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  • Marion Maréchal-Le Pen et Eric Zemmour lancent une convention nationale

    La droite qui veut allier un libéralisme-soft avec la défense de l’identité se cherche et recherche une stratégie politique pour battre Macron.

    « La Convention de la Droite » est bientôt là : sur le site web officiel de l’initiative, les jours d’ici le 28 septembre sont comptés. Marion Maréchal-Le Pen et Eric Zemmour en sont les maîtres à penser.

    « Ce grand rendez-vous, introduit par Éric Zemmour, a vocation à devenir l’un des temps forts de la vie politique française. Cette convention est la déclaration d’indépendance de la droite à l’égard du progressisme, du multiculturalisme et du libre-échangisme auxquels elle a bien trop souvent été soumise » lit-on sur la présentation de cette première édition.

    Marion Maréchal a pris position à plusieurs reprises en faveur d’une “union des droites” depuis la débâcle des Républicains aux élections européennes, au point de provoquer quelques remous au sein du Rassemblement national de sa tante Marine Le Pen.

    Francesca de Villasmundo

  • Gilets jaunes : les trois France face à face

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°224 – septembre 2019)

    Le mouvement des gilets jaunes a mis en pleine lumière l’état du pays, profondément et inéluctablement divisé en trois blocs, qui se haïssent et se méprisent.

    • La France des Français moyens de souche

    Les gilets jaunes sont les Français moyens victimes ces dernières décennies de la triple évolution négative suivante. Ils ont pâti de la délocalisation de l’industrie, qui a fait basculer la moitié des régions françaises dans le chômage de masse. Ils ont été « périphérisés », évincés du centre des grandes métropoles par le niveau des prix et repoussés des banlieues par l’immigration. Ils subissent enfin la concentration du matraquage socio-fiscal sur la classe des salariés, tandis que la France des banlieues paie peu et reçoit beaucoup et que la fiscalité pesant sur la classe dominante ne cesse de diminuer par le biais de différents mécanismes, tels que l’optimisation fiscale.

    Ces Français moyens de la France périphérique sont conduits à utiliser la voiture, qui s’impose en milieu non urbain et à disposer le plus souvent de deux véhicules par ménage. Dans ce contexte, le mouvement est né de la protestation contre la limitation de vitesse à 80 et l’augmentation du prix du gasoil. C’est pourquoi également ce mouvement s’est concentré sur les ronds-points et s’est livré à la destruction de nombreux radars.

    Les gilets jaunes ne représentent pas tous les Français moyens, certes. Au sein de la classe moyenne, les fonctionnaires et agents des entreprises publiques ont vu leur situation se dégrader aussi, notamment par le poids des prélèvements. Mais ils conservent le bénéfice de la sécurité de l’emploi et de divers avantages sociaux et ils n’ont pas adhéré au mouvement des gilets jaunes.

    Ajoutons que la France des gilets jaunes est souvent celle qui vote Front national.

    • La France des dominants

    La France de la classe dirigeante et de ceux qui la soutiennent était à l’origine des mesures contre lesquelles les gilets jaunes se sont insurgés. Elle a reculé partiellement sur la limitation de vitesse, en laissant les départements libres de la remettre en cause. Elle a reculé temporairement sur l’augmentation de la taxe  prévue, tout en annonçant que, dans une perspective écologique, la taxation des véhicules polluants s’accentuerait à terme. La propagande anti voiture a d’ailleurs repris de plus belle, alors que les personnes habitant en milieu non urbain ne peuvent se passer de véhicule.

    Au-delà du débat sur l’écologie, l’épisode a mis en évidence l’ampleur du mépris et de la détestation que la classe dirigeante et ceux qui la soutiennent éprouvent pour la France moyenne. La phrase de M. Griveaux se moquant de cette France « qui fume des clopes et roule au diesel » est emblématique. Elle fait écho à plusieurs déclarations de M. Macron, se moquant des « gaulois réfractaires au changement » (29 août 2018) ou des gens « qui ne sont rien » tandis que d’autres réussissent (29 juin 2017) ou « ont envie de devenir milliardaires » (6 janvier 2015).

