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  • Répression de manifestations : quelle leçon la France peut-elle donner à la Russie ?

    Répression de manifestations : quelle leçon la France peut-elle donner à la Russie ?

    Alors que le corps de Steve, disparu le 21 juin, peu après l’intervention des forces de l’ordre, vient seulement d’être retrouvé lundi dans la Loire à Nantes, la France a appelé lundi soir à la «libération rapide» du millier de manifestants arrêtés ce week-end à Moscou. Le ministère des affaires étrangères écrit dans un communiqué :

    Un nombre important d’arrestations et de détentions ont suivi les manifestations pacifiques de ces derniers jours à Moscou. L’état de santé d’Alexei Navalny, incarcéré depuis le 23 juillet, s’est également brutalement dégradé.

    La France appelle à leur libération rapide et exprime sa profonde préoccupation devant ces évolutions récentes.

    La Russie est membre du Conseil de l’Europe et de l’OSCE, et doit, comme tous leurs États membres, respecter les engagements qu’elle a pris dans ce cadre, en particulier s’agissant de la liberté d’opinion, d’expression, de manifestation et de participation à des élections libres.

    La France attache une grande importance au respect de l’état de droit. Cette dimension fait partie intégrante de son dialogue politique avec la Russie, comme les échanges entre les deux présidents à Osaka l’ont encore montré.

    Rappelons que, en France, sous le régime d’Emmanuel Macron, des centaines de milliers de gilets jaunes ont subi les violences des forces de l’ordre. Depuis le début du mouvement, on compte au moins 11 morts, 2448 blessés (dont 24 éborgnés et cinq ont eu la main arrachée). En l’espace de six mois, les forces de l’ordre ont effectué un total de 12107 interpellations, qui se sont soldées par 10718 gardes à vue, selon les chiffres du gouvernement publiés début avril. Près de 2000 condamnations ont été prononcées (dont 40 % étaient de la prison ferme) et autant d’affaires classées sans suite. Fin mars, 256 enquêtes pour des soupçons de violences policières ont été ouvertes par l’IGPN et l’IGGN.

    Comment la France peut-elle espérer être crédible ?

    https://www.lesalonbeige.fr/repression-de-manifestations-quelle-lecon-la-france-peut-elle-donner-a-la-russie/

  • Croissance exponentielle de la stupidité médiatique : cause ou conséquence du « réchauffement climatique » ?

    Le réchauffement climatique pose aujourd’hui toutes sortes de problèmes – qui dépassent les effets de la thermométrie – dont la diversité et l’étendue surprennent autant qu’elles étonnent…

    Au point que les observateurs même les plus avisés, pourtant spécialistes du bourrage de crâne et de la bêtise des médias (pléonasme), finissent par être dépassés par l’ampleur de l’a-céphalisation patente et chronique des journaleux…

    Certains, d’un incorrigible optimisme, préfèreront parler de dé-céphalisation, terme qui me semble pourtant moins adapté dans la mesure où il admet implicitement – pour ne pas dire qu’il affirme – l’existence antérieure d’une céphalisation chez les susdits… Or, visiblement rien n’est moins sûr !

    Le « réchauffement climatique » atteint le point de non-retour…

    Si tel est bien le cas on serait alors conduit à suggérer que c’est l’hypothèse du réchauffement climatique qui rend idiot…

    On entrerait là dans un dilemme, débat philosophiquement digne d’intérêt d’ailleurs, qu’Audiard aurait pu énoncer sous cette forme :

    « Est-ce le réchauffement climatique qui rend l’homme con ou est-ce la connerie anthropique qui lui fait inventer ces histoires ? »

    L’exemple qui suit illustre parfaitement cette question.

    Un article de France Info au titre fracassant :

    https://www.francetvinfo.fr/monde/norvege/norvege-200-rennes-retrouves-morts-de-faim-a-cause-du-rechauffement-climatique-selon-des_3556445.html

    Norvège : 200 rennes retrouvés morts de faim à cause du réchauffement climatique

    Selon des chercheurs norvégiens, un nombre inhabituellement élevé de cervidés sont morts de faim dans l’archipel du Svalbard, l’hiver dernier.

