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  • Royaume-Uni : après avoir infiltré des agences publiques, des musulmans ont détourné des milliards dont une partie pour financer le terrorisme

    Pendant des années, un gang britannique s’est infiltré dans les agences gouvernementales et a acheminé de l’argent à Al-Qaïda. Le trésor public le savait, mais n’en a pas informé le MI5.

    Les gangsters ont volé des milliards de livres sterling d’argent des contribuables britanniques et utilisé des dizaines de millions pour financer le terrorisme, selon les rapports de la police et du renseignement.

    Un réseau de Britanniques d’origine asiatique [Note de Fdesouche : asiatique est le terme utilisé par le politiquement correct britannique pour désigner Pakistanais, Afghans etc…] basé à Londres, Buckinghamshire, Birmingham, dans le nord-ouest de l’Angleterre et en Écosse a monté des fraudes à la TVA et aux prestations sur le Trésor pendant plus de deux décennies et a également tiré profit de fraudes hypothécaires et de fraudes par carte de crédit sur des banques et des particuliers. Le gang a récupéré un montant net estimé à 8 milliards de livres sterling rien qu’en comptant les fonds publics.

    Le groupe, qui a des liens avec les attentats à la bombe qui ont fait 52 morts à Londres (7/7), aurait envoyé 1% de ses gains, soit 80 millions de livres sterling, à Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan, où il a financé des madrasahs, des camps d’entraînement et autres activités terroristes, d’après les informations qui ont fuité.
    […]

    The Times

    Un gang britannique s’est infiltré dans des agences gouvernementales et a acheminé de l’argent vers Al-Qaïda, selon les rapports de la police et des services de renseignements. Voici comment ils ont récolté des millions.

    Fraude à l’identité
    1 Un membre d’un gang s’infiltre dans une agence de conseil en prestations sociales
    2 Obtient des numéros d’assurance sociale délivrés aux enfants
    3 les passe au propriétaire d’une usine pour créer des travailleurs fantômes demandant des crédits d’impôt
    4 Crée de faux contrats de location pour des travailleurs fantômes
    5 Demande des prêts hypothécaires, des cartes de crédit et des assurances.
    6 Augmente sa capacité d’emprunt, emprunte au maximum et disparaît

    Fraude hypothécaire
    1 Achète une propriété bon marché et délabrée au nom d’un fantôme

    2 Fait en sorte qu’un expert corrompu augmente sa valeur après des travaux bidons
    3 Obtient un prêt à 95 % en utilisant un agent corrompu
    4 Après que le fantôme n’a pas effectué les paiements, la propriété est reprise et mise aux enchères.
    5 Répéter l’opération

    Fraude par carte de crédit
    1 […]

    The Times

    […]
    Le niveau d’infiltration pourrait s’être étendu jusqu’au gouvernement, un rapport interne du trésor public (HMRC) affirmant que « de nombreux membres[de gangs] participaient à des think tanks et à des business forums qui les mettaient en contact avec de hauts responsables politiques britanniques ».

    « J’ai moi-même vu un membre côte à côte avec Tony Blair à au moins deux reprises après la guerre en Irak », a ajouté l’auteur – bien que le Sunday Times note qu’il n’y a « aucune indication que Blair était au courant des crimes allégués ».

    Il a été affirmé que des « milliers » de livres sterling avaient été données par ce gang au Parti travailliste, alors au pouvoir.

    Les membres du gang auraient également été associés au prédicateur de haine Abu Hamza [photo] et à Shehzad Tanweer, l’un des kamikazes 7/7.

    Les signalements d’activités suspectes et de fraudes auraient été documentés à plusieurs reprises par le trésor public, au moins quatre agents du trésor ayant imploré leurs patrons de prendre des mesures.

    Toutefois, ces questions n’auraient pas été traitées, « en raison de leur nature complexe et de leur manque de ressources ».