    Cette France qui a manifesté sans retenue son hostilité aux gilets jaunes est la France bourgeoise, qui vit dans les métropoles, la bourgeoisie de droite et celle de gauche- les fameux bobos – désormais rassemblées autour de M. Macron.

    Pour discréditer le mouvement des gilets jaunes, la classe dirigeante a laissé agir les casseurs d’extrême-gauche, lors des manifestations dans les grandes villes. Ces blacks-blocks et antifas constituent des groupuscules, dont les membres sont individuellement parfaitement connus et identifiés par les pouvoirs publics : ils sont pourtant laissés libres d’agir depuis maintenant une vingtaine d’années, jouant de fait le rôle de milices du Système.

    Notons également que l’action des casseurs d’extrême-gauche a déclenché la réaction violente des forces de l’ordre, qui s’est exercée non contre les casseurs eux-mêmes, entraînés à ne pas se faire prendre, mais contre les gilets jaunes moyens : une dizaine d’entre eux ont perdu un œil suite à des tirs de balles de défense des forces de l’ordre. Les gilets jaunes ont pu ainsi comparer la réaction très vigoureuse de la police avec l’extrême retenue dont elle fait preuve, sur ordre, depuis 40 ans vis-à-vis des émeutiers des quartiers. Cette violence policière a creusé un peu plus le fossé qui existe entre la police et les Français moyens, ce qui sert on ne peut mieux les intérêts du Système.

    Pour le pouvoir cependant l’action des casseurs a été ambivalente. Elle a présenté l’intérêt de discréditer un peu plus encore le mouvement des gilets jaunes aux yeux des milieux bourgeois. Elle a eu cependant l’inconvénient d’accentuer la pression exercée par le mouvement des gilets jaunes lui-même, qui a contraint le pouvoir à accepter certaines concessions quant au pouvoir d’achat, notamment pour ce qui concerne la CSG des pensions de retraite. Leur portée doit toutefois être relativisée : les retraités, principaux bénéficiaires des concessions, ne sont pas le plus souvent des gilets jaunes mais dans leur grande majorité des électeurs de M. Macron.

    Notons également qu’au-delà de l’action des casseurs, l’extrême-gauche a réussi à récupérer en partie le mouvement, en lui faisant endosser des revendications écolo, anti ISF et en faveur du RIP, alors que les revendications initiales des gilets jaunes tenaient au niveau de vie et à la façon dont les automobilistes sont traités.

    • La France des immigrés

    La troisième France, la France immigrée, est, elle, restée à l’écart du mouvement des gilets jaunes. Les ressortissants des quartiers se sont seulement mobilisés pour piller les magasins des Champs-Elysées, en profitant des émeutes déclenchées par les casseurs d’extrême-gauche.

    Pour le reste  les immigrés se sont complètement tenus en dehors du mouvement, manifestant le fait qu’ils ne partagent en rien les préoccupations et les intérêts de la France moyenne de souche.

    **

    Les gilets jaunes l’ont confirmé : les trois camps sont bien en place. La crise des gilets jaunes a accentué l’union des bourgeois autour de M. Macron, ainsi qu’en témoigne le score de celui-ci aux dernières élections européennes. Renforcés par les arrivées massives et continues de nouveaux congénères, les immigrés restent entre eux et continuent leurs affaires : communautarisation, islamisation, violence, trafics, naissances à gogo…. Quant aux gilets jaunes, autrement dit les Français moyens de souche non fonctionnaires et non retraités, ils ont dû rentrer chez eux, après avoir obtenu des miettes. Une défaite de plus… Certainement pas la dernière…

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2019/09/14/gilets-jaunes-les-trois-france-face-a-face/

  • Jean-Yves Le Gallou : « La vraie question, aujourd’hui, est celle du Grand Remplacement, le terme “immigration” est dépassé ! »

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    À quelques jours du débat à l’Assemblée nationale sur la politique migratoire, Emmanuel Macron appelle les parlementaires de sa majorité à « regarder en face » le sujet de l’immigration. Durcissement de ton dû à une réelle prise de conscience du pouvoir politique ?