    « Quelque 200 rennes ont été retrouvés morts de faim sur l’archipel norvégien du Svalbard dans l’Arctique, un nombre inhabituellement élevé qui s’explique par les changements climatiques dans la région, a indiqué l’Institut polaire norvégien, lundi 29 juillet. Leurs cadavres ont été découverts par trois chercheurs de l’Institut au cours de leur cartographie annuelle de la population de rennes sauvages sur ce groupe d’îles, situées à quelque 1 200 km du pôle Nord. »

    Cheffe du projet de recensement, Åshild Ønvik Pedersen voit dans ce “très haut degré de mortalité” une conséquence du réchauffement climatique, deux fois plus rapide dans l’Arctique que dans le reste du monde selon les climatologues.

    “Le changement climatique fait qu’il pleut beaucoup plus. La pluie tombe sur la neige et forme une couche de glace sur la toundra, ce qui fait que les conditions de pâture pour les animaux sont très mauvaises”,

    a-t-elle expliqué à l’AFP.

    Les rennes se nourrissent généralement de lichen qu’ils dénichent l’hiver à travers la neige grâce à leurs sabots. Les alternances de gel et de redoux peuvent cependant former une ou plusieurs couches de glace impénétrables qui les privent de nourriture.

    Selon Mme Ønvik Pedersen, un degré comparable de mortalité n’a été enregistré qu’une fois, à l’issue de l’hiver 2007-2008, depuis que la population des rennes du Svalbard a commencé à faire l’objet d’un suivi il y a 40 ans. Cette mortalité élevée est aussi due à une nette augmentation sur l’archipel norvégien du nombre de rennes qui entrent ainsi en compétition pour les mêmes zones de pâture, a précisé la chercheuse. Selon l’Institut polaire norvégien, le nombre de rennes au Svalbard, territoire grand comme deux fois la Belgique, a doublé depuis les années 1980 pour atteindre aujourd’hui environ 22 000 têtes. »

    On en reste sans voix !

    Résumons les propos de la chercheuse sur les « changements du climat » (tiens, c’est marrant elle ne parle pas de réchauffement) sont totalement instrumentalisés. Un cas d’école pour les journaleux !

    Que dit-elle ? Nous l’avons tous lu :

    “Le changement climatique fait qu’il pleut beaucoup plus. La pluie tombe sur la neige et forme une couche de glace sur la toundra, ce qui fait que les conditions de pâture pour les animaux sont très mauvaises”

    Et que signale-t-on avoir pu constater ?

    – Que le suivi des populations de rennes n’existe que depuis 40 ans !

    – Que la population du Svalbard a doublé durant ces 40 ans amenant maintenant localement une certaine compétition pour la nourriture, vu la densité atteinte qui frise la saturation…

    – Que le phénomène a déjà été observé il y a dix ans.

    Et c’est tout !

    En bref, depuis quarante ans qu’on suit les populations de rennes au Svalbard, ce n’était pas le cas auparavant, quand les hivers sont plus particulièrement doux – quand il pleut plus qu’il ne neige – les animaux ont du mal à se nourrir à cause de la glace qui se forme alors sur le sol gelé, et, compte tenu de leur densité, certains ne disposant plus de lichens à suffisance pour se nourrir et meurent de faim, phénomène qui a déjà été observé il y a dix ans…

    C’est très clair : zoologiquement et écologiquement c’est imparable !

    Il est proprement admirable de voir comment ces faits, simples et apparemment pas franchement exceptionnels dans le temps, ont été manipulés et présentés comme conséquence affirmée d’un « réchauffement climatique » en prenant comme caution une scientifique chevronné dont les propos sur d’actuelles modifications climatiques locales, connues, ont été sciemment détournés pour illustrer un mythe.

    Bravo à France Info…

    Il y a 48 heures nous apprenions déjà que « cette année est la plus chaude depuis 2000 ans » !

    (Je l’ai personnellement entendu deux fois en moins d’une demi-heure !)

    C’est brai qu’il y aurait de quoi se poser des questions…

    Malheureusement les premières échelles thermométriques datent du XVIIIeme siècle…

    Et les relevés météorologiques ne se sont généralisés qu’au XIXeme, voire au XXeme

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Thermométrie#Choix_de_l%27échelle_thermométrique

    Il faudra expliquer cela (et tellement d’autres choses !) aux cuistres de France Info…

    L’ignorance crasse – couplée à la suffisance des médiateux qui se mêlent de tout – suffit-elle à expliquer la croissance exponentielle de la con…rie, observé chez les journalistes ?