    Un enquêteur aurait été prêt à rencontrer les services de sécurité, mais ses supérieurs l’en ont empêché, car le trésor public ne voulait pas violer le secret fiscal des personnes soupçonnées de terrorisme , et les rapports suggèrent que ce n’est qu’après les attentats de Londres (7/7) que les hauts responsables du trésor public ont décidé d’agir.
    […]

    Breitbart

    http://www.fdesouche.com/1185183-royaume-uni-apres-avoir-infiltre-des-agences-publiques-des-musulmans-ont-detourne-des-milliards-dont-une-partie-pour-financer-le-terrorisme

  • L’intellectuel néofasciste italien Gabriele Adinolfi analyse le phénomène Salvini en Italie

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    Le Retour au sources cliquez ici

    C’est un événement, car il s’exprime rarement dans les médias : il s’agit de Gabriele Adinolfi. L’intellectuel italien était en direct de Rome, jeudi 7 mars, sur Kernews, pour commenter la popularité croissante de Matteo Salvini, qu’il connaît bien, et dont il relate le parcours dans un ouvrage.

    Gabriele Adinolfi a commencé à militer en 1968 au sein du Mouvement social italien (MSI), il a été le dirigeant de plusieurs mouvements fascistes, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international qui l’a contraint à s’exiler à l’étranger, notamment à Paris, mais il a pu revenir en Italie en 2000. Alors, pour nous aider à comprendre ce qui se passe actuellement en Italie, ce proche de Matteo Salvini a accepté de répondre aux questions de Yannick Urrien. « Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique » de Gabriele Adinolfi est publié aux Éditions Synthèse Nationale.

    Kernews : Les Français ont besoin de comprendre ce qui se passe en Italie et qui est vraiment Matteo Salvini. Les médias français évoquent des gens infréquentables qui sont au pouvoir, des populistes et des extrêmes, toutefois le contexte semble plus complexe. Vous êtes vous-même un intellectuel issu de cette mouvance, on vous présente comme un théoricien nationaliste révolutionnaire italien, ancien activiste de la mouvance néofasciste. Or, si l’on voulait comprendre la Chine de Mao, ce ne serait pas en interrogeant un intellectuel libéral, mais plutôt un intellectuel communiste… Alors, pour appréhender Italie d’aujourd’hui, je m’adresse à vous… Peut-on transposer à l’Italie ce que l’on appelle l’extrême droite en France ?

    Gabriele Adinolfi : Non, l’Italie et la France se rassemblent sur beaucoup de choses, mais ce sont des pays divisés sur beaucoup de choses aussi. Par exemple, le phénomène des Gilets jaunes remonte à une tradition française, alors qu’en Italie on ne trouverait pas quelque chose de comparable. La culture sociale et la psychologie des foules sont vraiment différentes entre les deux pays.

    Peut-on faire un parallèle entre Salvini et Berlusconi, qui avait lui aussi surpris les Français ?

    Mon livre est une enquête, j’explique le phénomène plutôt que de prendre parti, et ce phénomène populiste remonte effectivement à Silvio Berlusconi en 1994. Je reviens sur le parcours politique de Salvini, avec les différentes interventions publiques qu’il a pu avoir, son itinéraire et ses changements de posture aussi. Pour l’Europe, nous avons un Salvini anti européen, un Salvini alter européen et même un Salvini européen… C’est beaucoup plus complexe. En France, vous êtes prisonniers d’une dialectique faussée, à savoir que l’Italie est en rébellion contre l’Union européenne, mais ce n’est pas tout à fait vrai. C’est pourtant ce que Macron et Moscovici essaient de faire croire pour donner une espèce de logique politique au macronisme, mais ce n’est pas du tout comme cela dans le reste de l’Europe. Même l’Allemagne, par exemple, n’a rien contre les dirigeants italiens.

    On pourrait penser que Salvini serait l’équivalent de Marine Le Pen, mais en réalité cela n’a rien à voir… A qui pourrait-il ressembler ?