    Voici la réaction de Jean-Yves Le Gallou dans les colonnes de Boulevard Voltaire

    Pendant le pot de rentrée des parlementaires de la majorité, Emmanuel Macron a assuré vouloir regarder en face le sujet de l’immigration.
    Est-ce une bonne nouvelle ?

    C’est surtout de l’enfumage. En même temps qu’il dit cela, il explique que la France est un pays d’immigration. C’est faux ! En tout cas, s’il y a eu des immigrés, c’était des immigrés d’origine européenne et non pas des gens d’Afrique noire, du Maghreb ou d’ailleurs. C’est une première erreur.
    Ensuite, il parle d’asile. Le droit d’asile est tout à fait détourné. Indépendamment de cela, il y a 260 000 entrées légales chaque année. C’est déjà un problème.
    Le terme immigration est aujourd’hui dépassé. Nous assistons plutôt à un phénomène d’invasion. Si on ne change pas radicalement de politique, le risque est de voir les Européens et les Français de souche devenir très rapidement minoritaires dans leur propre pays. Ce n’est évidemment pas Macron qui va changer radicalement de politique. Il est là dans une opération d’enfumage comme il a su le faire jusqu’ici.

    Dans les pas de Gérard Collomb, Emmanuel Macron a reconnu que la lutte contre les communautarismes était une priorité. Il a même parlé de sécession à l’égard de la République dans certains quartiers. C’est une avancée même si on a l’impression qu’ils mettent toujours un quart de siècle avant de se saisir du problème.

    Il n’y a rien de nouveau là-dedans. Mais il n’y a surtout aucune volonté de régler le problème. La première chose à faire serait de libérer la parole et de supprimer les lois liberticides. Or, monsieur Macron veut en rajouter. D’ailleurs, il en rajoute déjà une chaque année et on va bientôt avoir la loi Avia.
    Il faudrait ensuite supprimer les subventions aux organismes communautaristes. Or, tout ce petit monde vit de subventions publiques, de l’Union européenne, de l’État, des régions, des départements et des communes. Si on ne fait pas cela, on ne fait rien ! C’est un leurre.
    On va probablement focaliser le débat sur des questions périphériques et anecdotiques de façon à divertir l’opinion et à lui faire croire qu’on fait quelque chose. Il ne peut y avoir de changement dans ce domaine qu’un changement radical de politique, avec un arrêt total de l’immigration, des subventions aux associations immigrationnistes et le rétablissement de la liberté de parole sur ces questions-là.

    Dans son allocution, Emmanuel Macron a très clairement dit que le seul opposant sur le terrain était le Rassemblement national. Il faut confirmer cette opposition, car ce sont les Français qui l’ont choisi.
    Ces propos sont assez peu croyables dans la mesure où c’est Emmanuel Macron qui avait organisé cette confrontation unilatérale entre Nathalie Loiseau et Jordan Bardella. Comme si finalement, hors du Rassemblement national, il ne tolérait aucune autre forme d’opposition…

    Je ne sais pas si c’est ce que cela veut dire. De plus, Marine Le Pen n’est pas aussi claire qu’elle devrait l’être sur la question de l’immigration. On est aujourd’hui passé à un autre stade. La vraie question est celle du grand remplacement.
    On doit réellement nommer le problème. Accepte-t-on ou non le grand remplacement ? Accepte-t-on ou non d’être remplacé par d’autres gens venus d’autres territoires et d’autres civilisations ?
    Toutes les autres questions et les débats sur le communautarisme sont complètement dépassés.
    Le communautarisme résulte tout simplement du fait que des gens qui viennent de civilisations étrangères et d’autres religions continuent de les pratiquer chez nous.
    Sous les pommiers on trouve des pommes, les Africains africanisent et les musulmans islamisent. C’est la réalité de la question. Parler du communautarisme revient à prendre les conséquences au lieu de s’attaquer aux causes.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/215542/jean-yves-le-gallou-la-vraie-question-aujourdhui-est-celle-du-grand-remplacement-le-terme-immigration-est-depasse/#more-215542

  • Panique sur les carburants : la hausse des prix annoncée aura bien lieu

    Après l’attaque d’installations pétrolières en Arabie Saoudite le week-end dernier, les prix à la pompe devraient augmenter de quatre ou cinq centimes le litre. Une mauvaise nouvelle ayant provoqué un branle bas de combat gouvernemental face au risque de voir les gilets jaunes revenir sur le devant de la scène.