    Ce n’est pas sûr, mais c’est au moins un début d’explication…

    Claude Timmerman

    https://www.medias-presse.info/croissance-exponentielle-de-la-stupidite-mediatique-cause-ou-consequence-du-rechauffement-climatique/110937/

  • Ca sent "bizarre" du côté de l'icone Greta Thunberg... (I/II)

    Simple icone de l'écologie, devant qui la terre entière est sommée de plier le genou, ou simple militante gauchiste, manipulable et manipulée à souhait, par une mère et un entourage "engagés", comme on dit dans leur jargon ?

    La jeune auto-déscolarisée a en tout cas publié un tweet (ci-après) très vite retiré, mais très éloquent !

    Pour l'instant, il s'agit de rumeur(s), de question(s) qui circulent...

    On devrait être vite fixés...

    II : la mère : "Chucky" : on sait d'où vient le teeshirt...

    greta thunberg mère chucky.png

    III : le tweet très rapidement supprimé...

    Lire la suite

  • Canada : les Vikings sont-ils restés plus longtemps qu’on ne le pensait en Amérique du Nord

    L’Anse aux Meadows, au nord de Terre-Neuve, est le seul site incontesté d’une présence européenne ancienne en Amérique. Or son occupation par les Vikings aurait pu être plus longue, selon une nouvelle étude. Bien avant que le Génois Christophe Colomb ne foule le sol du continent américain (1492), les Vikings l’avaient précédé d’au moins 500 ans. Découvert au cours des années 1960, l’Anse aux Meadows, au nord de Terre-Neuve (Canada), a révélé l’existence de huit habitations en tout point identiques à celles que les navigateurs scandinaves bâtissaient au même moment en Islande ou au Groenland.

    Etudiée à l’époque par les Norvégiens Helge et Anne Stine Instad, l’implantation de cette colonie américaine a livré une centaine d’objets parmi lesquels des clous et des rivets en fer, une pierre à aiguiser, une épingle de manteau en bronze ou encore une forge – autant de témoignages d’une occupation viking qui aurait duré une trentaine d’années. Or c’est une réflexion nuançant ces conclusions, que propose un article publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) du 15 juillet 2019.

    Après avoir étudié les vestiges d’une tourbière située à 30m à l’est du célèbre site désormais classé au patrimoine mondial (Unesco), Paul M. Ledger, du Memorial University de Terre-Neuve et son équipe, estiment, que la présence Viking à Terre-Neuve a peut-être été plus longue qu’on ne pensait, allant au-delà d’un siècle! Les datations radiocarbones effectuées par Paul M. Ledger et ses collègues, et une modélisation bayésienne de l’ensemble des données (une approche statistique), situerait ce niveau d’installation nordique à la fin des années 1100 ou au début des années 1200. Soit une présence en Amérique du Nord postérieure à celle établie jusque-là, aux alentours de l’an mil.

    […] Les traces matérielles retrouvées à l’Anse aux Meadows suggèrent l’existence d’une petite communauté scandinave, avec une occupation intermittente des lieux à partir du XIe siècle. Le site était-il alors devenu le point de départ de plus vastes explorations maritimes ? Quand les Vikings sillonnaient l’Atlantique nord à la recherche de nouvelles terres à cultiver. La question de leur éclipse de ces régions demeure toujours une énigme. […]

    Science & Avenir

    http://www.fdesouche.com/1243783-canada-les-vikings-sont-ils-restes-plus-longtemps-quon-ne-le-pensait-en-amerique-du-nord

  • Turquie : Ankara suspend l’accord de réadmission de migrants conclu avec l’UE

    Le gouvernement turc a annoncé la suspension de l’accord de réadmission de migrants conclu avec l’UE en 2016. Une mesure qui répond aux sanctions de Bruxelles sur l’exploration de gisements de gaz dans les eaux chypriotes par Ankara. Un article d’Euroefe.

    Dans une interview avec TGRT, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a annoncé que le gouvernement suspendait l’accord de réadmission des migrants conclu avec l’UE à cause des récentes sanctions européennes, mais aussi car l’UE n’a toujours pas mis en place d’exemption de visas pour les citoyens turcs.

    Dans le cadre de cet accord, en vigueur depuis avril 2016, la Turquie s’est engagée à réadmettre les réfugiés syriens arrivés sur les îles grecques depuis ses côtes en échange de 6 milliards d’euros d’aide européenne et d’une accélération des négociations pour éliminer les visas en juin 2016.