    Salvini, ce n’est pas Marine Le Pen. La France est souvent un laboratoire culturel et politique, le fascisme s’est largement inspiré de la culture de la droite révolutionnaire et de la droite réactionnaire françaises. Pourtant, Mussolini a fait des choses vraiment différentes, car en Italie il y a cette tradition politique du transformisme, à savoir la force qui se transforme sans aucun complexe, et c’est une composante importante de la culture politique italienne, alors que cela n’existe pas en France. Ce n’est même pas saisissable en France. Cette notion de transformisme se concrétise par le fait que quelqu’un part en campagne en promettant une chose et, finalement, à l’arrivée, il fait totalement autre chose, tout en gardant plus ou moins la même base sociale… Ce n’est pas négatif, cela peut être aussi positif, puisque l’on peut faire mieux que ce que l’on disait, comme on peut faire pire.

    Cela consiste-t-il en quelque sorte à ajuster son programme ?

    Il y a des choses sur lesquelles l’Italie vaut mieux que la France et des choses sur lesquelles la France vaut mieux que l’Italie… Dans ce transformisme, il y a une culture de base que l’on retrouve partout. Chez les gens qui font de la politique, mais aussi au sein de la masse qui suit la politique, tout le monde sait que c’est une comédie et ce que l’on dit n’a finalement aucune importance. Par exemple, les Français donnent beaucoup d’importance aux programmes électoraux. Or, en Italie, personne ne lit un programme électoral, pas même la personne qui l’écrit !

    En France, on donne beaucoup d’importance aux programmes électoraux, mais ils ne sont jamais respectés ! Dans les médias, on qualifie Salvini d’extrême droite ou de fasciste, des mots souvent associés à la haine de l’autre, au racisme ou à l’antisémitisme… En réalité, vous démontrez que le fascisme n’a rien à voir avec tout cela…

    Cela n’a évidemment rien à voir. Salvini a commencé à l’extrême gauche, tout comme Mussolini, d’ailleurs… Salvini ne peut pas être qualifié de raciste, puisque la Ligue du Nord gère les régions les plus importantes sur le plan économique et ce sont aussi les régions où il y a le plus d’immigrés. En plus, il y a même des personnes d’origine immigrée qui sont élues au sein de la Ligue du Nord. Donc, il n’y a pas de racisme. Il y a surtout l’absence de préjugés. Il a compris ce que les Italiens voulaient. Les Italiens en avaient marre de cette immigration excessive, de cette invasion par navires et des conditions économiques favorisant les immigrés, comme pour le logement. Une grande partie des Italiens en ont eu assez et Salvini a tout simplement repris cet élément avec un discours de bon sens, mais qui n’est pas du tout raciste. Évidemment, Salvini n’est absolument pas antisémite, il est très pro-israélien, par exemple. On ne peut pas le soupçonner d’antisémitisme.

    Est-ce une sorte de Donald Trump italien ?

    Non, Donald Trump est plus proche, dans son style de personnage, de Silvio Berlusconi. Trump est un homme d’affaires qui investit la politique, alors que Salvini est un politicien depuis toujours. En plus, Donald Trump a surpris tout le monde aux élections, alors que Salvini n’a pas surpris grand monde, puisqu’il est arrivé en tête dans la coalition de centre-droit, en étant dépassé par le mouvement 5 étoiles. C’est ensuite qu’il a gagné sa popularité, parce que c’est une vraie bête de scène, alors que Luigi Di Maio, dirigeant du mouvement 5 étoiles, garde cette mentalité consistant à voir les choses avec un prisme irréel, en prétendant avoir la solution à tout. Salvini est différent, parce qu’il fait preuve de bon sens. Tout ceci entre effectivement dans une vague que l’on qualifie de populiste et, dans cette vague, on retrouve Donald Trump, Salvini, Marine Le Pen ou Bolsonaro, mais ce sont des choses très différentes.