    Les installations pétrolières saoudiennes flambent, les prix à la pompe aussi

    Selon les prévisions de l’union française des industries pétrolières, les attaques des réserves de pétrole en Arabie Saoudite devraient rapidement avoir des conséquences sur notre quotidien. En effet, la production n’étant plus assurée à 100%, le cours du pétrole a bondi de 11%. De quoi faire craindre une nouvelle augmentation à la station service. Une crainte qui paraît absolument inéluctable l’Arabie Saoudite étant le quatrième fournisseur de pétrole de la France. 

    Une hausse de 4 à 5 centimes dans les prochains jours

    Les prix à la pompe devraient augmenter de 4 à 5 centimes le litre dans les prochains jours. Une information qui n’est pas passée inaperçue du côté des gilets jaunes, dont la fronde avait débuté il y a un peu moins d’un an contre les prix trop élevés du carburant à la pompe. Mardi, le collectif « gilets jaunes citoyens » a pris les devants réclamant un gel immédiat des prix et lancé une pétition de soutien à son initiative visant à freiner les effets de la flambée des cours du pétrole.

    Dans son communiqué, le collectif cofondé par Thierry Paul Valette estime que “dans un contexte social compliqué, Emmanuel Macron ne doit surtout pas laisser la situation se compliquer ». Une pression mise sur le chef de l’état sous peine de voir les manifestations de l’hiver dernier renaître de leurs cendres. D’ailleurs, de nombreux internautes affiliés, pour certains, au mouvement des gilets jaunes l’ont clairement fait comprendre et veulent croire que ce nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat sera le point de départ d’une mobilisation d’ampleur et ce dès samedi 21 septembre.

    Le gouvernement souhaite éviter une nouvelle vague de contestation

    Déjà pris en étau par les nombreuses mobilisations contre la réforme des retraites, la marche de la colère organisée par les policiers le 2 octobre et les manifestations anti-PMA, le gouvernement souhaite à tout prix éviter de rajouter la pierre jaune à l’édifice de la contestation sociale.  

    En réaction, les autorités ont donc tenté de faire baisser la pression et l’exécutif, par le biais du secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a demandé mardi aux pétroliers une certaine modération quant à la possible hausse des prix, tout en assurant qu’il n’y aura pas de problème d’approvisionnement. 

    Preuve de l’inquiétude montante, le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, a reçu tous les acteurs de la filière carburant pour faire un point sur l’évolution du prix du pétrole. Par ces manœuvres, la majorité veut éviter de voir une hausse importante de la note payée par les consommateurs alimenter la grogne sociale, comme ce fut le cas l’an dernier… à quelques mois des scrutins municipaux les troupes présidentielles voudraient aussi éviter de se mettre en danger électoralement.

    De son côté, l’enseigne Intermarché a annoncé qu’elle vendrait durant l’intégralité du mois d’octobre son carburant à prix coûtant. Reste à savoir si cette opération commerciale suffira à apaiser la colère de millions de Français qui ont le sentiment que rien n’a changé depuis le fameux 17 novembre 2018.

    https://www.tvlibertes.com/actus/panique-sur-les-carburants-la-hausse-des-prix-etait-annoncee-et-aura-bien-lieu

  • "Emmanuel Macron est surtout un indécent baratineur narcissique faisant une médiocre politique de marketing électoraliste"

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    Par Bernard Antony :

    Sans avoir attendu ses dernières déclarations sur l’immigration, on pourrait évidemment observer qu’Emmanuel Macron est surtout un indécent baratineur narcissique faisant une médiocre politique de marketing électoraliste ; s’évertuant à se positionner au mieux par rapport à la concurrence, celle de Marine Le Pen, qu’il croit habile de privilégier, assuré qu’il se croit de pouvoir ainsi remporter un nouveau mandat présidentiel. Comme si le scénario du 14 mai 2017 pouvait fatalement se reproduire.

    Or, depuis son élection, non seulement Macron n’a pas rien fait pour juguler l’immigration, mais il a tout fait pour l’encourager !