    « L’accord de réadmission et l’exemption de visa devaient entrer en vigueur en même temps. Nous avons donc suspendu l’accord de réadmission », a déclaré le ministre.

    Mevlüt Çavusoglu a affirmé que les sanctions de l’UE, le gel de plusieurs négociations et d’autres aides économiques, en réponse à l’activité de navires turcs de forage en eaux chypriotes, « sont dénués de valeur » et a demandé à Bruxelles « de servir de médiateur » plutôt que de se ranger du côté de Chypre.

    Réadmission contre visa

    L’accord de réadmission, signé en mars 2016, prévoit que tous les migrants qui arrivent sur les îles grecques situées face aux côtes turques sont renvoyés en Turquie.

    Dans le cas des Syriens, pour chaque réfugié de ce pays renvoyé sur le territoire turc, un demandeur d’asile résidant en Turquie est relocalisé en territoire européen.

    Après la signature de cet accord, le nombre de migrants arrivant sur les îles grecques a drastiquement diminué : de 150 000 personnes par mois à l’été 2015, et 50 000 début 2016, le nombre est tombé à une moyenne de 3 000 personnes par mois.

    Le nombre de réadmissions est toutefois bas. Durant ces trois dernières années, seulement 1 884 personnes ont été retournées en Turquie dans le cadre de l’accord, dont 357 Syriens, selon des données du ministère de l’Intérieur turc.

    Le 20 juillet dernier, le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a insinué que la Turquie pourrait utiliser le contrôle migratoire comme outil de pression sur Bruxelles.

    « Il est évident que l’Europe nous a laissés seuls dans cet accord. Ça ne sert à rien de donner des tapes amicales dans le dos. Si la Turquie ne prenait pas des mesures déterminées, aucun gouvernement européen ne tiendrait six mois. Si vous voulez, on essaye », a-t-il déclaré, selon l’agence Anadolu. […]

    euractiv.fr

    http://www.fdesouche.com/1243649-turquie-ankara-suspend-laccord-de-readmission-de-migrants-conclu-avec-lue

  • Génération identitaire : Anaïs Lignier : « La Justice nous donne raison : c’était une interdiction politique et idéologique »

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    En novembre 2017, deux ans après l’attentat du Bataclan, Génération identitaire avait organisé une grande manifestation à Paris contre l’islamisme, finalement interdite à la dernière minute par le préfet de police pour « risques de troubles à l’ordre public ». Génération identitaire avait attaqué cet arrêté d’interdiction.

    Aujourd’hui, la Justice leur donne raison et condamne l’État à leur verser 1.500 euros de frais de justice.

    Boulevard Voltaire a rencontré Anaïs Lignier, l’un des cadres de cette ONG.

    Vous avez déclaré, dans une vidéo, que Génération identitaire a gagné un procès contre l’État. Deux ans après l’attentat du Bataclan, Génération identitaire voulait organiser une manifestation pour commémorer cet attentat. Cette manifestation lui avait été refusée au dernier moment. Visiblement, la Justice vous a donné raison contre l’État.

    Il y a deux ans, Génération identitaire voulait organiser une grande manifestation contre l’islamisme.
    À l’époque, la manifestation avait été interdite pour de simples prétendus troubles à l’ordre public, rien de plus. Selon nous, l’interdiction de dernière minute était fondée sur des motifs politiques et idéologiques.
    Par le biais de notre avocat, nous avons fait appel de cette décision. Aujourd’hui, la Justice nous donne raison. Elle admet que notre mouvement agit toujours de manière ordonnée, sans violence ni dégradation. L’interdiction n’était absolument pas justifiée. L’État est donc condamné à nous verser 1.500 euros de frais de justice.

    L’interdiction pour risques de troubles à l’ordre public était peut-être une réaction sécuritaire normale…

    Comme dans toute manifestation politique, il y a toujours des opposants qui appellent à des contre-manifestations. Cela avait déjà été le cas pour d’autres manifestations que nous avions organisées. Tout s’était bien déroulé. Des forces de police avaient entouré la manifestation.
    Cette fois, il n’y avait pas de raison qu’elle se passe plus mal qu’une autre manifestation.