    Est-ce parce que Salvini est populaire dans les sondages au détriment du mouvement 5 étoiles que, pour tenter de gagner en popularité, Luigi Di Maio est allé soutenir les Gilets jaunes en France ?

    Absolument. Di Maio est entré dans le jeu de Macron sur cette idée de guerre entre la France démocratique et l’Italie souverainiste. Les deux ont besoin de cette comédie pour des questions électorales, mais ils sont complètement à côté de la plaque…

    Donc, Salvini, malgré les divergences, est prêt à coopérer avec Emmanuel Macron, alors que Luigi Di Maio se situe davantage dans la provocation ?

    Oui, mais il ne faudrait pas penser que Luigi Di Maio serait plus idéaliste pour certains, ou extrémiste pour d’autres. En réalité, il fait cela parce qu’il est en perte de vitesse. S’il avait le vent en poupe, il serait beaucoup plus raisonnable dans les relations internationales. Salvini a cette capacité assez unique, tout comme Silvio Berlusconi, qui est de tenir un discours avec le ton qu’il faut pour rassurer à la fois les extrémistes et les modérés.

    Dans cette tradition néofasciste italienne que vous incarnez, on aurait parfois pu vous cataloguer à l’extrême gauche, alors que vous avez évolué vers plus de liberté économique et de compréhension du monde moderne…

    Si l’on parle de la tradition que nous incarnons, vous pensez certainement à Che Guevara, mais ce n’est pas vraiment contradictoire. Le fascisme a été un courant nationaliste avec une logique spirituelle universelle qui consistait à faire progresser les différents peuples sur le plan social en s’opposant aux grands empires, comme l’Empire britannique. Après la guerre, il y a eu plusieurs éléments qui se sont détachés de la logique de Yalta, avec les soi-disant non-alignés, et il y avait les successeurs néofascistes, comme Juan Domingo Perón en Argentine, qui soutenait Che Guevara de son vivant. Che Guevara a fait escale en Espagne pour aller voir Franco avant d’aller en Afrique. Donc, il y avait une logique de rupture générale et il y avait des alliances stratégiques qui étaient significatives. Maintenant, les choses ont complètement évolué.

    Vous vous exprimez souvent dans les médias italiens, alors qu’en France les médias sont plus fermés aux pensées alternatives. Comment expliquez-vous cela ?

    En France, il y a une tradition jacobine du pouvoir, alors qu’en Italie il y a une tradition cléricale du pouvoir. Donc, la façon de s’y prendre est différente. Par exemple, Emmanuel Macron vient de prendre la décision de dissoudre des groupes comme Bastion social. En Italie, cela ne se fait pas comme ça mais, quand cela se fait, les gens vont en prison pour plusieurs années. Je veux dire qu’en Italie, la laisse est beaucoup plus large et plus longue mais si l’on dépasse trop le niveau, on risque de s’étrangler.

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  • Pacte de Marrakech : la fausse fake news…, par Ivan Rioufol

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    Se méfier des chasseurs de “fake news” : ils se révèlent souvent les adeptes des désinformations et des mensonges qu’ils dénoncent. “La désintox a souvent le parfum de l’intox”, note la spécialiste des médias, Ingrid Riocreux (1), exemples à l’appui. Dans son livre, elle stigmatise “le monde idéal du Journaliste, où tout le monde est favorable à l’IVG et à l’immigration, où règne un consensus universel parfait sur la question du réchauffement climatique, où tout le monde considère Donald Trump uniquement comme un histrion, (…)“. La mode est, ces temps-ci, à la “déconstruction” d’informations qui dérangent.

