, sous la pression des populistes. « Décathlon® a pris peur et l’a retiré. » La France serait donc la risée du monde. Car « maintenant, il va falloir demander l’autorisation pour vendre ou pas certains produits. Les cagoules des enfants, est-ce que c’est islamiste ? » Le hijab serait donc tout simplement une sorte de cagoule pour femmes, quelque chose de très anodin, rien d’autre ? Rien d’islamiste ? Du coup, Belattar appelle « à un grand rassemblement, le 13 avril, place de la République, pour montrer notre mécontentement ; ce sera la dignité, c’est tout ce qu’il nous reste ». Mais c’est qui, ce « nous » ? On croyait qu’il n’y avait qu’une seule communauté en ce pays : la communauté nationale !

    On voit bien que tous les arguments sont bons pour banaliser, dans notre espace public, des coutumes qui ne correspondent pas à notre civilisation européenne. Par une sorte de manœuvre de contournement, on invoque déjà celui de la liberté des femmes. Le hijab permettrait, aux femmes de confession musulmane, de pratiquer le sport en toute liberté. Interdire le port reviendrait à interdire aux musulmanes le sport. Avec cet argument, il n’y a pas de raison de ne pas revenir sur l’interdiction de la burka (interdiction mollement appliquée en certains lieux) : si les femmes musulmanes pouvaient porter ce voile intégral dans l’espace public, beaucoup moins d’entre elles seraient contraintes au cloître dans l’appartement et à renoncer à aller faire les courses au Franprix®. Ça se défend, n’est-ce pas… Mais un nouvel argument surgit : nous nous ridiculisons aux yeux du monde. Ce qui reste à prouver, mais ça, c’est pas grave… Cet argument ? Au fond, les arriérés, les obscurantistes, c’est ces Français qui s’opposent au libre choix des femmes de se couvrir la tête (ou pas, en option). C’est ainsi que le Washington Post qualifie cette affaire d’« histrionics », que l’on pourrait traduire librement par « mélodrame », « psychodrame », « comédie » et, pourquoi pas, « hystérie collective ».

    La France, l’histrion, c’est-à-dire le bouffon, de la planète ? Sur certains sujets peut-être… Mais sur celui de son identité profonde, cette affaire du hijab Décathlon® révèle peut-être que les Français ont encore quelques ressorts. La risée du monde entier, donc ? Il faudrait peut-être que M. Belattar pose la question aux femmes de certains pays, par exemple, aux Iraniennes, qui se battent pour ne plus être voilées.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/jihab-decathlon-la-france-risee-du-monde-si-yassine-belattar-le-dit/

  • L'or de la France confié à une banque américaine !