    Génération identitaire n’en a pas fini avec la Justice. Certains de vos camarades sont en procès pour l’opération au col de l’Échelle. Avez-vous confiance en la Justice au sujet de cette affaire ?

    Nous n’avons évidemment pas confiance. Tout est très flou autour de cette histoire.
    Pour nous, c’est clairement un acharnement politique. Ces derniers mois, de nombreuses menaces de dissolution ont été proférées à notre encontre. Ces menaces n’ont pas eu de suites puisqu’il n’y avait pas de motifs avérés pour mettre en œuvre une dissolution. Nous continuons à demander une relaxe pure et simple.

    Comprenez-vous que vos modes d’action choquent et que des réponses judiciaires puissent suivre ?

    Notre objectif est d’éveiller les consciences. On ne peut pas le faire sans bruit. Notre but est de toujours agir de manière ordonnée, sans violence ni dégradation, mais évidemment en faisant du bruit et en interpellant les pouvoirs publics. C’est une victoire pour nous. Nous arrivons à être sur le devant de la scène et à faire part de nos idées au plus grand nombre.

    Nous sommes le 26 juillet et nous commémorons les trois ans de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray et la mort du père Hamel. Que vous inspire cet attentat ?

    Cet attentat nous a montré que cela n’arrivait pas uniquement dans les grandes villes. On s’en est pris à une religion qui est à la base de la civilisation européenne. On voit, encore une fois, que ces tueries sont ciblées. Personne n’est intouchable, dans cette histoire. L’islamisme est grandissant sur notre Terre.

    https://www.bvoltaire.fr/anais-lignier-la-justice-nous-donne-raison-cetait-une-interdiction-politique-et-ideologique/

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (10)

    Aujourd'hui : 11. Vertu de l'Amitié

    Molière et la Fontaine étaient très amis. Molière mourut le premier. Aujourd'hui, leurs deux tombes s'élèvent côte à côte au cimetière du père Lachaise. Sur celle de Molière, on peut lire le petit épigramme que La Fontaine composa pour lui, après sa mort :
    "Dans ce tombeau gisent Plaute et Térence / Et, cependant, le seul Molière y gît : / Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit / Dont le bel art réjouissait la France. / Ils sont partis, et j'ai peu d'espérance / De les revoir. Malgré tous nos efforts / Pour un long temps, selon toute apparence / Térence et Plaute, et Molière sont morts." 
    On semble loin de Bainville ? Et pourtant, si l'on y réfléchit... 
    N'y a-t-il pas eu un miracle permanent, à L'Action française, pendant près de trente ans : celui de faire vivre vivre côte à côte, dans les mêmes locaux et, pour Bainville et Daudet, dans le même bureau, à la même table de travail, trois esprits aussi dissemblables que Bainville, Daudet et Maurras ? Et - Bainville et Daudet l'ont précisé -sans la moindre dispute ! D'eux trois, réunis sur la même Une prestigieuse de L'Action française, ne peut-on dire - nous voilà à notre point de départ - ce que dit La Fontaine : "Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit / Dont le bel art réjouissait la France... " ?
    Elu à l'Académie française, en 1935, Jacques Bainville explique les raisons de cette exceptionnelle amitié dans une très belle allocution - très émouvante, si l'on songe que, atteint d'un cancer, il lui reste moins d'un an à vivre... - au cours de la petite fête organisée dans les locaux du journal, alors rue du Boccador :