    L’exercice est rarement très convaincant. Les redresseurs de torts, presse écrite comme audiovisuelle, s’y adonnent néanmoins avec gourmandise. Ce sont les mêmes faux curés qui adorent depuis toujours prêcher la morale, quitte à plier les réalités à leur idéologie humanitariste. Ces pédago-justiciers appartiennent à un petit monde en quête de respectabilité : il a de lui-même une opinion si élevée qu’il juge ceux qui lui tournent le dos comme des arriérés. Dernièrement, la meute éreintait ainsi les “complotistes” qui alertaient, comme votre serviteur (bloc-notes du 14 décembre), sur la signature, le 10 décembre 2018 à Marrakech (Maroc) du “pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières”, ratifié notamment par Emmanuel Macron. Les traqueurs de “fake news” juraient que ce texte, présenté en effet comme non contraignant, n’avait aucune incidence sur les politiques migratoires pourtant promues en termes élogieux. Ce que nous y lisions n’était donc pas ce que nous y lisions…

    C’est pourtant en appui de ce pacte, également signé par le Vatican, que le pape François a argumenté son “discours aux migrants”, samedi à Rabat. Il a appelé “à passer des engagements pris” à des “actions concrètes pour considérer les migrants comme des personnes et non des numéros”. Sa position vient démentir les bobards colportés par une maréchaussée mobilisée dans l’enfumage toxique. Le pape considère, logiquement, que le texte signé l’engage et qu’il doit être suivi d’effets. La France comme Le Vatican ont ainsi accepté de “recadrer le discours sur la migration“, de faciliter le regroupement familial, de valoriser les cultures accueillies. Les signataires (160 pays) sont d’accord plus généralement pour défendre une immigration qui “contribue à la prospérité mondiale”, pour sanctionner financièrement les médias mal-pensants, pour ne pas faire de différence entre l’immigré légal et le clandestin.

    Non seulement le pacte de Marrakech offre, comme je le soulignais, un socle pour des jurisprudences et des lois futures, mais il autorise dès à présent à promouvoir une ouverture à l’immigration de peuplement. “Vous n’êtes pas des marginaux, a assuré le pape aux migrants, vous êtes au centre du cœur de l’Eglise“. Pour le Chrétien, selon le pape, un immigré est “le Christ lui-même qui frappe à nos portes”. Ceux qui ont banalisé le pacte de Marrakech en insultant les lanceurs d’alerte ont menti. Ce sont les mêmes professionnels du déni.

    (1) Les marchands de nouvelles (L’Artilleur)

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 1er avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • La Petite Histoire : Pâques Sanglantes : l’Irlande libre face à l’Angleterre

    Le 24 avril 1916, jour de Pâques, alors que l’Angleterre (et l’Irlande) sont engagées dans la première guerre mondiale, l’Irish Republican Brotherhood et ses alliés se soulèvent pour l’indépendance de l’Irlande à Dublin. Un conflit sanglant, brutalement réprimé, qui durera 6 jours et se terminera par la reddition des indépendantistes. Néanmoins, cet échec ainsi que la dure répression anglaise marqueront solidement les esprits et deviendront l’acte fondateur de la lutte pour l’indépendance.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-paques-sanglantes-lirlande-libre-face-a-langleterre

  • Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Autant fusionner immédiatement les listes Loiseau et Bellamy pour les européennes, ce serait plus honnête pour les électeurs:

    Il y aura bien un candidat Les Républicains (LR) et un candidat La République en marche (LREM) pour les municipales de 2020 à Marseille, mais une alliance est dans l’air. Pas une alliance de premier tour, donc, mais plutôt une alliance de deuxième ou même de troisième tour, lorsqu’il faudra élire le maire au sein du conseil municipal. C’est ce que dit un acteur local.