    Inutile ici de rappeler dans le détail des chiffres accablants. Citons seulement celui des titres de séjour, légaux, délivrés en 2018 : 255 000 ! Et nul ne sait exactement celui des migrants illégaux, mais bien supérieur à l’évidence. 

    Ainsi se développe, de par la responsabilité de ce funeste président de la République, ce que l’écrivain Renaud Camus a appelé »le grand remplacement », phénomène que j’ai pour ma part, dès 1980, (dans la revue Itinéraires) considéré comme une des deux composantes de ce que je désignais alors comme « le génocide français » : avortement + immigration = génocide.

    Sous des dehors d’affabilité mais en fanatique révolutionnaire sociétal du meilleur des mondes, Macron applique en matière tactique les célèbres directives de Lénine à ses cadres bolcheviques : « un pas en arrière, deux en avant » et encore : « user de tous les stratagèmes… user de ruse, celer parfois la vérité… consentir les compromis pratiques, les louvoiements, les zigzags, les manœuvres de conciliation et de retraite » (In « La maladie infantile du communisme – pp 31 et 62).

    Son discours récent sur l’immigration n’a donc pas pour but de faire accepter des mesures visant à la réduire mais d’en dissimuler la continuation, et même l’accélération. 

    Autrement dit, l’art mensonger de dissimuler les actes sous des discours contraires. 

    Macron est de fait un activiste complice de toutes les déconstructions : nationales, familiales, sociales, culturelles, religieuses, sexuelles.

    Tout le monde a vu les photos de lui-même et de Brigitte le soir de la fête de la musique à l’Élysée avec leur pote arborant fièrement sur son tee-shirt : « noir et pédé ».

    Macron peut se faire écrire et lire, à des seules fins électorales, les discours les plus contradictoires. Mais ce qu’il sait, c’est que c’est uniquement sur une France toujours plus socialement décomposée qu’il pourra continuer à exercer son pouvoir pour développer la révolution sociétale nihiliste du grand déracinement. 

    Puissent les Français ne pas le supporter encore longtemps.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/19/emmanuel-macron-est-surtout-un-indecent-baratineur-narcissiq-6176976.html

  • Marie d’Armagnac : « Matteo Salvini a un pouvoir d’identification aux Italiens qui est extrêmement fort ! »

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    Qui est Matteo Salvini, ce trublion de l’Europe ? Pour la première fois en France, une journaliste, Marie d’Armagnac, a enquêté sur « le phénomène » : son ascension, son entourage, sa personnalité.

    Comment une coalition réunissant des partis aussi différents que la Ligue et le Mouvement 5 étoiles a-t-elle pu fonctionner et prendre les rênes de l’Italie ? Que s’est-il passé au mois d’août ? Matteo salvini a-t-il été « trop fort, trop vite » ?
    Réponses en images pour Boulevard Voltaire.

    Je me suis rendu compte que les Français ne connaissaient absolument pas ce trublion de la classe européenne, l’homme le plus détesté ou le plus aimé d’Europe. Or, vu l’importance qu’il a prise en Europe ces dernières années, je trouvais intéressant d’aller fouiller en Italie pour découvrir son parcours et son cercle d’amis. J’ai voulu faire connaître cela aux Français.

    « Beauf, populiste, néo-fasciste… ». Salvini n’a pas vraiment bonne presse en France.
    Comment expliquer cette défiance ?

    Le parcours de Matteo Salvini montre qu’il ne vient absolument pas du fascisme ou du néo-fascisme. Bien au contraire. Umberto Bossi, le fondateur de La Ligue était un anti-fasciste convaincu. Il ne les supportait pas. Lui-même venait de la gauche.
    La Ligue était un parti qui transcendait tout ce clivage droite-gauche. C’est d’ailleurs ce qui a séduit Matteo Salvini lorsqu’il s’est engagé dans la Ligue à 17 ans. En France, on a envie de voir en lui un véhicule à clichés. C’est pourtant un Italien de base. C’est l’Italien moyen comme le Français moyen. Il se met en scène tel qu’il vit réellement. Il a un pouvoir d’identification aux Italiens extrêmement fort. Il en tient d’ailleurs une partie de son succès. Il se met en scène dans des situations banales et quotidiennes avec un art consommé de la communication. Il fait la fête à la plage comme tous les Italiens au mois d’août. Il se filme en train de manger un tiramisu. Il évoque ses kilos en trop et sa difficulté à arrêter de fumer, etc.
    Cela fait bien sûr partie d’une stratégie de communication calculée, dans la mesure où il veut toujours rappeler aux Italiens qu’il est l’un deux. En même temps, cela correspond vraiment à la réalité. La communication internet coïncide avec une certaine authenticité.