    VERTU DE L’AMITIE
    Mesdames, mes chers amis,
    Je suis trop ému pour vous remercier, autrement que par des phrases maladroites, de votre présence et de tant de témoignages affectueux. Laissez-moi seulement vous dire que ce n’est pas moi que l’on fête aujourd’hui, mais l’amitié et la fidélité.
    Ce matin, dans un faisceau de palmes trop généreuses, Pampille (1) m’en a décerné une qui me touche entre toutes. Elle a rappelé délicatement, avec des mots de poète comme elle seule sait en trouver, que, depuis plus d’un quart de siècle, nous étions tous unis dans la bonne et la mauvaise fortune, dans les jours de bonheur et dans les jours de malheur. Oui, je crois que si nous avons montré quelque chose, c’est que l’amitié n’est pas une chimère.
    Ce n’est pas non plus un mérite. C’est la plus grande douceur de l’existence. Jeudi dernier, quand Léon Daudet est venu m’embrasser, il m’a dit un mot qu’il me permettra de citer, parce que c’est tout lui, avec son coeur, sa bonne humeur, son magnanime détachement de lui-même : « Voilà le plus grand plaisir que j’aie eu depuis longtemps dans ma chienne de vie. » Entre nous, il avait même dit un autre mot que « chienne ». Et il avait raison. L’existence de chacun de nous n’est belle que de la part que nous prenons à ce qui arrive de bon à ceux qui nous sont chers.
    Il y a vingt-huit ans, depuis la fondation du journal, que nous sommes assis, Léon Daudet et moi, à la même table de travail. Rue de la Chaussée-d’Antin, rue Caumartin, rue de Rome, rue du Boccador, cette table magique est toujours revenue. Je crois que, si on voulait la scier, elle résisterait comme du granit, bien qu’elle ne soit que de bois blanc.
    Nous sommes tous différents ici. Nous avons nos façons de voir les choses, nos goûts personnels, nos manières de penser et de travailler, et nous ne nous chicanons jamais sur l’accessoire. Nous ne sommes pas libéraux, mais nous respectons, nous aimons même la liberté de chacun de nous. C’est ce qui fait notre harmonie.
    Sans un nuage ! S’il y a vingt-huit ans que nous nous faisons vis-à-vis, Léon Daudet et moi, il s’en est écoulé trente-cinq depuis que j’ai rencontré Charles Maurras « Au signe de Flore » (2).
    J’ai pu, une fois, lui adresser un livre avec cette dédicace que, sauf le jour, je lui devais à peu près tout.
    Je veux simplement, dans cette circonstance, le lui répéter devant nos camarades présents et disparus, devant ceux que je vois avec les yeux du corps, devant Maurice Pujo (le tiers d’un siècle d’amitié, avec lui aussi, un véritable « Règne de la grâce », une esthétique de l’affection, et devant ceux que je revois avec les yeux de l’esprit, Léon de Montesquiou, Henri Vaugeois, Lucien Moreau, la primitive école de la petite revue grise (3), qui était déjà grande par le culte des idées.
    Et ce sont les idées qui ont rassemblé, dans la génération qui suit la nôtre, cette jeunesse à qui je dois une très grande joie. Au nouvel académicien, les étudiants de France veulent bien offrir son épée.
    Rien ne pouvait le toucher davantage. Je sais aussi que Maxime Real del Sarte (4) doit ciseler la garde de cette arme symbolique. En le remerciant, j’évoque aussi le temps où je l’ai vu débuter dans la bataille et dans l’art, svelte comme un de ces éphèbes florentins du peintre illustre dont il porte et perpétue le nom.
    Mesdames, mes chers amis, je vous dis merci pour cette fête de l’amitié et du souvenir, pour cette intimité, pour cette affection à laquelle vous avez associé les miens, pour tant de paroles bienveillantes qui resteront toujours gravées dans ma mémoire. »

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)(1) : Pampille, pseudonyme de Marthe Daudet, née Allard, seconde épouse de Léon Daudet.
    (2) : « Au signe de Flore » est le titre d’un ouvrage de Charles Maurras, sous-titré « La fondation d e l’Action française, 1898-1900» : « …au coin de la rue saint Benoît, devant la statue du philosophe Diderot…. Là existait, il y a trente ans (le livre de Maurras est paru en 1931, ndlr), là subsiste, bien rafraîchi, trop redoré, au premier étage d’un café de quartier, un restaurant fort simple, que décora jadis une statuette de sa marraine, la jeune Flore, au-dessus de la porte d’entrée. Là, le fait exprès des destins voulut que, sous le signe et la protection de cette déesse du Printemps, fussent élevées les premières et bien bruyantes rumeurs de notre Action française ».
    (3) : La « Revue de l’Action française » fut d’abord un bulletin bimensuel, le « Bulletin de l’Action française », lancé le 10 juillet 1899, et vite appelé « revue grise » à cause de la couleur de sa couverture ; d’un format un peu plus grand, elle devint la « revue bleue », puis le quotidien, à partir du mars 1908.
    (4) : Andrea del Sarto fait partie de la cohorte d’artistes italiens appelés par François premier pour illustrer les Arts, sous toutes leurs formes, dans le Royaume. Son lointain descendant, Maxime, était sculpteur : il fonda les Camelots du Roi, dont il devint le chef. Il a réalisé la garde des épées d’académicien de Maurras et de Bainville (sur laquelle figure une Minerve, dont une chimère essaie, en vain, de rogner les ailes…)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/29/x-6166908.html