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    Ex: http://echelledejacob.blogspot.com 
    La gestion du stock d’or de la Banque de France, propriété collective des Français, vient d’être confiée, sans qu’ils en soient prévenus et sans la moindre explication, à une Banque américaine à la réputation sulfureuse, JP Morgan & Chase. Il se pourrait qu’il se retrouve bientôt à la Banque Centrale Européenne en échange d’une autorisation à poursuivre la politique économique catastrophique du gouvernement et dans le cadre du projet d’européanisation forcée de la France. Cela pourrait aussi avoir pour objectif de priver un gouvernement (RN par exemple) de la possibilité de recréer un Franc solide.
    À quoi sert un stock d’or ? 
    Les 2 435 tonnes d’or stockées dans le sous-sol de la Banque de France (BdF) ont été acquises au fil des décennies avec les impôts payés par les Français, notamment au cours des années 1950 à 1965. De plus, le président de Gaulle a procédé à des ventes de dollars américains pour les convertir en or, et il a rapatrié de l’or français stocké aux Etats-Unis pendant la guerre pour reconstituer un stock de 3 024 tonnes auxquelles s’ajoutent, mais il ne nous appartient pas, de l’or confié en garde par des banques centrales ou organismes financiers, tels que que la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et la Deutsche Bundesbank. C’est une pratique courante de répartition des risques. 
    Ce stock est un fond de garantie en cas de crise financière, de guerre ou autre catastrophe majeure. Il permet ensuite la reconstitution d’une monnaie solide ou des transactions financières entre États via leurs banques centrales. C’est en quelque sorte le bas de laine des Français, même si juridiquement cet or est la propriété de la République, inscrit à l’actif du bilan de la BdF. Aujourd’hui, il servirait en cas, par exemple, d’effondrement de l’euro, ce qui n’est plus impensable en raison de l’état désastreux de la gestion de l’économie de l’Union Européenne gérée par les technocrates de Juncker.
    Stocker de l’or est une erreur pour Bercy 
    Stocker de l’or, quelle erreur, vous diront les énarques de Bercy, l’or comme les devises ou l’argent, ça doit travailler. Premier grand succès de ces énarques, ils réussissent en 2004 à convaincre Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances de Raffarin, de vendre 588,6 tonnes d’or du stock pour remédier aux conséquences de la crise financière de 2002. Le stock tombe à 2 435,4 tonnes. En soi, l’idée n’est pas mauvaise, mais nos spécialistes énarques de Bercy s’occupent de la vente et font perdre 10 milliards à la France, car entre 2004 et 2009, la valeur de l’or a considérablement augmenté et ces 588 tonnes qui valaient 9 milliards en 2004 en auraient valu 19 en 2009… si la BdF les avait gardées. Personne n’est parfait, surtout les énarques, et la leçon a porté. 
    Depuis, selon l’accord entre l’État et la BdF publié au J.O. en 2011, la Banque de France n’a plus le droit d’offrir un service de vente et d’achat de lingot d’or, ni d’acheter ou vendre des napoléons 20 francs en or. De toutes façons, ça n’avait jamais rapporté grand-chose à cause d’une fiscalité déjà excessive.
    Le président veut et autorise un marché de l’or à Paris 
    Voilà nos énarques de Bercy bien contrariés. Heureusement, un miracle se produit : Macron-l’énarque est élu, Bercy repart à l’assaut et obtient au mois de novembre 2018 la création d’un marché de l’or à Paris. Prétexte : le marché londonien de l’or va s’effondrer en raison du Brexit (les énarques l’espèrent !), la France va le récupérer et se faire des c… en or. 
    Mais pas question de laisser Bercy gérer comme en 2004. Le 2ème sous-gouverneur de la BdF, Sylvie Goulard, énarque comme il se doit et recasée par Macron à la BdF après un éphémère passage d’un mois au ministère des Armées où elle n’a pas fait la moindre étincelle, trouve la solution. 
    Il faut savoir que Sylvie Goulard, outre d’être très compétente pour passer des concours, s’en mettre plein les poches (c’est pour ça qu’elle a été virée de la Défense, elle était en même temps payée 10 000 $/mois par un institut américain), et compétente en communication comme tout bon énarque mais totalement incompétente dans tout le reste, a passé deux ans comme « conseiller spécial » à l’Institut Bergrruen (celui qui la payait quand elle était ministre). 
    C’est un Institut californien où l’on débat pour « changer le Monde », imaginer comment construire l’Europe fédérale et le gouvernement mondial. Et en débattant, car on y débat beaucoup, on s’y constitue un carnet d’adresses en or. En effet, on y trouve des gens comme Romano Prodi, Gerhard Schroder, Mario Monti, Felipe Gonzalez, Joseph Stiglitz, Pisani-Ferry, Jacques Delors, Pascal Lamy de la Banque Mondiale, Peter Sutherland de la Banque Fédérale allemande et accessoirement ex-président de la Trilatérale, Pierre Moscovici, le très brillant ministre de l’Économie de Jean-Marc Ayrault (52 Milliards d’impôts supplémentaires en 2012-2013, 10 % de chômage) recasé par Hollande à la Commission européenne, le président de Goldman Sachs, etc.
    Avec tout ça, si vous ne savez pas gérer un stock d’or ensuite… 
    Bref, Sylvie Goulard, 2ème vice-gouverneur a eu une idée géniale : confier la gestion de notre or à JP Morgan & Chase, 1ère banque américaine, 4ème banque mondiale, qui gère 42 % des comptes aux USA, Visa, etc. avec un bilan annuel de 2 513 milliards de $ en actifs. En 2010 JP Morgan a racheté Chase afin de pouvoir rentrer dans le marché des matières premières, pétrole, gaz, électricité, métaux. Dont l’or où, en s’associant sur le marché de Londres avec plusieurs grandes banques, Barclays et Goldman Sachs notamment, elle est devenue le premier agent d’influence sur les cours. D’où son nouveau nom : JP Morgan & Chase.
    JP Morgan & Chase, banque à problèmes 
    Pour ne parler que des douze dernières années (JP-MC existe depuis 180 ans), JP-MC avait commercialisé en avril 2007 un produit financier complexe lié à des prêts dans l’immobilier, sans informer les investisseurs du rôle joué par le fond « Magnetar Capital », qui lui appartenait et dont le rôle était précisément de miser sur la baisse de ces produits financiers. Dix mois plus tard, les investisseurs étant ruinés, et pour éviter d’être trainée en justice, la JP-MC a finalement accepté en juin 2011 de rembourser les investisseurs. 

    En 2012, JP-MC avoue avoir perdu 2 Mds $ à cause d’un trader français, Bruno Michel, plus malin qu’elle. Normal, il est français. 