    Comment la coalition Salvini-Di Maio a-t-elle pu fonctionner ?

    En Italie tout est possible. Le jeu politique est très ouvert, et parfois un peu trop puisqu’il en résulte une certaine instabilité. C’est assez différent de la France. Je trouve cette coalition complètement irréaliste ou incongrue. J’ai eu dû mal à comprendre. En France, on est assez prisonniers du clivage droite-gauche. C’est quelque chose sur lequel Matteo Salvini travaille depuis des années. Cette coalition de force populiste, ou plus exactement populaire n’était pas absurde. Il y avait des choses en commun, notamment un certain rejet de la classe politique dominante depuis des décennies, partagé par les militants de la Ligue et par le mouvement 5 étoiles.
    L’immigration est un sujet qui leur est commun. Luigi Di-Maio a voté à deux mains les lois anti-immigration clandestine de Matteo Salvini. Ils se rejoignent sur ce sujet ainsi que leur attitude euro-critique.

    Vu sa popularité, cela paraît incroyable qu’il ait pu perdre le pouvoir.
    S’est-il vu trop fort trop vite ?

    Pour bien comprendre cette séquence, il faut revenir en arrière. Au lendemain des élections européennes, les scores sont inversés par rapport à l’année précédente. Aux Législatives de 2018, le mouvement 5 étoiles est autour de 32 % et la Ligue à 17 %. Un an et demi plus tard, après les élections européennes, la Ligue est à 34,5 % et le mouvement 5 étoiles à 18 %. Il y a donc eu un renversement de situation favorable à la Ligue, mais qui a évidemment effrayé le mouvement 5 étoiles. À ce moment-là, ils ont joué une espèce de stratégie de la tension. Ils se sont systématiquement opposés à tout ce qui venait de leurs alliés du gouvernement de la Ligue.
    Il en est résulté un certain immobilisme. Matteo Salvini qui est un homme d’action n’a pas supporté. À ce moment-là, il s’est dit qu’il fallait renverser la table.
    Une chose est très importante et les analystes français l’ont peu relevée. Ce qui réunissait le mouvement 5 étoiles et la Ligue était leur grande méfiance à l’égard des institutions européennes et du joug que Bruxelles fait peser sur les Italiens. Quand ils ont vu que les 9 voix qui manquaient à Ursula Von der Leyen pour être élue présidente de la Commission européenne étaient celles du mouvement 5 étoiles, ils ont renié tout un engagement et des discours euro-critiques qu’ils professaient depuis la naissance du mouvement.
    Je pense que là, Matteo Salvini, son entourage et la Ligue dans son ensemble ont compris qu’il y avait sérieusement de l’eau dans le gaz.

    Qui trouve-t-on dans l’entourage de Matteo Salvini ?