    À Marseille, LR est en position de force. La ville est dirigée depuis 24 ans par Jean-Claude Gaudin et la majorité présidentielle n’a pas de poids lourd à opposer aux Républicains. L’option Christophe Castaner, l’actuel ministre de l’Intérieur, a été écartée. Les “marcheurs” sont tellement inconsistants qu’une partie du gouvernement a même envisagé à un moment de soutenir une liste emmenée par Martine Vassal, la patronne LR du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Elle fait partie des trois candidats potentiels du côté des Républicains, avec le sénateur Bruno Gilles et le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Renaud Muselier. Ces trois-là doivent se mettre d’accord. L’ordre vient carrément de Paris. Si on est unis, on est certains de gagner, c’est l’analyse d’un connaisseur du dossier.

    https://www.lesalonbeige.fr/municipales-a-marseille-alliance-en-vue-entre-lrem-et-lr/

  • Fuite en avant des banques centrales pour retarder l’explosion du Système

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    Marc Rousset

    Lors d’une conférence à Paris, le jeudi 28 mars 2019, le vice-président de la Fed, Richard Clarida, a pu déclarer : « Si nous avons un choc défavorable, la première réponse serait d’employer les outils monétaires habituels. Si cela ne suffit pas, il y a d’autres instruments dans la boîte à outils qui ont déjà été employés et il est certain qu’on les emploierait à nouveau si nécessaire. » Autrement dit, baisse à venir des taux d’intérêt déjà pas très élevés et reprise probable, en 2019 ou en 2020, de la création monétaire non conventionnelle par achat d’obligations, le fameux « QE ». Mais c’est aussi reconnaître l’échec de la politique laxiste pratiquée jusqu’à présent par les banques centrales.

    En fait, la Fed a jeté l’éponge le 20 mars dernier avec une volte-face historique puisque, trois mois auparavant, elle affirmait que la taille de son bilan serait réduite, en 2019, de 50 milliards de dollars par mois et que les taux continueraient de grimper. En septembre 2019, la Fed aura toujours, dans son portefeuille, plus de 3.500 milliards d’obligations, soit 17 % du PIB, alors que ce chiffre s’élevait à seulement 6 % en 2006. L’économie est droguée avec des taux bas, une liquidité record, une dette record, trop d’entreprises zombies, une croissance insuffisante et une bulle des actifs. La Fed ne peut plus faire marche arrière, seulement aller de l’avant tout droit dans le mur, tout comme la BCE en Europe !

    La Fed a capitulé face aux pressions politiques de Trump et des « banksters » de Wall Street. Le conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, a appelé, vendredi dernier, la Fed à baisser ses taux immédiatement d’un demi-point pour les ramener entre 1,75 % et 2 %, au lieu de 2,25 % et 2,50 %. Trump vient de nommer Stephen Moore, un économiste soumis, au Conseil de la Fed en précisant qu’il n’avait pas l’intention de limoger le président de la Fed, Jerome Powell, soi-disant indépendant. L’outil « Fed Watch » du marché de Chicago CME montrait, vendredi dernier, une très forte probabilité que les taux soient rabaissés.

    Le comble, c’est que cette politique est présentée sous le nom de « théorie monétaire moderne » ! En fait, la TMM n’est ni moderne ni une théorie, mais de la démagogie pure et simple pour justifier les bas taux d’intérêt et le laxisme de la création monétaire. Le Système veut nous faire croire, par ce subterfuge, que les taux d’intérêt pourraient un jour remonter, alors qu’il en sera incapable. Selon le site Bloombergmondialement connu, « la TMM est une blague qui n’est pas drôle ». Les empereurs romains et les rois de France pratiquaient déjà la création monétaire laxiste avec de moins en moins d’or et d’argent dans chaque pièce de monnaie. On peut illusionner en créant de la monnaie à volonté, mais on ne peut pas créer de la richesse économique à volonté sans capital, sans technologie et sans travail compétitif.

    Le taux des obligations américaines à long terme sur dix ans est passé en dessous du taux des bons du Trésor à trois mois pour la première fois depuis 2007. Au cours des sept dernières fois où la courbe de rendement s’est inversée, l’économie américaine est entrée, en moyenne, en récession après onze mois. Selon le modèle de récession de la Fed de New York, la probabilité de 29 % est aujourd’hui plus élevée que celle observée avant cinq des sept dernières récessions. Le fait qu’en Europe, le taux négatif du Bund allemand à 10 ans de -0,008 5 % soit inférieur à celui du taux japonais de -0,008 3 % – une première depuis 2016 – est aussi annonciateur de cataclysme.