    En novembre 2013, JP-MC annonce un accord sous forme d’amende de 13 Mds$ avec le ministère de la Justice des États de New York et de Californie, pour arrêter les poursuites judiciaires liées à la crise des subprimes
    Toujours en novembre 2013, JP-MC a également dû payer 4,5 Mds$ à une série d’institutions financière dont Goldman Sachs, ING, et BlackRock, pour solder un conflit qui les opposait suite à diverses malversations. 
    En janvier 2014, JP-MC paie une amende de 1,7 Mds$ pour escroquerie (dite au « schéma de Ponzi ») dans le cadre de l’affaire Madoff
    En novembre 2014, après une enquête de la Financial Conduct Authority (Royaume-Uni), de la Finma (Suisse), de la Commodity Futures Trading Commission (États-Unis) et de l’Office of the Comptroller of the Currency (États-Unis), JP-MC avec quelques autres banques paie une amende de 4,2 Mds$ dans le cadre d’ententes entre banques pour manipuler le cours du Libor, un indice de taux de change. Ayant soudoyé un employé du Trésor, elle avait appris que Lehman Brothers était sur le point de déposer son bilan, avait, la veille, avec l’aide de ses copines, fait saisir 8,6 Mds$ de liquidités, y compris 5 Mds$ en numéraire. 
    Etc. Etc. Bref, comme dit sa publicité, « 180 années d’excellence« . Dans l’escroquerie ? 
    Escroqueries en tous genres, la banque rêvée pour lui confier de l’or !  
    C’est donc la Banque rêvée pour lui confier la gestion de l’or de la BdF. Surtout au moment où États-Unis, Chine, Russie et quelques autres achètent de l’or à tour de bras pour faire face à la probable crise financière qui arrive. Et ceci au moment où John Edmonds, l’un des « gold-traders » de JP-MC vient d’avouer au FBI s’être adonné à la technique de manipulation de marché dite du « spoofing » (1) des centaines de fois avec l’assentiment de sa hiérarchie pendant 6 longues années, de 2009 à 2015. 
    Sa hiérarchie, s’appelle Jamie Dimon, CEO (2) de JP-MC, lequel après avoir déclaré que le Bitcoin était « une fraude« , s’est écrié « Nom de D…, la con… Bon sang, mais c’est bien sûr » et a créé un bitcoin-JP-MC spécifique. Quand on est champion du monde de la fraude et de l’escroquerie sur les marchés, tous les marchés, immobilier, financiers, métaux, palladium, lithium, or, etc. on ne rate pas une occasion pareille ! Et surtout pas de devenir partenaire de la BdF sur le marché de l’or.
    L’accord-or avec la Banque de France est un marché particulier 
    Cela dit, il ne s’agit pas d’un marché de l’or au sens classique, c’est-à-dire qui coterait le Napoléon et le lingot. Le stock d’or de la Banque de France va être « mobilisé » par JP-MC pour garantir des « swaps or contre devise » (contrats d’échanges or contre devises) et du « leasing d’or » (prêts d’or). Pour l’instant, seules les autres banques centrales de la planète pourront faire usage de ces produits financiers avec la BdF, mais comme celle-ci a pris pour partenaire la banque la plus pourrie du monde (ou presque), pourquoi pas une banque européenne ou française ? Cela ouvre la possibilité qu’à l’avenir des banques commerciales internationales puissent également y avoir accès. D’où son évolution récente en JP Morgan-Chase & Co. 
    De facto, l’or de la Banque de France n’est plus à l’abri : une mauvaise opération, un krach financier soudain, des calculs erronés, et une partie de cet or qui sert de garantie aux Français devra quitter le gigantesque (22 000 m2) coffre-fort du sous-sol de la BdF à Paris. 
    Sylvie Goulard s’y est préparée, elle a fait exécuter des travaux d’agrandissement pour que de gros élévateurs puissent y circuler quand il faudra sortir l’or : La rénovation des coffres, des ascenseurs et des salles est pratiquement achevée. Le sol a été renforcé pour supporter le poids du passage de chariots élévateurs lourds et le stockage a été réaménagé pour faciliter la manutention et « d’ici la fin de l’année un nouveau système informatique sera mis en place, pour répondre au mieux aux opérations de marché » (Sylvie Goulard à L’Usine nouvelle). 
    Pourrait-on nous expliquer pourquoi ce ne sont ni le gouverneur de la BdF, ni le ministre des Finances, ni le président mais une obscure sous-fifre qui nous apprend tout ça, sans nous dire ce que le gouvernement va faire comme spéculations hasardeuses avec l’or des Français, par un banque américaine plus ou moins louche, et sous le contrôle d’énarques incompétents dans ce domaine ? 
    L’Imprécateur
    Source

    1: « spoofing » Le spoofing en finance est une technique manipulation boursière qui consiste à offrir des titres à la vente ou l’achat dans l’intention d’annuler l’ordre juste avant qu’il soit exécuté, et ceci afin d’obtenir un mouvement favorable au spoonfinger. JP-MC achetait des titres-or, les revendait quelques instants avant la clôture à prix bas, provoquant un panique à la baisse, pour protéger le dollar, car l’or à un cours trop élevé provoque une baisse du dollar. Or elle spéculait sur le dollar. 
    2: CEO : Chief Executive Officer = Directeur Général
  • Parmi les rendez-vous de mars :

    Samedi 16 mars :

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    Dimanche 17 mars :

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    Samedi 30 mars :

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