    Il dit lui-même qu’il est assez orgueilleux. Il écoute, il consulte et il voit des gens extrêmement différents. S’il a réussi à porter en quatre ans le mouvement la Ligue lombarde qui était moribond et à 4%, c’est qu’il a su s’entourer et faire évoluer son parti. Il a réussi à lui faire faire, en quelque sorte, une mutation d’ADN.
    C’était un parti régionaliste. C’est devenu un parti national. Même si Matteo Salvini n’est plus au pouvoir, il n’a pas disparu. Peut-être a-t-il trop écouté les gens ou pas assez. Ce qui est sûr, c’est qu’il est entouré de gens de bons niveaux universitaires qui ont travaillé dans les grandes institutions internationales. C’est ce que j’explique dans mon livre.
    Il y a également tout un réseau d’entrepreneurs du Nord qui n’a jamais été hostile à la Ligue, très présente dans le Nord de l’Italie. Cette région est très peuplée et très industrieuse, très riche et très dynamique. La Lombardie est une des régions les plus économiquement dynamiques de l’Europe.
    Son électorat est assez mélangé. Il est bien sûr populaire, mais il est constitué aussi de riches entrepreneurs et de gens qui font bouger et avancer l’économie italienne.
    Gian Carlo Giorgetti est le bras droit de Matteo Salvini. Il est son homme de l’ombre et l’aide à décider. Il était le secrétaire de la présidence du Conseil dans la précédente coalition. Il était le bras droit imposé à Giuseppe Conte. Il était au courant de tout et il est très proche des milieux institutionnels et des milieux d’affaires. Il fait le pont entre toutes les institutions. C’est un ami de très longue date. Il est un peu plus cadré et rationnel. Alors que Matteo Salvini, avec son caractère parfois assez bouillonnant, peut être irascible, aime bien renverser la table et casser les codes.
    Lorenzo Fontana a longtemps était député européen, dans la coalition Ligue – 5 étoiles. Ministre de la Famille et du Handicap, il a été un mois ministre des Affaires Européennes. Toute une « bande d’intellectuels » gravite autour de cercles de réflexion comme l’Intellectuel dissident.
    Matteo Salvini consulte et essaie de comprendre Diego Fusaro, philosophe néomarxiste et idéologue du parti 5 étoiles d’avant. Avec cette nouvelle coalition, le parti 5 étoiles a perdu son âme d’origine en s’alliant avec son ennemi juré, le Partito Democratico, centre gauche italien.
    Diego Fusaro est un espèce de souverainiste de gauche. C’est un peu Jean-Pierre Chevènement. Il est très admiratif de Jacques Sapir.

    Marie d'Armagnac

    https://www.bvoltaire.fr/marie-darmagnac-matteo-salvini-a-un-pouvoir-didentification-aux-italiens-qui-est-extremement-fort/

  • Les incroyables chiffres de l'islam en France

    Dans une interview au “Point” publiée ce mercredi 18 septembre, Jérôme Fourquet le directeur du pôle “opinion et stratégies d'entreprise” de l'Ifop livre certains des chiffres d'une étude menée par l'institut de sondage sur les musulmans de France.

    Ce mercredi 18 septembre, Le Point publie une interview de Jérôme Fourquet, auteur de L'Archipel français et directeur du pôle « opinion et stratégies d'entreprise » de l'Ifop.

    On y apprend notamment que parmi les musulmans français de naissance, « 'seuls' 18 % estiment que la charia devrait s'imposer ». Une proportion qui monte à 26% chez les musulmans français par acquisition, et à 46% chez les musulmans de France venant de l'étranger. « Cette revendication d'une suprématie de la charia est donc d'abord portée par les nouveaux arrivants qui viennent de pays où l'empreinte de l'islam est très forte », analyse le politologue.

    L'enquête de l'Ifop révèle aussi que les musulmans « ne sont que 41 % à estimer que la pratique de l'islam doit être adaptée et aménagée pour se conformer à la laïcité à la française ». À l'inverse, ils sont 37 % à estimer « que c'est au contraire la laïcité française qui doit s'adapter », poursuit le politologue.

    [...]

    En savoir plus sur valeursactuelles.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/09/chiffres-islam-france.html#more

  • Budget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les recordsBudget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les records

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     © PHOTO. PIXABAY

    Le budget 2020 doit être présenté le 25 septembre. Tout porte à croire qu’aux hausses de dépenses s’ajouteront des renoncements en matière d’économies. Une combinaison qui, depuis près d’un demi-siècle, a contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui: un enfer fiscal.

    Décidément, la France multiplie les médailles dans la catégorie Finances publiques. Après être monté sur la première marche du podium de l’OCDE en matière de pression fiscale, l’hexagone s’arroge également l’or en matière de dépenses et de déficit public. Si la première se comprend au vu de notre système de redistribution, la seconde l’est forcément beaucoup moins.