    Le retour en grâce des métaux physiques précieux en or et en argent est aussi très préoccupant puisque, de 2009 à 2018, les achats d’or de 16.200 tonnes ont été multipliés par 4 par rapport à 1999-2008, tandis que les achats d’argent de 57.800 tonnes étaient multipliés par 3,8.

    Les banques centrales, en créant de la monnaie non conventionnelle et en baissant les taux d’intérêt, empêchent les banques, les États hyper-endettés et les Bourses de s’écrouler dans l’immédiat, mais elles ne pourront pas empêcher l’inéluctable récession à venir et c’est alors que le Système explosera d’une façon encore plus violente, avec un effondrement monétaire en lieu et place d’un simple krach économique, financier et boursier, style 1929 !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/02/fuite-en-avant-des-banques-centrales-pour-retarder-l-explosi-6141010.html

  • NOUS SOMMES LA HAINE (LE RACISME ANTI-BLANC EN 2019)

  • Emmanuel Macron en Corse ? Bonne chance !

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    Ce devait être un grand débat national et ça devient du stand-up ; un peu comme Jamel Debbouze – les rires en moins. Ainsi Emmanuel Macron a-t-il décidé de clore sa tournée dans l’île de beauté, ce jeudi 4 avril. Le Stade de France et l’Olympia n’étaient pas libres, on imagine. « Je viens en Corse disponible et volontaire », assure-t-il, ce qui vaut toujours mieux que le contraire. « Disponible pour toutes celles et ceux qui seront présents » : c’est vrai que pour ceux et celles qui seront absents, ça risque d’être déjà plus compliqué…

    C’est d’ailleurs là tout le problème, sachant que le petit monde insulaire ne se bouscule pas pour lui faire un triomphe. Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, respectivement président du Conseil exécutif corse et président de l’Assemblée corse, ont d’ores et déjà prévenu qu’ils bouderont le spectacle, tandis qu’une demi-journée « île morte » devrait être organisée en guise de comité d’accueil.

    En effet, si l’Élysée persiste à tenir les élus corses pour de simples élus locaux, eux se considèrent comme des élus nationaux, conformément à la Constitution dite de Corte, promulguée le 18 novembre 1755. D’un côté, une république jacobine ; de l’autre, des girondins finalement plus proches de l’Ancien Régime. Ici, on chante « La Marseillais » ; là-bas, ce serait plutôt le “Salve Regina”. La Corse, c’est compliqué.

    Sans surprise, le journaliste Jean-Michel Aphatie n’entre guère dans ces considérations politico-historiques, préférant affirmer, sur Europe 1, avec le sens de la nuance qu’on lui connaît : « Les deux dirigeants de la collectivité territoriale corse créent sur l’île un climat de tension qui échauffe les têtes qui sont déjà chaudes. » « Échauffer les têtes » ? Ce n’est certes pas à Emmanuel Macron que cela arriverait ; à croire que le mouvement des gilets jaunes a débarqué tout seul de nulle part… Comme si, à leur tour, ces derniers en étaient venus à penser que le centralisme parisien, non content de gouverner sans eux, gouvernait désormais contre eux.

    Quoi qu’on puisse penser des velléités autonomistes, voire indépendantistes, du peuple corse, il convient de reconnaître qu’eux, au moins, font de la politique, alors qu’Emmanuel Macron se contente de simple communication. Pis : comment exiger de cette île turbulente qu’elle se soumette à la tutelle continentale quand l’Élysée est la première à brader sa propre souveraineté à la technocratie européenne ?