  • Fréquence Occident: BILAN et PERSPECTIVES du camp EDELWEISS 2019

  • Greta Thunberg : une illustration du « début de la tyrannie » selon Platon

    À 20 ans (1979), je me suis retrouvé un jour dans le cabinet d’un médecin où trônait, sur un mur, cette citation de Platon (429-347 av. J.-C.) : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la tyrannie. »
    Le temps du « Il est interdit d’interdire », né en 1968, battait son plein, et cette sentence, qui me toisait, éveilla ma conscience de jeune adulte. 
    Aujourd’hui, j’ai coutume de dire à mes amis : à vingt ans, j’étais un « con » mais je ne le savais pas. En effet, les années passant, la maturité intellectuelle venant, j’ai fini par me rendre compte que je ne savais pas grand-chose et que cette lucidité m’indique, aujourd’hui, que je le sais.
    Ma quête de connaissances et mes efforts pour comprendre le monde dans lequel je vis m’ont fait toucher du doigt combien l’expérience de ceux qui nous précèdent a de la valeur, et que le respect de ceux qui ont le savoir dans un domaine est la moindre des choses.
    Tout cela m’amène à Greta Thunberg, cette ado égérie des milieux écologistes dogmatiques, à qui le miroir de la bien-pensance renvoie l’image d’une femme adulte ayant acquis une compétence scientifique incontestable sur le réchauffement climatique. 
    L’université de Mons, qui lui décernera à la rentrée l’insigne et le diplôme de docteur honoris causa, contribue à donner à cette jeune fille une idée d’elle-même qui ne correspond à aucune réalité.
    Elle engage donc ceux qui ne la jugent pas digne d’intérêt à écouter les scientifiques (tous ?) et s’autoproclame prophète du dieu GIEC (ses propos le sous-entendent fortement), seul organisme compétent à ses yeux dans le domaine du bouleversement climatique que nous subissons.
    Voilà donc notre jeunesse, et ceux qui flattent cette dernière parce qu’ils en ont peur, soumis à l’influence d’une ado qui n’a conduit aucuns travaux scientifiques sur le climat et qui appuie ses analyses sur une seule source, sans se préoccuper des dires de nombreux chercheurs, contradicteurs sur le sujet, tels ceux, par exemple, qui ont signé l’Oregon Petition (plus de 30.000).
    Je rêve d’un débat contradictoire, en commission parlementaire, sur le sujet sensible de l’élévation des températures sur notre planète, avec des intervenants scientifiques défendant des positions différentes, afin d’éclairer nos députés pour le vote des lois à venir.
    Chacun doit bien comprendre qu’en retenant l’hypothèse selon laquelle l’homme est responsable du bouleversement climatique, notamment par des émissions trop importantes de gaz carbonique, de nombreuses entreprises et notre agriculture deviennent des cibles. 
    Et beaucoup d’emplois sont ainsi fragilisés.
    Question un brin provocatrice : pour être en phase avec notre jeune écologiste suédoise qui proclame l’état d’urgence, et ses convictions personnelles, est-ce que, par exemple, un cadre de Michelin, sensible aux problèmes environnementaux, doit démissionner de son job ? (Combien d’usines de type Seveso 2 chez notre illustre fabricant de pneumatiques ?)
    Les sujets du réchauffement de notre planète, et de l’écologie en général, sont bien trop sérieux pour que nous nous soumettions à la tyrannie d’une ado suédoise.
    Attention au syndrome de Stockholm ! 
    Michel Prade

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/greta-thunberg-une-illustration-du.html

  • Vague de suicides dans la police : sous Macron, nous allons droit vers un violent soulèvement policier

    E Macron.jpgLe nombre de suicides chez les policiers risque de coûter très cher à Emmanuel Macron. En effet, nous avons appris, ce dimanche, la triste nouvelle du 44ème suicide de policiers en 2019. 
    L’année est en cours et vue la situation actuelle, il y a de forte chance que d’autres suicides surviennent dans les jours, voire les semaines à venir.
    Sur les réseaux sociaux et à travers des rapports, les syndicats de police n’ont dernièrement cessé de dénoncer des conditions de travail précaire et un Exécutif sourd qui fait très peu d’efforts pour apporter des solutions.