    Quoi qu’il en soit, à une semaine de la présentation devant le Parlement du projet de loi de finances (PLF) 2020, Le Figaro flinguait récemment la communication de l’exécutif autour de ce qui n’est plus un évènement de la rentrée parlementaire. Le quotidien revenait sur les statistiques peu flatteuses du Fonds monétaire international (FMI) concernant la France, publiées au cours de l’été. Un gouvernement qui chercherait à «dorer la pilule encore plus que de coutume», fustigent nos confrères qui enfoncent le clou:

    Lire la suite sur Sputnik France

     

  • Racisme? Vous voulez vraiment qu’on en parle?, par Guillaume de Thieulloy

    Lilian Thuram

    Voici des années que, dans ces colonnes, nous nous opposons aux lois liberticides issues de la funeste loi Pleven de 1972 – et, depuis, maintes fois aggravée, y compris abondamment sous l’actuel gouvernement.

    Je conteste résolument que toute «discrimination» soit nécessairement de la «haine».

    Je conteste résolument que le fait d’observer des différences entre les hommes soit nécessairement du racisme – au sens de l’idéologie (profondément de gauche, je vais y revenir) d’une hiérarchisation des races.

    Et je conteste résolument que le parlement soit en mesure de fixer les canons du débat public, en disant le vrai et le faux, ou en prétendant lutter, comme la récente loi Avia, contre une «cyber­haine» jamais définie.

    Il est insupportable que la droi­te traditionnelle qui, par ses racines chrétiennes en particulier, a toujours défendu la thèse d’une unité de l’humanité soit en permanence soupçonnée, par les idéologues de l’anti-racisme, de mépriser «l’autre».

    C’est d’autant plus paradoxal que l’accusateur est souvent issu de la gauche qui promut naguère, sous couvert d’évolutionnisme plus ou moins scientiste et progressiste, le racisme proprement dit – c’est-à-dire la hiérarchisation des races et l’abolition de toute différence de nature entre l’homme et les primates (le Noir se trouvant chez Voltaire, Darwin et quelques autres mentors du merveilleux monde moderne, à mi-chemin entre le chimpanzé et le Blanc).

    Mon opposition radicale, tout à la fois au racisme et à l’idéologie anti-raciste, est l’une des raisons de mon soutien à l’action de l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne) – parmi d’autres raisons comme la nécessité de lutter dans les prétoires contre le racisme anti-français et les actes anti-chrétiens qui font l’objet, de la part de caste politico-médiatique d’une étrange indulgence.

    C’est assez dire que j’ai savouré cette ahurissante déclaration de Liliam Thuram, footballeur reconverti dans l’anti-racisme: «Il y a du racisme dans la culture italienne, française, européenne et plus généralement dans la culture blanche. Il est nécessaire d’avoir le courage de dire que les Blancs pensent être supérieurs et qu’ils croient l’être. C’est quelque chose qui dure malheureusement depuis des siècles.»

    D’abord, j’ignore ce qu’est la «culture blanche». Je connais une culture européenne, une culture française, ou une culture arabe (car, que je sache, les Arabes sont blancs!); pas de culture blanche.

    Même la très gauchiste Licra a toussé en se plaignant, au nom de «l’universalisme républicain», de «l’essentialisation» (quel jargon délectable!) d’un groupe humain.

    Quand Thuram dit que les Blancs pensent être supérieurs, il entretient, volontairement ou non, une confusion néfaste.

    Il parle vraisemblablement du racisme moderne. Or celui-ci ne dure pas depuis des siècles, mais simplement depuis l’évacuation brutale du christianisme hors de l’espace public par les «Grands ancêtres» de la gauche.

    Peut-être aussi parle-t-il de l’esclavage. Mais, alors, il «amalgam» indûment les «Blancs» chrétiens qui, lentement mais sûrement, s’opposèrent à l’esclavage, et les «Blancs» musulmans dont certains le légitiment encore au nom d’une lecture littérale du Coran.

    Est-il besoin d’ajouter que cette insistance sur le racisme blanc permet opportunément d’oublier le racisme anti-blanc?

    La mort de Robert Mugabe, le dictateur du Zimbabwe, responsable de la ruine de son pays, notamment par sa chasse sanglante aux fermiers blancs, aurait pourtant été une bonne occasion d’y réfléchir!

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

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