    De même, comment respecter une autorité qui veut en même temps interdire les crèches de Noël dans les mairies tout en essayant d’imposer une Gay Pride à Ajaccio ? Sans oublier ces régulières injonctions de morale, quand les Corses paraissent manquer d’enthousiasme en matière d’ouverture à « l’Autre »…

    En attendant, souhaitons bonne chance à Emmanuel Macron pour ce tour de piste final devant un public pas forcément conquis d’avance. La Corse, c’est compliqué, tel qu’écrit plus haut. C’est surtout un pays merveilleux. À tous points de vue.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-en-corse-bonne-chance/

  • C Politique : F. Lenglet développe tranquillement des analyses économico-politiques « incorrectes » mais novatrices

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    Cette heure et quart de débats doit être écoutée. Non pas pour ce qu'y disent les différents intervenants qui ne font que ressasser en toute matière des formules convenues archiconnues mais pour ce qu'y déclare François Lenglet de réfléchi, d'original et de juste. 

    Sur chacun des sujets - le Brexit, l'Europe, le libre-échange, la crise économique en vue à court terme, l'évolution des systèmes politico-économiques du monde, etc. - Lenglet développe des analyses libérées de l'idéologie qui ouvrent sur des perspectives économiquement et politiquement incorrectes. Notamment lorsqu'il constate tranquillement la fin du cycle libéral des 50 dernières années et l'ouverture d'un nouveau cycle protectionniste, qui voit le retour des nations, des peuples et des États, des pouvoirs autoritaires et du politique en général. Inutile d'en dire davantage. Bonne écoute !  LFAR 

     1h16'

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/02/fuite-en-avant-des-banques-centrales-pour-retarder-l-explosi-6141010.html

  • Sécurité routière : d'abord faire payer les Français

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire

    Emmanuel Macron et pour son Premier ministre Édouard Philippe, l’orientation à la hausse de la mortalité routière constatée ces dernières semaines (+17,1 % en février avec 253 personnes tuées après une augmentation de 3,9 % en janvier) a été provoquée par les nombreuses destructions de radars, enregistrées depuis l'été dernier.

    En réalité, ne voulant pas reconnaître l'inutilité punitive et l'inefficacité totale de la mesure des 80 km/heure sur le nombre d'accidents de la route, le pouvoir cherche donc un bouc émissaire commode. Il est jaune et porte un gilet. Il doit être désigné comme responsable et coupable.

    La réalité des causes des accidents et surtout de la mortalité routière est pourtant connue : la fatigue et la somnolence, la prise d’alcool ou de drogue (25 % des cas), l'inattention et les manœuvres dangereuses (26 %), le non-respect des distances de sécurité, l'implication de poids lourds (14 % des cas) et le mauvais état des routes. La fable des radars brisés sert donc bien trois buts : culpabiliser les automobilistes, designer les Gilets jaunes à la vindicte populaire et tenter une diversion face à l'incapacité gouvernementale à prendre de vraies mesures pour réduire l’insécurité routière et enrayer la spirale de la hausse des accidents.

    Mais, ce qui préoccupe au premier chef le gouvernement, bien au-delà de l’impact humain, dans cette très hasardeuse et totalement hypothétique mise en avant de la responsabilité de la destruction des radars, ce sont les conséquences budgétaires de ces supposés actes de vandalisme.

    Selon les derniers chiffres de Bercy, relayés par Les Échos, les dégradations de radars qui se seraient amplifiées à la faveur de la crise des gilets jaunes, laisseraient sur les seules années 2018 et 2019 un trou de plus de 660 millions d'euros dans les comptes publics.

    Ces chiffres restent à démontrer. Mais leur publication et leur mise en avant par les pouvoirs publics montrent, s'il en était besoin, où sont les vraies priorités du pouvoir en matière de « prévention » routière : emm… r les Français, comme le notait déjà Georges Pompidou, alors Premier ministre, et surtout faire des automobilistes les vaches à lait de la République.

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